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  • C’est parti pour le TwittMOOC !

    C’est parti pour le TwittMOOC !

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    L’idée de ce projet a vu le jour grâce au MOOC eLearn² “se former en ligne pour former en ligne”.  Je pensais au départ rester confortablement dans une posture d’observatrice sans vraiment mettre les mains dans le cambouis, puisque pour le moment je n’ai pas d’élèves au quotidien (c’est une bonne excuse, hein ?).

    Et puis voilà, une chose en entraînant une autre, plus la croyance forte qu’on apprend vraiment en faisant (et l’incitation bienveillante de Christophe Batier) j’ai décidé de me lancer dans un projet “pour de vrai”. Mais sans élèves et avec un emploi du temps plutôt très rempli, pas simple de trouver quelque chose qui soit à la fois réalisable et suffisamment motivant.

    J’ai donc cherché quels sont mes domaines d’expertises et les besoins d’apprenants pouvant s’y rattacher.

    Une évidence :  Twitter !

    Je suis une utilisatrice massive de Twitter : pour m’amuser, passer le temps dans les transports en commun, m’informer, échanger en réseau, travailler, me motiver, partager mes passions, mon optimisme et mes indignations aussi parfois…

    Twitter a changé ma vie : il l’a rendue plus intense, plus passionnante aussi !

    Quand j’en parle à des non-twittpratiquants je vois bien que je leur donne envie, certains m’y rejoignent et accrochent mais beaucoup ne se lancent pas, ou viennent jeter un oeil et repartent déçus convaincus que ce n’est pas pour eux…

    Mon projet va donc s’adresser à ceux qui ont envie de se lancer sur Twitter mais s’y sentent perdus, ne savent pas quoi y faire, n’osent pas trop interagir.

    Bref, voilà les réflexions qui m’ont amenée à envisager le la création d’un TwittMOOC.

    En voici les grandes lignes :

    • une “formation”, ou plutôt une expérience immersive à base de défis à relever, entièrement à distance, avec comme supports d’apprentissages un blog dédié et Twitter
    • elle sera individuelle, chacun pouvant s’inscrire et démarrer aussitôt
    • mais aussi fortement interactive entre apprenants et avec des personnes extérieures, je compte m’appuyer sur mon réseau

    • elle sera tutorée essentiellement en tutorat réactif, le tutorat sera assuré par moi, des volontaires sur Twitter et les apprenants plus avancés via une balise Twitter dédiée
    • à la fois synchrone et asynchrone, pas de rendez-vous fixés a priori mais beaucoup d’échanges sur Twitter

    • le mode sera essentiellement actif avec quelques apports essentiels : l’apprenant va construire lui-même son parcours en choisissant les défis qu’il souhaite relever, dans quel ordre et à quel rythme
    • elle sera contributive : les apprenants, et toute personne intéressée, pourront proposer des défis, des aides et astuces, des apports théoriques, des éléments de réflexion

    • la charge de “travail” pour les apprenants et la durée de la “formation” seront à doser selon les contraintes de chacun en fonction de ses plages de temps disponibles : un défi par jour ou un par semaine, tout sera possible.

    TwittMOOC se veut immersif et ludique tout en faisant découvrir ce que Twitter peut apporter.

    Il devrait permettre aux apprenants de se constituer un réseau, d’interagir, de découvrir les codes de communication et d’apprendre à utiliser Twitter pour s’informer et s’amuser.

    Quelques exemples de défis auxquels je pense :

    • La conversation qui « part en vrille » – niveau 1 : j’en repère une et j’y participe – niveau 2 : je repère deux thématiques dans ma Time Line, je les mélange dans un tweet délirant et j’entraîne d’autres twitteurs dans la conversation
    • Le live-tweet – niveau 1 : en suivre un – niveau 2 : m’essayer au live-tweet d’une émission de télé ou d’une manifestation sportive – niveau 3 : faire le live-tweet d’une conférence, d’un colloque, d’une communication scientifique
    • Les balises (ou hashtags) – niveau 1 : en repérer une populaire et l’utiliser – niveau 2 : en créer une pour lancer un jeu (jeu de mot, titre détourné…)

    Le tout avec à chaque fois des conseils, des exemples, des témoignages, la demande d’un retour d’expérience de l’apprenant qui pourra à son tour enrichir les conseils, exemples et expériences.

    Voilà, ça prend forme dans ma tête, ça me motive énormément !

    Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Crédit photo : mkhmarketing via photopin cc

  • EIDOS 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation

    EIDOS 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation

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    Dans cette perspective, le Conseil général, en partenariat avec l’Education nationale, organise la journée du numérique 64 qui se déroulera

    le mercredi 15 janvier 2014 à Mourenx sur le thème : « Ouvertures : apprendre autrement avec/sans/par/malgré le numérique ? »

    Pour sa 6ème édition, la journée du numérique change de nom : elle devient EIDOS64, le forum des
    pratiques numériques pour l’éducation.

    Son esprit reste le même : favoriser les échanges et les partages entre les chercheurs et les enseignants de terrain, entre les enseignants du département et d’ailleurs, dans l’académie, en France ou en Europe, et enfin de la maternelle au supérieur.

    EIDOS64, le 15 janvier 2014 à Mourenx, c’est :
    – une journée dédiée aux usages du numérique pour l’éducation pour tous les acteurs de l’éducation organisée par le Département des Pyrénées-Atlantiques en partenariat avec l’Education nationale
    – un thème portant sur le rôle et la pertinence du numérique pour l’éducation
    – plus de 60 intervenants
    – plus de 400 enseignants attendus (de la maternelle à l’université)

    Pour la première fois cette année, des ateliers pour les collectivités territoriales, animés par des responsables nationaux.

    Un programme complet et varié

    Matinée à la salle Louis Blazy : conférence et table ronde (accueil café dès 9 heures)
    déjeuner au collège Pierre Bourdieu
    Après-midi de 14 h à 17 h, 48 ateliers d’échanges de pratiques

    Plus d’infos : Une adresse pour les informations, programme détaillé et inscriptions : www.eidos64.fr

  • Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

    Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

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    D’après une étude américaine, envoyer des SMS et poster sur les réseaux sociaux auraient des conséquences positives sur les étudiants

    Une enquête menée par le think tank Pew Research Center auprès de plus de 2 400 professeurs américains de collège et d’université pourrait se résumer ainsi : les TIC sont perçus comme bénéfiques aux étudiants.

    Ainsi, 50% des professeurs pensent qu’internet et les outils digitaux facilitent leur enseignement en rédaction.

    Par ailleurs, l’étude montre qu’il existerait presque un consensus pour dire que les technologies digitales permettent aux étudiants de partager leur travail avec une audience plus large et plus variée (96% sont d’accord). Les interrogés estiment ainsi que ces outils encouragent une plus grande collaboration entre les étudiants et stimulent leur créativité et expression personnelle, à 79 et 78%.

    De plus, la visibilité des travaux des étudiants, au sein des écoles et en dehors, puisque les devoirs sont mis en ligne par 40% d’entre eux, est un facteur d’investissement pour les élèves, explique l’étude. En effet, ils y donnent d’autant plus d’importance que l’audience ne se limite plus au corps professoral.

    Toutefois, les messages sur portables et réseaux sociaux ont aussi des conséquences indésirables, ainsi les professeurs remarquent fréquemment des élèves utiliser par erreur le langage sms.

    De même, deux-tiers des enseignants pensent que les outils digitaux sont susceptibles de pousser à se servir d’abréviations ou d’acronymes. Ils sont 46% à déclarer que les étudiants seraient tentés d’écrire plus vite et d’être moins attentifs.

    Les revers des TIC se percevraient à travers la faible compétence des élèves dans certains domaines : ils sont jugés passables ou médiocres à 69% pour résumer des textes longs ou complexes, à 49% pour construire un argument solide et à 44% pour utiliser un style approprié à leur audience.

    Ces carences expliquent notamment pourquoi les professeurs restent très attachés à l’écriture manuelle. Neuf sur dix la jugent être une part essentielle du processus d’apprentissage et incitent à l’utiliser. D’une part elle est requise pour la majorité des examens, d’autre part l’exiger dissuade les étudiants de copier-coller (…)

    A suivre sur le blog de l’atelier, retrouvez cet article ici

  • Mesagraph dévoile la première plate-forme d’analyse intelligente des conversations sociales

    Mesagraph dévoile la première plate-forme d’analyse intelligente des conversations sociales

    Mesagraph dévoile aujourd’hui sa plate-forme unique et innovante d’analyse des conversations sociales, permettant à ses clients de détecter les signaux et de rester automatiquement informé des conversations les plus intéressantes ayant lieu sur Twitter autour de leurs centres d’intérêt.

    Une nouvelle dimension dans la gestion des conversations sociales pour les entreprises
    Vouloir écouter une conversation sociale sur Twitter peut s’apparenter à vouloir boire une gorgée à partir d’une bouche d’incendie crachant plusieurs dizaines de litres d’eau à la seconde. Mesagraph propose une solution « intelligente » qui analyse automatiquement les conversations sociales ayant lieu sur Twitter, effectue une indexation par sujet et thèmes ainsi qu’un classement en fonction de leur pertinence et vous renvoie les résultats les plus à mêmes de vous intéresser, sans avoir à définir un seul mot-clé.
    La plateforme Mesagraph ajoute une couche d’intelligence supplémentaire, qui élimine le bruit et démultiplie la connaissance, la valeur ajoutée provenant à partir de Twitter, le tout en temps réel.

    Avec Mesagraph, vous êtes toujours informé des tendances qui importent pour votre activité, en temps réel
    A la croisée du moteur de recherche, de la business intelligence, de la recommandation 2.0 et de l’analyse des médias sociaux, Mesagraph propose une plate-forme unique en Europe, capable de crawler, d’analyser en temps réel, de détecter les niveaux de conversation et leurs variations pour chacun des 2 millions de sujets et de recommander des conversations sociales ou du contenu en ligne.

     « Mesagraph est la seule solution capable aujourd’hui de transcender l’ensemble des conversations sociales autour d’un sujet. Vous n’avez plus besoin de définir de mots-clés pour trouver les sujets et les conversations qui vous intéressent. Détecter les niveaux de conversation et leurs variations dans le temps a de nombreuses applications dans toutes les industries. Les secteurs de la télévision, dont l’économie repose sur l’audience et l’attention, le sport, la finance, …, peuvent tirer une valeur importante. Nous sommes aujourd’hui les seuls sur le marché à pouvoir proposer cette technologie à un niveau réellement industriel. » déclare Sébastien Lefebvre, Président Directeur Général et fondateur de Mesagraph.

    « De nombreux phénomènes peuvent être identifiés et mesurés sur Twitter. Que vous ayez en tête un projet de CRM, de veille marketing, de Business Intelligence sociale les possibilités offertes par notre outil sont énormes et les retours que nous avons de la part de nos clients et prospects nous poussent à croire que le marché attendait depuis longtemps une solution aussi bien adaptée à ces besoins. Si Twitter peut sembler obscur pour certaines entreprises, Mesagraph se charge de leur lever le voile qu’ils ont devant les yeux. » ajoute-t-il.

    Dans les mois qui viennent, plusieurs autres réseaux sociaux, langues et sources de contenues seront ajoutées à la plate-forme. Celle-ci verra également le jour sous forme d’applications verticales dédiées à des métiers ou secteurs spécifiques, comme l’industrie de la télévision ou le sport.

    A propos de Mesagraph
    Basée à Paris, Mesagraph est une société française créée en 2010 par Sébastien Lefebvre. Elle édite des solutions de gestion et d’analyse intelligente des médias sociaux comme Twitter, en éliminent le bruit et en permettant à ses clients de tirer la quintessence des informations provenant des réseaux sociaux. Son offre phare, Meaningly, permet la création d’outils ultra performants et personnalisés d’analyse des conversations sociales, de façon complètement automatique et sans avoir besoin de définir de mots-clés en amont.
    La société compte aujourd’hui une dizaine de salariés. Pour plus d’informations :

    http://www.mesagraph.com

  • Un nouveau compte Twitter pour s’amuser avec l’orthographe

    Un nouveau compte Twitter pour s’amuser avec l’orthographe

    220520124fbb87ef21134@1fauteparjour propose ainsi aux utilisateurs de Twitter de chasser quotidiennement et définitivement une faute d’orthographe de leur univers. Bien sûr, l’abonnement à @1fauteparjour est gratuit.

    Une faute à 9 heures
    Tous les jours à 9 heures, @1fauteparjour publie une phrase illustrant l’actualité de manière décalée, rédigée par Bruno Dewaele, esprit libre, professeur agrégé de lettres modernes et champion du monde
    d’orthographe. Le problème ? Cette phrase comporte une faute ; l’utilisateur de Twitter saura-t-il la déceler ? Loin de la dictée de Pivot, le niveau de langage reste accessible, et les fautes sont choisies parmi
    celles émaillant le quotidien des internautes.

    Une correction à 14 heures
    Le jour même, à 14 heures, @1fauteparjour publie la phrase correctement rédigée (sans la faute !), avec un lien donnant accès à son explication permettant de ne plus commettre cette erreur.

    Une demi-journée de suspense
    Les utilisateurs de Twitter ont donc cinq heures pour découvrir la faute, la corriger, la commenter, la partager… à partir d’une phrase de Bruno Dewaele proposant un regard décalé sur l’actualité.

    À 14 heures, tout est joué !

    «L’orthographe est une chose trop sérieuse pour ne pas la considérer comme un formidable espace de jeu dans lequel se promener au moins une fois par jour», dit Bruno Dewaele, véritable plume d’1 faute par
    jour.

    Cette initiative est lancée par le Projet Voltaire, n° 1 de la remise à niveau en orthographe avec plus de 650 000 utilisateurs, dont Bruno Dewaele est un éminent expert.
    «Rechercher une faute dans une phrase est une gymnastique aux multiples bénéfices», explique Pascal

    Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire. «Cela incite à la relecture (fondamentale pour ses propres écrits),dédramatise la faute, aiguise le regard et favorise la mémorisation de la règle associée à la faute. On parle
    alors d’acquisition d’automatismes
    »

    Plus d’infos :
    Abonnez-vous gratuitement au compte Twitter @1fauteparjour à l’adresse suivante : twitter.com/1fauteparjour
    Toutes les informations sur www.projet-voltaire.fr

    A propos de Bruno Dewaele :
    Champion du monde d’orthographe (titre délivré à l’ONU, à l’occasion du fameux concours rassemblant 108 pays), professeur agrégé de lettres modernes au Lycée des Flandres d’Hazebrouck ; chroniqueur de langue à La Voix du Nord.

  • L’e-école du spectateur pour des étudiants de l’IUFM de Foix

    L’e-école du spectateur pour des étudiants de l’IUFM de Foix

    Les constats sur la réflexion à apporter dans le cadre de leur enseignement :

    Les étudiants et la fréquentations des oeuvres culturelles en général :
    +++ la musique, la micro vidéo
    + le cinéma, les séries TV (le film)
    – la littérature, les arts vivants (théâtre, danse, cirque)
    – – : l’art contemporain, les musées

    Conséquences sur le département de l’Ariège ou surlignage de quelques enjeux :
    – Faibles fréquentations des lieux de cultures en dehors des orientations de prédilections
    – Faible connaissance des lieux et acteurs cultures sur le département
    –> un usage réduit pour de futurs pratiques professionnelles (enseignants ou autres)

    Les constats sur les usages du numérique mobile en général :
    ++ utilisations des réseaux sociaux (échange de “bon plan”, récit de vie, clavardage, égo-promotion, …)
    + profil de digital natives, mais …
    –  faible diversité des ressources numériques utilisés
    – – conscience faible d’une identité numérique en train de se construire

    Conséquences sur le département ou surlignage de quelques enjeux :
    –> accompagner les usages, les amener dans de nouveaux terrains (celui de la culture et des blogs)
    –> digital humanities

    En intégrant les remarques précédentes il est proposé aux étudiants de participer avec des outils numériques aux “dégustations de saison” organisées par la scène nationale de Foix (www.lestive.com). Leur participation est envisagée sous l’angle de la contribution.

    Le principe est relativement simple, au dispositif organisé par l’Estive, l’équipe de l’IUFM et les étudiants rajoute une “enveloppe communicante” par le biais de 2 réseaux sociaux (facebook et twitter). Sur le côté pratique, cela veut dire qu’en plus du public habituel, un second groupe constitué de 6 à 10 étudiants sera présent dans le lieu des dégustations et à l’aide de machines (ordinateurs, tablettes ou smartphone) fabriquera du micromessage en direct.

    Ces micromessages pourront renvoyés à des ressources web associées aux artistes ou aux produits proposés (vidéos, textes, images, blogs…) ou pourront exprimer ce qui se passe en direct (microjournalisme) et le partager via le réseau social.

    Ce dispositif permet donc au final :
    – d’exposer à des personnes non présentes ce qui se passe (–> il se passe des choses en Ariège !)
    – de conserver quelques microtraces de ces moments (–> école du spectateur avec une mémoire)
    – d’enrichir la dégustation par des médias associés (–> vers une réalité augmentée)
    – de mettre les étudiants dans un posture distincte de celle de spectateur traditionnel (–> interroger son regard, le partager, contribuer, exercer une nouvelle responsabilité)

    Les conditions de réussite du projet
    Il apparait évident que des moments de préparations sont nécessaires en amont de la performance microjournalistique.

    Maitrise de la réalisation de micromessage : (IUFM)
    – entrainement et questionnement sur la fabrication de ces micromessages
    – connaissance et appropriation des logiciels (les grains fin de Facebook, les interfaces liées à Twitter …)

    Se documenter en amont : (IUFM et Estive)
    sur les univers et les travaux des artistes récus
    sur la connaissance des dispositifs et d’écritures théâtrales
    se questionner sur le regard du spectateur

    @Ludomag était présent pour suivre et participer à l’expérience sur twitter le mardi 6 décembre de 19H00 à 21h00. Tous les tweets sont à retrouver sur le fil #degustationsFoix