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  • Les écrans interactifs en-tête du programme éducatif numérique Fatih

    Les écrans interactifs en-tête du programme éducatif numérique Fatih

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    La Turquie avec son programme ambitieux FATIH lancé par le Ministère de l’Education, a pour projet d’équiper plus de 40 000 établissements scolaires, de tablette, tableau blanc interactif et écran interactif. La Turquie a pour objectif de récupérer un retard majeur quant à sa performance éducative et améliorer l’égalité des chances dans l’éducation publique.

    Dans la perspective d’un apprentissage efficace, écoles maternelles, classes de niveau primaire et secondaire de toutes les écoles, enseignants et élèves seront dotés de tableau blanc interactif, et de l’infrastructure de réseau internet.

    A la suite de son programme et après la distribution de tableaux et tablettes interactives, le gouvernement turc a entamé l’équipement des établissements scolaires à l’échelle nationale avec près de 500 000 grands écrans interactifs de 65 pouces.

    Projet Fatih, pourquoi choisir l’écran interactif ?
    Les écrans tactiles interactifs (ETI) ont été exclusivement choisis pour mener le programme Fatih suite à leurs caractéristiques performantes et aux facilités d’usage que présentent aux utilisateurs.

    Les écrans numériques interactifs présentent de multiples avantages pratiques. Dans un pays où les températures peuvent se révéler excessives, travailler avec un écran tactile évite d’avoir recours à un vidéoprojecteur devenu obsolète et qui générait une forte chaleur du fait de son système de ventilation.

    Les écrans interactifs, outre l’avantage de fonctionner sans vidéoprojecteur donnent à l’enseignement un côté plus attractif et motivant. Ils offrent des niveaux de luminosité exceptionnellement élevés avec un excellent contraste permettant une visibilité complète dans des conditions bien éclairées. Dotés d’une résolution Full HD, les ETI dynamisent le contenu des cours et le rendent plus vivant.

    Les écrans interactifs donnent accès à des outils collaboratifs plus performants encore que les tableaux blancs interactifs (TBI) dont l’utilisation nécessitait celle d’un vidéoprojecteur et présentait une interface moins lumineuse. L’écran interactif tactile est très simple d’utilisation et ne demande pas de calibrage, une seule pression digitale permet de rentrer en interaction avec l’enseignant et les élèves de la classe.

    Le coût du projet Fatih
    Avec FATIH, il s’agit bien pour la Turquie de rentrer de plain-pied dans la modernité grâce à un investissement majeur dans les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE).

    Pour mettre en place son projet novateur et ambitieux pour le pays, la Turquie aura besoin de 4,3 milliards de livres turques financés par le ministère des transports. Ce budget inclue dans un même temps la mise en place pour l’ensemble des enseignants d’une formation initiale puis continue aux TIC (Technologie de l’Enseignement Interactif) instaurée par le Ministère de l’Education.

    Ce dernier, à l’origine du projet FATIH aura soin de veiller à l’utilisation réelle des TIC au sein des établissements dans 620 000 classes. Il aura la charge d’offrir une infrastructure logistique opérante pour les rendre performantes et efficaces. Le programme FATIH fournira de même des logiciels éducatifs numériques compatibles aux programmes d’enseignement.

    L’effet du projet Fatih
    Prévu pour être achevé au début de 2016, le programme Fatih a été remarqué par les commentateurs comme étant responsable d’une hausse significative dans les marchés des technologies interactives.

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    Loin de la Turquie, les écrans interactifs tactiles commencent à être utilisés petit à petit dans l’enseignement en France. Ils présentent une alternative avantageuse aux classiques TBI.

    *La société tbi-direct.fr (www.tbi-direct.fr) conseille les écoles et distribue des écrans interactifs adaptés au monde de l’enseignement.

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  • La Turquie investit dans l’éducation numérique

    La Turquie investit dans l’éducation numérique

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    Avec ces chiffres qui font tourner la tête, la Turquie a choisi de frapper un grand coup pour « doper » son système éducatif, jugé peu performant, et donner à tous les mêmes chances de réussir à l’école. Pour y parvenir, elle a tout misé sur le tableau numérique interactif, les nouvelles technologies, les fameux TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement), qui investissent les classes du monde entier.

    Fathi, un projet d’envergure nationale

    Ce nom, Fathi, en dit déjà long sur l’ambition du projet. En effet, il fait écho au Sultan Mehmet, encore appelé Fatih le Conquérant qui, en 1453, conquit Constantinople (l’actuelle Istanbul), et initia de profonds changements en Europe, les prémices de l’époque moderne selon certains historiens…

    Entrer dans une nouvelle ère de modernité… Telle est justement l’idée maîtresse du projet Fatih. Lancé en 2012, il s’inscrit dans une démarche globale de réforme de l’éducation turque, voulue par le premier ministre du pays, R.T Erdogan. Prévu pour une durée de 3 à 5 ans, il vise à doter tous les établissements publics du pays (primaires et secondaires) en TNI. Quant aux élèves et professeurs, ils devraient tous recevoir gratuitement une tablette numérique chargée de contenus pédagogiques ciblés, pour remplacer les manuels scolaires (et alléger les cartables !). Des formations sont également prévues pour les enseignants, afin qu’ils apprennent à utiliser efficacement ces nouveaux outils mis à leur disposition.

    L’avancée du projet TNI et son impact réel

    Peu d’informations évoquent la progression significative du projet. On sait juste qu’en 2013, 10.000 écrans numériques étaient installés dans 300 établissements et plus de 62000 tablettes distribuées. A ce jour, le projet se poursuit, mais il semble encore loin de son terme, programmé initialement en 2015.

    Côté impact sur l’enseignement et les apprentissages, là encore, les annonces ne sont pas nombreuses. Un rapport (2013) a toutefois permis de dresser un premier bilan…

    D’une manière générale, l’étude a montré que l’attitude dans les classes avait changé : augmentation de l’attention des élèves, meilleure participation, échanges élèves/professeurs favorisés et montée du travail collaboratif. Preuve que l’intérêt est déjà au rendez-vous.

    Parallèlement, quelques limites ont été soulevées. Elles visent principalement les formations des enseignants, jugées insuffisantes pour une maîtrise profitable des TICE. Par ailleurs, les contenus pédagogiques proposés avec les tablettes et TBI présentent des faiblesses. Enfin, comment parler d’égalité des chances quand les élèves n’ayant pas d’accès Internet chez eux se trouvent dans l’impossibilité d’utiliser leur tablette à la maison ? Autant de points que les détracteurs du projet avaient redoutés.

    Quel avenir pour le projet Fatih

    Certes, le projet a fait grand bruit, ne serait-ce que par les formidables perspectives de marché qu’il ouvre dans le domaine des nouvelles technologies dédiées à l’enseignement. Toutefois, il ne faudrait pas oublier l’enjeu premier : faire progresser qualitativement l’enseignement en Turquie.

    Investir massivement dans des dispositifs interactifs, certes, mais au niveau du projet Fatih, ce qui importe plus que les matériels, c’est ce qu’ils contiennent (ressources pédagogiques, logiciels de gestion de classe) et comment ils vont être utilisés pour en tirer une réelle valeur ajoutée (formations et suivi des utilisateurs). Sur ce plan, il semblait persister des lacunes en 2013.

    Le déploiement n’étant visiblement pas terminé, des améliorations peuvent encore intervenir. Et finalement, ce monumental projet Fatih servira peut-être d’exemple à d’autres nations en quête d’un nouvel élan pour leur système éducatif et désireuses de rattraper leur retard en termes de TICE.