Étiquette : tablettes

  • Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Véronique est passée par plusieurs étapes (de une seule tablette au départ) avant d’avoir sa tablette personnelle dans son cartable et cinq tablettes iPad2 et iPad3 à disposition pour sa classe.

    Actuellement à l’école rue d’Orsel du 18ème arrondissement de Paris, elle enseigne aux petites sections de maternelle, de manière tout à fait normale, comme elle s’en défend, sauf qu’elle y ajoute la petite « touche » numérique qui rend tellement de services, notamment quand il s’agit de partager des moments sympathiques avec les parents pour leur rendre compte des inventions et progrès de leurs jeunes bambins.
    Et dieu sait qu’on a besoin de savoir quand on est parent d’un enfant de 3 ans !

    Il peut y avoir des jours où les tablettes restent dans le placard car on en a pas besoin ; et si on les sort, ce sera vraiment au fils des besoins de la classe.

    Certains enfants n’ont pas trois ans à leur entrée en septembre donc apprendre les règles de la classe, apprendre à se séparer de sa famille sont des exemples de priorités données en septembre, comme l’explique Véronique Favre.
    « Et puis, petit à petit, d’une application avec une grenouille, d’une application avec des lettres, d’une application en numération, etc », les élèves vont se faire à la présence de la tablette en classe de manière naturelle.

    IMG_2548L’idée aussi, c’est de pouvoir laisser des traces, comme exemple les faire s’enregistrer pour raconter une histoire sur un dessin animé qu’ils ont vu au cinéma ou encore les filmer lors d’une séance de motricité pour qu’ils se voient.
    « Toute occasion est bonne », souligne Véronique.

    Et le gros avantage des tablettes est qu’elles sont mobiles car « à contrario d’un ordinateur qui serait posé sur une table où les enfants s’y relaient, la tablette, elle, se déplace ; selon le lieu où elle va être, ce sont les enfants qui s’organisent autour ».

    Véronique a également créé un blog qu’elle alimente elle-même et sur lequel elle ne fait pas participer les enfants ; d’une part, parce qu’elle n’a pas d’ordinateur et de connexion internet dans sa classe et d’autre part parce que les enfants sont un peu petits.

    Le blog, c’est vraiment pour montrer aux parents ce qu’on fait avec le numérique, pour le désacraliser en quelque sorte et de montrer que les enfants de 08h20 à 16h30 ne sont pas le nez sur un écran, précise t-elle.

    Véronique est une passionnée du numérique et des arts visuels ; elle prend donc plaisir à intégrer le numérique dans son enseignement. « C’est passionnant car les développeurs avec qui je peux être en contact sortent toujours des applications et c’est à nous de faire le tri ».

    « J’aime le numérique en classe car cela me permet de faire des choses que je ne faisais pas avant ; j’aurais pu m’en lasser ? Ben non, pas encore, car je découvre encore des choses », conclut-elle.

     

    Source photos : Véronique Favre

  • Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Arrivée des tablettes en classe de 5ème : contexte et mise en place

    Dans le cadre du Plan Numérique, trois collèges préfigurateurs ont été retenus dans le Haut-Rhin, comme nous l’explique Etienne Monot, chef de projet informatique au Département.

    Les 135 tablettes ont été financées et distribuées par le Conseil Départemental à tous les élèves de 5ème ,contre signature par les parents, d’une charte d’utilisation. Il est précisé que les élèves peuvent bénéficier de cette tablette dans le cadre de leur scolarité dans l’établissement.
    « Si l’élève déménage, il devra restituer la tablette », précise Etienne Monot. « Mais c’est une mise à disposition pour une durée de trois ans, de la 5ème à la classe de 3ème », ajoute t-il.

    Enfin, d’un point de vue responsabilité, le groupe de projet « tablettes » a décidé de faire porter l’assurance par les familles, « afin de les responsabiliser », tout en suggérant une compagnie d’assurance mais en laissant à chaque famille le libre choix.

    La dynamique numérique de l’établissement avait déjà percée à la fin de l’année 2014, alors même que le Plan Numérique lancé par le Président de la République n’avait pas encore vu le jour, comme le rappelle Vincent Kula, principal du collège.

    « Le Conseil Départemental du Haut-Rhin nous avait demandé à cette époque, de réfléchir à des projets pédagogiques autour de l’utilisation du numérique ; et comme nous avons des équipes très dynamiques, ce sont 9 projets qui sont sortis de cette concertation et qui ont été retenus par le Département ».

    Vincent Kula, qui se voit comme un « facilitateur de projets », tient à expliquer les raisons qui ont fait que son collège ait été choisi comme un des préfigurateurs ; en cela, il rappelle aussi le contexte de l’arrivée des tablettes pour les élèves de 5ème, qui viennent comme un « relais » à tout ce qui a déjà été mis en place dans l’établissement autour d’une équipe enseignante toujours en quête d’innovation pédagogique.

    C’est un collège où les enseignants restent en moyenne sept années, « ce qui permet de monter des projets, d’avoir des équipes qui s’impliquent, qui connaissent l’établissement et les besoins des élèves », souligne Catherine Degout, principale adjointe.

    Une relation basée sur la confiance et les échanges qui font que « quand on se connaît, ça marche toujours mieux », ajoute Catherine Degout.

    Dans cette équipe enseignante, Lara Meisel, a pris ses marques avec les tablettes et nous parle de sa séquence du moment : « le Story Board « Looking for Arthur » », où les élèves partent en quête du roi Arthur…

    En classe d’anglais avec les tablettes.

    En collaboration avec l’enseignant en français, Lara Meisel a demandé aux élèves de faire des recherches sur le roi Arthur.

    « Cela nous a permis de discuter car après avoir fait ses recherches ils avaient plein d’idées ».

    Ces idées vont leur être utiles pour créer leur présentation « Story Board » qu’ils vont réaliser sur les tablettes à l’aide du logiciel Keynote.
    Chaque diapositive devra comporter une image, une phrase en anglais et une phrase en français que les élèves choisiront eux-mêmes pour un travail de créativité allant jusqu’à 10 diapositives.

    Ce travail permet aussi aux enseignants « d’attirer l’attention sur les droits d’auteur », soit, au passage, un peu d’éducation aux médias !

    En effet, autour de ce projet, l’utilisation de la tablette permet d’aborder plusieurs notions : faire des recherches sur internet, être créatifs mais aussi être autonomes, « car on leur donne tous les outils mais c’est à eux de trouver leur chemin », souligne Lara Meisel.

    Pour les élèves qui étaient un peu en retrait et qui pensaient ne pas y arriver, « ils se rendent compte que si, ils peuvent quand même »!

    Lara Meisel utilise beaucoup la différenciation avec les tablettes : « Quand je donne quatre quizz à faire, il y a des élèves qui réussissent à faire les quatre dans les 15 minutes, d’autres qui en ont fait qu’un ; mais c’est pas grave, ils peuvent tous dire qu’ils l’ont fait », conclut-elle.

    Reportage réalisé au cours du voyage de presse organisé par les NetJournées le mercredi 16 mars 2016.

     

  • Premier stage en entreprise et tablettes numériques

    Premier stage en entreprise et tablettes numériques

    [callout]Cécile Tantin, enseignante en éco-gestion dans l’académie de Nancy-Metz. Pour les stages en classe de seconde, elle a monté un scénario pédagogique à l’aide d’une tablette.[/callout]

    Mes élèves de seconde ont parfois un peu d’inquiétude à aller en stage en entreprise.

    Cécile Tantin a chercher à leur donner confiance en eux.

    Netjournees_CecileTantin2

    Ils ont commencé par se prendre en photo avec la tablette dans leur tenue professionnelle exigée pour aller en stage. Puis, ils ont utilisé les tablettes avec l’application « Skitch » pour annoter leur itinéraire sur Google Maps pour se rendre au stage.
    Enfin, ils se sont filmés entrain de se présenter comme si ils arrivaient sur leur lieu de stage.

    Détails avec Cécile Tantin sur l’utilisation intelligente et profitable de l’outil tablette :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici

     

  • Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

    Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

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    45 ans après la sortie du premier album Barbapapa (recommandé par l’Éducation Nationale depuis 2013), Thomas Taylor créé le studio AppsGo avec une idée précise de ce que doit être un livre interactif.

    « Ma principale préoccupation était de ne pas altérer l’œuvre originale et de conserver une expérience de lecture intacte entre le parent et son enfant« , explique Thomas Taylor.

    En plus d’avoir gagné ces deux paris, ces applications sont les seules à proposer une exploration libre au doigt, douze langues au choix et surtout une réelle profusion d’interactions.

    Il était pour moi très important que l’enfant voit le résultat de son action sur l’univers de la page et ce, quel que soit l’endroit où il appuie, ajoute Thomas Taylor.

    Barbapapa_AppsGo2_040316Pour atteindre ce niveau de qualité, le studio AppsGo a intégré toute la chaîne de création en développant son propre moteur de livres interactifs et en montant une équipe rassemblant des développeurs, des animateurs traditionnels et un compositeur de talent pour les musiques.

    La qualité ludo-éducative des livres sélectionnés est complétée par l’ajout de jeux bonus illustrant le thème des livres, et par l’accès direct à des jeux supplémentaires en ligne sur www.appsgo.com.

    « Barbapapa et les Instruments de Musique » est gratuite sur iOS et Android. Les autres applications sont payantes.

  • Comment se servir efficacement de l’écriture collaborative en classe ?

    Comment se servir efficacement de l’écriture collaborative en classe ?

    Nicolas Bertos, enseignant en histoire-géographie dans le sud de la France, revient en ce début d’année 2016 avec de nouveaux témoignages de son expérience du numérique en classe…

    Certains logiciels ou applications permettent à plusieurs personnes d’écrire de manière collaborative sur le même document. Je vous propose dans cet article une des très nombreuses manières d’utiliser cette fonction. Une connexion wifi est nécessaire mais un débit faible n’est pas un souci.

    L’exercice suivant a pour but de faire progresser les élèves dans leurs rédactions.

    Chacun ouvre sur son terminal (ordinateur ou tablette) une session qu’il partage avec le professeur. Une fois la consigne posée, les élèves écrivent donc de manière individuelle mais, en ouvrant simultanément tous les documents ainsi partagés sur mon ordinateur, j’ai accès à toutes les productions des élèves instantanément.

    L’exercice peut paraître périlleux (ouvrir sur son ordinateur 28 pages différentes et ensuite… les lire) mais dans les faits, il n’en est rien. Les élèves commencent ensuite leur composition et j’interviens en temps réel sur leur texte (partie commentaires ou dans le corps du texte) afin de leur donner des conseils, de les guider dans la rédaction.

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    Un peu de méthode…

    Bien entendu je ne peux pas lire 28 rédactions en même temps ; il faut donc répartir efficacement le travail.

    Ainsi, les premières minutes sont cruciales pour les élèves en difficulté. En effet, il faut les aider à bien se centrer sur le sujet ainsi qu’à éviter la page blanche. Une fois ces encouragements et conseils dispensés, je prends le temps d’aider les élèves qui me semblent moins en difficulté.

    La plupart des erreurs sont récurrentes et il n’est pas rare que j’effectue un simple copier-coller pour conseiller les élèves.

    De l’individuel au collectif

    A ce stade, il est important de préciser que j’effectue une capture d’écran pour chaque commentaire.
    Ainsi, lorsque l’exercice est terminé, la correction devient collective et c’est ainsi que l’utilisation du numérique prend tout son sens : je sélectionne les captures les plus intéressantes et je les projette au tableau.

    Les erreurs de chacun deviennent donc plus constructives puisqu’elles sont, ainsi que leur correction, partagées à l’ensemble de la classe.

    On pourrait imaginer de créer ainsi un répertoire d’erreurs dont la révision ferait encore plus progresser les élèves.

    Au final, l’activité n’a rien d’un jeu d’équilibriste et ne demande comme compétence de la part du professeur que d’écrire suffisamment vite au clavier de son ordinateur. Durant cet exercice, les élèves voient que le professeur est en train de regarder leur production et ils sont donc particulièrement attentifs et concentrés sur leur travail.

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  • ALPHABET PARLANT : une application interactive et ludique pour apprendre l’alphabet

    ALPHABET PARLANT : une application interactive et ludique pour apprendre l’alphabet

    ALPHABET PARLANT -2 - copieChaque animal a un mode de conversation, permettant à un enfant non seulement d’écouter quels bruits font les animaux et comment sont prononcées les lettres, mais aussi de pratiquer sa prononciation. Quand l’enfant appuie sur une lettre en pâte à modeler, elle se transforme en animal et une voix prononce le nom de l’animal.

    Une jolie chanson joyeuse l’aidera à mémoriser facilement l’alphabet. L’application propose six mini-jeux (Lettres, Animaux, Mots Rigolos, Puzzle, Memory et Qui Est-ce) ayant chacun un objectif et un intérêt propres.

    Caractéristiques :

    — Apprentissage ludique des lettres de A à Z

    — Animations en pâte à modeler originales

    — 2 modes d’apprentissage : lettres et sons

    — Chanson de l’alphabet drôle et entraînante

    — Animaux étonnants avec mode conversation

    — Interface adaptée aux enfants

    — 6 jeux passionnants et éducatifs

    — Puzzles avec animaux animés

    — Aucune micro transaction dans l’appli

    Plus d’infos :

    ALPHABET PARLANT -3 - copie

    A télécharger ici sur l’App Store
    A télécharger ici sur le Google Play

    Il existe plusieurs autres versions de cet abécédaire, par exemple en anglais (Talking ABC pour Apple et Android), en allemand (Sprechendes ABC pour Apple et Android) ou en russe (Говорящая АЗБУКА pour Apple et Android).

     

  • Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    [callout]Le collège de Sèvres fait partie des 72 établissements connectés parmi 200 collèges retenus par l’Etat pour expérimenter le « Plan National Numérique des Collèges » visant à appréhender et intégrer les nouveaux usages numériques.[/callout]

    Les collèges des Hauts-de-Seine ont pris le virage du numérique éducatif avec le programme Environnement Numérique des Collèges Hauts-de-Seine (ENC Hauts-de-Seine) mis en place par le Département en concertation avec les partenaires académiques.

    CollegeHautsdeseine2_220216L’ENC Hauts-de-Seine met à disposition des élèves, des parents, des enseignants et des personnels administratifs des collèges, un portail de services, dit Environnement Numérique de Travail (ENT), et des matériels numériques innovants pour les collèges volontaires.

    L’ensemble des élèves de 5ème du Collège de Sèvres et leurs professeurs ont été équipés de tablettes numériques entre décembre 2015 et janvier 2016. Ce sont 308 iPad Air qui ont été remis.

    L’objectif à terme est de généraliser les usages numériques des élèves en classe comme à la maison, permettant ainsi la réduction des inégalités entre élèves, des fractures d’usages entre les enseignants et les élèves et de faire évoluer les pratiques pédagogiques pour aller vers des usages différenciés.

    Le Département a financé l’opération à hauteur de 442 000 €, dont 71 000 € cofinancés par l’Etat.

    En 2016, le Département consacre 4,5 M€ en fonctionnement et 2 M€ en investissement à l’ENC Hauts-de-Seine, permettant ainsi d’installer durablement les usages quotidiens du numérique auprès des collégiens. 24,7 M€ en investissement et 12,25 M€ en fonctionnement ont été alloués par le Département à ce dispositif entre 2008 et 2015.

    L’ensemble de ces éléments confirment le virage du programme ENC en 2015, avec une évolution d’un « projet ENT » vers une véritable mise en place conjointe entre le Département et l’Etat d’un service public du numérique éducatif.

    source texte et images : Département des Hauts de Seine

  • Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    [callout]Voici le récit d’une expérimentation qui a plusieurs fois échoué avant que je ne trouve la formule qui me convienne. Les leçons de ces échecs sont multiples et illustrent bien la manière dont doit être envisagé le numérique pédagogique.[/callout]

    Etape 1 : les débuts

    Quelle application ? Je veux que mes élèves puissent réaliser des cartes mentales pour faire des fiches de révisions en 3e, le souci étant qu’ils n’ont jamais travaillé de cette manière jusqu’ici.
    Je décide donc d’utiliser une application (on en trouve de très nombreuses dans tous les magasins d’applications) pour préparer le brouillon avant de recopier le tout sur une feuille. En classe, je consacre une heure entière à cette activité : après la découverte du processus et de l’application, les élèves sont répartis en 6 groupes pour produire leur carte.

    Je passe dans les rangs afin de corriger mais, un mois après le début de cet exercice, après les 3 premiers chapitres (et donc tentatives) je suis assez insatisfait du résultat général. Les productions ne sont pas à la hauteur de ce que j’espérais : l’exercice n’est pas pris au sérieux, la correction est incomplète car trop complexe, la personnalisation absente ou inutile.

    Etape 2 : « exit » le numérique.

    Selon mon analyse, le numérique n’a pas été aussi efficace que je l’espérais : progression par essai/erreur, meilleure organisation et visualisation de la carte, projection de la carte au tableau pour la correction. J’envoie donc sans plus tarder les tablettes au placard et j’entame la partie “découpage et collages”.

    Toujours répartis par groupe, les élèves découpent des rectangles de papier sur lesquels ils doivent ensuite inscrire un mot clé ou un exemple. Une fois ce travail préparatoire terminé, ils réorganisent le tout sur leur table afin d’organiser un sens de lecture.

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    Satisfait ?

    Non, toujours pas…

    Etape 3 : le retour par la petite porte.

    Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que je pense que le plus important est le processus de création en lui-même et non le résultat final. Il me paraît surtout intéressant de discuter les choix des élèves, de les amener se à justifier en comparant ce qu’ils ont produit.

    Or, avec cette méthode des petits papiers, je ne peux partager ni la correction (intermédiaire ou finale), ni la production des élèves. Les rectangles restent désespérément posés sur la table de chaque groupe et je répète inlassablement les mêmes conseils en passant dans les îlots de ma classe.

    Je décide donc de m’armer de ma tablette et de filmer les conseils et remarques que je donne aux élèves en temps réel, dans la salle de classe (je peux ensuite déposer cette vidéo sur l’ENT). Si cette méthode aurait pu marcher, je l’abandonne assez vite car j’en découvre une autre : je laisse toujours les élèves en autonomie au début de l’exercice la deuxième phase est une correction collective durant laquelle je filme leur production tout en projetant ma caméra au tableau.

    Chaque groupe réorganise donc sa carte corrigée par leurs camarades ou mes remarques. Les autres élèves sont autorisés à se lever pour venir compléter à l’aide de leurs mots-clés et exemples cette carte qui devient collaborative. Au fur et à mesure des tentatives, je m’efface discrètement jusqu’à ne même plus tenir la caméra et je me positionne seulement au tableau pour faciliter la compréhension de cette correction.

    Etape 4 : enfin satisfait?

    L’activité me plaît davantage et devient (enfin !) efficace avec cette configuration. Néanmoins, une dernière évolution est venue la remplacer et les élèves travaillent de nouveau sur les tablettes et utilisent l’application wemap qui permet une écriture collaborative.

    Maintenant que l’activité est mieux comprise grâce au moment de correction collective (étape 3 de cet article), les élèves préparent un brouillon plus efficace en groupe en se concentrant sur une seule partie du cours qui leur est dévolue (par exemple le I ou le II).
    Durant cette phase, je créé une session où ils écrivent une fois leur brouillon terminé. La carte se construit ainsi peu à peu et jusqu’à son terme chaque groupe peut compléter les idées avancées par d’autres élèves.

    N’hésitez pas à moduler vos activités, à échouer pour ensuite gagner en efficacité ! Vous découvrirez parfois des solutions auxquelles vous ne pouviez pas penser dans un premier temps simplement en changeant de perspective.

    Retrouvez Nicolas sur Twitter : @Nicoblm

  • Nouveaux écrans interactifs tactiles SpeechiTouch : des tablettes tactiles géantes, sous Android

    Nouveaux écrans interactifs tactiles SpeechiTouch : des tablettes tactiles géantes, sous Android

    Ces nouveaux écrans tactiles sont incroyablement réactifs et très faciles d’emploi, on y écrit comme sur un tableau noir. Tout effet de latence, si fréquent sur les tableaux interactifs traditionnels, disparaît lorsqu’on écrit.
    Ils sont évidemment multitouch, permettant de nombreuses interactions sous forme de gestes afin de rendre l’utilisation toujours plus intuitive. Les gestes pour interagir sont naturels, fluides : d’un revers de la main ou en appuyant avec 2 doigts…

    ecran interactif tactile : vidéo des gestes à retenir
    Cliquer ici pour découvrir le nouvel écran tactile sous Android en vidéo

    Remplacer les tableaux interactifs et vidéoprojecteurs interactifs traditionnels

    écran interactif Android SpeechiTouch

    Les nouveaux écrans interactifs sous Android sont aux matériels interactifs conventionnels (tels que les TBI fixes ou autres vidéoprojecteurs interactifs fixes) ce que l’iPhone a été aux téléphones mobiles d’antan. Quand vous y avez goûté, le retour à l’ancienne génération n’est tout simplement plus possible.

    Les tableaux et les vidéoprojecteurs interactifs fixes avaient un certain intérêt, mais ne se sont jamais réellement imposés en France. Ils sont toujours restés limités techniquement : un PC est absolument nécessaire, le vidéoprojecteur est un matériel sensible au temps et à la poussière, la durée de vie de sa lampe est limitée, il génère toujours une certaine ombre portée et un certain éblouissement…

    Avec sa durée de vie presque illimitée, sa qualité d’image inégalable (la résolution peut atteindre les 4K/UHD), la solidité de sa dalle et la précision du toucher, avec surtout sa simplicité exceptionnelle d’utilisation, l’écran tactile interactif SpeechiTouch constitue une solution interactive révolutionnaire.

    Sans compter qu’ils sont, la plupart du temps, moins coûteux à l’heure d’usage que les TBI fixes et qu’ils ne nécessitent aucun matériel supplémentaire.

    Des écrans interactifs adaptés au nouveau plan numérique « tablettes » de l’Education Nationale…

    L’Education Nationale prévoit d’équiper tous les élèves de 5ème en tablettes numériques à la rentrée 2015. Elle admet cependant que ce plan ne peut réussir que si les enseignants sont impliqués.

    Les nouveaux écrans interactifs SpeechiTouch, de par leur technologie Android, permettent de disposer d’une tablette géante dans chaque salle de classe, tablette autour de laquelle les élèves peuvent échanger, présenter, collaborer, apprendre.

    Les élèves utilisent déjà de fait ce type d’écran, avec la démocratisation des tablettes et des téléphones tactiles, notamment avec l’interface Android. En effet, en 2015, plus de 74% des solutions mobiles vendues (tablette et smartphone réunis) fonctionnaient sous Android.

    L’ajout d’un PC intégré dans la tranche de l’écran (en option) permet de multiplier les possibilités, si l’on souhaite utiliser un programme précis sur Windows, par exemple.

    L’écran tactile SpeechiTouch est livré avec son propre logiciel pour écran interactif Ioalos, permettant de présenter son contenu, de l’éditer, de l’annoter, sous Android comme sous Windows.

    Plus d’infos :

    Les nouveaux écrans interactifs SpeechiTouch sont disponibles dès aujourd’hui chez Speechi ou via son réseau de revendeurs agréés.

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    A propos de Speechi, le spécialiste des solutions interactives

    Depuis 2004, Speechi développe des solutions interactives (tableaux blancs interactifs ou TBI, vidéoprojecteurs interactifs, écrans interactifs…), des logiciels innovants et brevetés pour la formation à distance, la communication interactive pour les écoles et les entreprises.

    A ce jour, les solutions Speechi équipent plus de 60 000 salles de classe en France, ce qui fait de Speechi le leader national des solutions interactives.

     

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