Étiquette : tablettes

  • Activités numériques et tablettes en éducation musicale et chant chorale

    Activités numériques et tablettes en éducation musicale et chant chorale

    Fabrice Dardinier est enseignant en EMCC dans un collège de Meurthe et Moselle. Bénéficiant du plan numérique, son établissement a été récemment doté de chariots de tablettes. Une aubaine pour cet enseignant pour mettre à profit ces outils dans sa pratique quotidienne qui est déjà « numérique » depuis plusieurs années.

    Pour le travail de création et notamment récemment sur le sujet de l’histoire du rap, les élèves peuvent fabriquer eux-même leur musique, « ça met vraiment en valeur le travail des élèves« .

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».

  • Numérique et Boîtes /exposition : un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle pour les classes

    Numérique et Boîtes /exposition : un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle pour les classes

    Le CAPC du musée d’art contemporain de Bordeaux propose un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle alliant numérique et arts : ce sont les boîtes/exposition auxquelles on ajouté des tablettes.

    Nous avons découvert ce projet lors du salon Educatec-Educatice en novembre dernier, soutenu par la Direction du Numérique pour l’Education et à destination des classes du premier degré qui sera disponible dans la première moitié de l’année 2017.

    Le Centre d’Arts Plastiques Contemporain du musée d’arts contemporains de Bordeaux regroupe 1200 œuvres ; Il est aujourd’hui labellisé « Musées de France » avec la vocation « depuis toujours, d’aller vers des publics d’enfants et d’apporter la culture vers ceux qui en sont le plus éloignés », souligne Véronique Darmanté, Professeur des écoles mise à disposition au CAPC.

    Pour ce faire, le CAPC a toujours eu la volonté de développer des outils pédagogiques et dès 1975, l’équipe a créé ce qu’ils appelaient les « Boîtes/exposition », à destination des enseignants en prêt gratuit pour une durée indéterminée.

    Aujourd’hui, ce dispositif de Boîtes/exposition touche près de 3600 enfants chaque année et cela fonctionne très bien.

    Aussi, afin de s’adapter aux nouveaux usages des jeunes et du quotidien, le CAPC a réfléchi à faire évoluer le dispositif.

    « Pour nous, l’intérêt était aussi de réfléchir autrement à la manière dont on peut accéder aux œuvres de la collection qui ne sont pas visibles de manière permanente dans le musée et de s’adapter aux nouveaux outils, aux nouveaux usages des enfants dans les classes et dans leur vie quotidienne », explique Julie Nio, médiatrice culturelle au musée d’Art Contemporain de Bordeaux.

    L’idée a été de développer un projet qui se sert de tous les supports susceptibles d’être présents dans les classes : le TNI, mais aussi 13 tablettes qui sont prêtées avec la mallette, dont une prévue pour l’enseignant.

    Le dispositif va être mis en place, pour sa partie matérialisée, sur la région Nouvelle Aquitaine (avec retrait des mallettes au Musée d’Art Contemporain de Bordeaux) ;

    « pour la version dématérialisée, on imagine toucher un public bien plus large mais c’est encore à l’expérimentation ».

    Ce projet est financé en majorité par du mécénat et il est soutenu et financé depuis peu par le Ministère de l’Education Nationale via sa commission numérique. Le projet est encore en phase de développement et sera déployé au 2ème trimestre de l’année scolaire en cours.

    Plus d’infos :

    Détails dans la vidéo ci-contre.
    et sur www.capc-bordeaux.fr/boitesexpositions

  • Le cartable numérique : comment alléger les cartables des enfants !

    Le cartable numérique : comment alléger les cartables des enfants !

    Retour sur le témoignage de l’utilisation du cartable numérique de l’Institution Jeanne d’Arc à Bastia par son Chef d’établissement, Jean-Darius Luciani et Augustin Camporesi, Administrateur technique et enseignant.

    Il y a 3 ans, M.Luciani et M. Camporési ont pris la décision d’inscrire leur institution dans le plan numérique. Objectif : Alléger les cartables des enfants.

    La première étape a consisté à supprimer les livres papier. Manuels et dictionnaires qui peuvent peser jusqu’à 10 kg pour des enfants de 6ème, ont été remplacés par une simple liseuse.

    Devant l’enthousiasme des élèves et des parents, M. Luciani a étendu l’expérience vers des équipements connectés tel que le « cartable numérique » proposé par PSI*.

    Un financement sur 3 ans, sans aucune autre aide financière, a pu être mis en place. Les conseils prodigués tant sur le soft que le hard, l’efficacité des services formation et technique ont définitivement convaincu M. Luciani de choisir le spécialiste PSI. D’autant qu’une seule personne, M. Camporesi, est mobilisée sur le site du collège pour assurer le développement et la maintenance.

    Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 360 tablettes ACER Icionia (Androïd 10’’) connectées qui ont été déployées sur le site au niveau sixième, cinquième et quatrième. Le bâtiment est entièrement couvert en WI-FI avec accès Internet 100 méga symétrique. 120 autres tablettes par an vont être déployées pour les années à venir avec manuels numériques, dictionnaire, calculatrice.
    Le collège utilise quotidiennement Socrative pour évaluer les élèves en cours et échanger des documents simplement.

    Aussi le projet va rentrer maintenant dans une phase plus ambitieuse plus attentive aux usages en salle de classe, à l’interactivité professeurs/élèves.

    Les parents sont conquis. Les enfants continuent même les jeux éducatifs dans les salles de pause. Un peu réticent au départ, le corps enseignant a su se former, s’adapter pour exploiter ces outils modernes et éducatifs dont l’efficacité est sans commune mesure avec notre ancien tableau vert.

    Plus d’infos sur www.psi.fr:

    * PSI est un acteur majeur de l’éducation par le numérique depuis 19 ans. Il a équipé en matériels et solutions informatiques plus de 6300 classes 3000 établissements scolaires et 2 000 administrations et entreprises.

    Basée à Bruges près de Bordeaux, PSI propose non seulement des solutions techniques incluant les aspects logiciels et matériels, mais aussi des services indispensables et efficaces tels que : L’étude des besoins et la conception de solution personnalisée, Devis correspondant au cycle de vie complet de la solution (pas de coûts cachés), La préparation du matériel, L’installation et le déploiement sur site, La formation, Le service après-vente, L’assistance à l’usage, La gestion de la fin de vie des solutions (recyclage, évolution, remplacement).

    PSI accompagne les établissements scolaires dans la construction et le déploiement de leur projet numérique, et pendant la toute la vie des équipements sélectionnés.

     

     

  • Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes

    Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes

    Stéphanie Woessner est enseignante en langues et notamment en FLE en Allemagne. Elle est venue partager son expérience d’usages de tablettes en classe au micro de ludomag, interviewée par Christophe Batier lors de la 13ème édition de l’Université d’été.

    Elle met ses élèves en situation de mobilité dans la classe ou même à l’extérieur dans la cour de l’établissement par exemple ; c’est sur quoi elle trouve un énorme intérêt aux tablettes par rapport à des ordinateurs classiques.

    Stéphanie essaie beaucoup d’applis et beaucoup de nouveautés et c’est comme cela qu’elle se crée plusieurs expériences qu’elle se plaît à partager sur son blog ou via les réseaux sociaux.

    « Le partage m’a appris tout ce que je sais« , souligne t-elle.

    Plus d’infos :

    Sur le blog de Stéphanie www.petiteprof79.eu

    Source image : blog de Stéphanie

  • Quelle place pour les Equipements Individuels Mobiles (EIM) sur le plan pédagogique ?

    Quelle place pour les Equipements Individuels Mobiles (EIM) sur le plan pédagogique ?

    Voici telle que nous pourrions reformuler en un titre la problématique de cette table ronde sur la session mobilités & pratiques pédagogiques animée par Héloïse Dufour de l’association Inversons la Classe.

    Rappel de la problématique

    La classe a longtemps été le lieu de la transmission des savoirs, un espace protégé, à l’écart du monde. Cette unité de temps et de lieu est fortement bousculée par l’arrivée du numérique et des supports mobiles dans l’écosystème scolaire et par le développement d’usages « en mobilité » qui échappent en partie aux enseignants. Ils les obligent à repenser l’articulation entre différents temps et différents espaces d’apprentissage pour leurs élèves et à prendre en compte un certain nombre de pratiques et de savoirs qu’ils ont développés en dehors de l’école. L’enjeu est bien de reconstruire un continuum pédagogique et éducatif qui permette, comme disait Philippe Meirieu, de réduire le grand écart qui s’est creusé entre l’école et la vie.

    Ce changement qui touche la « forme scolaire » a des conséquences dans tous les domaines (organisation, démarches pédagogiques, modalités d’apprentissage, compétences des élèves, compétences professionnelles…) et pour tous les acteurs de la communauté éducative (enseignants, parents, cadres de l’éducation, partenaires). Mais surtout, il doit être accompagné à tous les niveaux de l’institution scolaire, par la formation et par la recherche, afin que soient mises en place les meilleures conditions de son déploiement : nouvelles compétences, nouvelles pédagogies, nouvelles organisations, nouveaux modes de pilotage, nouvelles ressources (contenus et services), nouveaux projets d’équipements…

    Pour discuter autour de ce sujet étaient présents  Catherine Becchetti-Bizot – Inspectrice Générale de l’éducation nationale en lettres, Christophe Piombo – DAN de l’AC Toulouse, Pascale Montrol-Amouroux – DNE cheffe du département de la valorisation des usages et de la diffusion des pratiques DNE, MENESR, Stéphanie Woessner – enseignante en langues anglais et français à Stuttgart, Allemagne et Membre du bureau Cyberlangues et David Cohen – enseignant d’arts plastiques AC Nice.

    La synthèse de cette table ronde a été réalisée par Jean-Marie Gilliot et Jennifer Elbaz de Brainpop.

    Catherine Becchetti-Bizot cadre le propos et définit précisément le contexte. Quand on parle EIM, le périmètre est très large : on touche à la question du numérique et des apports pédagogiques et aussi, fait important, ce qu’ils impliquent en terme d’organisation générale de l’enseignement, de la classe, de la formation des enseignants, la manière dont les espaces et les temps scolaires se réorganisent.

    Est-ce que tout cela vient des outils ou bien d’un enchaînement plus systémique et plus large des démarches pédagogiques suscitées par le numérique ?

    Précisément :

    • Equipement” : nouveaux supports qui ne sont ni des ordinateurs fixes ni des tableaux blancs interactif. Un ensemble d’appareils qui définissent un environnement de machines. C’est quelque chose de global. Un ensemble d’appareils et un environnement. La question est comment ces équipements conditionnent, facilitent ou entravent la pédagogie ?
    • Individuel” : il s’agit de tablettes, de smartphones ou de liseuses. Beaucoup de candidats au plan numérique ont fait le choix de classes mobile ce qui veut dire que quand on choisit un équipement on fait le choix selon une conception, une vision, une stratégie. Il semblerait que dans un 1er temps c’est l’aspect collaboratif dans la classe induit par la tablette qui ressort, plutôt que l’aspect individuel. Il y a de plus la dimension de plaisir pour l’élève d’avoir son matériel. C’est aussi un support de communication, de connexion, donc d’échange avec l’autre.
    • Mobilité” : de quelle mobilité parle-t-on ? Mobilité des personnes ou bien de l’outil lui-même ? Objet multimodal : par exemple en sorties scolaires, l’objet permet de s’extraire de l’unité de temps et de lieu de la classe. On l’emmène avec soi pour capter des moments en vidéos, photographier, enregistrer, partager, consulter des documents.Ce processus nous renvoie à des pratiques culturelles et sociales : on peut méditer en marchant, l’utilisation se fait aujourd’hui dans un contexte corporel différent, comme par exemple l’utilisation de l’application PokemonGo debout en déplacement. L’équipement pose aussi la question de la distance. On peut échanger, consulter au-delà de l’unité de lieu et de temps scolaire.

    Se pose aussi la question de la dimension tactile, intime et sensorielle à l’objet. Le personnaliser contribue à se l’approprier. La tablette tenant dans la main, elle nous accompagne dans notre vie au quotidien.

    Ces EIM ne sont pas intégrés dans le cadre scolaire, ils le reconfigurent. Ils revisitent le scénario pédagogique : qu’est ce qui va être fait en classe ? Qu’est-ce que je vais pouvoir faire en dehors de la classe ?

    Il fait à la fois exploser le temps et l’espace et permet de reconstituer l’unité et la continuité de l’enseignement, la cohérence pédagogique en regroupant dans le même équipement toutes les actions de l’élève.

    Quelles règles ? Quels comportements ? Quels modes de citoyenneté ?

    Le professeur est le vecteur de confiance qui invite à utiliser les EIM, le chef d’établissement et l’institution garantissent la dimension de responsabilité.

    Se posent bien entendu les questions juridiques, techniques liées aux données et aux identités.

    L’effort d’investissement ne pourra pas se poursuivre. Il posera la question demain d’intégrer les équipements personnels des élèves.

    Question la plus importante soulevée de fait par les EIM : revoir complètement la forme scolaire : comment on repense à la fois la progression de son cours, la cohérence des différents temps d’apprentissages de l’élève, la question de l’aménagement de la classe et de l’établissement (CDI). L’enseignant doit adopter la posture de recherche et innovation. Il doit remettre ses gestes et ses postures professionnelles en question : posture intellectuelle, position par rapport à l’élève.

    Et finalement se pose la question de la formation pour les professeurs : quelles modalités d’accompagnement et de partage ?

    Stéphanie Woessner rentre dans le coeur du sujet en nous présentant son expérience en Allemagne. Dans un collège de 600 élèves, sans TBI et seulement 2 salles informatique, un réseau faible. Partant du principe qu’un élève parle au mieux 1 minute par cours ce qui est peu dans le cadre de l’apprentissage des langues, l’achat de 5 tablettes (en répondant à un appel à projet régional pour 1000€) a permis de mettre des élèves en ilôts, a favorisé la coopération et l’apprentissage par les pairs, l’échange oral entre élève et à l’enseignant de passer plus de temps avec les élèves en plus grande difficulté.

    Pour pallier au souci du droit à l’image des élèves, les applications permettant de fabriquer des avatars et de les faire parler entre eux ont été privilégiées. De plus, l’invention de situations réalistes leur permet de développer des narrations. Certaines productions sont publiées, après correction par l’enseignante, ce qui permet aux autres classes d’y avoir accès.

    Pascale Montrol-Amouroux précise que sur les nouveaux appels à projets la possibilité d’intégrer les équipements individuels personnels des élèves est donnée. Les enjeux sont alors d’accompagner les achats par les familles et de gérer les aspects juridiques. Le choix est laissé aux établissements et aux équipes pédagogiques suivant leurs expérimentations et doit se faire au travers d’une réflexion collective à mener en équipe pédagogique et avec les parents.

    Christophe Piombo nous dit que dans son académie, 40 collèges et une cinquantaine d’écoles seront équipés à la rentrée. Les solutions privilégiées sont : EIM, tablettes et classes mobiles. Il faut s’assurer du développement des usages. Il faut être en association avec les collectivités pour pouvoir rassurer les collègues en étant sûrs que l’environnement soit favorable (accès au réseau etc.).
    Pour les autres établissements, il y a une part du budget de la DAN dédié à l’acquisition de matériel prêté sur appel à projets pour les collègues du premier et second degré. Par ailleurs, les cadres de l’Académie sont équipés.  Catherine Becchetti-Bizot souligne la présence de Canopé pour l’accompagnement des enseignants.

    David Cohen nous raconte comment il passe maintenant à l’intégration des équipements personnels des étudiants.

    Il avait besoin d’un outil multimédia qui permet la captation photo et vidéo, enregistrement et diffusion, en respectant le geste artistique. Il a réussi à faire accepter l’utilisation des smartphones des élèves après avoir inventorié l’ensemble du parc (900 élèves) disponible et démontré ainsi que 90% des élèves étaient équipés (pour les 10% restant, le chef d’établissement a accepté l’achat de tablettes dans le cadre du budget disciplinaire). Une charte a été acceptée par les parents d’élèves, membres du CA, et les autres. D’autre part la problématique de connecter tous les smartphones et tablettes au réseau sécurisé de l’établissement a été résolue par la DAN.

    Le travail pédagogique pendant tout un été a été d’identifier des applications gratuites pour chaque OS visant à monter, transformer les captations photos, vidéos et prises de notes.

    Résultat : le travail sur l’année d’expérimentation fait apparaître que l’espace classe doit être modifié ! Dans une semaine les élèves seront dans des classlabs dans lesquels tables et chaises auront été enlevées au profit de tables basses, poufs, planches et tréteaux car pratiquer les arts plastiques, c’est faire des choix et décider de se mettre avec un tel et ici ou là pour travailler de telle manière, et donc toucher du doigt ce que sont les arts plastiques.

    La table ronde s’oriente ensuite sur la formation des enseignants : Comment est-ce qu’on réfléchit la question de l’accompagnement ? et comment diffuset-on les erreurs qu’on a pu faire ?

    Les enseignants présents se sont autoformés, en allant participer à une association comme cyberlangues, en participant à des webinaires gratuits en ligne et des MOOC. L’institution reconnaît qu’il y a plusieurs modalités de formation qui sont complémentaires et qui doivent être actives pour être en cohérence avec les objectifs de culture numérique.

    Concernant le droit d’utiliser les équipements personnels dans les établissements, les expérimentations restent des cadres dérogatoires et il n’y a pas de réponse claire, nette, précise et opposable à ce jour par l’institution sur le sujet,

    En commentaires proposés par les auteurs de la synthèse :
    nous notons par rapport aux tables rondes des années précédentes sur le sujet, comme nouveautés : la clarification du rôle de l’enseignant qui doit inciter aux usages en proposant un cadre de confiance aux élèves, d’une part, et la reconnaissance des modalités multiples et complémentaires pour la formation des enseignants.

     

  • Entre le besoin d’encadrement et le sentiment d’autonomie au collège : où se trouve la place de l’autorégulation de l’attention dans l’utilisation des appareils numériques ?

    Entre le besoin d’encadrement et le sentiment d’autonomie au collège : où se trouve la place de l’autorégulation de l’attention dans l’utilisation des appareils numériques ?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Mélina Solari vous présente « Entre le besoin d’encadrement et le sentiment d’autonomie au collège : où se trouve la place de l’autorégulation de l’attention dans l’utilisation des appareils numériques ?« .

    L’affaiblissement des frontières espaces-temps et le partage d’attention que l’utilisation des appareils numériques favorisent ne fait qu’augmenter l’inquiétude relative à leur utilisation pour des activités d’apprentissage à l’école et à la maison.

    Malgré les interdictions d’utilisation des appareils numériques en cours, une bonne partie des élèves utilisent le numérique en cachette pour des finalités non scolaires. Comment les élèves se voient-ils eux-mêmes à l’égard de leur propre autorégulation de l’attention dans l’utilisation du numérique, en cours et dans la réalisation des travaux scolaires à la maison ? Quelle représentation ont-ils de l’enseignant comme figure « régulatrice » de l’attention vis-à-vis du numérique ?

    Nous avons étudié ces questionnements à travers de l’analyse d’une enquête avec 174 collégiens et des entretiens collectifs avec 119 collégiens participants au projet d’équipement des tablettes TED entre 2013 et 2015 en Saône-et-Loire. Les résultats montrent comment le paradoxe entre besoin d’être encadré et le sentiment d’autonomie se manifeste dans l’utilisation du numérique chez les collégiens, notamment en relation à la gestion de l’attention.

    Prenant en compte le collège comme un des espaces-temps où les élèves s’entraînent à l’autonomie à plusieurs niveaux -y compris son positionnement vis-à-vis du numérique- et considérant que l’appropriation du numérique a un fort lien avec l’utilisation personnelle, il est nécessaire de nous interroger sur les stratégies d’appropriation du numérique à l’école.

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de l’auteur 

  • Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes et aux outils numériques en cours de FLE

    Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes et aux outils numériques en cours de FLE

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Stephanie Woessner présente « Favoriser la compétence orale et l’échange interculturel grâce aux tablettes et aux outils numériques en cours de FLE ».

    Problématique pédagogique

    Les programmes des langues vivantes nous demandent de favoriser la communication en cours afin de donner à nos élèves la compétence d’agir dans une autre langue et dans un autre environnement culturel que le leur. Etant donné que les classes sont souvent nombreuses, ce qui limite le temps de parole de chaque élève en théorie à un maximum de 1 – 2 minutes, il faut tout d’abord trouver un moyen de les faire parler en même temps pour qu’ils puissent s’entrainer dans un cadre scolaire. C’est grâce aux tablettes et à diverses applications mobiles ainsi qu’à des pratiques adaptées que cela devient possible. Ensuite, il s’agit de leur faire découvrir une autre culture au travers de projets d’échange numérique. Cela se fait au mieux dans le cadre d’un échange avec mobilité, mais on peut également se servir de plateformes sociales comme Edmodo ou rester dans un cadre totalement virtuel.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    En cours, je me sers de 5 tablettes Samsung Note de 8 pouces. Ce sont des tablettes Android dotés de stylets qui permettent avant tout aux élèves d’écrire à la main et de faire donc des exercices sur les tablettes. Grâce au Samsung AllShareCast Dongle, on peut facilement afficher l’écran des tablettes via un projecteur.

    En second lieu, il y a plusieurs applications de dictionnaire uni- et bilangue (PONS, LEO, Robert Collège) et de conjugaison (Le Conjugueur) sur les tablettes pour que les élèves puissent trouver des mots et vérifier une orthographe ou une conjugaison.

    Et outre, il y a des applications qui permettent aux élèves de s’entraîner à l’oral tout en approfondissant des phénomènes grammaticaux ou des méthodes apprises en cours. Il s’agit d’un côté d’applications d’avatars (BuddyPoke, Tellagami) et de l’autre d’applications multimédia (p.ex. Glogster, Padlet).

    Enfin, on peut aussi se servir du microphone et de la caméra intégrés aux appareils numériques pour faire découvrir un pays. Ou bien, si un voyage est impossible on peut communiquer grâce à des applications comme Edmodo avec des élèves à l’autre bout du monde.

    Relation avec le thème de l’édition

    A l’ère du numérique où chaque ou presque chaque enfant au collège possède un Smartphone et est constamment exposé à des contenus multimédias, il est difficile de faire cours « à l’ancienne » car cela est bien moins intéressant du point de vue de l’élève que de se plonger dans un univers numérique sous leurs tables. Pour les encourager à s’appliquer, il faut donc avoir recours aux technologies qu’ils consomment tous les jours du matin au soir sans savoir a priori s’en servir à des fins pédagogiques.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Dans mes cours, les élèves se servent tous les jours de tablettes et apprennent à utiliser cette technologie à des fins pédagogiques. Ils peuvent ensuite transférer ces compétences sur leurs propres tablettes et smartphones.

    Tout d’abord, en cours, mes élèves travaillent par groupes de trois à cinq élèves et font leurs exercices ensemble. Ensuite, chaque groupe est chargé de la présentation d’un ou de plusieurs exercices, prenant ainsi la place de l’enseignant qui est là pour aider et pour observer la classe afin de juger qui de ses élèves a besoin de soutien personnalisé. Les élèves s’entraînent donc à tour de rôle à communiquer en langue étrangère avec leurs camarades de classes dans un contexte scolaire.

    Ensuite, pour s’entraîner à la communication orale tout en approfondissant leurs connaissances linguistiques et méthodiques, ils peuvent se servir d’applications d’avatars pour enregistrer soit des monologues (p.ex. comment décrire une personne ou une photo avec Tellagami), soit des dialogues (p.ex. faire les courses au marché en se servant de l’article partitif avec BuddyPoke), ou encore pour présenter un certain sujet avec une affiche multimédia (p.ex. le carnaval en Allemagne avec Glogster) ou pour faire une BD basée sur un texte plus long qu’ils ont lu (p.ex. avec ComicStripIt – au choix à compléter avec une version parlante avec Glogster).

    Enfin, pour ouvrir la salle de classe à l’extérieur, il y a plusieurs façons d’utiliser des outils numériques ou des tablettes (ou les deux) pour rendre possible des projets d’échange, soit tout à fait virtuels et dans le cadre d’une simulation globale (www.unautremon.de), soit pour accompagner un échange avec mobilité (www.aventurefrancoalleman.de), soit pour échanger via une plateforme numérique comme Edmodo avec des élèves d’un autre pays (p.ex. avec un classe de locuteurs natifs en France ou des apprenants de FLE au Canada).

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

  • Comment amener les élèves à découvrir le Code en classe ?

    Comment amener les élèves à découvrir le Code en classe ?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Quentin Colombo présente « Comment amener les élèves à découvrir le Code en classe » ?

    Un problème vous dites ?

    Le codage devient obligatoire l’an prochain, or sans le savoir, les élèves codent depuis très longtemps, Comment faire le lien entre ce qu’ils peuvent écrire sur le papier ou sur un écran et un objet réel connecté ?

    Numérique : Le lien ?

    Et si par le biais d’une tablette on arrivait à créer le lien entre la volonté de l’élève et le mouvement du drone ?? Dans cet atelier l’objectif est de décomposer une situation en une multitude de taches et répondre aux défis !

    Une Synthèse ?

    Et si le code pouvait être une activité fun ? Et si le code pouvait être un lien avec les EPI l’an prochain ? Et si finalement, les élèves arrivaient à faire le lien entre une succession d’actions et des lignes de codes ? ==> Et s’ils devenaient des Gen-Codeurs ?

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur