Étiquette : robotique

  • Rôle de l’explication de l’enseignant sur la compréhension des fonctionnements de base du robot «Thymio II» chez l’enfant de 7-9 ans

    Rôle de l’explication de l’enseignant sur la compréhension des fonctionnements de base du robot «Thymio II» chez l’enfant de 7-9 ans

    Faire de la robotique en classe a pour fonction d’intégrer l’usage de robots à des fins pédagogiques, quelles que soient les matières enseignées. Au début des années 70, la première version sous forme de robot physique de la Tortue de Papert voit le jour. Dès les années 80, d’autres robots font leur apparition et les études se multiplient (pour une revue complète de la littérature, voir Mubin, Stevens, Shahid, Mahmud, & Dong, 2013).

    Papert (1981) défend l’idée qu’une personne apprend plus facilement lorsqu’elle est consciemment occupée à conceptualiser et construire des artefacts qui font sens pour elle, ce à quoi répond la robotique pédagogique. De plus, la robotique touche à l’aspect affectif de l’apprentissage; le robot pouvant être considéré comme un «objet de transition» [Papert, 1981 : 23].

    Enfin, le recours à la robotique à l’école permet d’offrir aux élèves un côté ludique, ce qui a pour effet d’accroître leur motivation (Petre & Price, 2004; Rogers & Portsmore, 2004). Outre le renfort à l’apprentissage des disciplines traditionnelles, l’usage de la robotique en classe permet l’acquisition d’une plus grande autonomie de l’élève puisqu’elle le conduit à devoir identifier et formuler un problème, conceptualiser une solution, créer et tester la solution retenue et l’optimiser (Rogers & Portsmore, 2004). Cette approche permet le développement chez l’enfant des compétences « expérimentales » préconisées par le plan d’étude romand (PER, 2015a, 2015b).

    L’un des objectifs de cette recherche est de comprendre comment l’objet «robot» en soi, sans explication, est approprié par l’utilisateur.

    Est-ce que l’ergonomie et en particulier l’utilisabilité (Tricot et al., 2003) du robot permet par les informations disponibles d’extraire des affordances (James J. Gibson, 1977; James J. Gibson, 1979). Est-ce que les « affordances » que l’enfant doit « percevoir » pour allumer le robot sont moins «efficaces» que les explications données par l’enseignant sur le fonctionnement de l’objet « robot »? En d’autres termes, nous nous demandons si l’explication que donne l’enseignant pour l’allumage et la mise en action du robot induit chez l’enfant des actions plus adaptées que celles qu’il ferait sans avoir reçu d’explication.

    Pour ce faire, nous avons créée deux groupes : le premier qui a reçu des explications sur l’allumage, le changement de programme, la validation d’un programme et l’extinction, le second qui n’a pas reçu d’explication. Nous avons mené une expérimentation auprès de deux classes d’enfants de 7 à 9 ans du même établissement scolaire. Ceux-ci étaient répartis par binômes soit 7 et 8 binômes par classe.

    Thymio II est un petit robot mobile destiné à être utilisé par les enseignants des écoles primaires aux écoles supérieures. Il a été conçu en 2010 par des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse [EPFL] (Kradolfer, Dubois, Riedo, Mondada, & Fassa, 2014)

    Nos résultats montrent que tous les binômes sur toutes les tables ont réussi à allumer le robot après 15 à 20 secondes et qu’il n’y a pas de différence entre les groupes. Cela veut donc dire que le fait d’avoir reçu des explications et expérimenter l’allumage avant la phase de test n’a pas induit de meilleure performance que d’avoir « essayé » seul et sans explication. Ensuite pour activer un programme, tous les binômes ont réussi à le faire et à en activer au moins un. Comme pour l’allumage, on n’observe pas de différence entre les groupes qu’ils aient ou non reçu des explications préalables.

    Pour tous, il n’y a pas de programme qui a été plus fréquemment sélectionné ni de différence entre le début, le milieu et la fin de la session [après 5,10 et 15 min]. De même, la durée nécessaire [environ une minute] pour rendre opérationnelle Thymio la première fois, n’est pas différente entre le deux groupes. Enfin, la seule différence observée concerne l’extinction où l’on constate que le groupe qui a reçu des explications et testé avant, a eu nettement moins d’essais infructueux [52% versus 20%].

    Les analyses détaillées des vidéos de 15 binômes d’enfants qui expérimentent le fonctionnement du robot Thymio montrent qu’il n’y a pas de différence de temps, de performance ou de compréhension entre les élèves qui ont reçu des explications et ceux qui n’en ont pas eues. Nous pouvons en déduire que les affordances des actions possibles avec le Thymio sont suffisantes pour ne pas avoir besoin d’explications complémentaires. De plus, les explications données par l’enseignante, si elles sont utiles pour rassurer les élèves et leur donner une piste pour commencer l’exploration, ne permettent pas aux élèves concernés d’être plus performants. En est-il de même pour des tâches plus complexes comme la compréhension des différents comportements programmés du Thymio ?

    Positionnement Scientifique

     

    Notre contribution étudie comment des enfants s’approprient le fonctionnement d’un objet numérique particulier, le robot Thymio II.

    D’un point de vue théorique, cette recherche s’inscrit à l’intersection de trois domaines ; la pédagogie en étudiant l’impact d’une consigne, de l’affordance d’objet numérique dans le domaine de la psychologie des perceptions et enfin de l’ergonomie de l’objet « robot ».

    Pour ce faire nous avons mis en oeuvre une recherche expérimentale qui a pour but de comparer l’appropriation par des binômes d’enfant (de 7 et 9 ans) du robot, un groupe ayant reçu des explications sur le fonctionnement du Thymio, l’autre pas. Un groupe est composé de l’ensemble des élèves d’une classe qui passe simultanément les différentes phases de la prise de donnée. Ils sont répartis en binôme sur des tables munies d’une caméra.

    Pour mesurer les différences de comportement, nous avons filmé durant 20’ les interactions de chaque binôme avec le robot. Une analyse détaillée du déroulement de la séquence a permis de connaître à chaque instant les interactions entre les enfants et l’objet numérique.

    Remerciements

    Les données de cette recherche sont issues d’un subside “NCCR Robotics” obtenu grâce à une collaboration avec le Prof. Francesco Mondada du laboratoire de Systèmes Robotisés (LSRO) de l’école polytechnique de Lausanne (EPFL). Nous tenons également à remercier vivement Mmes Gaëlle Serquet et Sandrine Roche Duchesne pour leurs participations actives à cette recherche.

    Bibliographie

    • Gibson, J. J. (1977). The Theory of Affordances. In R. Shaw & J. Bransford (Eds.), Perceiving, Acting, and Knowing. Towards an Ecological Psychology (pp. 127–143). Hoboken, NJ: John Wiley & Sons Inc.
    • Gibson, J. J. (1979). The ecological approach to visual perception. Boston: Houghton Mifflin Company.
    • Kradolfer, S., Dubois, S., Riedo, F., Mondada, F., & Fassa, F. (2014). A Sociological Contribution to Understanding the Use of Robots in Schools: The Thymio Robot. Paper presented at the International Conference on Social Robotics 27th – 29th October 2014, , Sydney, Australia.
    • Mubin, O., Stevens, C. J., Shahid, S., Mahmud, A. A., & Dong, J.-J. (2013). A Review of the Applicability of Robots in Education. Technology for Education and Learning, 1(1). doi: 10.2316/Journal.209.2013.1.209-0015
    • Papert, S. (1981). Jaillissement de l’esprit, ordinateurs et apprentissage. Paris: Flammarion.
    • PER. (2015a). MSN 25 — Représenter des phénomènes naturels, techniques, sociaux ou des situations mathématiques….Retrieved 5 mars, 2015, from http://www.plandetudes.ch/web/guest/MSN_25/
    • PER. (2015b). MSN 26 — Explorer des phénomènes naturels et des technologies à l’aide de démarches caractéristiques des sciences expérimentales….   Retrieved 5 mars, 2015, from http://www.plandetudes.ch/web/guest/MSN_26/
    • Petre, M., & Price, B. (2004). Using Robotics to Motivate ‘Back Door’ Learning. Education and Information Technologies, 9(2), 147-158.
    • Rogers, C., & Portsmore, M. (2004). Bringing Engineering to Elementary School. Journal of STEM Education, 5(3 and 4), 17-28.
    • Tricot, A., Plégat-Soutjis, F., Camps, J.-F., Amiel, A., Gladys, L., & Morcillo, A. (2003). Utilité, utilisabilité, acceptabilité: interpréter les relations entre trois dimensions de l’évaluation des EIAH Environnement Informatique pour l’Apprentissage Humain. Strasbourg.

    Plus d’infos sur la programme du colloque scientifique sur www.ludovia.org/2015/colloque-scientifique

    A propos des auteurs : Morgane Chevalier et Bernard Baumberger

  • Pas unique mais tout aussi époustouflant : la robotique pédagogique version Québec

    Pas unique mais tout aussi époustouflant : la robotique pédagogique version Québec

    Par Ninon Louise LePage avec la participation de Dominic Bruneau

    Qu’est-ce que la robotique pédagogique ?

     

    La robotique pédagogique est l’usage de matériel de robotique dans le cadre des cours de sciences et de technologie, de mathématiques et d’activités de résolution de problèmes. Tout dépend du contexte dans lequel le robot sera utilisé.

    Les élèves de l’école Saint Joseph manipulent et programment les robots pendant une étape sur trois à chaque année, à raison d’une heure et demi par semaine.

    Quand la robotique a-t-elle fait son apparition à cette école comme domaine d’apprentissage?

     

    Le tout a commencé en 2006 avec les élèves du troisième cycle du primaire.

    À quel âge les élèves peuvent-ils commencer les activités de robotique ?

    À l’école Saint-Joseph, les élèves commencent la robotique dès la maternelle avec le matériel de LEGO Éducation WeDo.

    Les élèves sont associés en équipe de deux : l’un sera le robot et l’autre la manette (télécommande) qui active le robot. Le jeune élève apprend qu’il ne faut donner au robot qu’une seule consigne à la fois : avance de trois pas ; arrête ; tourne à droite ; arrête ; avance de cinq pas ; arrête : plie tes genoux ; arrête ; avance le bras droit ;œ etc. Puis les jeunes élèves manipulent la souris de l’ordinateur et programment leur robot avec des icônes simples. Les élèves travaillent toujours en équipes.

    Quel est le parcours proposé aux élèves ?

     

    Les robots proposés aux élèves sont différents à chaque année scolaire et les défis de plus en plus complexes.

    Vers la sixième année, les variables sont introduites dans un langage de programmation fourni par LEGO, mais à la fin du secondaire plusieurs équipes programmeront en JAVA ou en RobotC.

    Les élèves particulièrement intéressés peuvent aller très loin et les plus passionnés participent à des groupes de robotique en parascolaire et à des co-opétitions.

    Comment se déroule une activité de robotique dans une classe ?

     

    Les enseignants titulaires animent les activités de robotique dans leur classe. Dans plusieurs écoles ceux-ci sont assistés d’un animateur, d’un technicien ou d’un conseiller pédagogique. De plus, il est important de noter que les équipes doivent apprendre à travailler en coopération tout au long des activités alors qu’elles sont souvent constituées d’élèves plus avancés qui sont placés avec leurs amis qui éprouvent un peu plus de difficultés.

    À l’école Saint-Joseph un ensemble de robotique est utilisé par une équipe de deux élèves, mais dans d’autres écoles, trois ou quatre jeunes peuvent manipuler le même robot.

    Les filles semblent tout aussi intéressées que les garçons par cette activité pédagogique ; en général, elles sont plus actives en création et programmation et les garçons en construction.

    Qu’est-ce que Robotique Zone01 ?

     

    Voici comment Robotique Zone01 se définit sur son site Web.

    Un Organisme à But Non-Lucratif (OSBL) qui s’est donné quatre mandats importants en ce qui concerne l’avancement de la robotique pédagogique au Québec :

    1- Promouvoir l’enseignement de la technologie auprès des jeunes ;

    2- Soutenir les enseignants dans l’intégration de la robotique dans leurs classes ;

    3- Favoriser les échanges entre les amateurs de robotique pédagogique ;

    4- Soutenir le développement de compétition robotique au Québec.

    Tout une communauté s’affaire autour de Zone01 : près de 1500 étudiants bien sûr ainsi que leurs enseignants de plus de 60 écoles, mais des bénévoles amateurs de robotique et des ingénieurs. Ceux-ci s’impliquent auprès de différents comités et forment un conseil d’administration de neuf administrateurs élus. Un de ces comités conçoit les défis que devront relever les participants selon leur niveau scolaire ainsi que les défis pour participer à la co-opétition – terme créé pour souligner qu’il s’agit à la fois d’activités de compétition et de collaboration.

    Depuis 2014, des équipes de Zone01 sont sélectionnées pour participer au World Robot Olympiad (WRO), une compétition annuelle des équipes d’élite de plus de 50 pays.

    L’an dernier, une première délégation canadienne s’est donc rendu à Sotchi vêtus des même habits que les athlètes de l’équipe olympique canadienne. Ce fut une aventure inoubliable pour ces élèves qui s’est conclue par une visite à Moscou. Cette année, une délégation comprenant des jeunes de la cinquième année du primaire, du secondaire et du Cegep se rendront à Doha au Qatar en novembre pour représenter le Canada à cette même compétition.

    Le choix du matériel LEGO

    Le système LEGO Mindstorms est choisi pour sa richesse de conception et sa simplicité de programmation.

    Le matériel comprend une brique intelligente qui est le centre de commande et d’alimentation électrique du robot, des moteurs ainsi que des capteurs tactiles (les mains du robot), sonores (les oreilles du robot), infrarouges, ultrasoniques et de couleur (les yeux du robot). Des blocs de programmation tels des des actions des moteurs, des détections par capteurs, des opérations mathématiques contrôlent les actions et le déroulement du programme ainsi que la manipulation des données des capteurs. Le matériel a une durée de vie de cinq à sept ans environ.

    Avec l’utilisation régulière, il est certain que des pièces peuvent se perdre, mais il est très facile d’en trouver pour les remplacer.

    Conclusions de la pédagogue

     

    J’aime . . . l’approche pédagogique où le jeune écolier est initié concrètement au concept de programmation : la machine n’est pas intelligente, on doit lui apprendre les actions à réaliser pas à pas.

    J’aime . . . que la robotique n’est enseignée qu’un trimestre par an, qu’elle n’envahit pas l’espace scolaire.

    J’aime . . . l’évolution graduelle de difficulté des défis proposés aux élèves.

    J’aime . . . le concept de co-opétition où les écoliers s’aident mutuellement à réussir les défis qui leur sont proposés tout en conservant le plaisir de la compétitions et de chercher à être le meilleur.

    . . . Et mes seuls contacts avec LEGO sont lorsque l’une des fameuses briquettes tente de s’incruster dans ma voûte plantaire quand je marche pieds nus dans la chambre de mon petit fils.

     

    Pour en savoir plus voici quelques sites à consulter :

    Site Web de Zone 01 : http://www.zone01.car
    La robotique en maternelle : http://recitpresco.qc.ca/pages/robotique/materiel-wedo
    Et surtout regardez le vidéo suivant. Il vous donnera envie de faire de la robotique pédagogique avec vos élèves : http://www.zone01.ca/index.php?lang=fr

     

    Pour info :
    Tableau comparatif du système scolaire français avec le système scolaire québécois

    Système scolaire au Québec  / Système scolaire en France

    RIEN / Maternelle, petite section – 3 ans
    RIEN / Maternelle, moyenne section – 4 ans
    Maternelle 5 ans / Maternelle, grande section – 5 ans

    École primaire 6 ans Premier cycle 1ère année / École primaire CP 6 ans
    École primaire 7 ans Premier cycle 2ème année / École primaire CE1 7 ans
    École primaire 8 ans Deuxième cycle 3ème année / École primaire CE2 8 ans
    École primaire 9 ans Deuxième cycle 4ème année /École primaire CM1 9 ans
    École primaire 10 ans Troisième cycle 5ème année / École primaire CM2 10 ans

    École primaire 11 ans Troisième cycle 6ème année / Collège 6 ème 11 ans

    École secondaire 12 ans Premier cycle Secondaire 1 / Collège 5 ème 12 ans
    École secondaire 13 ans Premier cycle Secondaire 2 /Collège 4 ème 13 ans
    École secondaire 14 ans Second cycle Secondaire 3 / Collège 3 ème 14 ans

    École secondaire 15 ans Secondaire 4 / Lycée Seconde 15 ans
    École secondaire 16 ans Secondaire 5 /Lycée – Première 16 ans

    Cegep 17 ans / Lycée Terminale 17 ans

     

    Vidéo réalisée par Ninon Louise Lepage dans des conditions « amateur ».

  • Le challenge NAO, un projet transdisciplinaire

    Le challenge NAO, un projet transdisciplinaire

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    Présentation du robot NAO

    NAO est un robot de 58 cm de haut pesant 5 kg développé par Aldebaran Robotics. C’est un robot entièrement programmable, autonome et interactif. NAO peut voir, entendre, parler, et communiquer.

    Le robot est pourvu de microphones et comprend plusieurs langues, ce qui lui permet de réagir aux paroles humaines. De plus, ces microphones permettent de localiser l’interlocuteur par triangulation. NAO écoute donc, mais il peut aussi parler grâce à un logiciel de synthèse vocale ! Il dispose de deux caméras ce qui lui permet de reconnaître son environnement grâce à la vision par ordinateur.

    Le contexte du challenge

    Le Challenge NAO est un concours qui été ouvert aux élèves de 4E1.

    Le challenge est simple : les élèves doivent concevoir un comportement pour NAO.

    Le challenge a eu lieu du 6 janvier au 2 février 2015. Les élèves ont présenté leur projet le mardi 3 février en présence d’un jury composé d’enseignants, de parents d’élèves et d’industriels.

    Pour concevoir un comportement, les élèves ont utilisé le logiciel de programmation lié à NAO « Chorégraphe ».

    Découverte des robots humanoïdes

    Lors d’une sortie scolaire à l’atelier Aldebaran les élèves découvrent les robots et s’initient à la programmation.

    L’usage pédagogique

    Le challenge NAO est transdisciplinaire avec l’intégration des disciplines suivantes :
    – le français,
    – l’espagnol,
    – l’anglais,
    – la technologie.

    Des axes de travail liés à chaque discipline ont été défini

    En français, c’est le thème de la poésie robotique qui a été retenu.

    Projet de travail :
    Nao est amoureux d’une joli(e) robot(e) qu’il a rencontrée chez Aldebaran.
    Il soupire, se lamente, voudrait la revoir et finalement se met à réciter un poème à la gloire de sa belle aux yeux lumineux.
    Travail prévu :
    . Mettre en scène la gestuelle de Nao en deux étapes : Tristesse de Nao, lamentations, soupirs etc. Déclamation du poème.
    . Travail sur une poésie décrivant les parties du robot.
    Travail sur le langage poétique mené en classe avec études de différents poèmes lyriques.

    En anglais, le thème retenu est le dialogue avec deux possibilités de travail en classe.

    La première possibilité est un jeu : « Who wants to be a millionaire ? »
    Les élèves pourront jouer le rôle des candidats et le robot sera le présentateur.
    Un petit dialogue a été mis en place avant de commencer le jeu : Savoir interroger sur l’identité du candidat : What’s your name ? Where are you from ? Who did you bring with you ? Who is watching you at home ?

    Interroger sur les sentiments du candidat : How are you feeling ? Are you alright ? Are you comfortable ? + le présentateur rassure le candidat : Relax ! Take a deep breath ! It’s gonna be okay !
    Demander ce que le candidat ferait s’il gagnait 1 million : What would you do with one million dollars ? / I would buy a car / travel all around the world …

    Questions à choix multiples avec possibilité de mettre des enregistrements de chansons : Who sang this song ? Who composed this song ? When was this song released ?

    La deuxième possibilité est une interview : « You’re a journalist who works for Rock Magazine ! Interview a rock star ! »
    Interroger le chanteur sur son parcours : When did you start singing ? What was your first album ? Did you get any awards ? Do you play any instruments ?
    ou sa dernière tournée : Where did you go ? When did your world tour start ? How many songs did you perform ? How many spectators were there ?…
    Le journaliste peut demander au chanteur (robot) de chanter un extrait de son dernier album et commenter son dernier album : It was awesome… The lyrics were repetitive… It made me cry… When I hear this song, I get…

    En Espagnol, c’est sur le champ lexical et l’expression orale en intégrant du travail réalisé en classe qu’a porté le travail.

    Objectifs lexicaux :
    – travail du champ lexical corporel sur NAO
    – réemploi des questions
    – réemploi des adverbes de lieu
    – introduction du vocabulaire et des verbes de mouvement

    Travail des compétences orales :
    Compréhension orale (vidéo) et expression orale dialoguée (interview).
    Réutilisation de ces éléments au moyen d’une interview de présentation sur les capacités et possibilités « robotiques » de Nao.

    Le travail réalisé en cours d’espagnol est présenté dans l’article ¡ Nao pasa en la televisión del Colegio de Sèvres !

    En technologie, c’est sur l’adaptation de NAO à son environnement que les élèves ont du se pencher.

    Les élèves devaient être capable d’identifier les modes et dispositifs d’acquisition de signaux, de données, d’identifier la nature d’une information et du signal qui la porte, repérer le mode de transmission pour une application donnée.

    A voir aussi « Conception d’un programme pour NAO » et « les gagnants du challenge NAO » dans l’article original réalisé par Franck Dubois www.clg-sevres.ac-versailles.fr où vous trouverez également toutes les étapes du projet en vidéos.

  • Robot humanoïde et apprentissage des langues

    Robot humanoïde et apprentissage des langues

    Naoetlangues_160315Samedi 21 mars 2015, l’agence UNIsCo, spécialisée dans les séjours linguistiques haut de gamme organise sa première Journée Portes Ouvertes. Cet événement ouvert à tous permettra de s’informer sur les programmes, rencontrer nos conseillers et faire la connaissance du robot multilingue NAO.

    Développé depuis 2006 par la société Aldebaran, le robot humanoïde NAO offre une multitude de possibilités et est aujourd’hui très utilisé dans le secteur de l’éducation. Sa capacité à parler et à interagir en plusieurs langues pourra en faire un outil innovant pour l’apprentissage des langues notamment auprès des jeunes.
    Plus d’infos :
    www.unisco.fr
    Journée Portes Ouvertes au 37 rue Cardinet
    -75017 PARIS de 09h00 à 19h00. 

  • Le robot Jules, le nouvel assistant d’éducation ?

    Le robot Jules, le nouvel assistant d’éducation ?

    Jules est un robot open-source, ce qui signifie que tous ses plans et logiciels sont disponibles sur internet et modifiables. Il a été conçu à la base pour être utilisé dans le recrutement mais ses développeurs cherchent maintenant à le faire « entrer » dans les établissements scolaires ; il a d’ailleurs été baptisé « Jules » pour ce nouvel environnement.

    Quelles fonctions pourraient avoir Jules dans une classe ?

    Maxence Dalmais explique qu’il pourrait avoir deux usages principaux :

    • A l’école primaire, il pourrait servir d’assistant d’éducation pour accompagner les élèves dans leurs journées comme « les reconnaître le matin » par exemple.
    • En second cycle, le robot peut avoir une mission d’éducation plus spécifique pour apprendre les multiplications, par exemple.

    C’est un robot qui dispose de deux caméras ; une sur la tête pour lui permettre par exemple, de reconnaître les visages et une autre située dans le menton qui va lui permettre de numériser des documents. Sa tête est un écran sur lequel il est possible de rajouter des nouveaux comportements ; un écran qui est tactile et qui permet donc des interactions assez « sympathiques« , précise Maxence Dalmais. Enfin, il est doté de deux hauts-parleurs qui lui permettent de s’exprimer, et de deux microphones.

    Pour en finir avec les présentations, ce n’est pas un hasard si le robot « Jules » n’a pas de bras ; Maxence Dalmais explique tout simplement que Jules constitue avant tout un projet logiciel et précise que la mécanique fait partie d’une toute autre science.

    A l’heure des différentes annonces et messages qui engageraient une réflexion sur l’apprentissage du code à l’école primaire, le robot Jules ne tomberait-il pas à point nommé ?

    Alors avis aux enseignants qui seraient tentés d’expérimenter le robot Jules dans leurs écoles, contactez  José Devries, jose.devries@atos.net.

    Plus d’infos :le site web du robot est http://hiwr.io .

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  • Le festival ARTEC fête ses 20 ans !

    Le festival ARTEC fête ses 20 ans !

    ARTEC_robotique_150413En deux décennies, ARTEC s’est imposé comme le premier rassemblement d’élèves ingénieurs en Europe. La quasi-totalité des écoles d’ingénieurs et universités françaises y sont représentées. Organisé chaque année par la ville de La Ferté-Bernard (72), en partenariat avec l’association Planète Sciences, il rassemble plus de 4.000 participants et 80.000 spectateurs. Cette édition, placée sous le thème de la fête d’anniversaire, connaîtra son record d’affluence avec déjà 240 équipes inscrites.

    Au cœur de l’événement : la Coupe de France de robotique et, cette année encore, la Coupe internationale Eurobot. Étudiants, lycéens, collégiens et élèves de primaire s’apprêtent à vivre des défis ludiques, scientifiques et techniques de robotique amateur, dans une ambiance exaltée et chaleureuse, où toutes les animations culturelles et les entrées aux compétitions sont gratuites !

    Coupe de France de Robotique et Eurobot
    Les 4 000 élèves participants attendent ce moment depuis la rentrée scolaire. Pour chacun d’entre eux, cette Coupe de France est une opportunité formidable de mettre en valeur leur ingéniosité, leur connaissance de la robotique, leur capacité à travailler en équipe et à maîtriser la pression… sous l’œil aguerri de représentants d’entreprises internationales, nationales et locales.

    La finale de la Coupe de France se tiendra le samedi 11 mai, celle de la Coupe Eurobot, qui rassemble les meilleures équipes d’une vingtaine de pays d’Europe et d’autres continents, clôturera en beauté le festival, le dimanche 12 mai. Reconnue par tous les professionnels, ces compétitions de robotique sont un passeport pour le monde du travail.

    Pour cette édition, un thème s’imposait : Happy Birthday ! Les robots, entièrement autonomes, construits par les équipes s’affronteront par manche d’1mn 30 pour déballer leurs cadeaux, souffler les bougies, construire une fontaine à jus de fruits, mettre des cerises sur le gâteau et gonfler les ballons…

    La robotique dès le plus jeune âge
    En début de semaine, les scolaires ouvrent les compétitions de robotique par des défis et des challenges spécifiquement adaptés à leurs connaissances. Pour les lycéens venus de toute la France, les collégiens issus du Grand Ouest et les élèves des classes primaires de la Sarthe, c’est une occasion exceptionnelle d’appréhender la robotique et de développer son imagination en construisant des robots ou des machines à mesurer le temps, dans le cadre d’un projet éducatif encadré.

    Une porte ouverte sur l’art
    Les organisateurs du festival ont toujours souhaité associer les arts et les nouvelles technologies. Expositions artistiques, concerts, spectacle de rue, feu d’artifice, jeux dans toute ville… font d’ARTEC une grande fête populaire, pour laquelle toute la ville se mobilise. Pour cette 20e édition, l’artiste Francis Berthault, à qui l’art doit toute sa place dans le festival, sera mis à l’honneur avec des expositions inédites.

    Le grand concert gratuit en plein air du mercredi soir rassemblera six artistes parmi les plus populaires des années 80 : Lio, Emile et Image, François Feldman, Desireless, Cookie Dingler, Phil Barney !

    Plus d’infos : www.festival-artec.com

  • Un nouveau dispositif d’accompagnement scolaire par le jeu avec Nao

    Un nouveau dispositif d’accompagnement scolaire par le jeu avec Nao

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    Ce robot, conçu, développé et produit par Aldebaran Robotics, propose à l’enfant un parcours d’apprentissage initiatique portant sur les savoirs fondamentaux (savoir calculer, comparer, compter, etc.).

    A partir d’une analyse diagnostique du niveau de l’enfant et suivant des séquences pédagogiques prédéfinies, l’enfant et Nao vont confronter leurs compétences, échanger leurs savoirs pour résoudre ensemble des énigmes ou des activités. Les exercices mettent en scène, notamment sur une tablette numérique, des modalités variées et privilégient un apprentissage actif (learn by doing) doté d’une analyse fine des erreurs.

    Nao intègre des fonctionnalités d’interprétation du dialogue avec l’enfant via la reconnaissance vocale. Il peut également aller chercher et prendre des objets dans un environnement ou analyser la communication gestuelle de son interlocuteur. La reconnaissance faciale lui permet aussi de reconnaître l’enfant qui est face à lui.

    Le dispositif propose à un adulte prescripteur (enseignant, animateur, parent) de gérer des classes, des activités et le suivi personnalisé des élèves. Ces derniers ont accès à un carnet de bord pour suivre leur progression.

    RASPO est un projet labellisé par le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, dans le cadre des appels à projets Serious Games initiés par Nathalie Kosciusko-Morizet en 2009.
    Pour garantir la pertinence scientifique et pédagogique du projet, Paraschool est accompagné par le laboratoire de recherche CHART / Le LUTIN de l’Université Paris VIII.

  • une nouvelle approche des sciences et de leur enseignement avec le nouveau NAO

    une nouvelle approche des sciences et de leur enseignement avec le nouveau NAO

    Nao Robot«L’arrivée de cette nouvelle génération de robots NAO est significative pour notre entreprise. Nous sommes fiers de pouvoir proposer toujours plus à nos clients, quel que soit leur secteur. La maturité du NAO Next Gen va nous permettre de le mettre au service de l’aide aux enfants autistes et aux personnes en perte d’autonomie. J’ai créé Aldebaran Robotics, en 2005, dans ce but : contribuer au bien-être de l’humanité», déclare Bruno Maisonnier, Président Fondateur d’Aldebaran Robotics, leader mondial de la robotique humanoïde.

    Fruit de 6 années de recherche et d’échanges avec sa communauté de chercheurs et d’utilisateurs, NAO Next Gen offre des capacités d’interactions accrues, grâce à plus de puissance de calcul, plus de stabilité, plus de précision, et élargit ainsi le spectre des thèmes de recherche, d’enseignement et d’applications auprès de populations spécifiques.

    Parmi les nouveautés, les plus notables sont l’apparition d’un nouvel ordinateur embarqué, basé sur le puissant processeur Intel Atom, cadencé à 1,6 Ghz, adapté aux calculs multi-tâches et la présence de deux caméras HD couplées à un FPGA permettant la réception de deux flux vidéos simultanés et d’accroitre de manière significative la vitesse et les performances de la reconnaissance de visage ou d’objet, même en cas de basse luminosité.

    Parallèlement aux innovations matérielles, Nao Next Gen est doté d’un nouveau programme de reconnaissance vocale, Nuance, plus rapide et plus fiable, couplé à une toute nouvelle fonctionnalité de word spotting, permettant d’isoler et de reconnaitre un mot au sein d’une phrase ou d’une conversation.

    «En plus de cette nouvelle version du hardware, nous allons livrer de nouvelles fonctionnalités logiciellestelles qu’un contrôle intelligent du couple moteur, un système d’anticollision de ses membres avec le corps, un algorithme amélioré de marche… Nous avons capitalisé sur notre expérience et les retours de nos clients pour livrer la plateforme la plus adaptée et la plus performante.

    En matière d’applications et en particulier pour l’enseignement secondaire, nous portons nos efforts vers les contenus pédagogiques tandis que dans le domaine de l’amélioration du bien-être de la personne, nous travaillons au développement d’applications spécialisées. Et nous poursuivons bien évidemment notre chemin vers un NAO à destination des particuliers, au travers du Developer Program, communauté de programmeurs qui inventent aujourd’hui, avec nous, ce que sera la robotique personnelle, demain», conclut Bruno Maisonnier.

    Plus d’infos : www.aldebaran-robotics.com   

  • Le Concours du Castor Informatique, c’est parti !

    Le concours est ouvert aux collégiens et lycéens sur quatre niveaux (6e-5e / 4e-3e / 2nd / 1ère-Term).

    Il couvre divers aspects de l’informatique : information et représentation, pensée algorithmique, utilisation des applications, structures de données, jeux de logique, informatique et société.

    Ce concours international est déjà organisé dans 14 pays européens (voirwww.bebras.org) qui partagent une banque commune d’exercices.
    Environ 235 000 élèves ont participé à l’épreuve 2010.

    Les points à retenir sur le concours

    • Entièrement gratuit
    • Organisé en salle informatique
    • 45 mn pour 15 questions
      • Quatre niveaux : 6ème-5ème / 4ème-3ème / 2nde / 1ère-Terminale
        Participation individuelle ou par binôme
        Aucune connaissance préalable en informatique n’est requiseFrançoise Tort, Maître de conférences à l’ENS Cachan au laboratoire STEF, nous explique les objectifs du concours du Castor Informatique et ses perspectives, lors du colloque Didapro 4 qui a eu lieu en octobre dernier à Patras en Grèce.
        Interview réalisé par François Villemonteix, Maître de conférences à l’Université de Cergy Pontoise.

    Plus d’infos :
    Le site du concours : castor-informatique.fr
    Laboratoire stef, ENS Cachan:www.stef.ens-cachan.fr