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  • L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    [callout]Nous avons assisté à une réunion de travail des chefs d’établissements ou responsables qui coordonnent la mise en place de ce projet d’envergure : décryptage et témoignages.[/callout]

    La dynamique de bassin est née du fait que l’académie de Lille est très étendue et comporte de nombreux territoires ruraux ; elle a été découpée en 14 bassins d’éducation.

    Avec l’arrivée de l’ENT de Kosmos « Savoirs numériques 59-62 », « l’objectif de départ était de mettre à profit toutes les fonctionnalités de l’ENT sur un territoire défini », explique Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Lille ; d’où le nom d’ENT de bassin.

    Rapprocher géographiquement et créer une cohérence de travail à l’échelon du bassin.

    Philippe Leclercq, pointe les difficultés de communication à l’intérieur du bassin Artois-Ternois, en partie dues à son hétérogénéité ; il souhaitait trouver un moyen de rendre cohérent le travail partenarial inter-établissements.

    « L’idée est de trouver une cohérence possible au travail de partenariat entre les différents lycées, collèges et écoles, qui, avec la mise en place du cycle 3, n’est pas un point à négliger », précise t-il.

    Pour Anne Dalmasso, proviseure du lycée Albert Châtelet à St Pol sur Ternoise, l’argument du « rapprochement géographique » via l’usage des outils à leur disposition dans l’ENT et ses fonctionnalités est très important : « apprendre à se connaître géographiquement et parfois même, pour certains chefs d’établissement, les aider à définir ce que représente le bassin ».

    Béatrice Briard, IA-IPR sur le bassin parle « d’un bassin à double face ».

    Pour les petits établissements en milieu rural, le besoin de mutualiser les ressources et d’échanger avec les collègues est plus que jamais criant.

    Christelle Geudin, principale adjointe du collège Pablo Néruda à Vitry en Artois et co-animatrice du CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) de bassin, affiche également un objectif de communication inter-établissements, « pour se faire connaître ».

    Cette volonté d’échanger se fait aussi particulièrement ressentir depuis l’annonce de la réforme du collège ; sur ce sujet, l’ENT de bassin prend encore tout son sens.

    L’ENT de bassin : un très bon outil pour aider à la mise en place de la réforme du collège.

    « Faut-il qu’apparaisse dans les emplois du temps des élèves l’accompagnement personnalisé, les EPI, etc (…). « Plus on harmonise au niveau du bassin, moins on sera dans la concurrence, moins on sera dans la difficulté d’un établissement vis à vis des familles », explique Béatrice Briard.

    Pour Grégory Buchelet, principal adjoint du collège Carlin Legrand à Bapaume, la réforme du collège est certes pédagogique mais aussi organisationnelle ; il rejoint en ce sens Béatrice Briard sur l’idée d’utiliser l’ENT de bassin pour passer ce nouveau cap.

    Il a notamment mis en place des forums sur certaines sous-rubriques de l’ENT.
    Récemment, il a lancé un premier forum questions/réponses sur les EPI (Enseignements Pratiques et interdisciplinaires), qui posent beaucoup d’interrogations au sein de la réforme du collège. Ces forums s’adressent à ses collègues des autres établissements du bassin « afin de voir comment mutualiser les idées pour mettre en place cette réforme ».

    Sur la période assez courte d’une année qui nous est donnée pour organiser la réforme du collège, l’ENT de bassin va permettre de collaborer entre collègues d’établissements différents, ajoute t-il.

    Un ENT de bassin, c’est aussi pour communiquer avec les parents et les élèves.

    Des enquêtes auprès des élèves sont aussi prévues au sein de l’ENT de bassin comme, par exemple, sur le sujet des forums des métiers organisés à l’attention des élèves de 4ème.
    Grégory Buchelet a mis en place un formulaire « afin de connaître les représentations des élèves sur les métiers et de connaitre leurs envies ».

    Grâce à une nouvelle fonctionnalité de l’ENT, l’envoi du formulaire d’enquête peut être adressé à tous les élèves de quatrième des établissements du bassin.

    « De plus, grâce à un outil qui permet d’extraire les réponses sur un fichier Excel, par exemple, chaque établissement est en mesure de traiter les résultats qui le concernent », ajoute Grégory Buchelet.

    L’idée finale est d’interroger les élèves avant et après le forum afin d’évaluer si cet événement leur a été bénéfique ou non.

    A moyen terme, le projet de l’ENT de bassin est aussi d’ouvrir une partie de cet espace numérique aux familles et notamment, au travers de l’onglet orientation.

    De la cohérence territoriale sur des sujets forts et complexes : l’exemple de l’orientation.

    « Il s’agit de démystifier le processus d’orientation qui peut être très anxiogène et très complexe aux premiers abords pour les parents », décrit Hélène Zajac, proviseure adjointe du lycée Savary-Ferry à Arras.

    Les personnes en charge de cette rubrique ont tenté d’ordonner, de trier et de simplifier au maximum l’information pour qu’elle devienne plus accessible aux parents, qu’il s’agisse du niveau post-troisième, post-seconde ou post-terminale.

    « Jusqu’ici, chaque établissement avait sa Conseillère d’Orientation et son CIO et travaillait individuellement ; là, avec ce nouveau portail, nous avons vocation à mutualiser, c’est l’intérêt », souligne Delphine Carton, proviseure adjointe du lycée Gambetta Carnot à Arras.

    L’ENT de bassin va vraiment donner une identité au territoire via la cohésion inter-établissements, ajoute Hélène Zajac.

    Ce projet d’ENT de bassin a été à l’initiative de Philippe Leclercq, DAN de l’académie et cela semble porter ses fruits puisqu’à ce jour, d’autres bassins d’éducation observent attentivement l’expérimentation Artois-Ternois et réfléchissent à reproduire le modèle.

    Pour lui, c’est un projet qui va au-delà des aspects collaboratif et coopératif ; « c’est un véritable travail pédagogique qui est entrain de se mettre en place avec les différents partenaires, sans oublier le rôle très important que nous donnons aux familles, pour chacune de nos actions ».

     

  • Plus de fonctionnalités éducatives pour la plateforme d’e-learning Chamilo

    Plus de fonctionnalités éducatives pour la plateforme d’e-learning Chamilo

    Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de Chamilo, il s’agit d’un acteur relativement nouveau dans le monde des plateformes e-learning (sur le marché depuis seulement 5 ans) qui a connu une croissance rapide (déjà 11 millions d’utilisateurs dans le monde) autour d’un concept principal: rendre l’e-learning simple d’utilisation pour les institutions académiques et autres organisations qui présentent un grand besoin de formation.

    Parmi les nouvelles fonctionnalités, nous voudrions souligner celles qui nous semblent les plus intéressantes pour les enseignants:

    ⁃    fonctionnalités de valorisation des acquis au travers de points et de badges
    ⁃    3 nouveaux types de questions glisser-déplacer ou reconnaissance d’images
    ⁃    une page de recherche pour retrouver les certificats émis par une institution
    ⁃    rapports PDF de l’outil d’évaluations
    ⁃    un mode de vidéoconférence point à point qui fonctionne sur les dispositifs mobiles (et Chrome ou Firefox)
    ⁃    un catalogue de sessions et une boutique en ligne (avec paiements via PayPal ou chèques)
    ⁃    l’intégration d’un nouvel éditeur en ligne pour un meilleur support des dispositifs mobiles
    ⁃    un nouvel éditeur de formules mathématiques en ligne
    ⁃    un plugin Skype pour faciliter le contact avec les étudiants / enseignants
    ⁃    la possibilité d’importer et exporter les enquêtes – un plugin pour envoyer des SMS à vos étudiants
    ⁃    un nouveau rapport de progrès d’un parcours pour tous les étudiants

    Nous aimerions également souligner la disponibilité de 27 styles graphiques plaisants et divertissants pour la personnalisation de vos cours.

    L’association Chamilo nous rappelle gentiment que son rôle est uniquement de fournir une meilleure plateforme pour améliorer l’éducation, mais qu’elle ne fournit pas de cours directement (bien que plusieurs de ses fournisseurs officiels le fassent).

    Plus d’infos :
    Si vous souhaitez essayer la démo en ligne gratuite de l’association Chamilo, dirigez-vous vers https://campus.chamilo.org et créez votre compte enseignant.
     
    Si vous préférez votre propre portail de test comme administrateur, téléchargez la dernière version depuis leur site: https://chamilo.org/fr/chamilo-lms/ ou contactez un fournisseur officiel pour un service plus « sur mesure »: https://chamilo.org/providers/

  • L’eTalk : quelles applications de ce nouvel outil de publication multimédia dans l’éducation ?

    L’eTalk : quelles applications de ce nouvel outil de publication multimédia dans l’éducation ?

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    Au cours de ces dernières décennies, les universités ainsi que les hautes écoles ont dû faire face à une augmentation constante des effectifs des étudiant-e-s. Cette situation a un impact en particulier sur les cours en grands auditoires dans lesquels les conditions d’apprentissage sont loin d’être optimales.

    Emerge alors la question de l’utilisation d’outils numériques comme soutien à l’enseignement et aux apprentissages. Par ailleurs, se pose la question de la formation continue des enseignant-e-s et de l’accès à distance par ces derniers à de nouveaux savoirs adaptés à leurs besoins.

    Comment transmettre des savoirs à de grands effectifs autrement que par un enseignement en présentiel ?

    Les outils numériques permettent-ils une diffusion de la connaissance sur un mode plus accessible à tous, tout en conservant une pertinence scientifique et un intérêt pour l’éducation ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Conçu par Claire Clivaz (Unil) et Frédéric Kaplan (EPFL), l’eTalk, outil d’édition multimédia, est le fruit d’un travail collaboratif et transdisciplinaire.

    Il s’inscrit dans une nouvelle forme de littératie numérique et permet de feuilleter des discours oraux tout en respectant les standards de l’édition scientifique.

    Il se présente en effet comme une forme de publication dont le contenu est entièrement citable, liant discours parlé, texte écrit, images et ressources internet. Plus riche qu’une conférence en ligne, il a également l’avantage, si les éditeurs le souhaitent, de pouvoir être modifié et complété.

    Pour la formation en éducation, l’eTalk offre donc des perspectives intéressantes en matière d’e-learning, selon un concept de pédagogie inversée.

    Quant à l’enseignant, il a accès ainsi à un vaste choix de ressources dont il peut librement disposer pour élaborer ses propres cours.

    Relation avec le thème de l’édition Ludovia#12

    Pensé à l’origine comme une alternative enrichie à une publication papier, l’eTalk pourrait être un outil intéressant pour la formation des étudiant-e-s et pour les enseignant-e-s en activité.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Nous avons participé à la publication d’une première série d’eTalks en 2014 (améliorée en 2015 par les éditions Vital-DH) suite à deux formations continues sur le thème des rites funéraires.

    Une autre série d’eTalk, également en lien avec une formation continue, est prévue et sera consacrée à « L’homme augmenté ».

    Par ailleurs, un pré-projet de recherche est en cours à la Haute école pédagogique du canton de Vaud sur l’utilisation des outils numériques (dont l’eTalk) dans le cadre de cours magistraux à grands effectifs.

     Plus d’infos et liens utiles :
    http://etalk.vital-it.ch/rites-funeraires/

    http://serval.unil.ch/?id=serval:BIB_14591B711E39

    https://www.hepl.ch/files/live/sites/systemsite/files/unite-communication/prismes/numero-20/articles/prismes-20-e-talk-nouvel-outil-multimedia-n-durisch-gauthier-2014-hep-vaud.pdf

    http://claireclivaz.hypotheses.org/489

    A propos des auteurs : Nicole Durisch Gauthier et Christine Fawer Caputo
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

     

     

     

     

     

     

  • Numerica – Approche sociocritique du numérique en éducation

    Numerica – Approche sociocritique du numérique en éducation

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    Numerica organise également des webconférences et des webentrevues avec les experts de l’approche sociocritique du numérique en éducation.

    Pourquoi une approche sociocritique du numérique en éducation ?

    Une approche sociocritique du numérique en éducation s’intéresse aux relations entre le profil et le contexte socioculturels des apprenants et leur disposition à s’éduquer et se former avec le numérique en contexte institutionnel mais aussi en contexte extra-institutionnel.

    Elle se situe au croisement, d’une part, de la sociologie des usages, qui ont peu développé les dimensions éducatives du numérique, et d’autre part, des sciences de l’éducation, qui ont faiblement mis en lien les usages numériques proposés aux apprenants en salle de classe avec ceux développés en contexte extra-institutionnel. Une telle approche se veut complémentaire aux approches didactique et psychopédagogique habituellement utilisées pour étudier le numérique en éducation.

    Elle constitue une tendance émergente dans le domaine du numérique en éducation.

    Pourquoi s’intéresser à une approche sociocritique ?

    Parce que les apprenants utilisent de façon plus fréquente et diversifiée le numérique en contexte extra-institutionnel qu’en salle de classe car il fait partie de leur quotidien familial et social (Buckingham, 2007; Eynon, 2008; Alluin, 2010; OCDE, 2010).

    Ce rapport premier au numérique, développé en contexte extra-institutionnel, est susceptible d’influencer leur disposition à utiliser le numérique pour apprendre, notamment lorsqu’ils sont en contexte institutionnel mais aussi dans des contextes plus informels d’apprentissage. Il est donc essentiel de prendre en compte le profil et le contexte socioculturels des apprenants pour comprendre leur disposition plus ou moins grande à s’éduquer et se former avec le numérique (De Haan, 2004; Hargittai, 2010; Livingstone et Helsper, 2007).

    L’approche sociocritique s’intéresse notamment aux convergences et divergences entre les usages numériques que les apprenants développent en contexte extra-institutionnel et ceux qui leur sont proposés en contexte institutionnel; aux inégalités numériques entre les apprenants et à leurs incidences sur leur disposition à apprendre avec le numérique; aux usages numériques des apprenants migrants ou issus des minorités ethnoculturelles pour soutenir leur intégration linguistique et scolaire ou encore aux enjeux socioéthiques des usages numériques des apprenants pour lesquels l’école a un rôle éducatif à jouer (p. ex., sexting, cyberbullying, etc.).

    Qui sommes nous ?

    Numerica est alimenté par un groupe non restrictif de chercheurs ayant des intérêts divers et complémentaires à développer une approche sociocritique du numérique en éducation et à contribuer à sa structuration.

    Elle a pour but de mettre en contact les chercheurs intéressés par l’approche sociocritique du numérique en éducation, de donner de la visibilité à leur expertise, et de développer et structurer l’approche sociocritique du numérique en éducation. Dans cette perspective, Numerica organise régulièrement des activités de publication et de communication scientifiques.

    Pour en savoir plus sur Numerica:
    retrouvez-nous sur numerica.uqam.ca
    contactez-nous à numerica@uqam.ca
    suivez-nous sur @Numerica_edu

  • Les nouveaux opérateurs des savoirs

    Les nouveaux opérateurs des savoirs

    Auparavant, le savoir était dans des bibliothèques, dans les universités autour des professeurs et des chercheurs qui diffusaient les savoirs.

    Aujourd’hui, on retrouve les savoirs un peu partout.

    Qu’est ce qu’un nouvel opérateur de savoirs ?

    Christophe Batier donne plusieurs exemples. Le site Youtube en fait partie ; l’individu peut aller chercher du contenu « en vrac » mais il faut savoir que Youtube commence à éditorialiser son contenu comme c’est le cas avec la Khan Academy qui a mis à disposition depuis septembre 2014, des contenus vidéos en français.

    Il cite un autre exemple d’une Start-up à Lyon, Digischool, qui vend des contenus sur des supports mobiles.

    « On voit apparaître tout un tas de dispositifs en dehors des universités, en dehors des écoles et pas forcément dans le domaine public« , souligne Christophe Batier.

    Du changement pour la formation et l’évaluation dans cette révolution numérique ?

    En effet, d’après Christophe Batier, le numérique apporte tout son lot de changements dans ce domaine. Les formations d’hier ont des formats trop longs et la notion de diplôme, uniquement reconnu par l’institution est, elle-aussi, remise en cause. Le diplôme peut devenir un certificat, ou même un « indice dans Linked-in, par exemple« , souligne t-il.

    La place du diplôme change et ces nouvelles formes de reconnaissance des savoirs permettent, sur une durée plus courte, d’obtenir des compétences dans un domaine précis.

    Ces compétences pourront être validées soit par un MOOC, soit par une communauté, soit par un dispositif x ou y.  Christophe Batier parle de la « désacralisation des diplômes« . Pour l’instant, cela ne représente que quelques pourcents d’étudiants.

    L’Université de Lyon 1 expérimente « dans la vie réelle« , cette nouvelle forme d’apprentissage et de transmission des savoirs. Avec 2500 enseignants inscrits sur la plateforme Spirale Connect (fondée en 2003) et plus d’1 millions de fichiers déposés, c’est une « affaire qui marche« .

    Et pour aller plus loin dans cette co-construction des savoirs, des invitations ont été lancées par les enseignants de Lyon 1 à d’autres collègues extérieurs afin de partager et d’élaborer toujours plus de contenus. Aujourd’hui, ce sont 12 000 comptes qui sont ouverts sur Spirale Connect et l’ascension continue (la plateforme devrait d’ailleurs basculée sur Claroline en 2016 – à propos de Claroline voir cet article).
    « Avec cette ouverture, nous avons cinq fois plus de profs que le nombre que nous devrions avoir sur notre plateforme, avec uniquement les enseignants de notre université« , souligne t-il.

    Aujourd’hui, nous avons plus d’étudiants qui se connectent à la plateforme que d’étudiants qui viennent sur le campus, conclut-il.

    A découvrir aussi les autres sujets de Vill@rdigital par Ludomag :
    Chantal Carlioz : « Diversifier son économie : le pari du Vercors avec Vill@rdigital«
    Yann Echinard, enseignant à Sciences Po Grenoble :  « A l’Université aussi, on connaît des obstacles au développement des usages du numérique »
    Christophe Batier, Directeur de l’ICAP Université Lyon 1 : « les nouveaux opérateurs de savoirs »

     

     

  • AviTice learning et mobile : une technologie full web

    AviTice learning et mobile : une technologie full web

    Avec une interface entièrement disponible sur explorateur web, proposez aux élèves, des exercices de compréhension orale à faire en cours ou en dehors du cours. Vous avez ainsi un labo de langues accessible depuis tous les postes que ce soit dans l’établissement ou de chez les utilisateurs ! L’apprentissage des langues est un des usages sachant que tout apprentissage s’appuyant sur des contenus numériques, outils et exercices multimédias est éligible AviTice Learning et Mobile.

    AviTice Learning et Mobile permettent aux enseignants de rentrer de plein pied dans la « Classe Inversée » (flip classroom). Les élèves peuvent travailler en amont les documents avant de venir en cours.

    L’accès à l’espace de travail partagé se faisant par internet et donc de n’importe où et à partir de n’importe quel supports (PC, tablettes, smartphones), les élèves pourront interagir avec les documents et préparer le cours.

    La souplesse et l’évolutivité de la technologie AviTice Learning et Mobile répond aux usages en salles de classe fixes et mobiles ou les équipements PC, portables, tablettes sont connectés en réseau filaire ou wifi mais aussi dans les salles des mêmes établissements ne disposant que d’un poste et d’un VPI, TNI, vidéo projecteur et cette fois en mode baladodiffusion.

    Avec son accès, sa médiathèque et ses outils communs AviTice Learning et Mobile permet le développement et l’optimisation des usages du numérique au service des apprentissages.

     

    Plus d’infos : www.avitice.com

     

  • La cartographie des savoirs ou comment personnaliser l’enseignement

    La cartographie des savoirs ou comment personnaliser l’enseignement

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    Problématique pédagogique

    Le monde de l’enseignement envisage de plus en plus l’accompagnement personnalisé comme la solution aux difficultés scolaires, notamment dans la phase d’acquisition des apprentissages fondamentaux.

    Or, dans un contexte où les enseignants de primaire peuvent être confrontés à des effectifs importants, la prise en compte des besoins individuels des élèves reste complexe et les professeurs ne disposent pas toujours du temps nécessaire pour combler d’éventuels retards.

    Parallèlement, l’entrée du numérique dans la sphère éducative et le développement des technologies constituent un atout considérable au service de la réussite scolaire pour tous.

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée

    Retenu dans le cadre de l’appel à projets « services numériques innovants pour l’e-Education », le projet de Cartographie des Savoirs a pour objectif principal d’apporter une solution technologique facilitant la personnalisation des parcours d’apprentissage. Utilisable en classe quotidiennement, il fait gagner du temps à l’enseignant, l’aide dans la construction de ses stratégies pédagogiques et facilite notamment le remplissage du Livret Personnel de Compétences.

    •    Une modélisation de la carte des compétences

    La carte des compétences, développée en collaboration avec des laboratoires de recherche spécialisés dans la modélisation de carte d’apprentissage, référence les compétences scolaires en lien avec le socle commun mis en place par l’éducation nationale.
    On obtient ainsi un maillage complexe et très fin des compétences reliées entre elles par des liens sémantiques (pré-requis, taxonomies, ontologies, etc).

    Exemple en Mathématiques : avant de maîtriser le théorème de Pythagore, un élève doit avoir compris la notion de triangle rectangle, et avant cela, celle de triangle. Grâce à cet outil, l’enseignant obtient une visibilité sur les notions acquises par un élève mais aussi sur ses points de blocage. Un profil précis peut être ainsi réalisé pour chaque apprenant.

    •    Des parcours personnalisés

    La « Cartographie des savoirs » devient un outil d’aide à la décision pour l’enseignant, en lui soumettant la proposition de parcours pédagogique le plus adaptée en fonction de l’analyse approfondie et fine de son profil.

    Cette représentation sert donc de base pour la personnalisation et la construction d’un profil de l’apprenant. La « Cartographie des savoirs » fait le lien entre les éléments du profil de l’apprenant et les caractéristiques sur les exercices à proposer à l’élève, et met ainsi en œuvre une stratégie pédagogique définie par l’enseignant.

    La « cartographie des savoirs » sera l’outil de base de l’éducation du XXIe siècle !

    Voir la biographie de l’intervenant Thierry Couilleault

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

  • Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Ludovia_tralalereProblématique pédagogique

    L’Isoloir est un dispositif numérique participatif qui propose aux jeunes de faire l’expérience de l’action citoyenne et de réfléchir et se positionner sur les grands enjeux de société liés au numérique. Ce dispositif a pour objectif  premier d’interroger les idées des jeunes  sur les grands débats autour du numérique en  mettant l’emphase sur l’importance de réfléchir et de se documenter avant de se positionner.

    La problématique qui se présente est la suivante : réussirions-nous à faire parler les jeunes et à collecter la parole des jeunes et leurs opinions sur les grands enjeux de société ? Si oui, Comment se prononcent-ils sur la liberté d’expression sur Internet ?

    Présentation de la techno utilisée

    Un nouveau type de serious game qui ressemble plus à un dispositif participatif avec un mécanisme d’usage adapté aux jeunes. Le dispositif est  basé sur un mécanisme de vote évolutif permettant au « joueur-citoyen » de revoir ses positions au fil d’un parcours réflexif. Le joueur est ainsi invité à émettre, sur des propositions concernant de grands débats de société :

    un vote d’opinion basé sur son vécu, ses convictions mais aussi parfois ses aprioris. Un vote informé, qui repose sur la consultation de documents proposés au sein du jeu. Un vote motivé, qui prend en compte les arguments apportés par les autres joueurs qui s’intéressent à cette question.
    Et pour finir, débat avec les autres jeunes et proposition de solutions alternatives.

    Relation avec le thème de l’édition : « Numérique et éducation, entre consommation et création ? »

    A travers l’Isoloir, nous avons travaillé sur le fait de donner à penser les usages du numérique, pour mieux les comprendre et ne pas rester un simple consommateur. C’est une invitation à participer, se vivre comme un acteur de la société numérique, un créateur et un décideur.

    Synthèse et apport du retour d’usage

    Des adolescents en faveur d’une liberté régulée
    839  jeunes / groupes de jeunes se prononcés sur la question « Quelle liberté d’expression voulons-nous sur Internet » Doit-on pouvoir tout dire, partout, sans limite ni contrôle ? Faut-il poser des cadres, légiférer, et si oui comment ?

    Aux antipodes de la philosophie du premier amendement de la constitution américaine érigeant en principe premier la liberté totale d’expression des individus – qui pourtant est celle qui régit leurs sites préférés – 78% des joueurs se montrent en faveur d’une régulation d’un type ou d’un autre de la liberté d’expression, avec des positions diverses sur le style de réglementation qu’il conviendrait d’adopter. Nous détaillerons lors de l’atelier le retour des paroles de jeunes et de l’usage de cette ressource.

    Tralalere partage les premiers retours d’expérience avec l’émergence de la parole des jeunes autour des ateliers organisés et mène une réflexion sur les prochaines étapes.

    L’Isoloir Citoyenneté & numérique est une action financée par la région Île-de-France, avec le soutien du ministère de l’éducation nationale. Une coproduction Tralalere, Universcience, Inria, Les Atomes Crochus et Traces.
    Partenaires de diffusion : Internet Sans Crainte, programme soutenu par la commission européenne.

    Voir la bio de Léa Maalouf sur Ludovia#11

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps