Étiquette : médias

  • Le guide de la famille tout écran du CLEMI

    Le guide de la famille tout écran du CLEMI

    Isabelle Féroc-Dumez, directrice scientifique et pédagogique au CLEMI au niveau national, est venue présenter aux Rencontres de l’Orme, le guide de la famille tout écran.

    Pourquoi ce guide ? toutes les explications dans l’interview ci-contre.

    Retrouvez le guide sur www.clemi.fr

  • Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Présentation par Julien Kirsch d’Urban Prod des actions menées par son entreprise dans la cité marseillaise et notamment autour de l’éducation aux médias.

    Aux Rencontres de l’Orme les 31 mai et 1er juin 2017, Urban Prod est venu proposer notamment, un atelier sur le « Fact Checking« , soit la vérification des faits autour des « fake news« , soit fausses informations.

    Plus d’infos sur Urban Prod : www.urbanprod.net

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

  • Youtube en classe ?

    Youtube en classe ?

    Stéphanie De Vanssay est venue présenter sur le colloque écriTech’8, le concept de « Youtube en classe ».

    Stéphanie de Vanssay part du principe que, comme les jeunes sont massivement connectés à Youtube, il est pertinent de s’y intéresser.

    « Ils peuvent s’abonner à des chaînes, soigneusement choisies par leur professeur pour leur intérêt pédagogique et être touchés par ce biais là« .

    « On a aujourd’hui toute une génération de Youtubeurs qui ont envie de partager leur passion et leurs savoirs, appelés les vulgarisateurs ».

    En classe, Youtube peut être utilisé de manière différente… Propositions et explications dans la vidéo ci-contre.

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Stop Motion « Bonhomme de Neige » en CE2

    Stop Motion « Bonhomme de Neige » en CE2

    Charlotte Billot est enseignante en premier degré à l’école St Thérèse à Toulouse. Elle nous a envoyé un résumé de son projet réalisé récemment au sein de sa classe en Ce2 qui allie l’histoire narrative, le vivre ensemble et le cinéma d’animation.

    Voici ci-dessous le message qu’elle a fait parvenir aux parents d’élèves de sa classe lorsqu’elle leur a communiqué la production finale .

    « Je pense que la démarche pédagogique et la mise en œuvre peuvent intéresser d’autres enseignants sachant qu il n a fallu qu’un seul outil, ici un iPod, même pas une tablette, pour le réaliser. »explique t’elle en s’adressant à vous, lecteurs de ludomag.

    Voici la production finale du projet de film d’animation réalisé en classe en novembre-décembre 2016.

    L’objectif était de créer une histoire sur le thème de la paix, du vivre ensemble et de les initier à la création d’un scénario et à la technique du Stop Motion.
    Par groupes, ils ont donc réfléchi à une histoire sur ce thème (dont la contrainte était d’inclure les acteurs principaux, à savoir leurs bonhommes de neige).

    Ces 8 histoires ont fait l’objet d’une présentation par chacun des groupes (scénario et dessins à l’appui) suivi d’une grande discussion collective. En est ressortie, une histoire commune reprenant les meilleurs éléments de chacun des groupes.

    A partir de là, un texte a été écrit (en collectif oral, dicté à l’adulte) qui a servi de support à un deuxième travail de groupe et individuel. Chaque enfant a rempli les cases de son propre scénario (trace dans le cahier de sciences) pour déterminer les scènes à « capturer en image ».

    Puis par groupe de 5/6, les enfants ont déplacé les personnages et les décors et pris chaque scène en photo avec l’aide de l’adulte.
    Au total :
    . 233 photos prises dont 166 retenues pour le montage,
    . 11 vignettes d’onomatopées,
    . 22 vignettes de narration ou dialogue,
    . 2 vignettes de générique.
    . Et beaucoup d’imagination et de création de la part des élèves !

    Le tout a été monté par mes soins en différé, après une première visualisation collective qui a permis d’effectuer quelques rectificatifs (analyse du lien texte-image, sélection des meilleurs photos, dynamique du rendu du film…)
    L’application de Stop Motion utilisée est « Animation en volume» de CATEATER, LLC , mais il en existe beaucoup d’autres.

    Vos enfants peuvent être fiers de leur projet qu’ils ont su mener à bien en écoutant les idées de l’autre et en partageant « la scène » avec 5 ou 6 copains, tout un apprentissage et chacun a progressé à son rythme dans le bon sens. Félicitations à eux !!

    Voici le lien de leur super production :  https://drive.google.com

    Soyez patients pour le téléchargement car le film dure 3 :46 et « pèse » 417 Mo donc en fonction de votre débit internet, cela peut prendre un peu de temps.

  • Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Certains d’entre eux étaient d’ailleurs invités à une table ronde au salon de l’Éducation en novembre dernier intitulé : « Les YouTubeurs bouleversent-ils l’enseignement ?« .

    Sciences, histoire, art, droit, philo, littérature, SVT, linguistique, mathématiques… on y trouve des contenus dans toutes les disciplines ! Les vidéastes qui alimentent ces chaines sont des passionnés, parfois ils ont même été profs… Ils abordent avec légèreté, mais sérieux, des thématiques très variées et n’entendent évidemment pas faire concurrence à l’école.

    Ces vidéastes, modestes et talentueux, acceptent tout juste le qualificatif de “vulgarisateurs”. Ils le sont néanmoins de fait et ce serait dommage de ne pas profiter de leur travail pour enrichir nos cours !

    Concrètement ces vidéos peuvent être utiles à l’enseignement de plusieurs façons.

    Tout d’abord elles peuvent servir aux professeurs pour creuser une thématique, se former à une démarche, se tenir à jour dans une discipline. On trouve vite à partir d’une chaine qui nous intéresse, d’autres vidéastes travaillant sur des thématiques voisines et le choix est souvent assez large. Par exemple les chaines “Hygiène mentale” et “La tronche en biais” sont idéales pour s’initier à la zététique (ou scepticisme scientifique), bien utile en cette période où il est demandé aux enseignants de savoir faire face aux théories du complot.

    Des vidéos peuvent aussi être utilisées avec les élèves, non pour remplacer un cours, mais pour l’introduire ou l’enrichir : comme point de départ, pour une analyse critique en cours de chapitre, en guise de complément ou comme élément de révision tout est possible. Le plus souvent les sources indiquées en description sous la vidéo ou les commentaires permettent de creuser le sujet, de relativiser un point de vue exprimé ou de corriger une erreur éventuelle.

    De plus les élèves peuvent solliciter directement le vidéaste via les commentaires ou les réseaux sociaux pour poser des questions et avoir des précisions.

    Les coups de coeur « Youtubeurs » de Stéphanie à découvrir ici.

  • Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Valentine Guillien, responsable du projet Ersilia au sein de la Fabrique du Regard, plateforme pédagogique du BAL (lieu d’exposition, de réflexion, de production et de pédagogie à Paris), a eu l’occasion de présenter la plateforme Ersilia sur le stand du Ministère de l’Education Nationale, lors du salon Educatec-Educatice le 17 novembre dernier.

    Principe et cohérence de la plateforme Ersilia

    « Ersilia est une plateforme numérique d’éducation à l’image à destination des jeunes du second degré, des enseignants de toutes disciplines confondues et d’artistes qui peuvent mener des projets artistiques et culturels avec les enseignants dans un cadre pédagogique ».

    Le principe fondateur d’Ersilia est de penser en images, un monde d’images ; c’est aussi permettre aux jeunes de comprendre les enjeux liés aux images.

    Avec Ersilia, nous sommes au cœur de l’éducation à l’image par la recherche du regard critique pour aider les jeunes à développer une pensée citoyenne.

    Ersilia au quotidien, comme outil et ressource pour les enseignants et les élèves

    Plus concrètement, la navigation dans la plateforme s’organise autour de thématiques, comme par exemple, Images et Territoires.

    Les utilisateurs, enseignants ou artistes, peuvent utiliser la plateforme de plusieurs manières :

    • pour leur formation personnelle, de manière autonome
    • en groupe ou en réseaux, grâce à différentes fonctionnalités disponibles

    « A la Fabrique du Regard, nous proposons nous-mêmes des parcours qui apparaissent sur le mur des enseignants ».

    « C’est une manière pour nous d’inciter les enseignants à créer leurs propres parcours ».

    C’est donc une des possibilités qu’offre Ersilia : créer ses propres supports pédagogiques, en conservant un parcours modèle comme base, par exemple, pour le modifier ensuite à sa guise.

    Pour vous inscrire en tant qu’enseignant, rien de plus simple : indiquez juste votre adresse électronique académique. Vous aurez ensuite la possibilité de générer des codes pour vos élèves ou d’autres enseignants (dans le cas d’une équipe pédagogique) pour qu’ils puissent participer à Ersilia.

    Ce projet a l’ambition de se développer, notamment en vue d’ouvrir à de nouveaux publics comme les lycées agricoles, les réseaux d’éducation populaire, etc.

    *Ersilia est conçu comme un outil transversal et collaboratif pour les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), les parcours d’éducation artistique et culturel (PEAC), les enseignements d’exploration, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) ou l’enseignement moral et civique (EMC) (*source eduscol).

    Il est porté par le BAL et la Fabrique du Regard, soutenu par le MENESR et plus précisément la Direction du Numérique pour l’Education et le Ministère de la Culture.

    Le projet Ersilia est aujourd’hui lauréat d’un appel à projets présidentiel « La France s’engage ».

    Plus d’infos :
    Ersilia : www.ersilia.fr

    Ludomag en parlait déjà en septembre 2016 : revoir l’article.

     

     

  • Écrivains reporters en herbe : le numérique à dimension humaine

    Écrivains reporters en herbe : le numérique à dimension humaine

    Un projet où des élèves de CE2 , CM1 et CM2 réalisent des reportages photos accompagnés de textes documentaires et littéraires en exploitant le meilleur du numérique.

    Écrivains reporters en herbe 2 est, comme son nom l’indique, la 2e édition d’un projet pédagogique invitant les élèves à réaliser des reportages. À la fin du projet, chaque classe participante avait réalisé deux reportages photos accompagnés de textes documentaires et de textes littéraires.

    Les productions finales des écoliers, des photos avec réalité augmentée et la démarche pédagogique qui a mené à tout cela ont été présentées à la 13e université d’été Ludovia par Pierre Clot, conseiller pédagogique départemental, concepteur et coordonnateur du projet, Élise Negre et Grégory Staffoni, professeurs des écoles qui ont participé au projet, et Romain Tessier, maître animateur informatique.

    C’est via l’application Aurasma sur ma tablette que j’ai pu vivre l’expérience de réalité augmentée. En balayant les Auras incrustées dans les photos exposées, j’ai eu accès à des vidéos dans lesquelles les écoliers présentaient eux-mêmes leur travail.

    Le thème d’Écrivains reporters en herbe 2 était le patrimoine industriel local oublié. Ce sujet a été choisi en fonction de l’exposition de la photographe Léah Bosquet, qui présentait les vestiges de mines abandonnées des Pyrénées.

    Malgré l’usage intensif du numérique, c’est la dimension humaine du sujet d’étude qui était favorisée.

    Un projet sur mesure pour la fin du primaire

    ninonlouise_ecrivainsenherbe2_061016Écrivains reporters en herbe 2 est un projet pluridisciplinaire proposé par le centre de ressources TICE-Images-Médias du Tarn de l’Académie de Toulouse en partenariat avec le festival « Échos d’ici, échos d’ailleurs » de Labastide de Rouairoux.

    Ces projets ont été élaborés dans le contexte de la loi du 8 juillet 2013 de l’Éducation nationale qui demande une « approche pluridisciplinaire du numérique, fondée sur une pédagogie de projet, faisant appel à des démarches créatives et collaboratives, et mettant les élèves en situation d’activité avec ces outils » (numériques).

    Ce projet se décline de septembre à mai et exige de deux à trois heures de travail en classe par semaine. Les enseignants y participent volontairement. Ils bénéficient de 2 jours de formation et d’un accompagnement tout au long de l’année.

    Les communications entre l’équipe de coordination du projet et les classes d’écoliers participants se font à partir d’un blog interne à l’ENT dont l’usage est exclusif au projet et où dès le départ chaque classe entre en interactions avec les autres participants et les personnes ressources (coordonnateur, photographe professionnel, auteur littéraire).

    Pour les guider dans le projet, les élèves ont d’ailleurs bénéficié du support de Léah Bosquet, l’artiste photographe dont l’exposition a servi d’amorce au projet, ainsi que de Thomas Vinau, l’auteur de « Ici ça va » (livre d’appui), qui les a orientés dans la rédaction de leurs textes littéraires et dont ils devaient s’inspirer du style.

    Un blog orienté photo permet de partager les productions avec un public élargi.

    Culture photographique et littéraire

    Au cours des Missions qui jalonnent le projet, les élèves sont initiés à des éléments de culture photographique :

    • analyse des photos dont on présente de gros plans aux élèves ou encore de photos floues auxquelles ils doivent trouver un sens ;
    • interprétations de photos ;
    • terminologie propre à la photographie, composition et cadrage, profondeur de champ, gros plan, le zoom, la position du photographe, angle de champ, contrejour, contre-plongée, etc.

    ninonlouise_ecrivainsenherbe3_061016Pour la réalisation, les élèves doivent étudier le style de la photographe professionnelle Léah Bosquet et s’en inspirer. Réagissant à des commentaires d’élèves, cette dernière leur a appris que la racine grecque de « photographie » signifie « écrire avec la lumière », qu’elle est donc porteuse d’émotion.

    Ils doivent aussi lire le livre proposé dans le cadre du projet, « Ici ça va » de Thomas Vinau, afin de s’imprégner de l’univers littéraire de l’écrivain avec lequel ils échangent . Ils peuvent le questionner pour mieux le connaître et mieux apprécier son oeuvre.

    Après cette exploration, les élèves se lancent dans la production de textes littéraires individuels, textes qui deviendront des textes de groupe et, enfin, un texte de classe par améliorations successives. C’est une démarche d’écriture collaborative où ces élèves sont initiés à une démarche « active, productive, critique, réflexive et citoyenne », explique Pierre Clot, le coordonnateur du projet. Le texte final du groupe est envoyé au coordonnateur du projet, qui apporte quelques conseils de réécriture. Enfin, c’est Thomas Vinau lui-même qui agit comme ultime critique littéraire.

    Chaque classe réalise trois photos par reportage. Pour le produit final (exposition et livret imprimé), les écoliers auront produit pour chaque reportage un texte documentaire et un texte littéraire d’environ 1000 caractères chacun.

    Madame Marie José Charrin, présidente de l’Office Central de la Coopération à l’École du Tarn écrit : « La découverte du monde par les élèves n’est pas simple car il est foisonnant et complexe. Il est plus nécessaire que jamais de savoir l’analyser. Au cours du projet, les élèves apprennent à décrypter des images, se confronter aux techniques de prises de vue, rechercher des informations sur un passé local, travailler à l’amélioration et l’enrichissement des textes, confronter leurs points de vue et argumenter, utiliser en situation les blogs et les outils informatiques . . .»

    Qu’est-ce qui est transposable?

    • Principe général du projet.
    • Utilisation humaniste des réseaux sociaux.
    • Collaboration à distance avec un photographe professionnel.
    • Idée de partenariat avec des associations culturelles.
    • Collaboration inter-classes.

    Explorez les sites des projets

    La première édition d’Écrivains reporters en herbe http://cr81projet2013-2014.blogspot.ca avait comme point de départ une exposition sur Cuba du photographe Jean-François Baumard. Les reportages des élèves s’articulaient essentiellement autour de belles rencontres.

    Suivez ce lien http://cr81projet2015-2016.blogspot.ca pour en savoir plus sur l’édition 2015-2016.

    Il est possible de commander les 2 livrets réalisés (avec présentation détaillée de la démarche) auprès de l’OCCE du Tarm : ad81@occe.coop.

    Conclusion de la pédagogue

    Ce sont des projets du niveau de la REDÉFINITION de la classification SAMR, et il s’agit véritablement de projets du domaine des «Humanités numériques».
    Un première version de cet article est parue sous le même titre dans École branchée http://ecolebranchee.com/2016/09/19/projet-ecrivains-reporters-herbe/

    Pour en savoir plus sur ces projets pédagogiques :

    http://web.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r25382_61_texte_de_m._clot-2.pdf

    http://www.occe.coop/~ad81/spip.php?article68

    http://eduscol.education.fr/experitheque/fiches/fiche10107.pdf

    Toutes les photos sont de Écrivains reporters en herbe 2   http://cr81projet2015-2016.blogspot.ca

  • Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    « Il faut éloigner les enfants des tablettes », clament des spécialistes lors d’une tribune dans le Monde[1]. Oui, nous voyons les enfants se saisir des appareils mobiles et multimédias tels que la tablette ou le téléphone portable de plus en plus tôt. Avec une dextérité étonnante, parfois presque déconcertante.   Une piste simple est alors avancée : proscrire les écrans à certains moments.

    Et si, en matière d’usages numériques, le rôle des parents passait du stade de « régulateur » à celui « d’accompagnateur » ? Leur rôle n’est-il pas d’éduquer leurs enfants à l’utilisation des outils numériques ? C’est ce que Média Animation asbl, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias, lance comme message à travers l’outil : www.123clic.be

    123clic.be, un outil pour les parents d’enfants âgés de 3 à 6 ans

    123clic_061016A la suite d’une cartographie des initiatives en éducation aux médias numériques menée en automne 2015 dans le cadre du projet Belgian Better Internet Consortium (B-BICO) co-financé par l’Union Européenne, il a été constaté un manque criant d’outils et ressources d’éducation aux médias numériques à l’attention de parents de très jeunes enfants.

    C’est pourquoi, Média Animation en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias a accompli un premier pas en la matière et a développé un site-ressource « 123Clic.be » destiné aux parents (ou grands-parents) et qui rassemble différentes activités créatives et pédagogiques à mettre en place pour et avec des enfants âgés de 3 à 6 ans.

    Cet outil comporte différentes sections tels que explorer, comprendre, partager, s’exprimer et créer. Il est composé de vingt activités d’une durée de 10 à 15 minutes que les parents peuvent mettre en place ave leurs enfants. L’objectif étant de développer une approche critique dans l’usage de la tablette ou du téléphone mobile et de sensibiliser l’enfant aux dimensions médiatiques spécifiques telles que la communication et l’expression.

    Cette collection de 20 activités est accompagnée de ressources complémentaires et de questions de réflexion en lien avec la parentalité et les médias. L’objectif de cette section est de fournir des repères éducatifs aux parents quant à l’accompagnement des enfants vis à vis de leurs usages des médias digitaux.

    123clic_imge2061016Des situations familiales et des questions (de type F.A.Q) permettent aux parents d’aborder différentes thématiques par un autre angle que celui de la proposition de l’activité pédagogique.

    Quelques exemples : Que penser des tablettes spéciales « enfants » ? Quelle place pour la tablette parmi les autres jeux ? Est-ce un accompagnement des usages comme les autres ? Que faire quand on trouve ce qu’on ne cherche pas ? Les jeux vidéos augmentent-ils l’agressivité ?

    Cet outil connaîtra sa version en Néerlandais et en Anglais dans les prochaines semaines.

    123clic.be, une campagne et des actions

    A la suite d’une première phase de test avec des parents, l’outil est entré en phase de révision et a été officiellement lancé à travers une campagne publique le 28 septembre dernier. Des partenaires du domaine de la parentalité ou de la petite enfance participent déjà au lancement de cette campagne, tels que l’ONE, l’UFAPEC ou Child Focus.

    En effet, 700 lieux de consultation de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) accueillent la campagne d’affichage 123clic.be.

    Depuis le 28 septembre pendant 4 semaines, une courte vidéo d’animation à partager sur les réseaux sociaux veillera à sensibiliser les parents de jeunes enfants à cette accompagnement des médias numériques : https://www.facebook.com/123clic.be

    Ensuite, de nombreuses animations s’organiseront ça et là en Fédération Wallonie Bruxelles avec les parents, notamment lors de la Quinzaine de l’Education aux Médias organisée par le Conseil Supérieur de l’éducation aux médias www.quinzaineeducationauxmedias.be

    [1] http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/les-tablettes-a-eloigner-des-enfants_4756882_1650684.html

    Source : Media Animation asbl

     

  • Réactions journalistiques à « l’infobésité » : quelles formes éditoriales saisies pour la captation de l’attention ?

    Réactions journalistiques à « l’infobésité » : quelles formes éditoriales saisies pour la captation de l’attention ?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Ugo Moret vous présentent « Réactions journalistiques à « l’infobésité » : quelles formes éditoriales saisies pour la captation de l’attention ?« .

    Cette communication s’intéresse aux formes qui résultent d’un constat établi par le corps professionnel des journalistes.

    L’infobésité, mal créateur de discours et de formats depuis plusieurs années, va de paire avec les problématiques de captation de l’attention : le surplus, l’abondance des objets lus sur le Web posent la question de la compréhension et de l’interprétation de ces derniers. Plus encore, cette question engage des réponses de la part des journalistes.

    En problématisant autour des manières de re-mobiliser le lecteur sur les sites Web, nous souhaitons mettre au jour les imaginaires de la pause et du « hors flux » dans les médias d’information en décrivant les petites formes qui prétendent y contribuer.

    La recherche de l’attention affirmée et la problématique de dispersion conscientisée et nommée, ils donnent ainsi à voir quantités d’imaginaires du journalisme dans une prétention sémiotique à la mobilisation des ressources cognitives du lecteur.

    Cette communication repose sur un terrain effectué dans le cadre d’une thèse de doctorat et propose de se focaliser sur trois jeunes médias, Le Quatre Heures, Ulyces et L’Imprévu. Les temporalités médiatiques, ici construction sémiotique par le concours de périodicités, jouent un rôle primordial : elles affichent une maîtrise du flux de l’information de la part des journalistes qui dominent la production de l’information.

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de l’auteur