Étiquette : manuels numériques

  • Universalis Edu : une refonte totale du site pour la rentrée 2017 !

    Universalis Edu : une refonte totale du site pour la rentrée 2017 !

    NOUVEAU DESIGN, NOUVELLES FONCTIONNALITÉS, NOUVEAUX OUTILS… Pour la rentrée scolaire 2017, l’éditeur de la fameuse encyclopédie française Encyclopædia Universalis vous présente sa toute nouvelle version du site Universalis Edu dédié aux lycées et à l’enseignement supérieur.

     

    Comment mieux répondre aux besoins numériques de l’éducation ?

    Cette réflexion portée par nos équipes nous a mené à parfaire notre site Web, avec un contenu numérique toujours certifié et qualifié, dans une nouvelle interface ergonomique encore plus adaptée aux usages pédagogiques. La recherche documentaire, plus simple, est agréable, autant pour les professeurs que les élèves.

    Ce qui va changer : 

    Une nouvelle interface intuitive. Adapté aux ordinateurs, aux smartphones comme aux tablettes pour un confort de lecture assuré, le site est optimisé pour une utilisation en classe, au CDI et à la maison.

    De nouveaux modes de recherche simples et performants. Ces développements délivrent des résultats plus précis pour une recherche plus efficace, tels que :
    – Carte mentale : élargir sa recherche de manière ludique et interactive.
    – Recherche par auteur : consulter l’encyclopédie à partir de la signature de ses contributeurs.

    Et de nouveaux outils afin de rendre fluide et accessible à tous l’utilisation de la ressource et la compréhension des articles :
    – Un dictionnaire que l’on ouvre accessible par un double-clic sur n’importe quel nom commun.
    – Un espace personnel utilisable aussi bien par les professeurs que les élèves.
    – Une fonction audio, pour écouter le texte des articles, qui favorise l’accessibilité.

    Les nouveautés seront mises en place pour la rentrée scolaire 2017.

    Plus d’info :
    Suivez l’actualité d’Encyclopædia Universalis sur Twitter

    CONTENU SPONSORISÉ

  • Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques

    Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques

    Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques enrichis de Belin Éducation, des éditions Magnard, Delagrave, Vuibert, Lanore, et BPI.

    Depuis 2013, Belin Éducation comme les éditeurs scolaires du groupe Albin Michel (Magnard, Delagrave, Lanore et Vuibert) et les éditions BPI utilisent le format et les applications du Lib
    pour la production et la diffusion de leurs manuels numériques enrichis.

    Afin d’améliorer l’expérience utilisateurs et la rapidité d’accès aux contenus, Edulib propose de découvrir à compter du 29 mai 2017 une nouvelle version du Lib : Lib Manuels.

  • J’ai crée mon 3ème manuel numérique, tout simplement !

    J’ai crée mon 3ème manuel numérique, tout simplement !

    [callout] »Le manuel de 5e est publié » ! Il vient de l’annoncer sur Twitter et c’est avec plaisir que LudoMag tient à relayer cette information. En Janvier 2013, nous l’avions interviewé et c’est avec une grande simplicité qu’il nous avait expliqué sa démarche.[/callout]

    Yannhoury2_301014
    Yannhoury3_301014Aujourd’hui, Yann Houry publie un nouveau manuel de français pour le niveau 5e. C’est le dernier d’une série de 3 manuels, puisqu’en août 2012 paraissait le manuel de 4e, puis le manuel de 6e l’année suivante en août 2013. Cela représente ainsi près de 2000 pages consacrées à l’enseignement du français, des pages gratuites, mais aussi libres, puisqu’elles sont sous licence CC-BY-SA.

    À l’origine de ce projet, un site, Ralentir travaux.com, dans lequel l’enseignant met ses cours depuis 2007, août 2007 précisément, un mois productif puisqu’il permet à nombre d’enseignants de produire les cours qu’ils partagent ensuite sur la toile.

    Ce double projet (faire un site en HTML 5 et concevoir des manuels réalisés avec iBooks Author pour iPad) verra bientôt apparaître des manuels lisibles sur tout support puisqu’on les trouvera dans le format ePub.

    Plus d’infos : rendez-vous ici : www.ralentirtravaux.com

  • Mobilité et nomadisme : atelier de fabrication de cours pour une utilisation sur tablette tactile

    Mobilité et nomadisme : atelier de fabrication de cours pour une utilisation sur tablette tactile

    Ludovia_AtelierAlbiwindows8
    Leur collège a été choisi par le Ministère de l’Education Nationale pour être l’un des 20 sites pilote « Collèges Connectés » à la rentrée scolaire 2013. Déjà relié au très haut débit, et engagé dans des expérimentations pédagogiques innovantes, l’établissement devient, en tant que « collège connecté », un véritable laboratoire du numérique.

    Ainsi, depuis janvier 2013, les élèves d’une des classes de sixième utilisent une tablette numérique.

    Les tablettes, mises à disposition des élèves, sont proposées avec un clavier qui permet aux jeunes de travailler soit en mode tablette soit en mode PC. Le système d’exploitation est windows 8. Les principaux logiciels utilisés sont des logiciels de prises/de lecture de son, le traitement de texte, les compléments des livres numériques, les applications permettant d’écrire sur un pdf, … ; Le choix des outils pédagogiques est très ouvert par le fait du choix du système d’exploitation.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    En mathématiques, M Frédéric Jourdan a eu la possibilité de fabriquer ses cours à l’aide du livre numérique, de déposer et ensuite de récupérer par le biais de l’ENT des travaux d’observation de géométrie dynamique, par exemple.

    Les nombreux exerciseurs en ligne facilitent la pédagogie différenciée, notamment pour les élèves en difficulté, favorise l’autonomie, et permettent d’aller plus loin, pour les meilleurs.

    Mme Corinne Pierre, l’enseignante d’anglais de la classe, a demandé à ses élèves de s’enregistrer (pour parler de la météo, pour laisser un message téléphonique et donner un rendez-vous, etc),

    Elle a souvent utilisé des documents vidéos fournis par le manuel numérique de la classe ou  mis en ligne, avec grille de travail ou questionnaire, afin de développer la compréhension des élèves. Après un travail sur la météo et quelques pays européens, elle a filmé ses élèves présentant un bulletin météorologique.

    Les livres numériques (digital books) mis en ligne par des collègues sont largement utilisés par la classe pour réviser le vocabulaire, ainsi que les sites de dictionnaire et text-to-speech.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Finalement, la tablette constitue l’essentiel du cartable de l’élève. Il y trouve l’ensemble de ses exercices, tous faits à l’aide de la tablette. L’ENT joue un rôle de tampon pour, entre autres, y déposer et récupérer des ressources, profiter du cahier de texte. Perdure un classeur où sont consignées les leçons, afin de permettre à l’élève de se les approprier en les écrivant « à la main » et encore et toujours de travailler l’écriture.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Cet outil, véritable couteau suisse de technologies, permet aux enseignants d’enrichir et libérer leur pédagogie, et d’accéder à une plus grande diversité de ressources. Et même si l’expérimentation n’est pas terminée (ces élèves retrouveront leur tablette en cinquième), les professeurs de la classe s’accordent pour dire que la tablette accroît la participation des élèves, stimule leur motivation, et développe leur autonomie. Grâce à cet outil, professeurs et élèves ont pu travailler avec des manuels numériques intégrés, profiter pleinement de l’ENT, et ouvrir le collège vers l’extérieur.

     

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Belin et Magnard-Vuibert créent une filiale commune : EduLib

    Belin et Magnard-Vuibert créent une filiale commune : EduLib

    Belin_Magnard_220413La solution Lib’, dont une nouvelle version sera lancée en avril, est la plus innovante du marché. Destinée principalement aux professeurs et aux élèves de l’enseignement primaire et secondaire, elle permet de déployer sur plusieurs supports (ordinateur, tablette, clé USB, tableau blanc interactif…) des manuels numériques interactifs, collaboratifs et personnalisables.

    Selon Guillaume Dervieux, P.-D. G. de Magnard-Vuibert:

    « Dans un paysage du numérique éducatif émergent et morcelé, regrouper nos forces autour d’une solution qui a fait ses preuves nous a semblé nécessaire. »

    Sylvie Marcé, P.-D. G. de Belin, ajoute : « pour les enseignants et les élèves, pouvoir retrouver leurs manuels sous une même technologie et dans une même bibliothèque est un véritable plus. Notre ambition est d’étendre cet avantage à tous les éditeurs scolaires qui souhaiteraient l’adopter. »

    C’est la société Immanens qui a été chargée par EduLib de commercialiser cette solution auprès de l’ensemble des acteurs du monde scolaire en France comme à l’étranger.

    D’ores et déjà, 7 éditeurs ont adopté le Lib’: Belin, BPI, Casteilla, Delagrave, LT J Lanore, Magnard et Vuibert.

     

     

     

  • Récit d’une création de manuels numériques en SVT

    Récit d’une création de manuels numériques en SVT

    Raynal_SVT150413Une motivation historique pour le numérique

    Bien qu’étant professeur de SVT, j’ai, à l’origine, une formation de chercheur. Tous mes travaux ont toujours été informatisés. Dès 1995, où j’ai commencé l’enseignement, mes cours ont été « numérisés ». En 1998, je les ai rendus disponibles sur un site, originellement destiné à permettre aux élèves de « rattraper» leurs absences et même, douces illusions, de « prendre de l’avance » pour certains.

    En mai 2008, mon établissement annonça que, faute de moyens, il ne pourrait pas renouveler les manuels de SVT de troisième. M’interrogeant depuis longtemps sur la pertinence des manuels existants, leur coût, et n’appréciant guère les options pédagogiques, ressenties comme obligatoires et indépassables, que l’on retrouve dans tous les manuels papier, j’ai décidé de créer mon propre manuel. Libre, et gratuit.

    Je savais que les élèves ne retrouvaient pas grand-chose dans les manuels (qui sont surtout des livres d’images qui ne présentent pas de façon structurée les connaissances) et que les parents ne pouvaient utiliser ces derniers pour aider leurs enfants.

    Particularité

    Les manuels papiers ne contiennent plus de cours : ce sont des documents au service du professeur, pas de l’élève. J’ai donc conçu un manuel différent, en prenant le pari d’un «cours», d’une progression détaillée et basée sur l’histoire réelle des sciences.
    Je ne me suis volontairement aidé d’aucun manuel existant, mais j’ai été puisé, grâce au Net, aux sources historiques des découvertes, quitte à traduire en français pour la première fois certains documents. J’ai incorporé aux manuels de nombreux schémas, suffisamment simples pour être appris et reproduits par les élèves en évaluation, ainsi que de très nombreux exercices, tous corrigés de façon détaillée. J’y ai aussi incorporé plusieurs digressions portant sur les dessous de la pratique scientifique, ses ombres, mais aussi ses éclatantes lumières.

    Conformément à ma façon d’enseigner, les sciences, j’y ai aussi incorporé une certaine dose d’humour. Les fantastiques ressources libres de Wikimedia, l’aide d’institutions américaines comme la NASA, le HHMI où l’ASCB et les autorisations que m’ont accordées plusieurs chercheurs m’ont été des plus précieuses. Par la suite, j’ai fourni à Wikimédia les schémas que j’avais personnellement réalisés pour illustrer le manuel (il me reste d’ailleurs à leur fournir un lot de schémas venant du dernier manuel).

    Histoire

    RAynal_graph2_150413En septembre 2008, ce premier manuel, pour les classes de troisième, était disponible sur forme de PDF.
    À ma connaissance, il a été le premier manuel scolaire de SVT libre & gratuit.

    Je destinais à l’origine en priorité ce manuel aux élèves, mais à une classe particulière d’élèves : ceux qui ont envie de travailler et d’apprendre (les seuls qui, avec des manuels classiques, cherchent à lire les rares textes…). Il constituait aussi un message de soutien pour certains collègues professeurs qui n’osent pas tenir tête aux émules de l’école postmoderne, qui dirige la pédagogie ; impose, aux éditeurs une façon de travailler et de présenter leurs ouvrages, et aux professeurs une façon unique de faire cours.

    Les voies de l’enseignement sont multiples ! C’est justement pour ne pas avoir à imposer une vision que le manuel se devait d’être libre, chacun pouvant y piocher seulement quelques exercices, un schéma ou au contraire tout utiliser.

    Ce manuel, pour les classes de troisième, a rencontré le succès auprès des élèves et des parents, ainsi que chez de nombreux professeurs. Il a été téléchargé, à ma grande surprise, dans le monde entier et même dans des pays non majoritairement francophones (30 % des téléchargements sont effectués dans des pays de langue officielle non française), m’obligeant à changer d’hébergement pour avoir davantage de bande passante.

    Les « fâcheux »

    Raynal_graph1_150413Quelques critiques ont été formulées, portant non sur le fond, mais sur le fait d’un auteur unique et d’une présentation s’écartant des figures connues. Je reçus toutefois le soutien de nombreux collègues professeurs de par le monde. D’autres interrogations, sur le « forum national » des SVT, ont porté sur le caractère « personnel » de l’ouvrage ainsi que de «l’importante question» de définir la frontière sémiologique et heuristique entre « cours » et « manuel »…

    Par contre, j’ai eu la joie de réaliser une version «allégée» en mémoire du manuel qui a été choisi par le projet OLPC pour être incorporé dans des ordinateurs fournis dans des écoles de Madagascar.

    En avant
    Devant ce succès, je décidais de réaliser, l’année suivante, sur les mêmes principes, le manuel de SVT pour la seconde. Cela me prit un an, mais c’est, à ce jour celui de mes manuels qui a eu le plus de succès.

    Alors vint l’IPAD

    Toutefois, il y avait un problème : mes 3 manuels de SVT étaient, même enrichis de liens hypertextes, des PDF. Au-delà des guéguerres picrocholines et autres contorsions jésuitiques sur le fait de savoir si un manuel est numérique ou numérisé, je rêvais de faire mieux.

    J’avais pensé à des sites web, mais outre qu’il en existe déjà d’excellents, la connectivité permanente est, dans l’éducation nationale, de la science-fiction : les ordinateurs, aussi massifs et immobiles que le ministère, sont encore regroupés dans d’archaïques «salles infos», et c’est une utilisation centralisée, souvent inefficace, qui s’est imposée, au détriment de solutions légères et mobiles. De plus, je pensais aussi à de nombreux utilisateurs étrangers ne bénéficiant pas d’une connectivité web permanente.

    Puis Apple a présenté ibook authors. Ce programme, gratuit, est exceptionnel de par sa facilité d’emploi. Je me suis familiarisé avec en réalisant un premier ebook gratuit sur Robert Hooke, scientifique anglais méconnu en France, dont j’avais traduit quelques extraits. Puis, après réflexion, je me suis lancé dans la révision et l’adaptation des trois manuels : leur mise en page a été revue, des erreurs corrigées, des illustrations améliorées, des vidéos ajoutées, rendant l’ensemble plus plaisant, interactif, maniable, et esthétique (du moins je l’espère).

    Les trois manuels 4, 3 et seconde, sont depuis quelques jours disponibles sur l’tune store.

    Je ne cache pas que le fait d’être «seulement» disponible sur iPad me gêne un peu, car cela me rend «dépendant» d’Apple, dont je ne connais que trop bien, en vieux client, les revirements imprévisibles.

    Toutefois, la solution ibooks author + iPad étant ce qui se fait de mieux pour le moment (les autres «solutions» étant des horreurs ergonomiques : je me limite à utiliser des programmes avec lesquels créer est un amusement, un plaisir et pas une quête initiatique), et les versions PDF restant disponibles pour toutes les autres plates formes, ce problème ne se pose pas… pour l’instant.

    Ailleurs & demain

    Dans le futur, je vais développer des manuels de niveau universitaire pour iPad, toujours libres et gratuits. Auparavant, un manuel d’histoire des sciences à l’intention des professeurs de sciences devrait être disponible sur iPad en septembre, la rédaction des manuels scolaires m’ayant montré combien ce sujet est mal traité dans nombre de manuels et d’approches.
    Ensuite, un traité sur la biologie des vertébrés pour la rentrée universitaire 2014. Ce n’est toutefois qu’en 2016 que je prévois la publication d’un traité complet de biologie moléculaire et cellulaire, toujours libre et gratuit. Les étudiants étant plus souvent équipés d’iPad, la dépendance à Apple me gêne moins, mais je cherche aussi d’autres solutions.
    À plus longue échéance, je pense réaliser un ouvrage bilan, toujours libre & gratuit, de l’exploration de Titan, satellite de Saturne.

    J’espère contribuer ainsi, à une échelle modeste, à la fois à la diffusion des connaissances, à la diversification des approches pédagogiques (en privilégiant l’approche historique) et à la promotion de l’utilisation du français, en rendant disponible dans cette langue, de façon gratuite, des contenus qui ne sont souvent accessibles qu’en anglais.

    Plus d’infos :
    Manuel SVT2 disponible ici
    Manuel SVT3 disponible ici
    Manuel SVT4 disponible ici
    Le site du Pr R Raynal www.exobiologie.info

  • La première collection de manuels scolaires gratuite sur internet

    La première collection de manuels scolaires gratuite sur internet

    livrescolaire_090413En effet, Lelivrescolaire.fr vient de mettre en ligne sa collection de 16 manuels scolaires en libre accès, couvrant tous les niveaux des matières principales au collège : français, mathématiques, histoire-géographie et anglais.

    Fondée en septembre 2009 par d’anciens professeurs, la maison d’éditionLelivrescolaire.fr propose des manuels scolaires pour le collège, au format numérique (gratuit sur Internet) et au format papier (payant). Les manuels numériques disponibles sur le site internet de l’éditeur se caractérisent par leur grande interactivité.

    L’élève a la possibilité de réaliser la totalité des exercices du manuel en ligne et d’accéder facilement à des contenus multimédias supplémentaires. Côté professeur, le numérique vient renforcer le suivi individualisé de l’élève. L’enseignant peut corriger en ligne les exercices réalisés, sauvegarder les copies et adapter les corrigés au niveau des élèves. Il peut aussi personnaliser son manuel, dont le contenu éditorial réalisé par une communauté de 1000 enseignants est placé sous licence libre (CC-BY-SA).

    En 3 ans, l’éditeur s’est fait une place dans le paysage de l’édition scolaire (7% de part de marché en 2012). Le site internet compte des utilisateurs dans 50% des collèges français. Ce sont aujourd’hui 20 000 enseignants et près de 100 000 élèves qui travaillent régulièrement à partir des manuels numériques gratuits sur le site internetlelivrescolaire.fr.

    L’éditeur ne compte pas s’arrêter là. En mai, il dévoilera ses applications pour tablettes tactiles et pour smartphones, d’ores et déjà annoncées comme révolutionnaires.

  • 20 000 élèves font leur rentrée sur livres numériques

    20 000 élèves font leur rentrée sur livres numériques

    En cette période de rentrée, de nombreux professeurs et élèves ont ainsi manifesté leur souhait d’utiliser davantage le numérique dans leurs pratiques pédagogiques.

    En plus des ressources pédagogiques disponibles dans ces manuels, lelivrescolaire.fr offre de véritables outils pédagogiques aux enseignants et aux élèves.

    Ainsi, le professeur inscrit ses élèves sur le site Internet et leur permet de faire leurs exercices en ligne de façon interactive. Il peut ensuite corriger les exercices de ses élèves et valider leurs compétences.

    Enfin, les manuels sont totalement personnalisables par les professeurs qui ont la possibilité de créer leurs propres cours et exercices, et de les rendre accessibles à leurs élèves. 6000 professeurs nous font actuellement confiance.

    Avec plus de 25 000 utilisateurs réguliers, lelivrescolaire.fr devient un espace privilégié de travail et d’interactions entre élèves et professeurs.

    «Elèves, professeurs, auteurs, coauteurs : une véritable communauté est en train de naître autour d’une volonté commune : profiter des opportunités du numérique pour enrichir l’enseignement» affirme Raphaël Taïeb, cofondateur du livrescolaire.fr.

    En effet, cette notion de communauté prend tout son sens puisque lelivrescolaire.fr conçoit ses manuels de façon collaborative avec 200 professeurs utilisateurs du site Internet sur chaque manuel. Le contenu produit par les auteurs est ensuite placé sous licence libre Creative Commons.

    Au sujet de l’entreprise lelivrescolaire.fr :

    Créé en septembre 2009 par des anciens professeurs, Lelivrescolaire.fr est un éditeur indépendant qui élabore des manuels scolaires collaboratifs, numériques et papier. Lelivrescolaire.fr est un projet innovant structuré autour de valeurs fortes :

    •    une communauté d’utilisateurs et d’auteurs qui travaillent ensemble pour éditer une œuvre collaborative ;

    •    une grande proximité avec les professeurs pour répondre d’une manière personnalisée à leurs préoccupations pédagogiques ;

    •    des manuels papier et numériques à la pointe de l’innovation et de l’interactivité pour les enseignants et leurs élèves.

    •    le choix de partager les créations des auteurs  à travers des manuels libres (open source). A cet effet,lelivrescolaire.fr place le contenu qu’il élabore lui-même sous licence Creative Commons.

  • Cartable et manuel Numérique : le point de vue d’Alain Laurent – vice-président du GEDEM

    Cartable et manuel Numérique : le point de vue d’Alain Laurent – vice-président du GEDEM

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    Alain Laurent, en tant qu’éditeur « multimédia » historique en France et également fournisseur de manuels papier, vous avez connu l’émergence et l’évolution des ressources et applications numériques interactives. Sommes-nous à un tournant historique ?

    Alain Laurent : «Nous avons effectivement une longue pratique du multimédia éducatif puisque Génération 5 existe depuis plus de 20 ans. Nous sommes d’ailleurs aujourd’hui le premier éditeur français de ressources numériques pour l’Éducation, ainsi qu’en témoigne le récent plan Écoles Numériques Rurales : Génération 5 est largement en tête en termes de « parts de marché », comme on dit dans la presse économique !

    En vingt ans, nous avons connu de nombreux supports et formats : disquettes (et même cassettes informatiques !), CD et DVD-ROM, applications Internet, PC et Netbooks, et maintenant tablettes tactiles. À cet égard, il me semble que la tablette marque une évolution très intéressante.»

    En quoi les tablettes tactiles constituent-elles une évolution ?

    «Le tactile induit une nouvelle ergonomie et de nouveaux usages. On le voit bien avec les smart phones. Dans l’Éducation, une tablette est certainement plus « portable » (en tous cas, plus transportable) qu’un mini PC. Elle est aussi plus rapide à l’allumage, si je puis dire, ce qui est fondamental dans un contexte scolaire. Le tactile est également plus immédiat, plus intuitif, etc.

    Et en même temps, la tablette se situe dans la continuité d’un support familier qui reste aujourd’hui encore très utilisé. Je veux parler du support papier et notamment du livre. La tablette ressemble au livre, elle se « feuillette », elle n’érige pas non plus la barrière d’un écran entre le professeur et l’élève comme c’est le cas pour les ordinateurs portables.»

    Vous parlez là du support physique. Mais qu’en est-il des contenus présents sur les tablettes ?

    «La question des contenus est centrale. Nous en sommes aujourd’hui aux balbutiements. Il y a beaucoup d’applications américaines mais très peu d’applications spécifiques au système éducatif français. Ou alors, il faut utiliser sa tablette comme un terminal Internet. Pourquoi pas mais la vraie mobilité, cela signifie qu’une application doit être disponible partout et à tout moment, sans aucun souci de connection ou de débit. Cela est loin d’être le cas dans les établissements scolaires du premier et du second degré.

    C’est dans cette optique que nous avons voulu développer des applications scolaires sur tablettes. Nous avons ainsi réalisé les premiers manuels scolaires sur iPad, en l’occurrence les manuels Sésamath que nous proposons par ailleurs en version papier. Il s’agit d’applications spécifiquement dédiées à cet environnement, qui sont disponibles gratuitement dans l’Apple Store.

    Notre objectif était de fournir à l’élève et au professeur des versions très proches du support imprimé qui leur est familier. C’est une formidable réponse à la problématique du poids des cartables.

    Nous complèterons prochainement ces premières versions par des compléments numériques interactifs. Ces applications seront proposées à des prix très accessibles, suivant en cela la logique des manuels « papier » Sésamath.»

    Avez-vous d’autres développements en cours ? Et travaillez-vous sur les autres environnements tactiles ?

    «Sur iPad, nous avons sorti « Multi Tables », une application simple et attractive pour l’apprentissage des tables de multiplication. Nous avons eu de bons retours de la part d’un certain nombre de parents et nous sommes en train d’ajouter à cette application des fonctionnalités très intéressantes pour un usage en classe.

    En termes de développement, nous nous sommes concentrés sur l’iPad car c’est un standard qui domine le marché. Mais nous sommes très attentifs aux autres environnements : par exemple, nous travaillons actuellement à des applications sous Android.»

    Vous êtes vice-président du GEDEM (Groupement des Éditeurs et Diffuseurs d’Éducatif Multimédia) et à ce titre, vous êtes en relation avec les pouvoirs publics. Comment vous accompagnent-ils dans cette évolution du numérique éducatif ?

    «Le GEDEM regroupe les principaux acteurs du numérique dans l’Éducation et nous sommes en contact régulier avec les instances publiques, notamment au niveau du Ministère. Nous trouvons que les initiatives récentes vont dans la bonne direction car elles impliquent réellement les enseignants, on l’a vu pour le plan ENR.

    Ce plan s’est aussi manifesté par une forte mobilisation des mairies. Les collectivités jouent en effet un rôle de plus en plus important dans l’équipement numérique des établissements scolaires. Et elles ont pris conscience que le véritable enjeu se situe maintenant au niveau des ressources. À quoi bon avoir le plus bel équipement matériel possible si vous n’avez pas de ressources éducatives associées ? Certaines collectivités prévoient désormais un budget consacré aux produits numériques. C’est très positif.

    Un autre aspect fondamental consiste dans l’accompagnement et la formation des enseignants. Nous avons là quelques inquiétudes : on supprime actuellement de nombreux postes de référents et d’animateurs informatiques dans les établissements. Le numérique éducatif devrait être considéré comme une priorité nationale : c’est une clé de l’avenir, la France est très en retard dans ce domaine. Cela implique d’engager un minimum de moyens et en tous cas, pas d’en enlever.»

    On observe la position des éditeurs de livres actuellement vis à vis de l’ibook, des liseuses, les freins par rapport au marché, les droits d’auteurs, les marges, …peut-on faire le parallèle dans le monde du manuel numérique ?

    «Nous avons une position beaucoup plus « décomplexée » que nos confrères de l’édition « traditionnelle » car le numérique est notre cœur de métier. Et même quand Génération 5 fait de l’édition « papier », comme c’est le cas pour les Manuels Sésamath ou pour des fichiers pédagogiques, il y a toujours un lien avec le numérique : outils logiciels complémentaires pour l’enseignant, déclinaisons pour les Tableaux Interactifs, etc.

    C’est un marché difficile. Mais le secteur du numérique éducatif a toujours été très difficile. Il est souvent ingrat, il demande de s’inscrire dans la durée. Il faut beaucoup d’expérience pour bien en saisir la complexité et adopter les bonnes stratégies.

    Cette expérience, nous l’avons acquise au fil des ans, parfois durement. Cela nous permet aujourd’hui de regarder l’avenir avec confiance !»