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  • 115 lycées de la région Occitanie ont reçu le label « Lycée numérique »

    115 lycées de la région Occitanie ont reçu le label « Lycée numérique »

    Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, Xavier Le Gall, secrétaire général de l’académie de Toulouse représentant Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse, chancelière des universités et Pascal Augier, directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt ont présidé la cérémonie de remise du label « Lycée numérique » le mardi 14 novembre 2017.

    Les académies de Montpellier et Toulouse ont fait du développement du numérique éducatif une de leurs priorités. Le numérique est en effet un levier important :

    • pour réduire les inégalités entre élèves,
    • pour faciliter et conforter les apprentissages
    • pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des élèves
    • et offrir les outils de la transformation pédagogique.

    La démarche de labellisation numérique des lycées a été mise en œuvre dans l’académie de Montpellier et a permis de soutenir le développement des usages du numérique dans les lycées.

    Dans le cadre de la région académique, les académies de Montpellier et de Toulouse, en partenariat avec la Région Occitanie, ont souhaité élargir cette démarche de labellisation des lycées à l’ensemble du territoire des deux académies.

    Le « L@bel numérique Lycée » peut désormais être sollicité par tous les lycées publics d’enseignement général et technologique, les lycées professionnels et les lycées d’enseignement agricole des deux académies.

    Les 4 familles de critères pour la délivrance du label 2017 dans la région Occitanie sont :

    • le pilotage de l’établissement
    • les infrastructures et les équipements
    • le numérique en tant que levier des usages pédagogiques
    • l’accompagnement et la formation des enseignants

    Les critères de labellisation permettent de positionner le lycée selon trois niveaux de labellisation (1,2 et 3).

    Ces dossiers de candidature sont examinés et discutés chaque année par une commission mixte composée de chefs d’établissement, de représentants du conseil régional et des autorités académiques.

    • 115 lycées labellisés pour l’année 2017-2018, dont 88 de niveau 1, 20 de niveau 2 et 7 de niveau 3.
    • 64 de ces lycées sont situés dans l’académie de Montpellier et 51 dans l’académie de Toulouse (enseignement agricole compris).

    Les académies de Montpellier et de Toulouse, la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et la Région se sont données pour objectif d’augmenter dans les années à venir le nombre des lycées labellisés.

    Dans l’académie de Montpellier, les établissements labellisés sont en augmentation. Ils étaient 53% en 2015 ; ils sont plus de 75% en 2017. L’académie de Toulouse, pour sa part, compte dès cette première année 51 lycées labellisés sur 117, soit 44%.

    Des dotations selon les labels

    Cette politique de qualité pour les établissements scolaires est associée à une nouvelle dynamique de dotation d’ordinateurs pour les élèves de seconde des lycées labellisés. La Région Occitanie s’est engagée à un effort supplémentaire en équipant tous les élèves de seconde des lycées labellisés des deux anciennes régions d’un ordinateur portable pour accompagner les usages pédagogiques du numérique. En contrepartie, ces lycées labellisés s’engagent à une utilisation de ces ordinateurs en classe (critère de labellisation).

    Pour les lycées qui ne sont pas encore labellisés, la Région Occitanie propose aux lycéens entrant en classe de seconde une aide pour l’acquisition d’un ordinateur, sous condition de ressources, via la carte jeune.

    Tous ces ordinateurs contiennent la suite logicielle Mon Cartable Numérique du Lycéen qui a été élaborée dans l’académie de Montpellier pour favoriser les usages pédagogiques. « Nous partageons cette suite logicielle avec l’académie de Toulouse, pour le rayonnement du numérique dans notre région académique« .

    « L’académie de Montpellier se mobilise afin de développer l’usage du numérique éducatif dans les écoles, les collèges et les lycées. Nous disposons ainsi d’un ENT unique pour le 2nd degré qui enregistre plus de 800 000 connexions par mois, et mettons à disposition de tous des ressources gratuites pour la classe, notamment les cartables numériques du collégien et du lycéen. Et pour accompagner les équipes éducatives, nous consacrons chaque année 500 000€ à la formation des personnels. Cette mobilisation est essentielle. Car l’enjeu du numérique, c’est de préparer les jeunes à la société d’aujourd’hui, et leur permettre de réussir leur scolarité, leurs études, et leur insertion professionnelle », souligne Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités.

    Source : service communication AC Montpellier

  • HugoDécrypte la présidentielle 2017 pour le Monde des Ados

    HugoDécrypte la présidentielle 2017 pour le Monde des Ados

    Le 1er mars, Le Monde des ados et le jeune youtubeur HugoDécrypte (19 ans ) ont lancé une série vidéo « La présidentielle expliquée aux ados », conçue et réalisée en partenariat.

    Première vidéo de la série : « Mode d’emploi de l’élection ». Elle sera suivie de 6 autres qui expliqueront simplement aux collégiens l’importance de cette échéance, les positions des candidats sur les grands thèmes qui les touchent au quotidien : éducation/collège, environnement/développement durable, Europe, vivre-ensemble, précarité/inégalités sociales, sécurité…

    Que les ados soient fans de politique ou pas, HugoDécrypte leur donne les clés pour comprendre la campagne et ses enjeux. Avec Le Monde des ados, il participe ainsi à l’éducation des citoyens de demain.

    Plus d’infos :

    SÉRIE “ LA PRÉSIDENTIELLE EXPLIQUÉE AUX ADOS ” À SUIVRE SUR :
    • le site du Monde des ados : www.lemondedesados.fr/category/election-2017
    la chaîne YouTube d’HugoDécrypte

  • Le concours Alkindi relancé par Animath et France IOI pour la seconde édition

    Le concours Alkindi relancé par Animath et France IOI pour la seconde édition

    Cette compétition porte sur la cryptanalyse, l’art de déchiffrer les codes secrets. Après le succès de l’édition précédente, plus de 17 000 participants, les organisateurs du concours ont décidé d’ouvrir la participation aux classes de troisième et quatrième, en plus des secondes.

    Aujourd’hui, les questions de sécurité des données sont des enjeux majeurs de notre société, que ce soit pour protéger les transactions bancaires ou garantir la protection de la vie privée. Tout cela est rendu possible grâce aux mathématiques et à l’informatique.

    A travers cette action, les associations souhaitent faire découvrir cette application très concrète des mathématiques, qui joue un rôle fondamental dans notre vie quotidienne.

    Ce concours doit permettre aux collégiens et lycéens de prendre du plaisir en faisant des mathématiques mais aussi de les sensibiliser à la question importante de la sécurité de l’information.

    Il rentre dans le cadre de la Stratégie mathématiques et du plan École numérique du Ministère de l’Éducation nationale.

    Organisation du concours

    Trois tours en ligne et une finale sont organisés. Les meilleurs de chaque tour se qualifient pour le tour suivant :

    • Du 5 au 16 décembre : le premier tour est une épreuve de 45 minutes sur ordinateur, à laquelle les élèves peuvent participer seul ou en binôme sous la surveillance d’un enseignant. Il s’agit d’une série de problèmes interactifs pour découvrir divers aspects de la cryptanalyse. Les exercices de l’année dernière peut être testée sur epreuve.concours-alkindi.fr.
    • Du 16 janvier au 4 mars : le deuxième tour est une épreuve ouverte pendant six semaines, à laquelle les élèves participent par équipes de 1 à 4 personnes, en classe ou chez soi. Plusieurs défis sont proposés, qui consistent en des messages secrets à décrypter.
    • Du 20 mars au 1er avril : le troisième tour les participants devront comprendre un message chiffré en une heure et demie, sous la surveillance d’un enseignant. Seule cette épreuve compte pour la sélection en finale.
    • Fin mai : une finale, réunissant une équipe de chaque grande académie, se déroulera à Paris et consistera en une épreuve de deux heures sur papier.

    Au terme du concours, certains participants auront la chance de visiter des laboratoires d’informatique/mathématique et de recevoir de nombreux lots.

    Plus d’infos :
    www.concours-alkindi.fr

  • Un séminaire d’une journée dédié aux collectivités locales à Ludovia#13

    Un séminaire d’une journée dédié aux collectivités locales à Ludovia#13

    Au cours des quatre jours de l’université d’été de Ludovia#13, et pour sa 8ème édition, un séminaire sur « L’établissement du XXIème siècle et numérique », étudié et validé avec les collectivités locales , aura lieu le mercredi 24 août à Ax-les-thermes

    Problématique du séminaire 2016

    Le numérique est utilisé depuis de nombreuses années dans les établissements scolaires dans tous les niveaux. La pratique est plus ou moins évoluée selon les établissements : Dans tous les cas, les collectivités ont répondu présent, pour la plupart, en matière d’équipement, de réseaux et d’adaptation aux besoins des enseignants et des programmes successifs initiés par le Ministère de l’éducation Nationale.

    Le dernier Plan Numérique et les appels à projets imposent une autre dimension : dans certains cas la réponse aux besoins ne doit plus se contenter d’être une réponse partielle qui s’adresse à un nombre restreint d’élèves et d’enseignants dans l’établissement, mais une réponse devant couvrir les besoins de tous les enseignants ou d’un niveau entier (la 5ème en outre) sur l’établissement. Quel impact sur les réseaux, la gestion et la maintenance des parcs de machines, les achats, le choix et les propositions durables apportées par la collectivité. Quid de la gestion des compétences ?

    Dans ce contexte, la ruralité, les zones de montagne et l’isolement géographiques des établissement sont aussi au cœur des problématiques liées au numérique ; ces établissements et avec elles les collectivités peuvent-elles répondre aux enjeux de généralisation et de massification des usages ? Quelles contraintes ? Quelles organisation et initiatives peuvent-elles mette en œuvre pour assurer un service équitable de l’éducation sur son territoire ?

    Ce séminaire qui aura pour vocation pour sa 8ème édition de réunir collectivités et établissements ayant déjà expérimenté le numérique dans leurs établissements du premier degré aux lycées se déroulera sur 2 journées en 3 sessions qui permettront par des analyses approfondies d’études de cas de mesurer quelles solutions, méthodes ont été mises en œuvre pour gérer la massification des besoins.

    Nota : Chaque session débute par une table ronde, elle est ensuite suivie de 1 ou 2 études de cas sur des territoires ou un établissement particulier.

    Des intervenants de qualité et d’horizons variés

    Du lycée de Font-Romeu avec le sujet du « numérique et sportifs de haut niveau », en passant par l’organisme le SMICA en Aveyron ou par la présence de la Région Nouvelle Aquitaine ou encore le déploiement de tablettes dans les collèges ariégeois, ce sont plusieurs témoignages et études de cas qui vont animer le débat et les réflexions des participants.

    L’animation de cette journée sera animée par Serge Pouts-Lajus du cabinet « Education & Territoires », avec le concours de Ludomag.com.

    Plus d’infos  : rendez-vous sur le programme en ligne

    Crédit photo : Dessin réalisé par CIRE

     

  • « Les Grands Prix Médiatiks », palmarès national : concours des médias scolaires et lycéens

    « Les Grands Prix Médiatiks », palmarès national : concours des médias scolaires et lycéens

    Organisé par le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) depuis 2013, Médiatiks est le plus important concours de médias scolaires et lycéens en France. Il est le seul à s’adresser à tous les élèves, du primaire au secondaire, et implique tous les supports médiatiques : journaux papier, webradios, webTV, sites et blogs.

    Cette année, la participation est en hausse avec 686 médias scolaires inscrits (+ 9%) : on note une légère diminution des journaux papier (429, soit -2,5 %) largement compensée par une forte progression des médias numériques (227, soit + 43,5 %).

    Des concours académiques de Médiatiks ont été organisés par les équipes du CLEMI en partenariat avec les acteurs et médias locaux afin d’être au plus près du terrain. Pour l’édition 2016, le CLEMI a souhaité valoriser à l’échelle nationale les médias scolaires préalablement primés dans chaque concours académique.

    Le 1er juin, le palmarès a été dévoilé en présence des élèves venant de cinq académies et de leurs enseignants. Le jury remettra aux lauréats huit « Grands Prix Médiatiks » par niveau (école, collège, lycées, autres) et type de support (papier/numérique).

    Médiatiks s’inscrit dans la mesure annoncée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, qui consiste à « mettre en place un média dans chaque lycée et dans chaque collège ». Ce concours encourage les pratiques et la production de médias scolaires et lycéens qui favorisent l’apprentissage de la liberté d’expression et la culture du débat citoyen.

    Le Palmarès est à découvrir ici

    source photo : CLEMI

     

  • Grenoble INP, co-organisateur de la 5ème édition du concours international de robotique « FIRST Tech Challenge » pour les lycéens et collégiens

    Grenoble INP, co-organisateur de la 5ème édition du concours international de robotique « FIRST Tech Challenge » pour les lycéens et collégiens

    [callout]Cette compétition, challenge des équipes d’élèves du secondaire (lycées et collèges) en leur faisant résoudre une problématique par un robot qu’ils devront eux-mêmes imaginer et créer.[/callout]

    GrenobleINP_concoursrobotique

    Ce concours international de robotique est organisé par l’association FIRST (For Inspiration and Recognition of Science and Technology, créée en 1989 pour sensibiliser et impliquer le jeune public dans les sciences et techniques) et sponsorisé en Europe par PTC, société de logiciels de développement de produits.

    Il se déroule partout dans le monde (Etats-Unis, Inde, Singapour Russie, Corée, Espagne, Hollande, Allemagne, …).

    En France, Grenoble INP co-organise l’édition nationale du concours de robotique FIRST Tech Challenge (FTC2016), en partenariat avec la société PTC, la ville de Fontaine, Grenoble-Alpes Métropole, la Région Rhône Alpes et la fondation Grenoble INP.

    La robotique, un secteur d’avenir

    La robotique trouve un très grand nombre d’applications et joue un rôle crucial dans la société actuelle : chaînes de montage dans l’industrie automobile, humanoïde, exploration de planète (Curiosity) ou de comète (comme par exemple, le robot Philae et sa sonde Rosetta qui avait été pilotée par un ancien de Grenoble INP – Phelma), médecine, chirurgie, drone, aide aux personnes ou encore accompagnement social.

    Un projet avec de réelles contraintes d’ingénierie

    En début de projet, toutes les équipes peuvent, si elles le désirent, emprunter auprès de l’organisation du concours le kit matériel requis. Tout au long de l’année, les participants, assistés dans leur démarche par des étudiants et personnels d’écoles de Grenoble INP,  conçoivent, construisent, programment et testent leur robot.

    Un véritable projet pédagogique dans lequel les participants devront respecter des contraintes d’ingénierie bien réelles : cahier des charges et délais à tenir, travail en équipe et en mode projet,…

    Chaque projet est évalué par un jury qui récompense les meilleures équipes avec différents prix, tels que le Prix de la motivation et du Fair Play, le Prix du dossier technique, le Prix de l’Innovation, le Prix du meilleur Design…et selon des critères précis comme par exemple la qualité des figures et légendes, l’ingéniosité des solutions ou encore la fonctionnalité du robot…
    Le Prix du Jury sera décerné à l’équipe qui aura su répondre le mieux  à l’ensemble des critères et Le Prix du Concours sera remis à l’équipe qui aura obtenu le plus de points à l’issue des différents matchs.

    Qu’est-ce qui différencie le FIRST Tech Challenge d’une compétition de robotique « classique » ?

    Ce concours entre dans le cadre des dispositifs « ACE » (Aide Citoyenne aux Études), à l’instar de « Cordée de la réussite« , dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’enseignement supérieur de jeunes quel que soit leur milieu socio-culturel, en leur donnant les clés pour s’engager avec succès dans les filières d’excellence.

    Outre une compétition de robotique entre élèves, ce projet est aussi un moyen pour Grenoble INP de faire la promotion des sciences et de l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’ingénieur auprès des lycées et collèges. Bien que basé sur le principe ludique d’un concours de robotique, le FIRST Tech Challenge constitue pour les équipes des collèges et lycées, les professeurs encadrant et les tuteurs Grenoble INP, un véritable projet pédagogique.

    La sensibilisation aux sciences auprès du jeune public : enjeu crucial pour Grenoble INP

    On observe aujourd’hui une certaine désaffection pour les sciences auprès des jeunes élèves de collèges ou lycées et ce, malgré un besoin toujours plus fort d’ingénieurs de la part des entreprises. Le monde industriel et celui de la Recherche s’en trouvent ainsi pénalisés avec un appauvrissement de leur recrutement.

    Donner ou redonner le goût des sciences aux plus jeunes est un enjeu majeur tant Grenoble INP que pour l’Industrie et la Recherche.

    Pour recruter les étudiants qui deviendront les ingénieurs et les chercheurs de demain, Grenoble INP s’engage depuis toujours dans des actions envers les établissements du secondaire ayant pour but de sensibiliser les élèves aux métiers et au secteur de l’ingénierie. L’organisation du concours international de robotique FIRST Tech Challenge en est un exemple.

    Grenoble INP a également la volonté d’encourager les vocations féminines pour les carrières scientifiques et technologiques, à travers cette initiative.

    Plus d’infos :
    Chiffres clés en 2016
    20 équipes inscrites – plus de 200 participants
    Venant de la région Rhône Alpes Auvergne : Fontaine, Grenoble, Lyon, Decines (69), Aix-les-Bains, Gières, Portes-les-valences, Isle d’Abeau, Rives, mais aussi de Paris.
    2 arènes depuis 2014 (1 arène de jeu en 2012 et 2013)
    Participation active de plus de 50 bénévoles
     

  • L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    [callout]Nous avons assisté à une réunion de travail des chefs d’établissements ou responsables qui coordonnent la mise en place de ce projet d’envergure : décryptage et témoignages.[/callout]

    La dynamique de bassin est née du fait que l’académie de Lille est très étendue et comporte de nombreux territoires ruraux ; elle a été découpée en 14 bassins d’éducation.

    Avec l’arrivée de l’ENT de Kosmos « Savoirs numériques 59-62 », « l’objectif de départ était de mettre à profit toutes les fonctionnalités de l’ENT sur un territoire défini », explique Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Lille ; d’où le nom d’ENT de bassin.

    Rapprocher géographiquement et créer une cohérence de travail à l’échelon du bassin.

    Philippe Leclercq, pointe les difficultés de communication à l’intérieur du bassin Artois-Ternois, en partie dues à son hétérogénéité ; il souhaitait trouver un moyen de rendre cohérent le travail partenarial inter-établissements.

    « L’idée est de trouver une cohérence possible au travail de partenariat entre les différents lycées, collèges et écoles, qui, avec la mise en place du cycle 3, n’est pas un point à négliger », précise t-il.

    Pour Anne Dalmasso, proviseure du lycée Albert Châtelet à St Pol sur Ternoise, l’argument du « rapprochement géographique » via l’usage des outils à leur disposition dans l’ENT et ses fonctionnalités est très important : « apprendre à se connaître géographiquement et parfois même, pour certains chefs d’établissement, les aider à définir ce que représente le bassin ».

    Béatrice Briard, IA-IPR sur le bassin parle « d’un bassin à double face ».

    Pour les petits établissements en milieu rural, le besoin de mutualiser les ressources et d’échanger avec les collègues est plus que jamais criant.

    Christelle Geudin, principale adjointe du collège Pablo Néruda à Vitry en Artois et co-animatrice du CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) de bassin, affiche également un objectif de communication inter-établissements, « pour se faire connaître ».

    Cette volonté d’échanger se fait aussi particulièrement ressentir depuis l’annonce de la réforme du collège ; sur ce sujet, l’ENT de bassin prend encore tout son sens.

    L’ENT de bassin : un très bon outil pour aider à la mise en place de la réforme du collège.

    « Faut-il qu’apparaisse dans les emplois du temps des élèves l’accompagnement personnalisé, les EPI, etc (…). « Plus on harmonise au niveau du bassin, moins on sera dans la concurrence, moins on sera dans la difficulté d’un établissement vis à vis des familles », explique Béatrice Briard.

    Pour Grégory Buchelet, principal adjoint du collège Carlin Legrand à Bapaume, la réforme du collège est certes pédagogique mais aussi organisationnelle ; il rejoint en ce sens Béatrice Briard sur l’idée d’utiliser l’ENT de bassin pour passer ce nouveau cap.

    Il a notamment mis en place des forums sur certaines sous-rubriques de l’ENT.
    Récemment, il a lancé un premier forum questions/réponses sur les EPI (Enseignements Pratiques et interdisciplinaires), qui posent beaucoup d’interrogations au sein de la réforme du collège. Ces forums s’adressent à ses collègues des autres établissements du bassin « afin de voir comment mutualiser les idées pour mettre en place cette réforme ».

    Sur la période assez courte d’une année qui nous est donnée pour organiser la réforme du collège, l’ENT de bassin va permettre de collaborer entre collègues d’établissements différents, ajoute t-il.

    Un ENT de bassin, c’est aussi pour communiquer avec les parents et les élèves.

    Des enquêtes auprès des élèves sont aussi prévues au sein de l’ENT de bassin comme, par exemple, sur le sujet des forums des métiers organisés à l’attention des élèves de 4ème.
    Grégory Buchelet a mis en place un formulaire « afin de connaître les représentations des élèves sur les métiers et de connaitre leurs envies ».

    Grâce à une nouvelle fonctionnalité de l’ENT, l’envoi du formulaire d’enquête peut être adressé à tous les élèves de quatrième des établissements du bassin.

    « De plus, grâce à un outil qui permet d’extraire les réponses sur un fichier Excel, par exemple, chaque établissement est en mesure de traiter les résultats qui le concernent », ajoute Grégory Buchelet.

    L’idée finale est d’interroger les élèves avant et après le forum afin d’évaluer si cet événement leur a été bénéfique ou non.

    A moyen terme, le projet de l’ENT de bassin est aussi d’ouvrir une partie de cet espace numérique aux familles et notamment, au travers de l’onglet orientation.

    De la cohérence territoriale sur des sujets forts et complexes : l’exemple de l’orientation.

    « Il s’agit de démystifier le processus d’orientation qui peut être très anxiogène et très complexe aux premiers abords pour les parents », décrit Hélène Zajac, proviseure adjointe du lycée Savary-Ferry à Arras.

    Les personnes en charge de cette rubrique ont tenté d’ordonner, de trier et de simplifier au maximum l’information pour qu’elle devienne plus accessible aux parents, qu’il s’agisse du niveau post-troisième, post-seconde ou post-terminale.

    « Jusqu’ici, chaque établissement avait sa Conseillère d’Orientation et son CIO et travaillait individuellement ; là, avec ce nouveau portail, nous avons vocation à mutualiser, c’est l’intérêt », souligne Delphine Carton, proviseure adjointe du lycée Gambetta Carnot à Arras.

    L’ENT de bassin va vraiment donner une identité au territoire via la cohésion inter-établissements, ajoute Hélène Zajac.

    Ce projet d’ENT de bassin a été à l’initiative de Philippe Leclercq, DAN de l’académie et cela semble porter ses fruits puisqu’à ce jour, d’autres bassins d’éducation observent attentivement l’expérimentation Artois-Ternois et réfléchissent à reproduire le modèle.

    Pour lui, c’est un projet qui va au-delà des aspects collaboratif et coopératif ; « c’est un véritable travail pédagogique qui est entrain de se mettre en place avec les différents partenaires, sans oublier le rôle très important que nous donnons aux familles, pour chacune de nos actions ».

     

  • Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    De par leur activité, les établissements agricoles ont toujours été au fait de l’évolution des pratiques dans la société ; ainsi, le numérique ne fait pas exception à la règle et s’intègre parfaitement au paysage de l’établissement, comme le souligne Corinne Reulet, Directrice de LEGTPA** et proviseur du lycée : « nous avons toujours été sensibilisés aux nouvelles technologies et nous avons la chance d’avoir des personnels dédiés à l’accompagnement des utilisateurs », ce qui facilite l’appropriation.

    Lorsque l’ENT LéA a été proposé par la Région, « nous avons tout de suite jugé que c’était une belle opportunité pour aller de l’avant, pour faire évoluer nos pratiques et développer nos relations entre enseignants, jeunes et parents ».

    Un lycée très volontariste dans son engagement avec le numérique.

    La possibilité d’accéder à des plateformes de ressources via l’ENT LéA a également séduit madame la directrice et, même si les pratiques restent encore marginales, elles tendent à se développer, comme en témoigne Pascal Chaumet, enseignant en biologie-écologie.

    J’aime beaucoup utiliser les ressources numériques dont nous disposons dans la médiathèque via l’ENT LéA ; cela me permet d’accrocher les élèves et d’illustrer des notions qui sont parfois un peu théoriques.

    ENTLEA_Lapeyrouse3Pascal Chaumet utilise notamment les ressources interactives en sciences fournies par Edumedia. Ce jour-là, il nous montre, grâce à une animation, le concept de sélection naturelle.

    L’avantage qu’il voit aussi est que les élèves peuvent également accéder à la médiathèque de ressources, à la maison ou à l’internat, avec leur code d’accès à LéA.

    Aujourd’hui, c’est principalement le cahier de textes qui est utilisé dans l’ENT LéA ; pour preuves, le cahier de textes version papier a totalement disparu « car j’ai jugé que si nous n’agissions pas de cette manière là, nous risquions de rester à mi-chemin », précise Mme la directrice.

    Un cahier de textes numérique bien ancré et de nouvelles pratiques assumées.

    Les enseignants ont peu à peu pris de nouvelles habitudes et s’approprient l’outil en organisant leur travail sur LéA, chacun à sa façon.

    Pour Guillaume Lapeyre, enseignant en aménagement paysager, le travail sur l’ENT se fait principalement à la maison, surtout quand il s’agit d’assurer sa mission de professeur principal et de vérifier les notes que ses collègues ont déposées dans LéA.

    ENTLEA_Lapeyrouse2Frédéric Poitout, enseignant en anglais, complète toujours le cahier de textes en classe, en présence de ses élèves. Pour lui, le cahier de textes numérique est un vrai progrès.

    « Nous avons longtemps travaillé avec le cahier de textes papier qui se baladait de classe en classe et dans lequel on collait des documents ; donc les cahiers devenaient lourds, peu pratiques et parfois même, disparaissaient ».
    Pour lui, l’outil fait partie de son quotidien d’enseignant et est devenu indispensable car il s’y retrouve vraiment pour faire travailler et progresser ses élèves.

    Le fait de pouvoir donner les devoirs tout en joignant des documents supports visuels, audio ou audiovisuels est un atout ; quant aux élèves, ils peuvent reprendre les corrections d’exercices faites en classe, à la maison ou à l’internat ou encore produire leur propre document audio et le déposer sur l’ENT, « sans avoir à parler en anglais au sein du groupe classe, ce qui n’était pas toujours évident pour certains ».

    Un enjeu de communication entre enseignants et élèves.

    La communication qui s’établit aussi avec les élèves est un élément très important pour Frédéric Poitout :

    ils savent qu’on pense à eux et qu’on les considère en tant qu’apprenant.

    ENTLEA_Lapeyrouse4Du côté des usagers comme les parents par exemple, le cahier de textes fera bientôt l’unanimité. Et ils vont, pour certains, au-delà de la simple consultation des notes comme l’illustre Corinne Reulet en racontant une anecdote d’une grand-mère qui voulait aider son petit fils à réviser pour un devoir et qui interrogeait Madame la proviseure lors du dernier conseil de classe, sur la manière de procéder pour récupérer des éléments sur l’ENT.

    « Pour moi, c’est un vrai progrès », conclut Corinne Reulet.

    *Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole
    ** Lycée d’Enseignement général, technologique et Agricole

     

     

  • Le Lycée Joseph Gallieni s’équipe d’un simulateur SIMSPRAY

    Le Lycée Joseph Gallieni s’équipe d’un simulateur SIMSPRAY

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    Cette acquisition, financée par la Région Midi-Pyrénées avec le soutien du Rectorat de l’Académie de Toulouse, offre à ses élèves une formation innovante au métier et aux gestes du peintre professionnel.

    Ce simulateur, basé sur les nouvelles technologies de réalité virtuelle (3D avec casque immersif), s’intègre complètement au cursus de formation.

    Il garantit aux élèves un environnement écologique et économique pour apprendre en toute sérénité et sécurité. Cet équipement numérique propose une gamme complète d’activités pouvant être enrichie par l’équipe enseignante.

    Avec ce simulateur d’apprentissage, le lycée Gallieni, est le premier lycée de France, à mettre le numérique au service de la formation professionnelle pour optimiser le temps de formation tout en réduisant les coûts de consommables.

    Les sociétés MIMBUS, spécialiste du numérique éducatif, et ERM Automatismes, spécialiste des équipements didactiques, sont très heureuses d’avoir accompagné le lycée Gallieni dans cette acquisition, et très fières de cette nouvelle référence..

    Plus d’infos :
    www.erm-automatismes.com et www.mimbus.com
    Site internet du Lycée : joseph-gallieni.entmip.fr
    Site simulateur d’apprentissage Simspray : www.simspray.fr