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  • e-pédagogie pour les pharmaciens de demain

    e-pédagogie pour les pharmaciens de demain

    Le pharmacien de demain accompagnera le patient afin qu’il devienne acteur de sa santé.

    [callout]Dès la rentrée 2015, la faculté de Pharmacie de l’Université de Lorraine propose à ses étudiants de se former aux pratiques professionnelles dans les 4 pharmacies virtuelles leur permettant de s’entrainer par le biais de films interactifs (entretiens pharmaceutiques sur l’asthme, les pathologies traitées par les anticoagulants, la douleur), des jeux de rôle (mise en situation face à différents type de patients) et bientôt un « serious game », Mission Offi’SIM, portant sur les conseils.[/callout]

    Ce que la nouvelle formation apportera au patient :

    ·  Une sécurisation de la dispense de médicaments à partir de cas réels, grâce au dossier pharmaceutique (en cas de déplacement par exemple, n’importe quel pharmacien aura accès au dossier, une nouveauté très importante pour le patient particulièrement pour les pathologies graves).

    · Une amélioration des compétences au comptoir, le pharmacien répondra aux nombreuses demandes de conseils.

    · Un meilleur suivi au niveau :
    -> la santé connectée, le patient devient propriétaire de ses données, le pharmacien doit l’aider à les maîtriser. (avant les données se trouvaient dans le dossier médical auquel il était difficile d’avoir accès)

    -> les objets connectés font leur entrée dans les formations en pharmacie

    facultePharmacie1_290915Les récentes évolutions numériques permettent de simplifier la vie des patients et d’améliorer leur suivi pharmaceutique. Encore faut-il savoir utiliser avec discernement ces nouveaux objets qui forment la e-santé : pilulier électronique, matériel d’automesure pour le suivi de la tension, rythme cardiaque, poids et autres indicateurs de santé, … Ces objets seront mis à la disposition des étudiants qui pourront les manipuler et mieux connaître leurs avantages et inconvénients.

    Ce matériel demande une maitrise technique et une analyse pointue de données statistiques pour accompagner les patients dans leurs parcours de soin.

    La Faculté de Pharmacie de l’Université de Lorraine anticipe la pharmacie de demain et adapte ses méthodes d’apprentissage aux futurs besoins des professionnels. Pour répondre à cet enjeu, elle développe de nouvelles ressources et des outils pédagogiques innovants dans son nouveau centre de simulation officinal.

    Demain : une santé de proximité connectée

    . la pharmacie sera le premier centre de santé de proximité
    . la pharmacie utilisera la technologie pour optimiser les traitements (objets connectés, piluliers…
    . la pharmacie sera acteur du suivi thérapeutique des patients.

    Aujourd’hui, la transition est en route.

    Avec l’e-pédagogie, les étudiants nancéiens sont formés aux nouveaux enjeux de la profession

    e-santé, maisons de santé pluri-professionnelles, coopérations interprofessionnelles…
    Grâce à Offi’Sim, plateforme pédagogique de simulation, les étudiants sont immergés dans des pratiques professionnelles et interprofessionnelles : jeux de rôle, analyses d’entretiens pharmaceutiques filmés sur l’asthme, le diabète, les pathologies traitées par AVK, la douleur,…, jeu sérieux autour du conseil en officine…

    facultePharmacie2_290915La simulation (une des approches de l’e-pédagogie) permet de mettre en pratique les connaissances théoriques, de développer les savoir-faire et savoir-être. Les nouvelles missions des pharmaciens nécessitent donc d’accompagner les patients et de permettre d’acquérir les nouvelles compétences nécessaires pour anticiper la pharmacie de demain.

    Les ressources créées pour la professionnalisation s’appuient sur un réseau d’entreprises locales et sur les instances professionnelles (ordinales et syndicales). II s’agit d’une approche ludique et interactive permettant de bien préparer les étudiants à leur futur métier.

  • Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Elle a débuté le travail par la mise en relation de deux classes de deux établissements géographiquement éloignés. Puis elle a, dans un second temps, motivé les enseignants du Collège Connecté (CoCon) de Moselle pour s’associer au projet, faisant elle-même partie du CoCon de Meurthe et Moselle.

    Aujourd’hui, ce sont trois établissements qui échangent et collaborent autour de la langue anglaise avec comme outil de fonctionnement essentiel et indispensable : l’ENT.

    L’ENT, un environnement de travail mais surtout un espace d’échanges, de partage et de production.

    « Le projet initial portait essentiellement sur l’expression écrite, pour améliorer les compétences des élèves dans ce domaine ».

    Des binômes ou trinômes ont été formés inter-établissements avec comme objectif d’écrire un récit sur un thème donné ; pour exemple, sur la classe de seconde, le thème était les super héros ; des super héros qui se sont rencontrés ensuite à l’intérieur d’une histoire.

    La communication entre élèves se fait via l’ENT en synchrone (sur une formule équivalente à du « Tchat« ) ou en asynchrone, en dehors des périodes de cours.

    Et pour Laurence Langlois, ces échanges vont bien au-delà du « simple correspondant » linguistique ; « Il s’agit de produire et construire ensemble autour de thèmes motivants ».

    Avec une autre classe, le thème est « la musique britannique des années 60 à nos jours » ; un sujet qui a même impliqué les parents d’élèves, confie Laurence Langlois.

    Cette expérience est rendue possible par la présence d’un ENT commun à toute l’académie et qui permet donc la réalisation de travaux au sein d’un seul et même groupe de travail.

    Pour l’année prochaine, l’expérience devrait se poursuivre et s’étendre en associant les deux autres départements de l’académie à savoir les Vosges et la Meuse.

     

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  • Le projet NIPIB : une vraie ressource interactive !

    Le projet NIPIB : une vraie ressource interactive !

    Itop_2emearticle_photouneNIPIB, qui entre dans le cadre des projets d’avenir du numérique, est porté par la société ITOP éducation en partenariat avec l’Université de Lorraine et l’Académie de Nancy-Metz. Après deux ans de R&D Il affiche déjà des perspectives encourageantes et un réel enthousiasme de la part des utilisateurs qui l’expérimentent.

    NIPIB présente des lames microscopiques de très grande qualité et vous révèle ce que vous ne pouvez pas voir à l’œil nu mais qui est pourtant visible !

    « L’objectif est d’avoir en ligne une sorte de microscope virtuel avec différentes lames d’observation à haute résolution qui sont intégrées dans la ressource de l’ENT PLACE », souligne Romain Marchal ; des « lames virtuelles » d’observations au microscope qui sont fournies par la faculté de médecine de l’Université de Lorraine.

    Itop_2emeartilce_phototexte1NIPIB a pour ambition d’utiliser et de développer les résultats de la recherche en microscopie et technologies numériques afin de proposer aux établissements scolaires (collèges et lycées) des images numériques innovantes.

    Images accompagnées d’un dispositif scientifique et pédagogique accessibles en ligne via une plateforme technique connectée aux Environnements Numériques de Travail.

     

    Une grande qualité d’observations offerte aux élèves

    « C’est un outil génial car, avec les microscopes optiques et le petit matériel qu’on peut avoir en collège, il n’est pas possible d’obtenir de telles résolutions ».

    Romain Marchal se réjouit de pouvoir partager avec ses élèves une ressource numérique de grande qualité. Il donne l’exemple de la bactérie lactique, celle du yaourt, qu’il est très difficile d’observer avec un outillage classique ; avec la ressource NIPIB, c’est désormais envisageable.

    « Je peux toujours passer des images au vidéoprojecteur pour leur montrer comment se présente une bactérie mais c’est un document qui reste fixe. L’avantage avec cette ressource, c’est que les élèves naviguent eux-mêmes avec la souris à la découverte de la lame, comme sur un microscope ».

    Cela signifie que l’élève peut focaliser son attention sur une partie de la lame qui l’intéresse, grossir s’il le souhaite Itop_2emeart_phototexte2etc.

    Un meilleur outil de travail pour enseigner

    En plus d’une qualité augmentée, l’enseignant se voit déchargé du stress d’utiliser un matériel plutôt désuet d’anciens microscopes optiques à la précision souvent aléatoire et qui demandent un entretien régulier, comme tout objet mécanique.

    Toutes les lames dont dispose Romain Marchal ont été numérisées et font plusieurs centaines de Mo, mais c’est très simple d’utilisation puisque ces ressources sont accessibles en ligne,  via une plateforme technique connectée directement à l’ENT PLACE.

    C’est vrai que l’absence de manipulation au microscope contrarie un peu Romain et il avoue avoir conservé les appareils pour ses élèves de 6ème, « pour les faire manipuler l’outil lors de la découverte la structure cellulaire ». Mais dès la 5ème, lorsqu’il aborde le sujet des vaisseaux sanguins,  il bascule sur les ordinateurs et le microscope virtuel avec le gros avantage « de pouvoir les faire observer tous en même temps sur la même lame et permettre une correction plus aisée», ajoute t-il.

    A l’avenir, Romain Marchal se verrait bien disposer de l’option 3D pour ces microscopes virtuels !

    Itop_2emeart_phototexte3Actuellement, la ressource comporte environ 150 lames couvrant les domaines de la biologie humaine, animale, végétale, la géologie et la microbiologie.

    S’associe à cela, une sélection de fiches pédagogiques conçues par des équipes d’enseignants travaillant en collaboration avec les scientifiques, conformes au programme de SVT de la sixième à la terminale.

    « Cette ressource est agrémentée de fiches pédagogiques pour le professeur et également d’une fiche scientifique associée, ce qui permet à l’enseignant de SVT d’avoir des indications précises sur ce qu’il faut rechercher et connaître sur cette lame », ajoute Romain.

    L’intérêt d’avoir cette ressource sur l’ENT PLACE permet d’ailleurs de choisir les droits attribués à chaque membre de la communauté pour l’utilisation de ces ressources.

    « En cette phase expérimentale, c’est un sujet qui est encore à l’étude de savoir ce qui doit être mis à la disposition des élèves et ce qui ne doit pas l’être ; par exemple, pour un travail de recherche, il ne faut pas que les élèves aient accès aux ressources légendées ; c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, les élèves n’ont accès qu’aux lames ».

    Plus d’infos :
    « NIPIB : Nouvelle Imagerie Pédagogique de l’Invisible », fait partie des 10 projets de R&D sélectionnés fin 2011, lors de l’appel à projets « Technologies de l’e-Education 1 », il bénéficie du soutien de l’état dans le cadre du programme des investissements d’avenir pour le développement de l’économie numérique.