Étiquette : langues

  • « English for schools », un des onze nouveaux services #EcoleNumerique

    « English for schools », un des onze nouveaux services #EcoleNumerique

    englishforschools_171213Apprentissage de l’anglais pour les 8-11 ans

    English for Schools est un dispositif mis en ligne en octobre 2013 pour l’apprentissage de l’anglais à destination des élèves et des enseignants du cycle 3 (CE2, CM et CM2). Cette plateforme réalisée par le CNED en partenariat avec le British Council vise à fournir à la communauté éducative un outil innovant, à développer l’envie d’apprendre et à faciliter le travail de préparation des enseignants à l’usage de ces ressources ludiques et interactives issues du web anglophone.

     

    Deux univers de découvertes

    English for Schools est un site composé d’un univers Kids destiné aux élèves et d’un univers Teachers à destination des enseignants.

    L’espace élèves permet d’accéder à de nombreuses ressources authentiques et variées (jeux, vidéos, documents sonores et écrits). La navigation à l’intérieur du site s’effectue à partir des onglets thématiques situés en page d’accueil : Animaux, Einstein et Cie, Vie quotidienne, Monde à la loupe, Culturissime. Des outils de filtrage simples (genre, niveau) sont également proposés aux apprenants. Ces derniers peuvent en outre créer un compte utilisateur pour sauvegarder leurs ressources favorites.

    Teachers est une plateforme de travail et d’échanges (annuaire, messagerie interne, forum) autour de l’enseignement de l’anglais en primaire. L’enseignant inscrit dispose ainsi d’un espace  facilitant la préparation des cours : ressources multimédia indexées en fonction des programmes, suggestions d’exploitation pédagogique, mutualisation.  Chaque ressource est présentée sous la forme d’une fiche descriptive détaillée (titre, thème/sous-thème, niveau de difficulté, source, temps nécessaire d’exploitation, type d’activité, supports d’utilisation compatibles, objectifs pédagogiques, pistes d’utilisation en classe).

    Les contenus mis en ligne dans les deux univers sont exploitables uniquement à des fins personnelles et pédagogiques. Des cours d’anglais contenant des ressources complémentaires (documents écrits, extraits audio)  sont également disponibles via l’Académie en ligne, autre service proposé par le CNED.

    Plus d’infos :
    Toute l’actualité du numérique sur eduscol.education.fr

    Source : Eduscol

     

  • Educatice : Naotic élargit son offre et développe son activité

    Educatice : Naotic élargit son offre et développe son activité

    La gamme de meubles naoCart, permettant le stockage, le rechargement et le cas échéant la synchronisation d’ordinateurs portables ou de tablettes, s’enrichit de deux nouvelles versions : les naoCart S1 et L1 permettent respectivement d’intégrer 12 ordinateurs / 20 tablettes et 24 ordinateurs / 60 tablettes.

    Les nouvelles valises naoCase S accueillent également de nouvelles versions dédiées au transport, au rechargement et à la synchronisation de 20 tablettes de 8 pouces dans un format extrêmement compact.

    Toujours dans l’intégration des postes de travail, Naotic lance Cyneo Flower 5, un nouveau meuble circulaire, réglable en hauteur, dédié à l’intégration de PC « all in one » tactiles, aux petits groupes de travail ou aux espaces publics numériques.

    Pour renforcer sa présence sur le terrain des logiciels, Naotic a également développé IxiLab une toute nouvelle gamme de logiciels d’animation pédagogique et de laboratoires de langues déclinée en quatre versions.  IxiLab basic apporte toutes les fonctionnalités essentielles à l’animation pédagogique d’un groupe d’apprenants.

    Ce logiciel est optimisé pour le Wifi et compatible avec les tablettes Windows 8.

    La version IxiLabo apporte en plus des fonctionnalités de communication audio et une véritable console de laboratoire de langues pour les apprenants. Les versions IxiLab media et IxiLabo pro exploitent toute la puissance des réseaux filaires en proposant en plus des fonctionnalités avancées de diffusion de médias numériques et de mise en relation audio.

    L’activité commerciale de Naotic s’est également développée grâce au renforcement d’un réseau de plus de 40 partenaires agréés couvrant l’ensemble du territoire, y compris les DOM COM.

    La gamme de produits Naotic, conçue et fabriquée en France, propose des solutions d’intégration des T.I.C dans un objectif unique : rendre les technologies utiles et utilisables par tous.
    Plus d’infos :
    contactez Naotic contact@naotic.fr ou rendez vous sur www.naotic.fr.

    Naotic_educatice2013_261113

     

  • 155 petits Lorrains diplômés d’anglais grâce au test Cambridge English YLE

    155 petits Lorrains diplômés d’anglais grâce au test Cambridge English YLE

    CambridgediplomeLorraine_281013

    Cambridge English YLE : un test diplômant spécialement adapté aux enfants

    Une cinquantaine de centres d’examens en France proposent de passer les diplômes de Cambridge English Language assessment qui permettent de certifier un niveau d’anglais. Parmi eux, une vingtaine offre le Cambridge English Young Learners (YLE), une série de trois tests amusants spécialement conçus pour les enfants de 7 à 12 ans.

    Cette année, plus de 4000 enfants en France ont passé ce test, dont 155 en Lorraine par l’intermédiaire de l’association Pop English, dont les animateurs enseignent dans les locaux de l’association et dans les écoles primaires. Après avoir réussi le premier niveau du test (niveau Starters), les enfants se prépareront en 1 à 3 ans à la validation du second niveau.

    « Un petit examen d’anglais nous semble essentiel pour encourager l’enfant dans son apprentissage dès son jeune âge. Il permet de prendre conscience de ses capacités et c’est une motivation pour s’améliorer en anglais et passer au niveau suérieur », indique Cécile Loyer, responsable marketing et communication de Cambridge English Language Assessment.

    « Par exemple, un enfant entrant en 6ème pourra se sentir rassuré si au travers d’un véritable examen, il a déjà obtenu le niveau intermédiaire du Cambridge YLE correspondant au niveau A1 du CECR (Cadre Européen Commun de Référence pour les langues), attendu pour l’entrée au collège. »

    Et de poursuivre, au sujet des dernières études sur l’apprentissage des langues chez les jeunes enfants : « Il faut profiter de l’âge de l’école primaire pour rendre l’anglais familier de nos enfants. D’une part, l’ouverture à une autre langue leur permet paradoxalement de mieux connaître le français, et d’autre part, après 10 ans il est souvent devenu trop tard pour apprendre l’anglais car l’oreille n’est plus capable d’entendre les phonèmes spécifiques à cette langue
    Les jeunes Lorrains « speak good English » grâce à Pop English !

    « Pop English en Lorraine est agréé Centre d’examen Cambridge YLE depuis 2 ans. Nous sommes ravis que sur nos 2500 élèves, une bonne centaine passe déjà ce test avec succès » indique sa déléguée régionale Laëtitia Herfeld-Puissegur.

    « Il est très important que les enfants puissent montrer à leurs parents qu’ils progressent. Nous veillons tout particulièrement à ce que l’examen soit vécu par les enfants comme une expérience positive. Les examinateurs du Cambridge YLE sont bienveillants et prennent en compte que les progrès réalisés par l’enfant

    Cette année, le nombre d’enfants présentés au test Cambridge YLE par Pop English devrait sensiblement augmenter, d’autant que l’Association intervient maintenant pour des animations autour de l’anglais auprès des mairies ayant opté pour le changement des rythmes scolaires.

    A propos de Cambridge English Language Assessment

  • Pourquoi les français sont-ils nuls en anglais ?

    Pourquoi les français sont-ils nuls en anglais ?

    Pilipop1Pour cela, nous avons rassemblé nos connaissances sur le sujet en s’appuyant sur des études comme la récente enquête européenne sur les langues réalisée en Juin 2012.

    Nous avons ensuite illustré cela sous la forme d’une infographie qui compare la France avec la Suède, pays n°1 de la maîtrise de l’anglais.

    Quelques informations intéressantes tirées de l’infographie

     

     

     

     

     

    Pilipop2

    Pilipop3

     

     

     

     

     

    – La pédagogie suédoise se focalise sur la pratique de l’oral et cela, dès l’enfance

    Pilipop4
    – Le niveau de la France vient en partie de la mauvaise formation des enseignants qui, pour certains, ne reçoivent que 9 heures de formation en anglais !

    Pilipop5
    – À 15 ans, seulement 14% des Français ont une bonne maîtrise de l’anglais contre 82% des suédois
    Pilipop6Pilipop7

     

     

     

     

    – Les suédois sont 92% à préférer regarder un film en VO contre 20% pour les français

    Pilipop8

    Pilipop9
    Cette infographie est bien sûr une occasion de rappeler qu’il est indispensable de commencer l’anglais le plus tôt possible en se focalisant sur les compétences orales. C’est la méthodologie que nous utilisons chez Pili Pop !

    Qu’est-ce que Pili Pop ?

    Pili Pop est une méthode ludique et motivante permettant aux enfants de 6 à 10 ans d’apprendre l’anglais en s’exprimant à voix haute ! L’application, disponible sur iPhone et iPad, met les enfants à l’aise face à l’anglais en combinant jeux amusants et reconnaissance vocale de pointe. Pili Pop a été téléchargée plus de 60 000 fois dans 37 pays différents et a permis aux enfants d’apprendre plus de 2 millions de mots en anglais !

    Pilipop10

  • Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Le dictionnaire électronique : l’outil de référence

    Au début de l’expérimentation, Jean-Grégoire a débuté l’aventure en « défrichant ». Le dictionnaire électronique apparaît aux premiers abords, pour celui qui ne le connaît pas, comme un « simple » dictionnaire ; mais notre enseignant s’est vite rendu compte qu’il pouvait facilement dépasser ce stade.

    « L’idée que tout le monde se fait d’un dictionnaire est bien enracinée, c’est une roue de secours ; lorsqu’on bloque sur un mot, on va toujours chercher dans le dictionnaire ».

    L’intérêt du dictionnaire électronique est de pouvoir chercher la traduction d’un mot français en anglais, par exemple, mais aussi d’aller compléter cette recherche dans un dictionnaire monolingue.

    Après trois ans d’utilisation, c’est désormais LE support privilégié de cet enseignant pour faire travailler ses élèves, tout en précisant qu’en classes prépa, « il n’y a pas vraiment de manuels » et que le dictionnaire électronique occupe aussi cette fonction.

    Un objet multifonctions

    C’est pour l’outil riche en contenus que Jean-Grégoire a choisi d’utiliser le dictionnaire électronique mais pas seulement. Comme il l’explique, il a bien d’autres fonctions intéressantes :

    « Il y a un moteur de recherche qui est spécifique à l’objet lui-même qui permet des recherches par arborescence, des recherches multi-dictionnaires, des recherches sur le sens du mot mais aussi de l’emploi du mot dans des locutions (…) ».

    Comme l’indique cet enseignant, l’outil permet une recherche à la fois extrêmement fine et large.

    Une invitation à la réflexion et à la collaboration en classe

    Autour de l’objet se crée une émulation de classe, nous explique t-il. Allant au-delà de la traduction, les élèves peuvent trouver, pour un seul mot, plusieurs sources fiables qui se complètent et confronter alors leurs recherches. C’est un bon moyen d’ouvrir des débats de classe, de faire confronter les idées.

    «  L’outil n’est donc plus une roue de secours mais un moteur qui crée une dynamique de classe », conclut Jean-Grégoire. « Il aide à réfléchir ».

    De la collaboration active entre enseignants autour de l’objet numérique

    Les collègues de Jean-Grégoire sont désormais équipés en dictionnaires électroniques pour leurs élèves et, même si les pratiques ne sont pas toutes similaires, chacun ayant sa propre manière de s’approprier l’outil, Jean-Grégoire se réjouit de pouvoir partager son expérience.

    A l’avenir, des expérimentations d’usages vont être faites en commun, entre plusieurs classes, ce qui démontre encore une fois tout l’intérêt de l’apport du numérique.

    « Quand je parle d’explorer cet inconscient collectif, l’arrière plan culturel qui nourrit le langage, c’est pour moi un continent à explorer et on ne peut pas le faire tout seul ; à plusieurs, cela permet à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice », confie Jean-Grégoire.

    Côté élèves, le dictionnaire électronique est une évidence !

    Comme le souligne cet enseignant, tout objet numérique qui arrive en classe est accueilli à bras ouvert par les élèves ; pas besoin non plus de notice d’utilisation, « en une heure ils ont compris comment ça fonctionne ».

    Et sur le concept « le prof ne sait pas tout », Jean-Grégoire voit bien qu’en l’espace d’une semaine, ses élèves réalisent des choses que lui-même n’a pas encore découvert ! Et il avoue « humblement », « ils m’apprennent des choses aussi », un échange à double sens particulièrement apprécié.

    Devenir autonomes pour un meilleur apprentissage

    Avec un dictionnaire entre les mains, les élèves sont donc « détenteurs du savoir ». On se demande donc : « mais alors, que vont-ils apprendre ? » C’est bien là tout l’enjeu de Jean-Grégoire et de ses collègues : faire réfléchir les élèves sur ce qu’ils vont faire de ce savoir.

    Leur faire gagner en autonomie, voilà la réponse de notre enseignant.

    Il donne l’exemple des listes de vocabulaire à apprendre. Il a tout simplement exclu cette méthode de son enseignement et, plutôt que de distribuer des listes, il les fait créer aux élèves eux-mêmes.

    « Certains vont proposer une liste de 25 mots et d’autres plus de 100. Peu importe le chiffre exact, ce qui compte c’est que c’est adaptable en fonction du niveau de l’élève, de ce qu’il perçoit du dictionnaire ».

    Et il ajoute « on apprend jamais aussi bien que lorsqu’on a soi-même fixé les limites de ce que l’on doit apprendre ».

    Plus d’infos :

    Voir aussi la sujet : « Le dictionnaire électronique : la machine à rêver », ici

     

    Casio_Ludovia2013_150913

  • Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    L’enseignement contemporain des langues vivantes en Europe est profondément enraciné dans la réflexion dont témoigne le CECRL. Ce texte de référence a renforcé l’idée d’un apprentissage de la langue comme outil de communication et posé les bases d’une pédagogie « actionnelle » par la réalisation de « tâches ».

    Au fil du cursus scolaire, celles-ci se complexifient et font de plus en plus appel à une langue nuancée et authentique, c’est à dire fidèle à son modèle, mais aussi spontanée et personnelle.  Comment accompagner les élèves pour qu’ils parviennent à s’affranchir du modèle culturel de leur langue maternelle, qu’ils dépassent la pratique par imitation et accèdent à une autonomie leur permettant de recevoir autant que de produire un véritable « discours » en langue vivante étrangère ?

    Par ses fonctionnalités autant que par la fiabilité et la richesse de ses contenus le dictionnaire électronique est indéniablement un outil permettant d’apporter des réponses à ces questions.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Le dictionnaire électronique est un outil numérique doté de fonctions de recherche avancées inspirée de la navigation sur le web (entrée alphabétique, parcours par arborescence, liens hypertextes, consultation de l’historique de recherche et création de listes de ‘favoris’). Combinant versions bilingues et monolingues, il est sécurisant pour les élèves et d’un recours précieux pour l’enseignant.

    C’est un outil pédagogique permettant de développer en classe de vraies stratégies d’accès au sens, de déclencher une prise de parole argumentée, en continu comme en interaction, de recenser à la source, d’organiser et d’apprendre au fil du cours un glossaire personnalisé, afin de conjuguer compréhension et réception, expression et construction, subjectivité et réflexion, communication et signification.

    Relation avec le thème de l’édition 2013

    Tout discours, qu’il soit écrit, oral, pictural, puise son sens profond dans un substrat « intertextuel » qu’on appelle souvent « inconscient collectif » ou encore « culture ».
    Plus qu’un ouvrage de référence, le dictionnaire est surtout une machine à rêver, comme l’écrivait Roland Barthes, un outil pour accéder à cet imaginaire hérité et se l’approprier. L’emploi de sa version électronique en cours de langues vivantes étrangères ouvre des perspectives pédagogiques infiniment passionnantes dont je me propose de donner une illustration très concrète sur la base d’un support écrit très bref (type Haïku) ou d’une image (travail niveau B1/B2)

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    L’utilisation ciblée, régulière et raisonnée du dictionnaire électronique, en particulier monolingue, en cours de langue favorise rigueur méthodologique et prise de distance vis-à-vis de la langue première.

    L’enrichissement des savoirs est d’autant plus net qu’il est adaptable et personnalisé : chacun se constitue son propre glossaire en fonction de sa compréhension des documents sources.

    L’exploration collective et individuelle de ces documents au moyen du dictionnaire est incitation à la confrontation des subjectivités mais aussi à la réflexion et à l’argumentation.

    Enfin la confrontation à un texte, au sens large de « discours », perçu comme intertexte (cf. Barthes « tout texte est un tissu nouveau de citations révolues ») induit un rapport nouveau au sens, un nouveau regard sur le lien signifiant/signifié.
     

     

     

  • Anglais : que peut encore l’école ? Retours sur les débats

    Anglais : que peut encore l’école ? Retours sur les débats

    confanglaisecole_070513

    Retrouvez tous les débats et présentations ici

    Etait au programme :

    Panorama international

    Tour d’horizon des programmes étrangers qui investissent massivement dans l’apprentissage de l’anglais et état des lieux comparatif des niveaux d’anglais. Une introduction présentée par Dyvia Brochier, Tesol France

    L’innovation Made in France

    Des start-ups françaises proposent des solutions adaptées à nos façons d’apprendre, et appuyées sur les recherches en sciences cognitives.
    Un débat animé par Kirsten Winkler
    avec Catherine Dang, 4n media ; Jennifer Elbaz, Brain Pop ESL ; Antoine Gentil, Speaking Agency ; Guillaume Le Dieu de Ville, Linguéo ; Paul Maglione, English Attack! et Arnaud Portanelli, Linguéo

    Points de vue croisés

    Qu’en pensent les enseignants, les chercheurs et les parents ? Comment trouver des ponts entre le système scolaire et les nouvelles formes d’apprentissage ?
    Présentation en exclusivité de l’étude NosJuniors menée auprès des parents.

    Un débat animé par Kirsten Winkler
    avec Rémy Danquin, DGESCO A3, Ministère de l’éducation nationale ; Gaël le Dreau, chargé de mission langues et TICE au CNDP ; Isabelle Mazarguil, Nos Juniors ; un représentant du CNED, English by Yourself et d’autres intervenants.

    Plus d’infos :  Cette conférence a eu lieu Jeudi 23 mai à 8:45
    Pépinière 27 – 27, rue du Chemin Vert, 75011 Paris

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !

  • Découvrez le nouveau laboratoire de langue «Labo-Practice»

    Triotech_Labopractice_280113_41Cette solution d’apprentissage est issue d’une collaboration étroite entre la société TrioTech, spécialisée dans le développement informatique, et  des professeurs de l’académie de l’Hérault impliqués dans les TICE.

    Le constat était simple, beaucoup d’établissements scolaires sont équipés de salles informatiques mais ne trouvent pas le logiciel qui remplace simplement l’ancien laboratoire de langue analogique traditionnel. Les solutions existantes sont généralement très complexes à utiliser, à des prix très élevés et ne laissant pas l’entière liberté aux professeurs d’utiliser les contenus de leur choix.

    Cela a donné naissance à un outil étonnant.

    Si le logiciel Labo-Practice n’a rien de révolutionnaire dans sa conception, il l’est beaucoup plus sur sa simplicité d’utilisation et son look sympa qui suscite pleinement l’intérêt des élèves de tout âge ainsi que des professeurs. Aujourd’hui installé dans plusieurs établissements professionnels et scolaires, les résultats sont immédiats.

    Le professeur a une liberté totale dans le contenu de ses exercices et tout est fait pour faciliter la conception de ses séquences. « Labo-Practice a l’avantage d’être d’une simplicité d’utilisation extrême ».
    Tous les éléments sont réunis pour que les élèves s’y intéressent, et que l’apprentissage des langues devienne ludique et efficace.

    « Une démonstration de simplicité »

    Voici le leitmotiv de la société TrioTech qui est fière de vous présenter ce nouveau laboratoire de langue sur le site qui lui est dédié : www.labo-practice.fr
    Vous y retrouverez l’énumération de toutes les fonctions de ce logiciel, ainsi que des tutoriels vidéo très explicites sur l’utilisation de cet outil.
    N’ayant de cesse d’apporter des améliorations sur ses produits, une v.2 du logiciel Labo-Practice est déjà disponible et vous pourrez même vous faire votre propre idée en demandant gratuitement votre version d ‘essai.

    Amis professeurs, ne cherchez plus, voici la solution que vos élèves réclament et qui répondra à vos exigences. Ce nouveau laboratoire de langue sera facilement installé dans les salles informatiques de vos établissements.

    Plus d’infos :
    Retrouvez toutes les informations sur le site www.labo-practice.fr