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  • Baromètre du numérique 2017

    Baromètre du numérique 2017

    Ce document présente les résultats des questions insérées par l’Arcep, le CGE et l’Agence du Numérique dans la vague de juin 2017 de l’enquête du CRÉDOC sur les « Conditions de vie et les Aspirations ».

    Il ressort notamment « la progression fulgurante des Smartphones« . En 2017, près de 3/4 des français possèdent un Smartphone alors qu’en 2011, ils étaient moins d’un quart.

     

    La connexion à internet se fait se fait aujourd’hui plus souvent via son mobile que par un ordinateur ; en tête le Smartphone !

    Les activités « ludiques » comme les réseaux sociaux, sont majoritairement réalisées à partir d’un Smartphone.

    On notera également l’essor des messageries instantanées depuis le mobile, qui ont séduit plus de 4 français sur 10 ! Poster des photos, avoir des conversations avec des groupes constitués ou simplement échanger via messages texte, sont les pratiques courantes ; pour autant, elles n’ont pas encore détrôné les SMS !

    Enfin, autre constatation qui reste à noter est l’essor des connexions à partir des réseaux mobiles quand on se trouve au domicile.

    Retrouvez l’intégralité des résultats d’enquête ici.

    Document réalisé pour

  • Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information

    Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Veronique Raze et Isabelle Perucho présenteront « Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information » sur la session Culture numérique & codes

     

    PROBLEMATIQUE PEDAGOGIQUE :

    Aborder l’EMI dès le cycle 3 nécessite des supports. Des enseignants d’écoles, collèges et lycées et des médiateurs de ressources numériques de l’Atelier Canopé des Yvelines ont mis en œuvre une démarche de co-design qui a abouti à la réalisation d’un jeu de plateau sans support numérique, qui a ensuite été expérimenté dans de nombreuses classes.
    La version prototype des Yvelines (pions et éléments du jeu modélisés et imprimés en 3D ) est aujourd’hui remplacée par une boîte de jeu éditée par le Réseau Canopé.

    L’objectif de ce jeu est de proposer aux élèves un moment de réflexion collective autour de l’éducation aux médias. Les échanges générés par les questions du jeu permettent de donner la parole aux élèves, sur des situations qu’ils ont pu vivre.

    En écoutant les réponses des équipes, le maître de jeu (professeur, éducateur, CPE, assistant d’éducation, personnel de santé…) s’appuie, pour mener les débats, sur les éléments proposés dans le livret d’accompagnement, complète les réponses des élèves, clarifie le vocabulaire et les différentes notions évoquées, rappelle la loi.

    Les thématiques évoquées dans les cartes d’une part, et la méthodologie employée dans le scénario de jeu d’autre part, peuvent amener les élèves à atteindre de nombreuses compétences du socle commun, notamment dans la maitrise des techniques usuelles de l’information et de la communication (traitement des données, notions de propriété intellectuelle, de droits et libertés, attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l’information, attitude de responsabilité dans l’utilisation des outils interactifs), mais aussi du fait de la participation à des débats, des compétences sociales et civiques, et de la maîtrise de la langue française.
     

    PRESENTATION DE LA TECHNO UTILISEE :

    Ce jeu est un support de séance pédagogique autour de l’Éducation aux Médias et de la culture numérique. Toutes les thématiques abordées sont numériques, mais le jeu est volontairement entièrement physique, afin de favoriser les débats et l’expression orale des joueurs.
    Ce jeu est à la fois :
    • Un jeu de société
    • Un support pour organiser des mini-débats en classe
    • Un ensemble de questions pour clarifier les notions de base à connaître sur les réseaux sociaux
    • Des mises en situation pour rappeler les bonnes pratiques sur Internet.

    Les thèmes abordés sont les suivants :
    – Ma vie numérique (données personnelles)
    – Citoyenne numérique, citoyen numérique (la loi sur Internet et les objets numériques)
    – Connectée, connectée (les problématiques de l’hyper connexion)

    Déroulement du jeu :
    Les joueurs, en équipes de trois ou quatre (jusqu’à quatre équipes), sont assis autour du plateau de jeu posé sur une grande table.
    Chaque équipe choisit un pion et un « média-support ». Au début de la partie, tous les pions sont disposés au centre du plateau de jeu.

    Les pions sont déplacés sur le plateau de jeu selon le lancer du dé. La recherche des réponses aux questions se fait en équipe, les joueurs se concertent à voix haute.
    Pour chaque carte-question, le sablier est géré par un élève d’une équipe adverse, qui le déclenchera après lecture de la question.

    Le maître de jeu anime les débats générés par les questions et énigmes proposées sur les cartes, en fonction des situations évoquées par les joueurs et en tenant compte des pistes indiquées sur le livret de jeu. Il restera juge quant à la validité des réponses, selon l’âge des joueurs.
    La validation des réponses entraîne l’attribution d’un « média-jeton ».

    En début de partie, le maître de jeu décide, en fonction du temps imparti, quel sera le critère pour gagner la partie : avoir collecté un triplet Médiasphères (bonne réponse à une question de chacun des trois thèmes) ou en avoir collecté le plus grand nombre.
     

    RELATION AVEC LE THEME DE L’EDITION 2017 : PARTAGES, ECHANGES ET CONTRIBUTIONS AVEC LE NUMERIQUE :

    La situation de jeu proposée aux élèves, assis autour du plateau, favorise les échanges.

    Les discussions générées par les questions sont très riches, chacun pouvant apporter ses impressions, ses connaissances, son vécu du numérique et des réseaux sociaux. Les situations proposées sur les cartes, qui sont issues de la vie quotidienne des jeunes, motivent les élèves, toujours partants pour jouer en équipe.
    Les élèves collaborent au sein de leur équipe, et l’envie de gagner donne du dynamisme aux échanges.

    Dès la rentrée de septembre 2017, chaque Atelier Canopé (un par département), disposera de plusieurs exemplaires du jeu Médiasphères, et proposera des animations et des prêts.
     

    SYNTHESE ET APPORT DES RETOURS D’USAGE EN CLASSE :

    L’expérimentation du jeu avant son édition a duré 2 années scolaires, au cours desquelles les propositions venant du terrain ont été prises en compte et ont permis de faire évoluer le jeu.
    Le professeur, assis au milieu des élèves, n’est plus en situation frontale. Il fait partie du jeu, se positionne en arbitre, avec le regard bienveillant de celui qui conseille et ne juge pas.

    L’expérimentation au collège Saint-Simon a connu un vif succès : les élèves ont demandé à rejouer au CDI en dehors de la séance prévue !
    Les élèves qui l’ont expérimenté au lycée Jean-Paul II, à Sartrouville ont plébiscité le jeu Médiasphères.

    Ceux qui en parlent le mieux, ce sont les élèves, comme ceux de l’école élémentaire de Gazeran.
    Le jeu est aujourd’hui prêté dans l’académie de Versailles dans le cadre du service Créatice, auprès de populations scolaires variées (écoles, collèges, lycées, éducation prioritaire, élèves à besoins éducatifs particuliers).
    Ces prêts donnent lieu à des témoignages, publiés sur le site Créatice.
     

     
     
    Plus d’info sur Veronique Raze et Isabelle Perucho
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Certains d’entre eux étaient d’ailleurs invités à une table ronde au salon de l’Éducation en novembre dernier intitulé : « Les YouTubeurs bouleversent-ils l’enseignement ?« .

    Sciences, histoire, art, droit, philo, littérature, SVT, linguistique, mathématiques… on y trouve des contenus dans toutes les disciplines ! Les vidéastes qui alimentent ces chaines sont des passionnés, parfois ils ont même été profs… Ils abordent avec légèreté, mais sérieux, des thématiques très variées et n’entendent évidemment pas faire concurrence à l’école.

    Ces vidéastes, modestes et talentueux, acceptent tout juste le qualificatif de “vulgarisateurs”. Ils le sont néanmoins de fait et ce serait dommage de ne pas profiter de leur travail pour enrichir nos cours !

    Concrètement ces vidéos peuvent être utiles à l’enseignement de plusieurs façons.

    Tout d’abord elles peuvent servir aux professeurs pour creuser une thématique, se former à une démarche, se tenir à jour dans une discipline. On trouve vite à partir d’une chaine qui nous intéresse, d’autres vidéastes travaillant sur des thématiques voisines et le choix est souvent assez large. Par exemple les chaines “Hygiène mentale” et “La tronche en biais” sont idéales pour s’initier à la zététique (ou scepticisme scientifique), bien utile en cette période où il est demandé aux enseignants de savoir faire face aux théories du complot.

    Des vidéos peuvent aussi être utilisées avec les élèves, non pour remplacer un cours, mais pour l’introduire ou l’enrichir : comme point de départ, pour une analyse critique en cours de chapitre, en guise de complément ou comme élément de révision tout est possible. Le plus souvent les sources indiquées en description sous la vidéo ou les commentaires permettent de creuser le sujet, de relativiser un point de vue exprimé ou de corriger une erreur éventuelle.

    De plus les élèves peuvent solliciter directement le vidéaste via les commentaires ou les réseaux sociaux pour poser des questions et avoir des précisions.

    Les coups de coeur « Youtubeurs » de Stéphanie à découvrir ici.

  • Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

    Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

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    À l’occasion du forum du numérique « Vos enfants, les médias et Internet », les 10 et 11 janvier à Lyon, le CLEMI a présenté les premiers résultats de son enquête nationale menée auprès des familles.

    Contexte et objectif de l’enquête

    La montée en puissance de nos pratiques numériques a redéfini les contours de la parentalité et bouleversé les dynamiques familiales. Quelle attitude les parents peuvent-ils adopter face à l’infobésité et à la désinformation ?

    Pendant deux mois (novembre-décembre 2016), le CLEMI a mené une enquête nationale en lien avec le Réseau Canopé pour faire un état des lieux des pratiques, des doutes et des interrogations des parents sur le rapport que leurs enfants entretiennent avec les médias et Internet.

    Si l’échantillon constitué dans le cadre de cette enquête n’a pas l’ambition d’être représentatif, celle-ci a le mérite d’offrir une vision de terrain sur l’impact des médias et d’Internet dans les vies des familles.

    Familles et Éducation aux Médias et à l’Information : des attentes très fortes

    Cette enquête montre que les attentes vis-à-vis de l’École, en termes d’accompagnement, sont extrêmement fortes.

    78% des parents en effet souhaitent des cours d’Éducation aux Médias et à l’Information en classe pour leurs enfants. 83% d’entre eux attendent de la part des organismes publics une sensibilisation aux dangers d’Internet.

    Virginie Sassoon, responsable du Labo au CLEMI précise : “il y a une grande diversité et hétérogénéité des pratiques parmi les parents que nous avons interrogés, mais notre enquête nous a permis d’identifier cinq questionnements communs à tous les parents : comment maîtriser le temps dédié aux écrans en famille? Comment conseiller ses enfants sur l’usage des réseaux sociaux ? Comment apprendre à ses enfants à s’informer ? Comment protéger ses enfants des images violentes et pornographiques et en parler avec eux? Quelles actions, en lien avec l’École et les associations, initier en tant que parent d’élèves sur ces questions? Ces problématiques vont structurer notre guide.”

    Un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles

    Afin de répondre aux besoins exprimés par les parents, le CLEMI fera paraître à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l’École, en mars, un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles. Ce guide a pour vocation de fournir des éclairages utiles et des conseils pratiques à tous les parents, mais aussi à l’ensemble des acteurs éducatifs et associatifs intéressés par ces questions.

    Plus d’infos :

    Lien vers le programme du forum « Vos enfants, les médias et Internet »

    Infographie des premiers résultats

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    Source image Homepage : pixabay.com

  • Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Deux jours pour dire “NON au harcèlement”; c’est ce que nous propose Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle a tenu une conférence de presse de présentation de la 2ème journée nationale dédiée au « Non au harcèlement » consacrée au thème du cyberharcèlement.

    Au cours de cette même conférence de presse, l’équipe de Rose Carpet a par ailleurs dévoilé le nouveau spot de sensibilisation ainsi qu’un numéro d’appel.

    Le 0 800 200 000 est un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible de 9h à 19 h en semaine. Des conseillers répondent aux questions des appelants pour les accompagner dans leur démarche. Les conseillers peuvent également être contactés par email, chat, Skype.

    Un rassemblement sur Paris s’est même tenu dans les locaux de Facebook France ce 3 novembre 2016 avec des élèves des Hauts de France. Comme quoi ce numéro 1 des réseaux sociaux se sent bien concerné par ces actes. De tout cela devrait ressortir un film à destination des jeunes et des adultes pour essayer de mieux comprendre mais surtout d’aider nos jeunes dans cette épreuve tant qu’il est encore temps.

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    Constats

    En tant que réserviste citoyen de l’Education nationale je commence seulement depuis un an à être sollicité dans ce domaine bien qu’étant specialisé depuis plus de 10 ans dans l’éducation aux cyber-risques.

    Le phénomène serait stable selon certains mais il ne faut pas oublier que l’on en parle peu (22 % des enfants harcelés n’en parlent à personne) et que beaucoup vivent ce fléau dans l’ombre jusqu’au point de mettre fin à leurs jours.

    En effet, plus d’un tiers des victimes de cyber-harcèlement ne parlent à personne et finissent par passer à l’acte.

    C’est ainsi que 3 ou 4 adolescents se suicideraient chaque année à cause du cyber-harcèlement. 40 % des élèves déclarent aussi avoir déjà subi une agression en ligne. Les faits de cyber-harcèlement ont lieu pour 85 % dans le cadre d’un groupe et 61 % des élèves harcelés disent avoir des idées suicidaires.

    Sur le site www.education.gouv.fr/nonauharcelement on peut retrouver la chronologie suivante

    1983 : La première campagne de prévention est lancée en Norvège à l’initiative de Dan Olweus. Professeur en psychologie à l’Université de Bergen, il conçoit le concept de « School bullying » à la fin des années 70.

    1994 : En Grande-Bretagne, le pack antiharcèlement scolaire « Don’t suffer in silence » est distribué gratuitement dans les écoles.

    1998 : En Grande-Bretagne, Tony Blair fait adopter une loi d’orientation et d’éducation qui oblige tous les établissements à mettre en oeuvre des mesures de prévention contre le harcèlement.

    2011 : En France, première campagne de lutte « Stop harcèlement » par le ministère de l’Éducation nationale.

    2012 : Création d’une délégation ministérielle en charge de la prévention et de la lutte

    Ce que dit la loi

    La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 prévoit que chaque école et établissement réalise un plan d’actions pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.

    La circulaire n° 2013-100 du 13-8-2013 détaille le programme d’actions du ministère. Le règlement est le « document de référence pour l’action éducative ».

    La loi du 8 juillet 2013 prévoit de mettre à disposition des parents, des témoins et des victimes de la documentation, des fiches conseils.

    Depuis le 4 août 2014, la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes introduit un nouvel article (222-33-2-2) dans le Code pénal.

    Le harcèlement moral est explicitement reconnu comme un délit. Il concerne le harcèlement entre pairs en milieu scolaire et également le cyberharcèlement.

    Les familles peuvent désormais déposer une plainte sur le fondement de cet article.

    Des témoignages poignants

    France 2 a recueilli le témoignage d’une jeune fille de 13 ans, Mathilde (nom d’emprunt) victime de Cyber-harcèlement. Aujourd’hui, elle boxe pour vaincre la colère et reprendre confiance. « Je pense à ce qui m’arrive dans la semaine et ce qui m’est arrivé avant aussi« , explique Mathilde.

    Il y a un an, elle était devenue le souffre-douleur de quelques-unes de ses camarades de classe, des copines de toujours qui l’ont mise à l’écart à l’entrée en 6e. Des mots anonymes, des brimades, des insultes… mais le pire s’est passé hors des murs du collège, sur internet.

    Marion n’a pas eu cette chance de survivre à ce mal, ses parents s’inquiétaient des milliers de SMS reçus sur son portable. Ils ont aussi découvert à sa mort que Marion avait ouvert un compte Facebook, sur lequel elle se faisait insulter et menacer jour et nuit, comme ce message glaçant : « Va te pendre sale p... ». Une phrase que Marion, 13 ans, a prise au mot puisque le 13 février 2013, cette collégienne s’est pendue dans la chambre de sa maison à Vaugrigneuse (Essonne). Sa tragédie a été racontée dans le livre « Marion, 13 ans pour toujours » (Editions Calmann-Lévy) par Nora Fraisse, sa maman.

    L’ouvrage vient lui-même d’inspirer un téléfilm diffusé sur France 3. Le long-métrage sera suivi d’un débat animé par Carole Gaessler puis du documentaire « Souffre-douleur : Ils se manifestent ».

    C’est parfois le quotidien dés le plus jeune âge, on se raquette, on se dislike lors des récréations et pauses puis on se cyber-harcèle dés le retour à la maison une fois la chambre retrouvée. Voici le décor décrit par certains enseignants qui commencent à comprendre, à déceler et à décrypter les signes du (cyber)harcèlement chez certains jeunes.

    L’Education nationale estime qu’un élève sur cinq est victime d’insultes ou d’humiliations par SMS ou sur internet. Premier vecteur en cause : le smartphone qui a envahi les cours de récré.

    Les faits sont punis de 1 an à 3 ans d’emprisonnement et de 15 000 euros à 45 000 euros d’amende selon la gravité des préjudices.

    Des modes opératoires de plus en plus diversifiés

    Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d’infliger une raclée) est un anglicisme utilisé pour décrire le « jeu » ou la forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement une personne ou un sujet. C’est une des pratiques les plus courantes sur les smartphones et platerformes de réseaux sociaux.

    Le flaming, terme anglophone qui désigne toutes les interactions de mépris notamment trouvées lors d’échanges d’e-mails, mais s’applique également aux propos diffamatoires échangés via SMS. Cela regroupe aussi des approches sexuelles par e-mail, dont le cyber-viol est la variante la plus extrême (celui-ci consiste en des actes sexuels non souhaités via Internet) ;

    L’outing est une pratique visant à mettre la victime dans une détresse profonde, voire à l’humilier. Elle est caractérisée par l’envoi d’informations confidentielles, sensibles ou gênantes ;

    La mascarade passe par une modification de l’identité en ligne de l’individu harceleur. On compte deux formes principales dites de mascarade : la première est caractérisée par l’usurpation de l’identité de la victime en ligne, et se présente à ses contacts en tant que telle ; la seconde consiste en le fait que l’individu harceleur se fait passer pour quelqu’un d’autre que la victime ou lui-même, souvent pour brouiller les pistes. Dans ce dernier cas, l’individu, en ligne, change de sexe ou de statut ;

    Le put-down proche du bashing désigne le fait de dénigrer certains aspects de la victime. Par exemple, la propagation de rumeurs via les réseaux sociaux, des communications abusives avec des relations de la victime par e-mail…

    Enfin les hate-sites, littéralement « sites de haines ». Ces sites Internet sont créés dans le but de viser une cible bien précise ; ils sont entièrement conçus pour harceler la victime. Souvent, ces sites disposent d’un espace communautaire où les visiteurs ont la possibilité de laisser des messages (dans un livre d’or, par exemple) ; des commentaires qui ont concrètement pour effet d’enfoncer la victime. (voir http://lecyberharcelement.e-monsite.com/pages/les-formes-de-cyber-harcelement.html).

    On a même pu déceler chez certains acteurs un comportement qui consistait à enregistrer les pages de mur de Facebook pour en garder les traces sur un autre espace de la toile en vue de les ressortir plus tard. Je leur explique pourtant que le Web est indélébile et que tout est traçable !

    Pour aller plus loin on peut aussi retrouver sur ce site 6 autres formes de cyber-harcèlement.

    Le cyber-harcèlement plus seulement chez les jeunes

    Le cyber harcèlement pas seulement envers les élèves mais aussi envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner pourrait bien être le prochain stade.

    Dans le cadre de l’AREF 2016 et dans le cadre de la session « Education et citoyenneté » a été présentée du 4 au 7 juillet 2016 une communication à laquelle j’ai contribué avec d’autres collègues à l’international sur le thème :
    Le cyber harcèlement envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner.

    Être enseignant(e) implique la présence d’interactions avec les collègues et les apprenants et dans certains cas, avec les parents. Ces multiples interactions peuvent confronter les enseignants à toutes sortes de situations qui peuvent même s’avérer agressives ou violentes (Mcmahon et Martinez, 2014).

    Ces difficultés, jumelées à la présence des technologies de l’information et de la communication (TIC), génèrent des dérives qui se transposent maintenant en ligne. En effet, par l’entremise d’Internet, des actes de cyberintimidation sont perpétrés régulièrement entre élèves et font partie des problématiques de violence repérées dans les milieux scolaires (Gumbus & Meglich, 2013; Patchin, 2013).

    La cyberintimidation consiste en des actions individuelles ou collectives pouvant causer un mal à autrui de manière volontaire et/ou répétée, par le biais d’Internet et l’utilisation d’outils technologiques (cellulaire, tablette, etc.). Lorsque ces actions sont vécues spécifiquement chez les adultes, le terme cyber harcèlement est privilégié.

    Les actes de violence en ligne entre jeunes sont fréquemment soulevés dans les médias, cependant, qu’en est-il du cyber harcèlement dirigé envers le personnel enseignant ? Ce domaine de recherche est très peu étudié au Canada et dans le monde alors que les TIC sont pourtant bien présentes dans toutes les sphères de l’éducation. Les outils de communication et les réseaux sociaux sont d’ailleurs des moyens de prédilection pour les intimidateurs ainsi que des lieux où la formulation de menaces est désormais simple et accessible (Shariff et Churchill, 2009).

    L’objectif de cette présentation était double en exposant, dans un premier temps, une brève revue de littérature sur les recherches internationales qui se sont intéressées à la problématique ainsi que la présentation de quelques résultats issus d’une recherche canadienne portant sur le cyber harcèlement envers les enseignant(e)s.

    L’étude visait à rejoindre les enseignants du Québec intervenant aux niveaux préscolaire-primaire et secondaire par voie de questionnaire électronique. Elle a permis de recueillir des témoignages d’enseignants victimes de cyber harcèlement. Environ 80% des participants étaient des enseignantes et un pourcentage quasi égal d’enseignant(e)s provenaient des niveaux préscolaire-primaire et du secondaire. Les participants étaient issus d’écoles de tous les milieux sociaux économiques. Parmi le personnel enseignant ayant vécu du cyber harcèlement, seuls 20% d’entre eux ne connaissaient pas qui était la personne intimidatrice. Quant aux périodes d’intimidation, elles pouvaient s’étaler autant en termes de jours que de mois.

    Dans un deuxième temps, à l’aide de témoignages d’enseignants cyber harcelés et suite à l’analyse de la littérature, les plus récents outils technologiques (réseaux sociaux, etc.) utilisés par les cyber harceleurs seront exposés. L’apprentissage de moyens à préconiser pour sécuriser ses données personnelles par les enseignant(e)s seront également présentés.

    Enfin, cette communication a permis de répondre au thème transversal du congrès ainsi qu’à la triple démarche de compréhension, d’évaluation et de proposition. Cette étude cherche ainsi à « COMPRENDRE » la prévalence et l’impact des TIC, des réseaux sociaux et l’émergence de nouveaux moyens pour harceler les enseignants. Elle nous permet de nous questionner sur l’avancement des technologies et de son impact dans la profession enseignante générant de nouveaux défis à relever.

    Cette étude permet également de s’interroger sur la dimension « ÉVALUER ». En effet, comment les changements technologiques viennent modifier les problématiques vécues par les enseignants ? Le cyber harcèlement ne faisait pas partie des préoccupations des chercheurs avant l’arrivée d’Internet, mais les changements induits par la présence des technologies sur la société fait émerger de nouvelles problématiques sur la profession enseignante, dont le cyber harcèlement.

    Pourtant, cette problématique est très peu étudiée par les chercheurs. Pourquoi ? Une réflexion sur cette dimension a été discutée. Finalement, la dimension « PROPOSER » a été abordée en se questionnant sur l’intérêt de ce type de question de recherche. En effet, le chercheur de par son expertise et son expérience fait émerger des questionnements nouveaux, cependant les organismes subventionnaires orientent souvent les recherches dans une direction et peuvent influencer négativement le développement de questions de recherche pertinentes. Cette communication a tenté d’apporter des réponses à cette démarche à trois dimensions.

    Sources :

    Gumbus, A.& Meglich, P. (2013). Abusive Online Conduct: Discrimination and Harassment in Cyberspace. Journal of Management Policy and Practice, 14(5), 47-56.

    McMahon, S. D., Martinez, A., Espelage, D., Rose, C., Reddy, L. A., Lane, K., . . . Brown, V. (2014). Violence directed against teachers: Results from a national survey. Psychology in the Schools, 51(7), 753-766. doi: 10.1002/pits.21777

    Patchin, J. W. (2006). Bullies Move Beyond the Schoolyard: A Preliminary Look at Cyberbullying. Youth Violence and Juvenile Justice, 4(2), 148-169.

    Shariff, S. and Churchill, A. (Eds.). Truths and myths of cyber-bullying: International perspectives on stakeholder responsibility and children’s safety. New York, NY: Peter Lang, 2009.

     

    Plus d’infos :

    Tous les renseignements sur le service d’appel gratuit sont sur ce site.

    Le dossier complet du “Non au Harcèlement” est ici.


    Non au harcèlement – Liker, c’est déjà harceler par EducationFrance

  • Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    [callout]YouTube domine en effet le marché de la plate-forme de partage de vidéo en ligne et remporte un succès notamment auprès des jeunes qui ont largement adopté ce média de masse. Lorsque ces stars sur Youtube participent à une convention, on croirait revivre la Beatlemania ou le phénomène des boysband pour les moins anciens.[/callout]

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    Considérant que 82 % des 7-12 ans regardent des vidéos sur Internet, il est fort probable que votre enfant soit abonné à des chaînes Youtube. Et si Youtube permet de découvrir de la musique, des web-séries, les derniers exploits sportifs et des tutos beauté et coiffure, la plate-forme regorge également de vidéo choquante, voire violente et de défi parfois amusant mais aussi potentiellement dangereux, à l’instar du « Duct Tape Challenge » récemment médiatisé suite à l’hospitalisation d’un ado de 14 ans et qui consiste à attacher une personne à une chaise avec du ruban adhésif pour qu’il tente de se libérer en trois minutes, le tout filmé afin de mettre en ligne cet « exploit ».

    Alors comment faire pour les protéger contre les dangers que représente YouTube ? Comment les aider à prendre du recul pour ne pas suivre à la lettre tous les conseils beauté par exemple ? ou encore comment gérer le fait que son enfant soit fan de YouTubers au langage inadapté à son âge ?

    Pas plus d’une heure par jour et par semaine.

    Pour une utilisation adéquate et saine du PC, smartphone ou tablette à la maison, les enfants nécessitent un cadre adapté à leur maturité. Une bonne règle de base, pour les plus jeunes (moins de 10 ans), est de ne pas dépasser plus d’une heure de connexion par jour en semaine.

    Pour les ados, les plages horaires peuvent être rallongées, avec des bonus le week-end en dehors des périodes d’examens. Des créneaux horaires bien définis, compatibles avec la présence du parent et négociés avec l’enfant, permettent d’éviter les risques de cyberdépendance dont les signes, changement de comportement (irritabilité) ou, par exemple, un besoin impératif de se connecter tous les jours, sont à surveiller.

    Toutes les vidéos ne sont pas vraies, beaucoup sont truquées.

    Pour les protéger efficacement, le rôle des parents est essentiel dans leur éducation sur Internet. Afin de discuter avec eux des risques potentiels, il est conseillé de les accompagner régulièrement lors des navigations sur YouTube pour suivre leurs activités, voir quels types de vidéos sont visionnées ainsi que les traces numériques qu’ils laissent (commentaires).

    Le parent se doit d’anticiper le fait que son enfant peut être confronté, à un moment ou à un autre, à des contenus inappropriés. Il faut expliquer notamment que sur Internet et en particulier sur Youtube, les situations ne sont pas toujours vraies (trucage), que des personnes font des choses improbables, mais que cela ne peut être réalisé dans la vie courante.

    L’enfant construit son identité, il se cherche à travers diverses influences.

    Il n’est pas nécessairement inquiétant qu’un enfant suive des conseils à la lettre d’idoles ou de modèles mais si tel est le cas, il est alors conseillé d’analyser sa réaction face à vos arguments. En effet, si vous constatez que votre fils/fille manque d’autonomie dans ses choix, qu’il/elle se soumet trop de manière générale à l’influence d’un(e) ami(e) ou qu’il/elle se laisse facilement embarquer à faire des bêtises, votre enfant peut avoir besoin de votre aide.

    Un enfant est considéré comme étant influençable s’il ne sait pas dire non. Il faut alors l’aider à s’affirmer et à avoir l’esprit critique vis-à-vis des conseils donnés, dans les tutos beauté par exemple : Est-ce que les amis de mon âge se maquillent ? Ai-je besoin de faire cela pour que les garçons soient attirés ? N’ai-je pas d’autres atouts ?

    La vie quotidienne présente de multiples occasions de l’entraîner à choisir, à se poser des questions, à ne pas obéir et à se construire. Même s’il n’est pas toujours agréable de s’entendre dire non…

    Le sens des mots

    Dans le cas précis d’un enfant de 8-12 ans, il faut se demander s’il connaît réellement le sens des mots utilisés par ses YouTubers préférés.

    En général, il n’en a aucune idée, les insultes et expressions vulgaires sont une façon pour l’enfant de signifier qu’ils grandissent et un moyen de se différencier. Il faut donc lui expliquer le sens et insister sur le côté vulgaire du mot, qu’il vaut mieux ne pas les utiliser, car leur sens peut heurter ou faire du mal à celui qui les reçoit.

    Encore une fois, la discussion avec son enfant pour comprendre son intérêt pour ses vidéos est très important (y a-t-il un lien avec une de ses passions ? Cela traite-t-il de problèmes de société ?).

    En général, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure de son abus de langage, car cela passe tout seul (en même temps que la crise d’adolescence).

    Communiquer avec son enfant est essentiel mais comment s’assurer de la bonne utilisation d’Internet et en particulier de YouTube en l’absence du parent ?

    Il est judicieux de s’équiper d’une solution de filtrage de contenus internet afin de pouvoir contrôler son usage dans ce cas. Par ce biais, le parent peut ainsi limiter l’utilisation de YouTube selon des plages horaires, limiter l’accès à certains types de contenus… Cependant, il est important d’expliquer au préalable à son enfant la mise en place de ce filtrage. Cela doit se faire en toute transparence.

    Un logiciel de contrôle parental ne remplace pas la vigilance parentale et le dialogue reste le meilleur moyen pour les sensibiliser aux bons usages d’Internet et détecter des situations potentiellement dangereuses.

    (1) selon un sondage Ipsos réalisé pour l’édition du Journal de Mickey qui paraîtra mercredi 9 mars.

    Écrit par Nicolas Lacourte, Chef de produits Witigo.

  • « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Dès mai 2013, nous avons réuni une cinquantaine d’acteurs, appelé le « collectif EDUCNUM », issus du monde de l’éducation, de la recherche, des fédérations professionnelles, des fondations d’entreprises et des institutions publiques pour engager des actions autour de la notion du citoyen responsable autour du numérique », explique Carina Chatain, responsable Education Numérique à la CNIL, qui a présenté le projet à l’occasion d’Educatice sur le stand du Ministère.

    Parmi ces actions, on retrouve les trophées EDUCNUM. Le but de ce concours était de faire concourir des jeunes de 18 à 25 ans qui doivent proposer des projets sur n’importe quel type de support, numérique ou non d’ailleurs, qui visent à sensibiliser les plus jeunes aux bons usages du web.

    En 2015, le grand prix du jury a été attribué à des étudiants de l’université Pantéon-Sorbonne représenté par Pacôme Henri, pour un web documentaire destiné aux enfants de 6 à 10 ans qui raconte les aventures d’une pomme de terre sur internet ;

    une manière d’aborder les sujets liés à la protection de la vie privée sur le web de manière ludique et pédagogique pour intéresser ces jeunes publics.

    La fondation AXA Prévention octroie une somme de 10 000 euros au(x) lauréat(s) ; une somme qui servira à donner vie au(x) projet(s) qui, au départ, est (sont) un(des) prototype(s).

    « Nous avons eu la chance d’être récompensés par ce prix et on s’est dit l’aventure peut continuer et on peut vraiment faire cette série », souligne Pacôme Henri lors de sa présentation à Educatice.

    De plus, les trophées et la réalisation d’un web documentaire en technique « Stop Motion » par Pacôme et son équipe ont donné des idées au ministère et à la DNE, comme l’explique Patrick Arceluz, IEN et responsable du développement des usages pour le premier degré à la DNE.

    Dans le cadre d’un partenariat établi avec la CNIL, nous avons réfléchi ensemble à la continuité que nous pouvions donner à ces trophées EDUCNUM.

    La DNE et le service de Patrick Arceluz ont donc mis en place, dès janvier 2016, un concours à destination des écoles élémentaires, cycle 2 et cycle 3.
    L’idée de ce concours est de cibler les usages responsables d’internet autour de trois axes :
    . les traces laissées sur internet,
    . la protection des données personnelles
    . le respect des droits d’autrui.

    Le concours est une réussite puisque 50 écoles et toutes les académies ont répondu présentes et doivent réaliser d’ici la mi-avril, une vidéo de trois minutes en utilisant les techniques « Stop Motion ».

    « Par ce concours, nous nous inscrivons dans la continuité des trophées EDUCNUM mais en mettant encore plus l’accent sur l’aspect pédagogique qui vient s’articuler autour de ce concours et qui est important à nos yeux », conclut Patrick Arceluz.

    Plus d’infos :
    http://eduscol.education.fr/cid97188/concours-pour-un-usage-responsable-d-internet.html
    http://men.tice.crdp-creteil.fr/concours/

  • BNF-Partenariats lance Retronews, un site média pour explorer 3 siècles de presse

    BNF-Partenariats lance Retronews, un site média pour explorer 3 siècles de presse

    [callout]Grâce à une technologie innovante déployée par Immanens – partenaire associé au projet – RetroNews permet d’accéder facilement à une vaste collection de presse française numérisée.RetroNews, c’est déjà près de 3 millions de pages auxquelles s’ajouteront 3 millions de nouvelles pages numérisées d’ici 2018, soit au total environ 30 millions d’articles.[/callout]

    On y retrouvera tous les titres incontournables dans l’histoire de la presse parmi lesquels le Journal des débats et des décrets, La Presse, Le Temps, Le Petit Parisien, Le Matin, Le Petit Journal, Le Gaulois… mais aussi des titres de presse spécialisée : politique (L’Action française, L’Aurore…), satirique (Pêle-Mêle, Journal pour rire), sportive (Match, Auto-Vélo) ; et au final, un immense gisement d’informations couvrant plus de 3 siècles d’évènements, de la petite et grande Histoire.

    Un site vivant, pédagogique et participatif

    Chaque jour, RetroNews proposera des « Échos de presse », articles donnant un éclairage différent de l’actualité parfois la plus chaude ; des « éditos » écrits par des plumes invitées parmi lesquelles des historiens, chercheurs, journalistes, scientifiques…

    De même, 50 dossiers pédagogiques, rédigés par une équipe d’enseignants de l’Éducation nationale, seront disponibles dès le lancement ; de nouveaux dossiers seront mis en ligne chaque semaine.

    RetroNews offrira la possibilité de créer, publier et partager ses propres dossiers réalisés à partir des contenus de presse en ligne, mais aussi d’afficher des articles sur son blog ou son site.

    En plus des dossiers pédagogiques, les fonctionnalités éducatives et sociales de RetroNews offriront aux enseignants la possibilité d’innover dans l’approche pédagogique de l’enseignement de l’histoire, de la littérature, des sciences, de l’art…

    « RetroNews propose aux lecteurs des fonctionnalités inventives : rapidité et efficacité de la recherche, visualisation optimale des résultats pour explorer facilement 3 siècles de presse. Le site met aussi en récit l’histoire et l’anime pour la rendre plus accessible. Une tribune est ouverte aux historiens, aux journalistes, aux enseignants pour mieux lire le présent à l’aune du passé », précise Nathalie Thouny, directrice déléguée de BnF-Partenariats.

    Des filtres et des outils de recherche innovants pour explorer, trouver, comprendre.

    RetroNews facilite l’accès au plus grand nombre, notamment grâce à une interface soignée et à de multiples modes d’accès permettant aux simples curieux de rebondir de page en page, de sujet en sujet, et pour les plus experts, d’approfondir leurs centres d’intérêt ou objets de recherche au moyen de filtres intelligents issus des traitements sémantiques, appliqués sur l’ensemble des contenus.

    Il est ainsi possible d’utiliser des filtres multiples permettant, au choix, d’affiner ses résultats de recherche ou de les poursuivre dans des directions jusque-là ignorées. Les recherches sont plus simples, plus rapides, plus efficaces.

    Un modèle Freemium

    RetroNews repose sur un modèle « freemium » offrant, sur simple inscription, une consultation gratuite de l’ensemble du fonds et, via un accès payant, des fonctionnalités d’exploration et de réutilisation des contenus destinées à un public plus spécialisé.
    Deux offres d’abonnement, « Premium » et « Pro » sont proposées, ainsi qu’un abonnement collectif. Le modèle payant doit permettre d’assurer le financement de la numérisation de nouveaux titres de presse et de nouveaux services sur RetroNews.
    RetroNews a bénéficié pour son démarrage du soutien financier du Fonds national pour la Société Numérique (FSN) au titre de « la valorisation et de la numérisation de contenus culturels », en complément des apports de BnF-Partenariats et de son partenaire Immanens.

    Plus d’infos :
    Rendez-vous sur retronews.fr

  • Journée mondiale SAFER INTERNET DAY 2016  « Agir pour un meilleur Internet »

    Journée mondiale SAFER INTERNET DAY 2016 « Agir pour un meilleur Internet »

    [callout]Le Safer Internet Day est la journée mondiale organisée par la Commission européenne pour mobiliser tous les acteurs du numérique et de l’éducation autour d’un même objectif : promouvoir auprès des jeunes des pratiques numériques en ligne plus sûres, riches et citoyennes. En France, l’événement est organisé par Internet Sans Crainte et aura lieu le 9 février.[/callout]

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    La prévention et le code informatique au coeur de cette édition

    L’édition 2016, dont le moteur est « Agir pour un meilleur Internet », mettra en exergue deux thématiques majeures : les actions de prévention et l’initiation citoyenne au code informatique.

    Lancement de la communauté de médiateurs innovants autour des applications GameCode et DataDecode.

    En parallèle des ressources de sensibilisation aux usages responsables d’Internet accessibles en ligne sur le site InternetSansCrainte.fr, deux nouvelles ressources créatives d’initiation au code et à la e-citoyenneté, GameCode et DataDecode de la collection Code-Decode, seront ainsi mises à disposition des médiateurs éducatifs par Tralalere (opérateur du programme Internet Sans Crainte) afin de faire passer les jeunes, dès 9 ans, d’une posture de consommateurs à celle de créateurs de leur vie numérique.

    En apprenant à coder, on apprend à décoder

    Les deux applications mises à disposition pour animer des ateliers créatifs ont pour vocation de faire passer les enfants de 9 à 14 ans de l’autre côté des écrans. Leur spécificité ? Allier apprentissage de la programmation et citoyenneté numérique. L’objectif étant ici, non pas de former des armées de jeunes programmeurs, mais bien de favoriser l’acquisition, dès le plus jeune âge d’une bonne culture numérique, condition indispensable au développement de pratiques digitales positives.

    Des actions dans toute la France

    Comme tous les ans, le Safer Internet Day 2016 se traduira par des actions menées partout en France par des institutions, des écoles, des industriels, des associations, des médias…tout au long du mois de février. Actions dans les écoles, centres culturels ou éducatifs, événements, publications, spots, annonces : toutes les mobilisations recensées peuvent être consultées sur le site InternetSansCrainte.fr.

    Quelques actions phares :

    • Des ateliers d’éducation critique à Internet dans toute la France et plus spécifiquement sur les données et le tracking avec pour appui un dépliant à destination des adolescents, coédité avec la CNIL et envoyé dans 1200 classes
    • Les nouveaux loups du web de Cullen Hoback (Jupiter Films) : un film sur le tracking et la protection des données personnelles distribué dans plus de 200 salles, en partenariat avec Internet Sans Crainte, avec projections-débats
    • Lulu sur Internet (Bayard) : nouvel épisode de la série « C’est la vie Lulu » conçu en partenariat avec Internet Sans Crainte. Il sera en librairie le 10 février et incitera les jeunes lecteurs de Lulu à adopter des pratiques plus avisées en ligne.
    • Conférence au Numa le 9 février: Aroua Biri, experte en cyber sécurité reviendra avec plusieurs intervenants, sur le cyber harcèlement et les solutions qui existent pour le contrer. Un événement en partenariat avec Internet Sans Crainte.

    Plus d’infos :
    Pour un aperçu des actions menées en France à l’occasion du Safer Internet Day : http://www.internetsanscrainte.fr/le-projet/safer-internet-day-2016-actions-cles

    A propos du Safer Internet Day

    Le Safer Internet Day, créé en 2005, est une initiative de la Commission européenne célébrée dans une centaine de pays. Il est organisé par le réseau Insafe/Inhope qui fédère les 31 centres nationaux du Safer Internet Programme. En France, il est orchestré par Internet Sans Crainte durant tout le mois de février. Le Safer Internet Day mobilise aux niveaux national et local de nombreux acteurs publics associatifs et privés autour d’Internet Sans Crainte et de ses partenaires. Il se traduit par des centaines d’événements organisés par tous ceux qui soutiennent l’initiative.

    A propos d’Internet Sans Crainte / InternetSansCrainte.fr

    Internet Sans Crainte est le programme national de sensibilisation aux usages responsables du numérique, opéré par Tralalere sous l’égide de l’Agence du Numérique. Il s’inscrit dans le cadre du projet Safer Internet France, soutenu par la Commission européenne. Les principales missions d’Internet Sans Crainte sont de : Fédérer les acteurs nationaux impliqués dans la prévention des risques et la promotion des usages responsables de l’Internet / Sensibiliser les enfants, leurs parents et médiateurs éducatifs à la maîtrise des usages du numérique / Développer des pratiques riches, responsables et sûres dans le contexte de la multiplication des écrans connectés. Les autres lignes d’actions du programme Safer Internet France sont : NetEcoute (0800 200 000) : numéro national d’assistance pour la protection des jeunes sur Internet et Point de Contact (www.pointdecontact.net): service national de signalement en ligne des contenus illicites

    A propos de Tralalere / Tralalere.com

    Opérateur d’Internet Sans Crainte et producteur du programme Code-decode,Tralalere est un expert en campagnes de sensibilisation et un pionnier dans la création de ressources d’éducation au, et par le numérique. La société étudie depuis 2000 de nouvelles façons de mettre les nouvelles technologies au service de la transmission des savoirs auprès des enfants, et de leurs médiateurs éducatifs : parents, enseignants, éducateurs.

    A propos de Game Code et DataDecode / Code-decode.net

    GameCode et DataDecode sont des applications d’initiation au code produites par Tralalere dans le cadre du programme Ecole du code soutenu par la Caisse des Dépôts /programmes d’Investissement d’Avenir et par l’Union européenne. GameCode a été réalisé en partenariat avec PédagoJeux et le soutien du SELL. Applications disponibles en ligne, sur inscription sur www.code-decode.net
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