Étiquette : écriture

  • Kaligo : le cahier numérique de l’écolier

    Kaligo : le cahier numérique de l’écolier

    Kaligo est une application d’apprentissage de l’écriture sur tablette avec stylet pour les enfants de 3 à 7 ans. Cet outil pédagogique enrichi par le numérique est modelable par l’enseignant et personnalisable à l’enfant.

    La solution Kaligo se base sur l’analyse des tracés de l’élève, pour proposer des parcours pédagogiques personnalisés en fonction du niveau de chacun.

    Kaligo profite de l’innovation pour favoriser la différenciation pédagogique en classe via un apprentissage interactif. Notre solution est un outil complémentaire à l’apprentissage traditionnel de l’écriture à l’école.

    Notre solution éducative a été conçue avec les enseignants et les référents académiques et testée auprès de 1000 élèves. Le laboratoire de recherche de l’IRISA/INSA spécialiste de l’analyse des tracés et le laboratoire d’usage LOUSTIC ont également soutenu le développement de la solution.

    Cahier de Suivi

    Petit scoop nous préparons actuellement une application qui permettra de réaliser un Cahier de Suivi des apprentissages. Cet outil permettra à l’enseignant et à ses élèves de mettre en valeur très simplement des réussites en collectant vidéos, photos, commentaires…à suivre !

    Pour en savoir plus : http://www.cahier-kaligo.com

     

     

    CONTENU SPONSORISÉ DANS LE CADRE DU PARTENARIAT AVEC LE SALON EDUCATICE

  • Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur

    Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Caroline Gerber et Sandrine Geoffroy présenteront « Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    Les élèves sont aujourd’hui de grands consommateurs d’images du fait, entre autre, d’une utilisation accrue des différents supports numériques (smartphone, tablette, ordinateur).

    Le visionnage de vidéos par exemple, facile et rapide, prend ainsi souvent le dessus sur le lire et la lecture activité déjà souvent considérée comme chronophage pour les adolescents, et en concurrence avec d’autres. L’acte de lire est également souvent associé à une activité longue, parfois contraignante et surtout solitaire.

    Par ailleurs, engager nos élèves sur le long terme dans un projet de lecture mais surtout les maintenir et les motiver autour de ce projet, tout au long de l’année n’est pas chose aisée.
    Autre constat, l’utilisation des outils numériques par les adolescents se fait mais sans réel recul critique ni attention aux droits liés à leurs usages et à l’Internet (image, voix, musique, auteur…).

    Comment permettre aux élèves de passer de la posture de lecteur à celui de lecteur-acteur, par la production de contenus en lien avec la littérature ? Comment enrichir l’expérience de lecture en ajoutant des contenus numériques aux ouvrages papier ?
    Comment favoriser une posture critique et citoyenne des élèves face à leurs pratiques numériques ?
     

    Apport du numérique :

    Le numérique dans ce projet est à la fois outil et objet d’apprentissage à travers :

    • Des outils : tablette, applications de production (Imovie, Prezi, Moovly, Google drive ou Framapad…)
    • Des objets : media social YouTube, booktube, book-trailer (bande annonce de livres), droits (image, voix, musique, auteur)

     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Ce projet s’inscrit tout à fait dans le thème de l’édition, “Partage, échange et contribution avec le numérique” :

    • Partage et contribution avec une communauté de lecteurs/jury littéraire via une chaîne YouTube.
    • Ecriture collaborative afin de construire un scénario.
    • Pédagogie coopérative par le travail de groupe.
    • Partage et échange avec des écrivains à partir des productions numériques réalisées.

     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    On constate que les élèves sont plus impliqués dans la lecture des ouvrages sélectionnés. Ils sont motivés à l’idée de produire des contenus originaux et créatifs répondant aux codes d’un booktrailer et d’un book tube.

    Ces productions sont partagées sur internet (blog de classe, site de l’établissement, pages des réseaux sociaux du CDI, notice du livre correspondant dans le portail documentaire Esidoc…) et même commentées lors d’une rencontre avec un des auteurs.

    Les élèves travaillent par ailleurs des compétences (français, EMI), tout en développant des capacités à travailler en équipe, à s’organiser dans un projet, à partager et écouter leurs points de vue. Le travail de groupe a nécessité la répartition des tâches, et donc d’utiliser un document collaboratif pour avancer leur projet en dehors des heures de classe, ce qui a développé leur autonomie et leur a permis de s’approprier le projet.
     
     
    Plus d’info sur Caroline Gerber et Sandrine Geoffroy
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique  et d’échanger autour de l’EMI

    Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique et d’échanger autour de l’EMI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Clairelle Lestage présentera « Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique et d’échanger autour de l’EMI » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Les programmes 2016 du cycle 2 au cycle 4 rappellent l’importance de donner du sens aux apprentissages. Ils reprécisent également la place que doit occuper « le numérique », en tant qu’objet d’étude mais aussi en tant que moyen d’apprentissage.
     
    La production d’écrits ainsi que l’éducation aux médias et à l’information sont deux domaines fondamentaux dans ces programmes. Pour la seconde année consécutive, la DANE de Dijon, pour la seconde année consécutive, propose à l’ensemble des élèves de l’académie (école – collège et lycée) la possibilité d’avoir un blog ouvert et hébergé par les services du rectorat dans le cadre de ce concours académique. Si les thématiques des blogs sont très variées (« organisons un voyage scolaire », « travail autour de la Shoah », « les sciences en collège »…), l’ensemble des équipes inscrites au concours doit également se pencher sur les droits et les devoirs de toute personne contributrice du web. Ce projet annuel autour du blog permet également d’aborder les bases fondamentales de l’éducation aux médias et à l’information.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    L’an passé, la plupart des blogs était géré par des équipes d’enseignants, rarement par une seule personne. Tous ces participants peuvent bénéficier de formations proposées par la DANE de Dijon (7 formations inscrites au PAF autour de l’EMI, dont une plus particulièrement sur mener un projet autour d’un blog). Des parcours M@gistère sont ouverts pour chacune des formations, avec un espace de mutualisation, d’échanges et de partage.
     
    Un blog d’accompagnement à ce concours a été ouvert lors de la première édition . Il est alimenté régulièrement par des experts (deux articles par semaine, à destination de tous les niveaux des élèves).
     
    Une conseillère en numérique éducatif de la DANE Clairelle Lestage, est en charge de répondre aux questions techniques et pédagogiques et un envoi récapitulatif est fait régulièrement à la communauté des enseignants inscrits au concours.
     
    Une nouvelle étape va se mettre en place pour la rentrée prochaine, la montée de ce concours au niveau national. L’idée est de construire un groupe de personnes ressources par académie, qui sera des relais d’information et également force de proposition pour relayer les informations à tous les participants et proposer des aménagements à ce concours.
     

    Synthèse et retour d’usage en classe :

    Je vous propose deux retours réalisés par deux équipes inscrites l’année dernière :
     
    Retour du collège J.P. RAMEAU de Dijon. Thème du blog : le prix littéraire – liaison CM2/6ème :
    « La participation du réseau REP de la Fontaine d’Ouche au concours « Blogue ton école » est partie d’un besoin : celui d’un espace de publication sûr et accessible, sans publicité et sans utilisation obscure des données personnelles des élèves. La publication de critique littéraire avec le nom de l’élève, utilisant un courriel personnel et nominatif de ces derniers ne pouvait s’envisager que dans un cadre sécurisé. Nous avons donc pu travailler jusqu’au bout la notion de responsabilité de publication par les élèves, sans la diluer avec par exemple l’utilisation d’une adresse courriel générique. A travers ce projet, il était également question de trouver un moyen de créer une passerelle école-collège autour d’un projet unique, et donc de travailler en collaboration avec les professeurs des écoles.
     
    L’assistance technique nous a permis de surmonter les petites difficultés liées à la méconnaissance du CMS WordPress et permis la mise en place d’un vrai projet EMI ! ».
    Johann Jambu pour l’équipe d’enseignants impliqués dans ce projet.
     
    Retour du lycée « La Prat’s » de Cluny. Thème du blog : Matricule 35494 – Mémoire et responsabilité :
    «Pour la seconde année de l’existence de ce blog dans le cadre du concours, ce sont 6 enseignants et 15 élèves qui vont travailler de nouveau sur ce blog qui a pour objectif principal de proposer un lieu qui répond au devoir de mémoire sur l’holocauste et la Shoah. Ce projet très ambitieux demande une collaboration entre élèves et enseignants, de France et d’ailleurs, très importante. Le fait que les élèves changent d’une année sur l’autre impose une mise en œuvre de moyens de transmission des ressources de l’édition précédente, et de la collaboration durant la phase de tuilage.
     
    Des personnes tierces au monde de l’éducation nationale ont également été sollicitées, c’est le cas par exemple d’un artiste contemporain. Les élèves sont les auteurs reporters du blog et ont dû se poser toutes les questions autour de l’EMI. Depuis la création de ce blog en septembre 2016, le projet a remporté de nombreux prix, dont le premier prix niveau lycée du concours « Blogue ton école » 2016.
     

     
     
    Plus d’info sur Clairelle Lestage
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Concours blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique  et d’échanger autour de l’EMI

    Concours blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique et d’échanger autour de l’EMI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Clairelle Lestage présentera « Concours blogue ton école, ton collège, ton lycée  » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Les programmes 2016 du cycle 2 au cycle 4 rappellent l’importance de donner du sens aux apprentissages. Ils reprécisent également la place que doit occuper « le numérique », en tant qu’objet d’étude mais aussi en tant que moyen d’apprentissage.
     
    La production d’écrits ainsi que l’éducation aux médias et à l’information sont deux domaines fondamentaux dans ces programmes. Pour la seconde année consécutive, la DANE de Dijon, propose à l’ensemble des élèves de l’académie (école – collège et lycée) la possibilité d’avoir un blog ouvert et hébergé par les services du rectorat dans le cadre de ce concours académique. Si les thématiques des blogs sont très variées (« organisons un voyage scolaire », « travail autour de la Shoah », « les sciences en collège »…), l’ensemble des équipes inscrites au concours doit également se pencher sur les droits et les devoirs de toute personne contributrice du web. Ce projet annuel autour du blog permet également d’aborder les bases fondamentales de l’éducation aux médias et à l’information.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    L’an passé, la plupart des blogs était géré par des équipes d’enseignants, rarement par une seule personne. Tous ces participants peuvent bénéficier de formations proposées par la DANE de Dijon (7 formations inscrites au PAF autour de l’EMI, dont une plus particulièrement sur mener un projet autour d’un blog). Des parcours M@gistère sont ouverts pour chacune des formations, avec un espace de mutualisation, d’échanges et de partage.
     
    Un blog d’accompagnement à ce concours a été ouvert lors de la première édition . Il est alimenté régulièrement par des experts (deux articles par semaine, à destination de tous les niveaux des élèves).
    Une conseillère en numérique éducatif de la DANE Clairelle Lestage, est en charge de répondre aux questions techniques et pédagogiques et un envoi récapitulatif est fait régulièrement à la communauté des enseignants inscrits au concours.
     
    Une nouvelle étape va se mettre en place pour la rentrée prochaine, la montée de ce concours au niveau national. L’idée est de construire un groupe de personnes ressources par académie, qui sera des relais d’information et également force de proposition pour relayer les informations à tous les participants et proposer des aménagements à ce concours.
     

    Synthèse et retour d’usage en classe :

    Je vous propose deux retours réalisés par deux équipes inscrites l’année dernière.
     
    Retour du collège J.P. RAMEAU de Dijon. Thème du blog : le prix littéraire – liaison CM2/6ème
    « La participation du réseau REP de la Fontaine d’Ouche au concours « Blogue ton école » est partie d’un besoin : celui d’un espace de publication sûr et accessible, sans publicité et sans utilisation obscure des données personnelles des élèves. La publication de critique littéraire avec le nom de l’élève, utilisant un courriel personnel et nominatif de ces derniers ne pouvait s’envisager que dans un cadre sécurisé. Nous avons donc pu travailler jusqu’au bout la notion de responsabilité de publication par les élèves, sans la diluer avec par exemple l’utilisation d’une adresse courriel générique. A travers ce projet, il était également question de trouver un moyen de créer une passerelle école-collège autour d’un projet unique, et donc de travailler en collaboration avec les professeurs des écoles.
    L’assistance technique nous a permis de surmonter les petites difficultés liées à la méconnaissance du CMS WordPress et permis la mise en place d’un vrai projet EMI ! ».Johann Jambu pour l’équipe d’enseignants impliqués dans ce projet.
     
    Retour du lycée « La Prat’s » de Cluny. Thème du blog : Matricule 35494 – Mémoire et responsabilité.
    «Pour la seconde année de l’existence de ce blog dans le cadre du concours, ce sont 6 enseignants et 15 élèves qui vont travailler de nouveau sur ce blog qui a pour objectif principal de proposer un lieu qui répond au devoir de mémoire sur l’holocauste et la Shoah. Ce projet très ambitieux demande une collaboration entre élèves et enseignants, de France et d’ailleurs, très importante. Le fait que les élèves changent d’une année sur l’autre impose une mise en œuvre de moyens de transmission des ressources de l’édition précédente, et de la collaboration durant la phase de tuilage.
     
    Des personnes tierces au monde de l’éducation nationale ont également été sollicitées, c’est le cas par exemple d’un artiste contemporain. Les élèves sont les auteurs reporters du blog et ont dû se poser toutes les questions autour de l’EMI. Depuis la création de ce blog en septembre 2016, le projet a remporté de nombreux prix, dont le premier prix niveau lycée du concours « Blogue ton école » 2016.
     
     
    Plus d’info sur Clairelle Lestage
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce deuxième épisode, Lydie Batilly s’intéresse aux aides à l’écriture pour les enfants dyslexiques et dysorthographiques et autres formes de difficultés et parle plus spécifiquement des outils nomades au travers des dictées vocales et synthèses vocales.

    « La dictée vocale, c’est quand on parle et que le texte s’écrit à l’écran ; la synthèse vocale, c’est l’inverse. C’est à dire qu’on a un texte écrit à l’écran et qui est lu par une voix de synthèse ».

    Des outils comme tablettes ou Smartphones, qui se sont aujourd’hui démocratisés, vont servir ces deux méthodes et être d’une aide précieuse aux élèves qui connaissent une forme de handicap à l’écriture.

    « Pouvoir dicter un sms, un courrier électronique ou un travail écrit sur son Smartphone ou sa tablette, va vraiment permettre à l’élève de se concentrer sur le contenu de ce qu’il a à dire et pas sur la forme ».

    Néanmoins, il n’échappera pas au travail de relecture et de correction qui permettra d’affiner le travail.

    Avec la synthèse vocale, l’élève va pouvoir se faire lire un texte, un sms ou autre grâce à la voix de synthèse et là encore, « va pouvoir se concentrer sur le contenu plutôt que sur le déchiffrage ».

    Enfin, un dernier outil mis en avant par Lydie est le prédicteur orthographique : « Quand l’élève commence à taper du texte, le prédicteur orthographique va lui faire des propositions de mots qui pourraient convenir, ce qui va permettre à l’élève de choisir le bon mot avec la bonne orthographe ».

    « Cela va aussi le confronter à la bonne orthographe du mot et par la même occasion, il va pouvoir apprendre et s’imprégner de l’orthographe correct », ajoute Lydie.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

  • #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    Par Régis Forgione et Bruno Mallet
    Twittconte_150116

    Comment interagissent-ils entre-eux ? Que (se) racontent-ils ?  Comment vivent-ils l’histoire “de l’intérieur” ?

    C’est à ce type de questionnement que se frottent les élèves quand ils élaborent un Twittconte. L’argument du projet tient en une phrase : et si les personnages de contes traditionnels avaient un smartphone et un compte Twitter ?

    Une histoire en temps réel et en direct sur Twitter

    Il s’agit de de faire (ré)écrire un conte en adoptant le point de vue des personnages, en se mettant littéralement dans leur peau via leur compte Twitter, et en les faisant dialoguer à plusieurs voix.  Avec une contrainte qui donne tout son sel au projet :

    l’histoire se déroule en temps réel et en direct sur Twitter, le tout concentré sur un ou deux jours.

    Les personnages étant répartis entre différentes classes, leurs réactions ne sont pas connues à l’avance. Ainsi le conte « s’élabore, se modèle et se remodèle en même temps qu’il se transmet »*.

    Le format contraint (140 caractères) et social (interactif) de Twitter est bien adapté à cette forme d’oralité-écrite du conte traditionnel.

    Même si la structure du conte original est plus ou moins respectée, répondre au commentaire imprévu d’un personnage demande une certaine dose d’adaptativité et de créativité de la part des élèves. Le résultat est d’autant plus riche et surprenant que la phase préparatoire d’écriture a été développée.

    En effet, la plupart des tweets sont écrits en amont et disposés sur une Timeline pour le jour de publication. Plus les élèves auront fait leurs gammes, plus ils seront à l’aise pour improviser sur le thème le jour J, à la manière d’une improvisation théâtrale.

    Au final, il s’écrit une oeuvre collective à plusieurs classes, qui mêle écriture réfléchie et instantanéité.  L’année dernière nos classes de @CM1_Fenez77 et @CM2_CHAPELLE ont réalisé le premier Twittconte à lire ici Le Petit Chaperon Rouge.  Et le mois dernier l’aventure a repris en réécrivant  Petit Poucet !

    Derrière le rideau

    TwittconteHP_150116La publication sur Twitter constitue le “chef d’oeuvre” des élèves mais elle n’est que la partie visible de l’iceberg. Outre les séances de travail sur l’orthographe, la grammaire et la rédaction, c’est un projet de plusieurs semaines qui demande de :

    – lire des contes (de typologies et d’origines diverses)
    – en tirer les invariants et composantes (les personnages, la quête, les adjuvants…)
    – comprendre le schéma narratif et comment il s’applique
    – s’approprier finement le conte qui sera le support du #Twittconte (en lire différentes versions, des versions détournées…)
    – apprendre à adopter le point de vue d’un personnage
    – réfléchir aux interactions (possibles ou pas) entre les personnages
    – envisager différentes pistes d’écriture (réajustements et enrichissements)
    – réfléchir et intégrer les codes d’écriture d’aujourd’hui (usage des balises Twitter ou des  émoticones par exemple…)

    À ce propos, Twittconte intègre cette année les projets Savanturiers pour se mettre en relation avec un chercheur en littéracie afin d’en élargir et renforcer les fondements didactiques.

    Twittconte comporte également un large volet arts visuels. Les élèves ont fait des sorties en forêt pour repérer des lieux et y photographier certaines scènes. D’autres, ne pouvant quitter l’école ont appris à rechercher des photos sur Internet. Ils ont également apporté des objets et arrangé des décors pour reconstituer des scènes d’intérieur, à la manière d’une pièce de théâtre.

    Vous aussi devenez Twittconteur !

    Pour faciliter l’intégration du projet #Twittconte par les collègues nous prenons en charge des aspects techniques (création des comptes Twitter des personnages, mise en relation des twittclasses, profils illustrés des personnages…). Le cadre est assez souple pour que chacun puisse s’en emparer et l’enrichir, des maternelles aux collégiens.

    Pourquoi pas un Twittconte en maternelle via dictée à l’adulte ?

    L’idéal serait qu’au fur et à mesure se dessine un univers, que les comptes Twitter des personnages puissent servir à d’autres classes d’année en année.  On peut supposer que les psychologies des personnages soient très différentes selon le niveau de la classe qui se cache derrière…

    D’ailleurs il y a quelques jours les classes d’Aurélie Letellier et Marie-Andrée Kacimi (@cm2d_laclasse et @ADMCE2) ont écrit un nouvelle version du Chaperon Rouge bien différent de la première ! Pourquoi pas imaginer des détournements et des croisements de contes par la suite : quand le Chaperon Rouge rencontre Hansel et Gretel…

    Sans trop en dévoiler on nous chuchote à l’oreille que Yannick Choulet @quiritcurie et Sandrine Descombes @cm2clachapelle préparent un Twittconte dont les profils des personnages ont été concoctés par le dessinateur de presse et illustrateur de jeunesse Christian Creseveur, restez à l’écoute !

    Plus d’infos :
    Pour participer au projet #Twittconte faites-vous connaître via le document de participation Twittconte.
    Et n’hésitez pas à vous abonner à @Twitt_contes pour être informé des prochaines productions.

    *André Jolles, Formes simples, Seuil

     

                                

     

  • Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Une étude exclusive Ifop / Oxford révèle que les jeunes Français de 12 à 25 ans sont attachés à l’écriture manuscrite.

    L’étude Ifop / Oxford réalisée à l’occasion de la rentrée des classes nous enseigne que les jeunes Français sont attachés à l’écriture manuscrite. Jugée irremplaçable et créditée de nombreuses vertues, elle cohabite avec l’écriture sur clavier qui répond plutôt à des besoins pratiques.

    En France, l’école s’engage actuellement dans la voie des équipements numériques d’ici 2018, tandis que les États-Unis et la Finlande renoncent progressivement à l’apprentissage de l’écriture cursive au profit de l’écriture scripte et de la maîtrise du clavier. Pourtant, certains états américains comme la Louisiane et l’Arkansas font marche arrière et l’ont réintégrée dans les programmes scolaires. Cette étude montre que l’écriture a de beaux jours devant elle et reste une valeur forte de notre jeunesse !

    ImpressionImpressionImpression

    Source : étude Ifop / Oxford

    Elle a été menée auprès d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française
    âgée de 12 à 25 ans du 4 au 7 juillet 2016. Méthode des quotas.

    Retrouvez aussi notre interview de Jean-Luc Velay, spécialiste de ces questions d’écriture manuscrite et numérique.

  • Attention et co-présence des élèves : des “champs de germination” numériques et collaboratifs pour la prise de notes et la publication

    Attention et co-présence des élèves : des “champs de germination” numériques et collaboratifs pour la prise de notes et la publication

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. François Jourde présente « Attention et co-présence des élèves : des “champs de germination” numériques et collaboratifs pour la prise de notes et la publication » ?

    Problématique pédagogique

    La prise de notes est une compétence importante, mais cognitivement complexe : combinant compréhension et production, elle doit être sélective, synthétique et fidèle, mais aussi critique. Elle exige une attention soutenue. Pour accompagner son apprentissage, on peut s’intéresser à deux leviers. 1) La présence des apprenants dans une même salle de classe, car elle invite à des synergies et à des travaux d’équipes, qui peuvent favoriser l’engagement dans l’apprentissage. 2) La disponibilité des outils numériques (applications et terminaux mobiles), car elle favorise de nouvelles modalités d’écritures.

    Quels dispositifs pédagogiques peuvent accompagner au mieux l’apprentissage de la prise de notes numérique individuelle et collective (collaborative ou coopérative) ? Comment développer à cette occasion l’apprentissage de l’écriture et de la publication “académique” sur les réseaux sociaux (tels que Twitter) ? Comment mettre en place des espaces d’édition “fermés” (réservés aux élèves), avant d’éventuelles publications hors de la classe ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Le numérique permet d’organiser la collecte, l’édition et publication commune des prises de notes des élèves. Il permet d’articuler des espaces d’écriture fermés (sécurisés et sécurisant, accessibles seulement aux élèves) à des publications ouvertes (lestant les écrits d’une dimension “publique”). Plusieurs dispositifs sont présentés et discutés, en complément de ceux explorés par de nombreux enseignants.

    • Todaysmeet : écriture de messages de 140 signes maximum (un bon “bac à sable” pour Twitter) dans des espaces de conversations fermés et modérés ; exportation des écrits au format texte.
    • Google Sheets (tableur en ligne) et Google Forms (formulaires en ligne) : pour collecter, éditer collaborativement et publier des messages au format Twitter (procédure présentée dans ce billet : “Un tableur qui gazouille”).
    • Workflowy : application en ligne et mobile d’écriture au format “liste”, avec possibilité de partage et de collaboration (sans compte élèves), utilisation de mots-dièses (hashtags) et exportation au format texte.
    • Storify, Smore et Tackk : applications de curation et d’augmentation des prises de notes (exemple dans ce billet : “twittons le manuel de philo”).

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#13

    L’apprentissage de la prise de notes exerce l’attention individuelle. La dimension collaborative valorise la présence effective des élèves et peut améliorer leur engagement. La dimension numérique exerce les élèves à se défier des écritures trop impulsives sur les réseaux sociaux, et à se construire des “champs de germination” pour élaborer des textes réfléchis.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Les activités de prises de notes directement publiées sur Twitter (via des comptes individuels d’élèves) sont stimulantes, mais périlleuses (au niveau primaire, bien entendu, mais aussi au niveau secondaire). En effet, les messages postés par les élèves comportent trop souvent des fautes d’écriture et des erreurs de compréhension. Il est alors laborieux de les corriger. Les dispositifs présentés ici ont l’avantage d’offrir des espaces d’élaboration des écrits, permettant leur correction et leur tri avant une éventuelle publication. Ces espaces sont sécurisants pour les élèves, — comme pour l’enseignant. Ces espaces fonctionnent aussi comme de canaux de rétroactions et de conversations intégrés au cours (backchanneling).

    Le partage et la projection (écran de la classe ou écrans des élèves) des prises de notes sert de guide aux prises de notes individuelles. Les traces numériques permettent de nombreuses activités de réécritures, individuelles ou collaboratives.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur

  • Des médiations numériques pour les lieux d’art et de culture, pour quelles expériences ?

    Des médiations numériques pour les lieux d’art et de culture, pour quelles expériences ?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Estrella Rojas vous présente « Des médiations numériques pour les lieux d’art et de culture, pour quelles expériences ?».

    A partir de l’analyse d’un corpus récent de dispositifs utilisant le numérique qui articulent diversement actions de communication et de médiations, je cherche à dégager quels modèles (de la communication, de la médiation, de la participation) les établissements culturels s’approprient pour renouveler leur adresse aux publics ; comment ils s’emparent des codes symboliques des industries culturelles et des stratégies et savoirs faire du marketing et de la communication publicitaire.

    Je cherche à décrypter la mise en œuvre de ces modèles, la circulation des formes et discours, des imaginaires et représentations. Je cherche également à cerner la place et le rôle proposé aux actants humains et agencée par ces dispositifs qui articulent diversement objets, situations, formes, discours.

    En effet j’envisage les dispositifs numériques de communication et de médiation comme des « textes » élargis qui figent des représentations de la médiation et mettent en oeuvre des modèles de la participation techno-esthétique. Cette première étape vise à élaborer des problématiques pour ouvrir sur des démarches de co-design,

    A propos de l’auteur

    Voir le programme du colloque scientifique Ludovia