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  • Le plan de travail en maîtrise de la langue lors des séances d’accompagnement personnalisé en 6e

    Le plan de travail en maîtrise de la langue lors des séances d’accompagnement personnalisé en 6e

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Valérie Boucher présente « Le plan de travail en maîtrise de la langue lors des séances d’accompagnement personnalisé en 6e » dans le second degré.

    Problématique pédagogique

    Au collège, l’élève de 6e est confronté à un nouvel environnement dans lequel il lui faut assimiler très vite de nombreuses informations. Cependant, il arrive également avec des lacunes, qui relèvent souvent de capacités ou d’attitudes non validées à la fin du palier 2.

    Comment travailler à la fois sur les nouveaux apprentissages spécifiques à la classe de 6e tout en remédiant aux lacunes antérieures ?

    L’équipe du collège Fernand Léger a fait le choix d’aligner les heures d’accompagnement personnalisé dans deux matières – français et mathématiques – dans le but de favoriser le travail par compétences. En effet, les groupes de besoins changent toutes les 7 semaines et enjoignent l’enseignant à modifier sa posture pour passer du cours magistral à l’accompagnement bienveillant.

    Apport du numérique

    En septembre, une évaluation diagnostique a été menée auprès de tous les entrants en 6e en français, anglais et mathématiques.

    A la lecture des résultats de français et de mathématiques, les élèves ont été répartis dans différents ateliers en groupe d’accompagnement personnalisé. Il s’agissait de compétences transversales liées au domaine 1 du Socle de connaissances et de compétences (compréhension écrite/ production écrite / maîtrise de la langue). Un dernier atelier concernait l’écriture longue et abordait la vie de collégien sous la forme d’un « journal intime » du collégien.

    En maîtrise de la langue, le travail s’est appuyé sur les évaluations diagnostiques et les éventuels Plan Personnalisés de Réussite Educative. A partir de ces documents, un plan de travail a été établi. Il s’agissait de recenser tous les points à travailler pour chacun des élèves sur une période de 6 semaines (donc 6 séances).

    A partir du plan de travail, des leçons papier, et des séries d’exercices sont donnés aux élèves, ainsi qu’une tablette, laquelle peut servir à divers usages :

    • exercices en auto-correction ;
    • consultations de leçons sur divers sites (ralentirtravaux, etc.) ;
    • consultations de capsules vidéos de cours en ligne réalisées par des élèves ou des enseignants.

    L’élève bénéficie d’une très grande liberté, il peut :

    • réaliser le travail demandé dans l’ordre qui lui convient ;
    • prolonger le travail à la maison s’il le souhaite ;
    • avoir recours à tous les supports (papier, numérique) ;
    • faire le nombre d’exercices qu’il souhaite jusqu’à une maîtrise suffisante de la notion.

    Pour s’évaluer, les élèves reçoivent une auto-évaluation. Celle-ci est réalisée lorsqu’ils se sentent prêts. Ils indiquent eux-mêmes sur leur plan de travail si la notion est ou non acquise. Une évaluation sommative leur est donnée lorsqu’ils le demandent. Celle-ci reprend en grande partie les exercices déjà effectués.

    Aucun élève ne travaille sur la même leçon mais tous sont engagés dans la tâche qui leur est propre. Nous n’avons pas jusque là rencontré de problèmes liés à la tricherie (des élèves qui regarderaient à l’avance les réponses avant de réaliser leurs exercices). Le fait d’avoir à disposition les exercices et leur correction suffit à les dissuader : leur but n’est plus « d’avoir bon » mais de valider une notion de maîtrise de la langue et atteindre l’étape de l’évaluation sommative. La motivation n’est plus extrinsèque mais intrinsèque, puisque personne n’oblige ces élèves à travailler. On note tout de même quelques réserves : ce dispositif ne serait peut-être pas si efficace au-delà de la 6e.

    Relation avec le thème de l’édition

    Le numérique ici sert à varier le support d’apprentissage mais également à faire le lien entre le collège (où l’élève utilise sa tablette), et la maison (où il peut prolonger à son rythme le travail fait en classe). Une expérimentation en cours en classe de 6e dans ce collège (voir infographie jointe) montre que les élèves passent beaucoup de temps sur les applications pédagogiques mises à leur disposition. La tablette se révèle être ici un vecteur de motivation dans le prolongement du travail en classe.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Les élèves se trouvent engagés dans le travail en classe par le simple fait de personnaliser le travail demandé. Son plan de travail lui étant propre, il n’est plus tenté de disperser son attention.

    La diversité des élèves, issus de toutes les classes de 6e, favorise également l’engagement des élèves en explosant le groupe classe au profit d’un travail individuel. Le groupe se définit alors par des difficultés communes auxquelles il va falloir remédier. L’usage de la tablette et la liberté totale laissée à l’élève sont un puissant levier de réussite.

    De nombreuses applications de maîtrise ayant été installées sur les tablettes, l’élève construit son propre parcours d’apprentissage, alternant les capsules vidéo, les leçons papier, les exercices en ligne et les exercices traditionnels. On remarque que les élèves ont tendance à prolonger le travail en classe puisque le travail à la maison est rendu facultatif. L’apport du numérique ici explique en grande partie cet engagement dans la réalisation du plan de travail.

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    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

  • Le jeu au service des apprentissages

    Le jeu au service des apprentissages

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Natacha Dubois et Christine Muzellec présentent « Le jeu au service des apprentissages ».

    Problématique pédagogique :

    Beaucoup d’auteurs, qu’ils soient psychologues, psychanalystes, sociologues, philosophes, enseignants et autres praticiens, s’accordent à montrer l’importance du jeu dans l’enseignement et les apprentissages. Les points de vue divergent cependant sur le type de jeux à mettre en place en classe ainsi que sur le statut et le rôle du jeu dans les apprentissages scolaires. Le jeu a une place à part entière en maternelle et est ainsi intégré dans des séances de classe. A l’école élémentaire, il est utilisé fréquemment en remédiation ou en autonomie par les élèves à l’issue des séances de classe.

    L’abondance des jeux numériques, vient supplanter les jeux existants. Ceux-ci, tout en ayant les mêmes avantages et inconvénients que les jeux traditionnels ont leurs propres caractéristiques. Durant l’atelier, nous nous interrogerons sur l’intérêt pédagogique du jeu numérique qui est à distinguer des activités aux ressorts ludiques que l’on peut rencontrer dans certaines pratiques de classe.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Il s’agira d’identifier les mécanismes facilitant les apprentissages mis en œuvre dans des propositions ludiques, à travers un aperçu des théories liant jeu et apprentissage. A travers une sélection de jeux numériques, seront envisagées leurs modalités concrètes d’utilisation, dans différents contextes dont les EPI vers un détournement à des fins pédagogiques.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Les multiples sollicitations de l’attention entretenues par l’utilisation du numérique prennent une dimension particulière lorsqu’il s’agit d’activités ludiques. L’introduction du jeu lui-même comme support pédagogique peut faire craindre qu’à lui seul il revêtisse une forme de « distraction ». Il faut davantage y voir un élément déclencheur de motivation et donc d’engagement de l’élève dans une activité favorisant les interactions entre pairs et contribuant par là même à en faire un moteur des apprentissages.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe ou autre :

    A partir de séances de classe filmées, nous mettrons en avant l’ingénierie pédagogique et les variables didactiques à mettre en place autour du jeu numérique (adaptations possibles du jeu avec des outils complémentaires pour aider à l’apprentissage) ainsi que le rôle de l’éducateur (avant, pendant et après le temps de jeu).

    Il existe une multitude de jeux dans le commerce qui abordent des domaines très différents (mathématiques, histoire, technologie, sciences…). L’enseignant peut se retrouver démuni face à cette offre qui ne cesse de croître et aux modalités de mises en œuvre de ces jeux en classe, notamment aux contraintes liées à l’installation des jeux numériques en classe (nombre suffisant d’ordinateurs, de tablettes, nombre suffisant de licences de jeu ou achat d’une licence en mode serveur).

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de Natacha Dubois, Christine Muzellec et Anne-sophie Le Vincent

  • 1 minute d’EPS – Quand l’élève est libre de choisir son engagement moteur!

    1 minute d’EPS – Quand l’élève est libre de choisir son engagement moteur!

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Julien Andriot présente «1 minute d’EPS – Quand l’élève est libre de choisir son engagement moteur !»

    Ce projet a été pensé pour le second degré et plus spécifiquement pour des élèves de quatrième et troisième. Mais, il ne s’agit ici que d’un mode d’entrée pédagogique, toute adaptation étant possible.

    Problématique pédagogique

    visueljulien_andriotLa question de la différenciation pédagogique est au cœur de ce projet. Si la classe inversée peut constituer une esquisse de réponse, il s’agira davantage d’une invitation pour l’enseignant à changer de posture et appréhender l’élève dans son individualité.

    Ainsi, comment l’élève, avec ses différences, peut-il parvenir à apprendre dans un environnement collectif ? Et si la réponse ne venait pas tant de l’enseignant mais davantage de l’élève lui-même ? Entre détenteur et accompagnateur du savoir, quel rôle joue désormais l’enseignant auprès de ses élèves ?

    Ainsi nous partirons du principe que l’élève, replacé au centre de son apprentissage, est en mesure d’opérer des choix responsables quant à son enseignement ; l’enseignant ne devenant alors qu’un simple guide garant d’un environnement favorable à la réussite de tous.

    Apport du numérique

    Ce projet, dérivé de la classe inversée, n’a pu voir le jour qu’en présence du numérique. Dans un premier temps, l’enseignant conçoit trois types de capsules ayant toutes une durée avoisinant une minute.

    « 1 minute pour ma séance » sont des vidéos pour donner l’envie aux élèves avant le cours, « 1 minute pour 1 situation » sont des capsules permettant la différenciation pédagogique pendant le cours  et enfin « 1 minute pour comprendre » sont des vidéos optionnelles pour aider, accompagner et aller plus loin pendant la séance.

    Grâce à ces trois types de capsules, les élèves identifient eux même leurs habiletés, évaluent leurs besoins et ciblent leurs apprentissages par un travail différencié. Cette autonomie, liée au choix des situations par les élèves, reste conditionnée par l’usage de tablettes en « bornes interactives ».

    Mais ce projet soulève également la problématique de la pédagogie inversée en dehors de l’établissement où il n’y a ni internet ni électricité, comme nous nous retrouvons confronté en EPS. Là encore les solutions envisagées se trouvent dans le numérique et rendent ainsi adaptable cette pédagogie dans tous les contextes.

    Relation avec le thème de l’édition

    L’élève dispose bien souvent à la maison d’un savoir accessible grâce au numérique. Ses motivations le conduisent à identifier seul ses besoins et surtout y trouver une réponse afin de répondre à ses objectifs. Ainsi pourquoi ce contexte « à la maison » ne pourrait-il pas être reproduit en classe ?

    Par la confrontation aux trois types de capsules, l’élève se doit d’être attentif à ses besoins afin d’opérer des choix d’apprentissage et de s’engager lucidement dans sa pratique. L’enseignant devenant alors un « accompagnateur », il est présent afin d’orienter l’élève dans ses choix d’apprentissages.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Les élèves ont donc pour objectifs de visionner une capsule avant le cours afin de se « donner envie » et surtout de cibler les contenus. Cette capsule n’est pas obligatoire et il est possible de la visionner juste avant l’appel en classe. Pendant les séances ils sont en mesure d’identifier leur niveau d’habilités pour chaque compétence attendue. Ils sont ainsi capables de « choisir » les situations correspondant à leur niveau. Chaque situation étant décrite dans une capsule spécifique, chaque élève progresse à son rythme sans regard de l’autre. Enfin, en libre accès et en cas de difficultés, ils ont, s’ils le désirent des exemples et astuces pour les guider. Tout au long de leurs apprentissages, les élèves sont donc guidés mais sont surtout confrontés à leur prise de décision.

    Bien trop souvent en position passive face aux savoirs, l’acceptation du procédé par les élèves s’est réalisée en deux phases.

    Tout d’abord il y a eu une forme de rejet pouvant être interprété comme une non compréhension des consignes mais également par un manque de confiance. En effet, l’évaluation est vécue comme descendant de l’enseignant ; ainsi, être capable d’évaluer ses besoins renvoie nécessairement à sa propre image, sa propre responsabilité ; ceci mettant en difficulté les élèves.

    Peu à peu, ils ont accepté de déporter leur confiance de l’enseignant à leur jugement. En acceptant cette auto-évaluation, il émane des besoins pédagogiques spécifiques, réels objectifs d’apprentissages.

    Il ressort de cette approche, que ma présence envers les élèves à grandement été modifiée : je dois désormais les guider dans leur propre décision mais être tout à la fois garant du cadre pour les faire progresser. Je ne transmets plus directement le savoir puisque les élèves vont le puiser dans la banque de données mise à disposition.

    Il résulte de ce projet que les élèves ont gagné en confiance en eux et sont devenus plus autonomes, allant même jusqu’à prendre des initiatives d’organisation. L’évaluation des compétences en fin de cycle leur semble plus juste car elle est discutée et analysée. Ceci amène à penser que le changement de posture de l’enseignant doit être réalisé dans sa globalité. Si cette adaptation de la classe inversée a été initiée par la spécificité de l’EPS il en ressort que tout un chacun peut y voir un mode de fonctionnement possible.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

  • Faciliter les échanges de ressources pédagogiques entre élèves et professeurs sans connexion internet

    [callout]Les divergences d’équipements et de connexion internet des établissements dans lesquels j’interviens m’empêchent de mettre à disposition des élèves des ressources différenciées et aux formats divers.[/callout]
    En effet, les classes étant composées d’élèves de niveaux et d’intelligences multiples, il est primordial de pouvoir offrir à chaque élève un contenu adéquate. Par ailleurs, le travail de groupe nécessite des apports également différents.

    Évoluant dans un contexte mêlant tablettes iPad et BYOD dans lequel les élèves sont amenés à utiliser sur propre matériel mobile (smartphone, ordinateur portable, tablettes), le besoin d’un moyen de diffusion et de récolte des ressources sans connexion internet était une priorité.

    L’application Documents by Readdle sur iOS permet de créer un serveur de fichiers fonctionnant à partir d’un simple réseau wifi, même non connecté à internet. Ce serveur est bi-directionnel, c’est à dire que les élèves peuvent télécharger et envoyer des fichiers.

    Ainsi, je peux mettre à disposition de mes élèves des ressources différenciées, de façon individuelle ou collective. Ceux-ci peuvent également renvoyer des documents de leur créations, travaux, photos; vidéos, enregistrements audio…
    L’intérêt de cette solution est d’une part qu’elle ne nécessite qu’une borne wifi et l’application Documents installée sur un iPad.

    D’autre part, tous les terminaux peuvent se connecter au serveur quelque soit leur système d’exploitation.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Créer un serveur interne à la classe est un palliatif à l’ENT qui est souvent soit défaillant soit non accessible faute de connexion internet suffisante, sans parler de la question des identifiants et mot de passe qui sont sans cesse égarés par mes élèves.

    À travers l’application Documents, on détourne l’usage d’un serveur WebDav dans le but d’en faire un ENT local.

    Utilisant depuis plus d’un an cette solution, je suis un fervent croyant en sa simplicité d’usage et de mise en oeuvre.
    Par ailleurs, le gage de réussite de l’intégration des tablettes ou des outils numériques des élèves en classe réside dans des dispositifs d’accès et d’échanges de données qui soit fiable et efficace. C’est l’avantage de cette solution offerte par l’app Documents sur iOS.

    C’est ainsi que les élèves, une fois saisie l’adresse du serveur, accèdent et envoient des fichiers de façon fluide et accessibles pour tous les systèmes d’exploitation (évitant aussi la frustration et la discrimination des systèmes d’exploitation).

    A propos de l’auteur : Nicolas Olivier
    Découvrir le programme du FabCamp Ludovia#12.

  • Différenciation pédagogique avec l’ENT : exemple en cours de sciences

    Différenciation pédagogique avec l’ENT : exemple en cours de sciences

    « Fournir un parcours à chaque élève adapté à ses difficultés et à ses réussites » ; c’est ainsi que Christelle Jacquemin définirait la différenciation pédagogique qu’elle met en place dans ses cours de sciences.

    Avec de 1h30 à 2h de cours de sciences par semaine, il lui paraît assez compliqué de donner un travail individualisé à chaque élève sans utiliser le numérique.

    Avec l’ENT, la différenciation pédagogique est simple à mettre en place.

    « Je pars d’une évaluation diagnostique pour pouvoir mettre en évidence les difficultés des élèves puis je leur attribue un groupe de travail adapté à leur niveau », explique Christelle Jacquemin.

    L’intérêt de l’ENT est que je peux avoir toutes les ressources dont j’ai besoin pour les élèves au même endroit et les évaluations.

    C’est aussi la possibilité pour les élèves de retrouver des remédiations pour s’entraîner sur un exercice qu’ils auraient raté.

    Une différenciation par groupes de travail sans stigmatisation

    L’élève ne connaît pas son groupe de niveau ; il n’y a donc pas de « bons » ou de « mauvais » groupes car grâce à l’ENT, « je peux cacher aux élèves les groupes dans lesquels ils ne sont pas ». L’enseignante attribue des droits aux élèves pour un groupe de travail et « le seul qui voit tous les groupes, c’est le professeur », ajoute t-elle.

    La différenciation, c’est très chronophage !

    Le travail de différenciation nécessite un investissement important en temps de la part de l’enseignant et Christelle Jacquemin ne s’en cache pas. Cela dit, elle relativise car « ce qui est fait une année peut être réutilisé l’année suivante en adaptant ou en transformant légèrement l’activité mais réutilisée malgré tout ».

    Cette manière de travailler est aussi très appréciée des parents ; « à partir du moment où on leur propose des aides pour que leurs enfants progressent, ils vont prendre l’habitude d’aller se connecter ; l’ENT est vraiment un outil formidable pour les parents aussi ! », souligne Christelle Jacquemin.

     

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