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  • Quelle place pour le numérique dans les collèges ?

    Quelle place pour le numérique dans les collèges ?

    L’Assemblée des Départements de France et Klee Group, spécialiste du numérique, engagé dans la transformation digitale de l’État, ont rédigé un livre blanc « les politiques départementales sur le numérique éducatif », à destination des départements.

    Depuis près de 20 ans, les départements ont pris les devants en soutenant des expérimentations dans des collèges pionniers. Quels sont les projets numériques déjà mis en place ? Quels sont les freins et les leviers de leur déploiement ? Quels sont les retours d’expérience ? Comment mieux préparer l’avenir ?

    Ce livre blanc fait un état des lieux circonstancié et fournit des clés pour tenter de répondre à ces questions. La démarche de travail collaboratif réalisée avec huit départements, complétée par un éclairage sur les pratiques internationales, cible trois grands axes : Prospective – Stratégie et financement- Élaboration de plans d’actions opérationnels.

    Face à la diversité des situations des Départements, le déploiement du numérique dans l’éducation semble résider dans un subtil équilibre, propre à chaque territoire ou communauté éducative, entre l’État, garant de la qualité pédagogique, et le territoire, travaillant en étroite collaboration avec les établissements et les équipes enseignantes.

    Le fruit de ce travail a permis de mettre en évidence 4 axes essentiels pour lesquels des pistes d’actions ont été imaginées :

    => La gouvernance : Afin de donner une cohérence aux actions de l’Etat, des Rectorats et des Départements, il est nécessaire de mettre en place une gouvernance facilitant la coopération entre les acteurs.

    Exemple 1 : La mise en place d’une gouvernance partagée (Départements, Education Nationale et Collèges) en Meurthe-et-Moselle qui s’inscrit sur le long terme et qui fait ses preuves.
    Exemple 2 : La création d’un syndicat mixte « Fibre Numérique » par les départements du Nord et du Pas-de-Calais qui permet le déploiement de la fibre optique sur les zones non couvertes par les opérateurs privés.

    => L’infrastructure : Afin d’assurer la disponibilité des équipements et le développement des usages, l’infrastructure doit être envisagée et gérée dans sa globalité (réseau, matériel – software/hardware et maintenance de l’ensemble).Exemple : Le lancement du plan THD (Très Haut Débit) en Saône-et-Loire qui vise à équiper les collèges de la fibre optique, et la mise en place d’un centre de services informatiques externalisés en Seine-Saint-Denis qui ambitionne un équipement mobile pour les collégiens.

    => Le budget : Afin de maîtriser et d’optimiser l’allocation du budget alloué au numérique éducatif, il est nécessaire de penser les investissements à long terme, de planifier un budget récurrent et d’envisager la mutualisation inter- départementale (centrales d’achat, réseau/ressources communes…).

    Exemple : Le calcul optimisé du nombre de chariots « classe mobile » dotés de tablettes en Meurthe-et-Moselle qui répond strictement au besoin des établissements (nombre d’élèves, nombre d’espaces wifi couverts) et la centrale d’achats « Manche Numérique » qui permet aux établissements de la Manche de s’approvisionner.

    => L’expérimentation et l’évaluation : Afin d’orienter la politique départementale, il est nécessaire de pouvoir expérimenter et évaluer, sur des périmètres restreints, les usages/projets (« classe mobile » ? BYOD – Bring Your Own Device (« apportez vos appareils personnels »)? – réseau filaire ou wifi ?…). Cela est rendu possible avec une implication forte et une formation des enseignants.

    Exemple 1 : Le travail sur les nouvelles offres pédagogiques mises en place par le Territoire de Belfort et le Rectorat pour déployer des solutions d’enseignement en ligne.

    Exemple 2 : La mise en place d’une Convention avec l’Etat par la Saône-et-Loire qui permet de mettre à disposition 3 spécialistes à temps plein pour accompagner les équipes enseignantes.

    Faire connaître les impacts de la transformation digitale dans l’éducation numérique est essentiel pour l’émulation de chacun. Ce Livre Blanc permet aux Départements de prendre connaissance et de partager des constats, des expérimentations, des bonnes pratiques et des conclusions.

    Il devrait être le point de départ de la mise en place de nouveaux fonctionnements entre l’Etat et les Départements pour le numérique éducatif.

    La place du numérique dans les collèges est résolument majeure pour nos élèves et futurs citoyens.

    Plus d’infos :

    Vidéo réalisée par Claude Tran.

  • Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Explications et état des lieux par André Marcant, notamment un point particulier qui est donné sur la formation de TOUS les enseignants.

    Il rappelle aussi combien l’académie de Nice est sensible à cet évènement ÉcriTech pour rapprocher la Recherche et les enseignants de terrain.

     

     

  • Numérique éducatif : l’Académie de Montpellier et le Département de l’Aude s’engagent

    Numérique éducatif : l’Académie de Montpellier et le Département de l’Aude s’engagent

    Le plan numérique

    ACMontpellier_tablettesAude_080216Le collège Marcellin-Albert à Saint Nazaire d’Aude et le collège Jules-Verne à Carcassonne ont été sélectionnés par le l’académie de Montpellier et par le Conseil départemental de l’Aude pour participer à l’appel à projets national « Collèges numériques et innovation pédagogiques », avec 9 autres collèges de l’académie.

    Les établissements sélectionnés pour expérimenter ce plan numérique, bénéficient pendant 3 ans de moyens financiers et matériels spécifiques. Avec cette remise de tablettes (financées par l’Etat par le Conseil départemental de l’Aude), c’est toute une dynamique numérique qui se met en place dans les collèges.

    L’académie de Montpellier s’est engagée à :

    • former les enseignants au numérique éducatif ;
    • permettre les temps de concertation nécessaires en allouant des moyens supplémentaires ;
    • financer l’acquisition de ressources pédagogiques numériques associées à hauteur de 11 000€ soit 30 € par élève et 30€ par enseignant ;
    • financer l’acquisition des tablettes pour les deux collèges préfigurateurs de l’Aude à hauteur de 108 000€.

    Le Département de l’Aude s’engage à :

    • Adapter les infrastructures des 2 collèges concernés afin de leur permettre
    • de bénéficier d’un débit internet de 10 Méga adapté à l’usage du numérique en classe
    • d’une couverture réseau sans fil (Wifi).

    Au total, le montant des travaux nécessaires s’élève à 126 500 €.

    • financer les équipements mobiles (tablettes) pour les deux collèges préfigurateurs de l’Aude à hauteur de 160 000€

    Cette action expérimentale est en totale cohérence avec la politique du Département en faveur du développement de l’informatique et de l’essor des nouvelles technologies dans les collèges. Outre son soutien aux établissements impliqués dans le plan numérique national, le Département intervient autour de plusieurs axes qui concernent le câblage des établissements (190 000€ investis en 2015), plus d’1M€ d’investissement en matériel (micro-ordinateurs fixes, portables, serveurs, classes mobiles,…) au cours des 4 dernières années, leur maintenance, les Espaces Numériques de Travail et le débit internet.

    L@bels numériques

    Les L@bels numériques collège renforcent le partenariat entre l’Académie et le Départemental en matière de développement du numérique éducatif, grâce à une feuille de route partagée pour une politique territoriale cohérente. Ils récompensent les établissements les plus impliqués dans le numérique, qui bénéficient à ce titre d’un accompagnement de leurs projets pédagogiques numériques, en particulier pour la formation des enseignants.

    Dans l’Aude, onze collèges ont obtenu en 2016 le label niveau 1, quatre obtiennent le label niveau 2, et un reçoit le label niveau 3, ce 3e niveau étant le plus élevé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • L’Élu face au numérique

    L’Élu face au numérique

    Par Marie-France Bodiguian, Directrice du Cabinet AMOTICE

     

    Amotice_ludoviaseminaire1_201015

    Telles étaient les questions posées par l’Université d’été de Ludovia 2015 aux intervenants de la table ronde animée par Pascale Luciani Boyer, du Conseil National du Numérique, auteur de l’ouvrage, l’Élu face au numérique (1), et qui a donné son titre à cette première session de ce séminaire.

    A partir de la problématique présentée par Nicole Quillien, maire de Mirepoix, Jean Pierre Quignaux, responsable de la mission « Usages et services du Numériques, Innovation et Aménagement Numérique du Territoire » de l’Assemblée des Départements de France (ADF) et Chantal Blandel, secrétaire nationale de l’ Association Nationale des Directeurs d’Education des Villes (ANDEV) nous livrent, à travers leurs analyses, les conditions de réussite d’un projet d’Ecole Numérique et plus particulièrement les contours de l’écosystème territoriale dans lequel s’inscrivent le numérique et continuité éducative.

    Créer un écosystème autour de la continuité éducative

    Nicole Quillien maire de Mirepoix et conseillère départementale, pointe du doigt les difficultés tout à fait inattendues, rencontrées par l’équipe municipale. Il leur aura en effet fallu pas moins de deux ans pour faire bouger les lignes budgétaires, mettre en œuvre le projet et mobiliser les acteurs concernés,  malgré le soutien des services de l’Éducation Nationale.

    Selon Jean Pierre Quignaux et Chantal Blandel,  les difficultés rencontrées par la ville de Mirepoix ne sont pas isolées et sont l’illustration et la regrettable conséquence du manque d’appropriation de la culture numérique des élus pour faciliter une vision prospective de la société et donc des orientations éducatives.

    Le réflexe des élus est toujours de privilégier la mise en oeuvre des équipements et réseaux informatiques, ou internet – tel qu’il l’ont toujours fait avec les routes, l’électricité, etc – que de soutenir les usages des jeunes dans le cadre d’une politique numérique éducative, qui ne revient pas que à l’Education Nationale.

    Aujourd’hui la réponse traditionnelle de l’élu, délimitée sur la durée de son mandat et sur son territoire n’est plus valable. La transformation des modèles éducatifs, émergent à présent directement du terrain et du net, affirme Jean Pierre Quignaux. D’où la nécessité pour l’élu d’inscrire ses actions dans le temps, mais aussi au delà de son territoire, pour co-construire avec d’autres acteurs une vision commune autour de projets éducatifs et sociétaux.

    C’est d’ailleurs ce qui se dessine aujourd’hui dans les nouveaux rapports de partenariat entre le Ministère de l’Éducation Nationale, l’ADF, l’ARF, l’AMF, l’AMRF, etc. : « Autour du comité de partenaires éducatifs, on crée une logique de continuité éducative à l’heure du numérique : de l’école primaire au collège et du collège au lycée mais aussi une continuité éducative avec les familles« .

    L’objectif est de construire des partenariats, entre institutions mais aussi avec les familles, en fonction des besoins éducatifs pour assoir une cohérence des investissements et de la maintenance, de l’animation, de la communauté éducative, etc.

    Le mode projet au cœur de l’efficience

    A ce propos, Chantal Blandel nous démontre que l’écosystème territoriale ne saurait être efficace sans un projet éducatif territoriale (PEDT) où le numérique joue le rôle de continuité éducative entre les différents projets éducatifs sur le territoire, et que ceux-ci doivent répondre aux objectifs généraux de la politique territoriale.

    Il est donc de ce fait primordial pour Chantal Blandel, de donner un sens au projet numérique éducatif, sur un long terme avec une gestion en mode projet : « C’est uniquement par ce biais, en étant au coeur du projet et de son suivi à longueur d’année, que l’on évitera le gâchis d’argent public que l’on a trop souvent rencontré avec l’École Numérique. Seuls les projets numériques éducatifs qui auront un sens par rapport aux besoins des enfants et l’orientation de politique générale de la collectivité passeront aujourd’hui cap des arbitrages budgétaires« .

    Repenser le modèle économique, l’efficience

    Amotice_ludoviaseminaire2_201015Concrètement cela pourra se traduire par une mutualisation des infrastructures dans le cadre d’un syndicat mixte par exemple ou par des plateformes de services transversales, multi-secteurs, qui ne seraient donc plus consacrées uniquement à l’e-éducation mais mutualises au sein d’un territoire, avec la e-santé, la e-administration…

    D’autre part, l’interpénétration des rôles et des visions entre les différents partenaires territoriaux tel que le précisait Jean-Pierre Quignaux et le rapprochement avec les familles, permettrait de rapprocher le numérique éducatif de la collectivité et celui des familles, mais aussi de repenser les modèles économiques en créant des engagements tripartites – famille, collectivités, éducation nationale – en utilisant le BYOD (Bring your Own Device) par exemple, au cœur de nombreuses expérimentations.

    A ces questions budgétaires, Pascale Luciani Boyer fait intervenir Sophie Herat, directrice Marché Éducation chez Econocom, partenaire VIP du séminaire collectivités de l’université d’été de Ludovia 2015.

    Econom, intégrateur spécialisé dans le numérique éducatif, a développé des compétences particulières en ingénierie financière pour faciliter la mise en oeuvre des plans pluriannuels.

    Mais comme le souligne Sophie Herat, au delà des investissements en équipements et infrastructures, la viabilité et la pérennité d’un projet, comme nous l’ont démontré également Jean Pierre Quignaux et Chantal Blandel, passe avant tout par un accompagnement en service lié non seulement à la maintenance mais également à des compétences pointues de gestion financière : « Le temps de l’expérimentation et du « one shot » est révolu. On doit projeter les investissements sur la durée« .
    Cet accompagnement qu’il soit en régie ou externalisé représente généralement 20% des investissements.

    Cette table ronde a été suivi de deux témoignages, des communes de La Ciotat avec Janine Bouvat, directrice éducation, et la Communauté de Communes de la Vallée d’Ax, avec Alain Naudy , président de cette communauté de communes et maire du village d’Orlu.

    Ces deux témoignages, présentés par Marie France Bodiguian, directrice du Cabinet AMOTICE, spécialisé dans l’accompagnement des collectivités sur leurs stratégies numériques éducatives, destinés à décrocher des subventions, feront l’objet de Coup de chapeau sur les pages de LudoMag.

    (1) titre de l’ouvrage de Pascale Luciani Boyer, paru aux Éditions Berger.

  • Concours autour du jeu sérieux « Gueule d’Ange » : une initiative du département des Yvelines

    Concours autour du jeu sérieux « Gueule d’Ange » : une initiative du département des Yvelines

    [callout]Nicolas Mottin vit à Trappes. Un jour, on lui remet deux carnets datant de la Première Guerre mondiale : l’un est un journal écrit sur le front, celui de son arrière-arrière-grand-père Alphonse, l’autre est un carnet de dessins, ayant appartenu à un surnommé Gueule d’Ange. Il faut aider Nicolas Mottin à retrouver l’identité de ce mystérieux poilu en récoltant des indices tout au long de cette enquête en huit épisodes. De documents d’archives en galeries de personnages, d’anecdotes personnelles en grands événements, entrez dans la grande Histoire par la petite porte ![/callout]

    Ludique mais très réaliste, Gueule d’Ange est un serious game, un véritable parcours pédagogique permettant de s’initier à la recherche historique en croisant des documents sources très variés.

    Les collégiens des Yvelines bénéficieront cette année d’une option supplémentaire : ils pourront constituer des équipes et suivre en direct leur position dans le classement des équipes participantes.

    Il s’agit d’encourager ainsi les initiatives de travail collaboratif au sein des établissements et de favoriser l’apprentissage numérique. De la 6ème à la 3e, tous les niveaux sont invités à participer ; les équipes pourront rassembler des élèves de différentes classes, de différents niveaux.

    Les 15 meilleures équipes de collégiens seront récompensées.

    La remise des prix aura lieu lors de l’événement Faites de l’histoire les 13 et 14 novembre prochains. Cet événement, ouvert à tous, rassemblera des associations, des historiens, des enseignants, des créateurs, mobilisés sur l’histoire de la Première Guerre mondiale dans le département et, comme les deux années précédentes, les particuliers pourront aussi apporter leurs documents familiaux de la période 1914-1918 pour les faire numériser. Cette Grande Collecte sera donc accompagnée d’ateliers et de tables rondes sur cette thématique.

    Lots proposés pour les prix collégiens (15 équipes récompensées) : caméras sport, enceintes, casques audio, écouteurs, jeux, tee-shirts.

    Elle récompensera deux catégories de joueurs : le grand public et les collégiens yvelinois. L’année dernière, l’enquête avait rassemblé de nombreux joueurs parmi les collégiens.

    Pour avoir des chances de gagner, non seulement il faut avoir résolu une enquête fictive autour du mystérieux Gueule d’Ange, mais aussi avoir répondu à une énigme bonus, fruit d’une recherche « en réel » dans les archives numérisées en ligne. Les joueurs déjà inscrits l’année dernière pourront reprendre l’enquête en cours s’ils ne l’avaient pas terminée.

    Ceux qui étaient allés au bout du parcours sont qualifiés d’office et il ne leur reste plus qu’à résoudre le défi de la question bonus pour retenter leur chance.

    Plus d’infos :

    gueuledange.yvelines.fr

    Retrouvez aussi Nicolas Mottin sur :
    https://www.facebook.com/jeu.gueuledange
    https://twitter.com/jeu_gueuledange

     Concours organisé du 5 au 25 octobre 2015, remise des prix le 13 novembre 2015

     

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  • Premier financement de la BEI avec le Département de l’Essonne : 85 M€ pour la rénovation et la modernisation des collèges

    C’est la première fois que la Banque de l’Union européenne signe un accord de financement avec le Département de l’Essonne. Dans le contexte économique actuel, l’atout majeur de cette enveloppe est d’offrir au Département des conditions financières très favorables grâce à la notation triple A de la BEI.

    Il s’agit d’un projet d’envergure en termes de rénovation et de modernisation des infrastructures, l’objectif étant d’adapter la capacité d’accueil des établissements pour répondre aux évolutions locales de la population scolaire.  15 collèges du territoire ont d’ores et déjà été ciblés pour bénéficier de ce financement. 9 collèges parmi lesquels celui de Chantemerle à Corbeil-Essonnes feront l’objet d’une rénovation générale, 6 autres collèges bénéficieront d’une réhabilitation des locaux pour accueillir des collégiens en demi-pension.

    Parallèlement à la rénovation de ces bâtiments auxquels s’ajoutent ceux de la Maison de l’Environnement et du Musée de la Photographie, des actions transversales seront menées sur l’ensemble des établissements du territoire pour notamment améliorer l’accès des personnes en situation de handicap et favoriser l’acquisition de l’équipement mobilier et du matériel informatique nécessaire aux programmes éducatifs. Une attention particulière sera portée à l’efficacité énergétique des établissements, dans un double objectif de réduction des coûts de fonctionnement et des émissions de carbone.

    « La Banque de l’Union Européenne est très heureuse de signer ce premier financement avec le Département de l’Essonne a déclaré Anita Fürstenberg, lors de la cérémonie de signature. Dans un contexte de crise économique où le taux de chômage des jeunes reste élevé, les actions en faveur de l’éducation et du développement de compétences sont essentielles pour assurer la réussite professionnelle des générations futures. Ainsi agit concrètement l’Europe au cœur des territoires ».

    Pour François Durovray, Président du Conseil départemental, « il s’agit d’une très bonne nouvelle pour le Département de l’Essonne. Malgré la situation du budget du département, nous nous réjouissons de diversifier nos financements auprès d’un organisme comme la BEI. Nous partageons avec elle, l’ambition de donner à nos jeunes les meilleures chances pour effectuer de bonnes études ».

    Ce financement s’inscrit dans l’action prioritaire de la BEI en faveur d’un service public de qualité, apte à répondre aux besoins des habitants au cœur des territoires. La Banque a ainsi décidé de consacrer depuis 2013, 6 milliards d’euros par an à la modernisation des infrastructures en France.

    A propos de la Banque européenne d’investissement
    En tant que banque de l’Union européenne (UE), la Banque européenne d’investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l’appui de projets d’investissements solides et durables. Elle a pour actionnaires les 28 Etats membres et soutient des  projets qui concourent  à la réalisation des grands objectifs de l’UE.
     
    Le soutien à la croissance et à l’emploi est la priorité absolue de la BEI en France. Pour optimiser son action, la BEI prête pour des projets viables, combine ses prêts avec des ressources de l’UE et fournit des conseils techniques et financiers. Elle soutient les PME, encourage l’innovation, soutient la formation des jeunes, contribue à la construction et à la modernisation d’infrastructures stratégiques, et finance l’action en faveur du climat.

  • « Digital Savoir » et « Campus Numérique » : 2 projets éducatifs inédits en France lancés par le Loiret

    « Digital Savoir » et « Campus Numérique » : 2 projets éducatifs inédits en France lancés par le Loiret

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    « Digital savoir » : façonner l’environnement éducatif pour l’adapter au monde du numérique

     

    Pour favoriser l’innovation pédagogique et faciliter l’enseignement à distance, le Département du Loiret a modélisé le collège de demain afin de porter le numérique au cœur de chaque salle de classe.

    Le bien-être de l’élève est une des premières conditions à sa réussite scolaire. Pour cela, le Loiret répond aux enjeux de l’école de demain en modernisant l’environnement éducatif et en améliorant ses équipements, pour répondre à l’évolution des usages et offrir aux élèves des conditions d’apprentissages adaptées à l’école de demain.

    L’innovation numérique sera désormais portée au cœur de chaque salle de classe. Leur uniformité disparaîtra au profit de pôles d’enseignement dédiés : pôle Humanités, pôle Sciences, pôle artistique…

    La disposition-même du mobilier s’adapte aux nouvelles postures d’apprentissage pour faciliter le travail par compétence et par projet.

    Par exemple, le CDI évolue en Centre de Connaissances et de Culture, pour devenir un véritable centre névralgique de l’établissement scolaire.

    Le prochain collège à l’étude dans le Loiret (Nord-Est d’Orléans) sera construit selon ce nouveau référentiel.

    « Campus numérique » : transformer le numérique en une plateforme d’apprentissage scolaire

    Développé par l’éditeur Lelivrescolaire, la plateforme « Campus numérique » offrira, dès la rentrée 2015-2016, aux élèves, enseignants et parents des collèges Nelson Mandela à Saint Ay et Jacques Prevert à Saint Jean Le Blanc, la possibilité d’expérimenter des services innovants dédiés aux apprentissages, à l’accompagnement de la scolarité et à la communication entre ses membres.

    Outils collaboratifs, création simplifiée de contenus interactifs par les enseignants, ressources multimédias, révisions du Brevet, manuels numériques interactifs… autant d’éléments disponibles afin de faire du numérique un outil continu entre la salle de classe et la vie de famille.

    Les services seront développés au fur et à mesure des besoins exprimés afin de créer un outil qui s’adapte constamment dans le temps à l’apprentissage et à l’enseignement du collège.

     

    source : Département du Loiret
    Crédit photo : D.Chauveau 

  • EIDOS 64 : un foisonnement d’idées et d’usages numériques dans les Pyrénées-Atlantiques

    EIDOS 64 : un foisonnement d’idées et d’usages numériques dans les Pyrénées-Atlantiques


    EIDOS, un bien joli nom qui vient du grec et signifie « image » et « forme » qui est devenu par extension « les idées » ;  et c’est bien là tout l’enjeu de ce forum : créer un échange d’idées et d’usages entre tous les membres de la communauté éducative.

    Un événement autour des usages du numérique à l’Ecole organisé par une collectivité

    Pourquoi un département organise t-il ce genre d’événement basé sur les usages alors que son champ de compétences gravite autour des matériels ?

    Christiane Mariette, lors de son discours d’ouverture, répond tout simplement à cette question :

    « La forme et le fond ne peuvent se dissocier et il en va de même des matériels et de la pratique ; les équipements que nous mettons à disposition dans les collèges n’ont de sens que si les enseignants et les élèves se les approprient et si ils sont valorisés par une pratique quotidienne ».

    Ce forum, dont la thématique cette année était la suivante : « Ouvertures : apprendre autrement avec/sans/par/malgré le numérique », entre en cohérence avec la politique menée par le CG 64 (à découvrir dans notre prochain épisode de la série « Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques) et son plan « collèges numériques 64 » qui se résume en trois axes forts :

    – le déploiement des équipements, des réseaux et de leur maintenance

    – le développement des usages par l’environnement numérique de travail, le cartable numérique, les ressources en ligne et le contrat numérique

    – l’information et la sensibilisation de la communauté éducative aux usages du numérique

    Organisé par une collectivité mais largement soutenu par l’Education Nationale

    Pour la réalisation de cette journée, Christiane Mariette tient à souligner la présence indispensable des partenaires de l’Education Nationale, tout autant que pour les projets qu’ils mènent dans les collèges.

    Pierre Barrière, Inspecteur d’Académie des Pyrénées Atlantiques, confirme clairement l’intérêt de ce type de journée qu’il voit « comme un temps  « fort » pour organiser de manière synergique les usages du numérique ». D’après lui, tous les enseignants sont maintenant utilisateurs « d’informatique » ( point de vue à découvrir sur LudoMag ici ) et ces rendez-vous permettent à certains d’entre eux d’y voir plus clair dans ce foisonnement d’offres qui leur sont proposées.

    Confirmation de l’intérêt de ce rendez-vous annuel par les visiteurs : les enseignants !

    De la maternelle au supérieur, tous sont unanimes : ils trouvent dans cette journée du numérique des ressources fiables et très utiles à leur quotidien en classe.

    Déjà utilisateurs du numérique, ils choisissent précisément dans le panel des 48 ateliers proposés sur cette édition, les thèmes qui conviendront à leurs pratiques d’enseignement et leur apporteront une aide bienvenue.

    Ou bien, comme cette enseignante, professeur des écoles, que nous avons interviewée, qui venait pour la première fois sur la journée et qui a découvert twitter en classe pour les maternelles, l’ENT premier degré ALIENOR qu’elle dit « urgent à utiliser si on ne veut pas rester 50 ans en arrière dans l’enseignement ! ».

    C’est donc en présence d’un public ravi de découvrir autant d’usages mais aussi la parole de chercheurs qui est mise à l’honneur chaque année en début de matinée (cette année, c’était Jean-François Cerisier, Professeur des Universités à Poitiers qui est intervenu sur « Et si le numérique entrait réellement à l’Ecole »- article à voir ici que nous avons clôturé EIDOS 64, édition 2014.


  • Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

    Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

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    Quel est le poids des investissements des collectivités territoriales dans les nouvelles technologies éducatives? Que coûte le renouvellement des matériels chaque année ?
    Quels choix stratégiques entre Tableaux Blancs Interactifs fixes ou mobiles, écrans plats interactifs, vidéoprojecteurs interactifs ou non ?
    Doit-on équiper des classes informatiques et classes mobiles ou équiper des élèves en ordinateurs portables ou tablettes numériques ?
    Que coûte à la collectivité le raccordement des établissements en haut débit et quels frais de fonctionnement et d’abonnement cela implique-t-il ?
    Combien d’établissements sont sur le point d’être connectés à l’ENT ?
    Le BYOD est-il une solution à terme pour la collectivité ?

    Voici quelques-unes des questions auxquelles la deuxième édition de cette étude tentera de répondre ce qui permettra de mettre au jour le poids du numérique dans l’éducation, au regard des investissements dans l’éducation globalement supportés par les collectivités (adaptation des établissements, modernisation des cantines scolaires, transports,…).

    Ces résultats doivent permettre d’apprécier le niveau d’investissement national, consenti chaque année par les collectivités territoriales et son évolution dans le temps, par élève, par Académie et par région administrative française.

    Au delà des aspects quantitatifs qui seront mesurés sur une période de 4 années (2010-2014), l’étude cherche à mesurer les écarts entre les politiques, les points de vues sur les méthodes de gouvernance et les limites à ne pas franchir ou à explorer en fonction des compétences, devenues de plus en plus précises, des collectivités.

    Des constructeurs et éditeurs ont souhaité s’associer à cette initiative en apportant leur soutien pour la réalisation effective de l’étude : MICROSOFT, INTEL deux entreprises leaders de l’informatique mondiale, PROMETHEAN et SMART Technologies, fabricants de Tableaux Interactifs et de solutions interactives pour l’éducation et SFR, fournisseurs de services de télécommunication et solutions liées à la téléphonie et à l’Internet pour l’enseignement scolaire.

    Les premiers résultats de cette grande enquête seront présentés et commentés en avant-première
    le 19 Novembre 2013
    lors d’un Afterwork et d’une table ronde sur le sujet : « Numérique à l’école, un enjeu partagé »
    qui aura lieu à Issy-les-Moulineaux, dans les locaux de Microsoft.

    Si vous souhaitez être invité à participer à l’Afterwork « Numérique à l’école, un enjeu partagé » et à la présentation des premiers résultats, veuillez contactez Aurélie à redaction@ludovia.com ou vous inscrire directement en ligne.

    Plus d’infos sur les partenaires de cette étude :


    L’Assemblée des départements de France : www.departements.fr

    L’Association des Régions de France : www.arf-regions.org

    L’Association des Maires de France : www.amf.asso.fr

    L’Association Nationale des Directeurs de Grandes Villes ANDEV : www.andev.fr

    Ludovia Magazine : www.ludovia.com

     

    Les partenaires industriels :

    MICROSOFT France www.microsoft.fr

    INTEL www.intel.fr

    PROMETHEAN www.promethean.fr

    SMART Technologies www.smarttech.com/fr

    SFR www.sfr.fr