Étiquette : BYOD

  • L’élève connecté

    L’élève connecté

    Nous ne sommes pas dans le futur, juste dans un présent qui aurait intégré le numérique à l’école permettant à l’élève d’être aussi connecté concernant sa scolarité qu’il l’est pour sa vie personnelle…

    Ce scénario suppose aussi que ces usages scolaires soient sereinement accompagnés par tous les adultes de la communauté éducative et que les élèves, à qui l’on fait confiance par défaut, soient responsabilisés.

    Une charte est bien sûr élaborée avec les élèves mais pas dans l’objectif de réprimer ou interdire les usages, seulement de les réguler. Dimanche soir, 21h30, Zoé jette un dernier coup d’œil avant de se coucher via son smartphone à l’appli du collège… Le cours de 8h est annulé car son prof de maths est malade, elle le sait depuis plusieurs heures déjà, par contre la prof de techno assurera son cours à 9h, bon une heure de plus de sommeil, c’est toujours ça de gagné ! Elle règle son réveil et se couche en visionnant avant de s’endormir le dernier épisode de sa série préférée.

    7h30 le radio réveil de Zoé se met en marche,

    suivi de peu par le bourdonnement de son smartphone lui indiquant un rappel en lien avec le collège (pour les trucs perso ce sont des gazouillis). Elle doit penser à réviser une dernière fois en vue de l’exposé d’histoire prévue en fin de matinée. Avec Jonathan et Alice, ils ont préparé leur intervention par visio-conférence les jours précédents et ont enregistré leurs diverses prises de paroles, Zoé se repasse la séquence en avalant son bol de céréales puis elle visionne le diaporama et relit ses notes sur sa tablette dans le bus. Elle a une idée pour améliorer la conclusion dont Alice est chargée, elle ajoute une suggestion sur le document collaboratif qu’ils ont préparé, une alerte va avertir ses camarades sur leurs téléphones qui pourront valider ou non cette modification, au besoin ils en discuteront vite fait pendant la récré.

    Arrivée au collège, l’appli de l’établissement lui indique le numéro de la salle prévue pour son premier cours,

    elle retrouve ses camarades devant la porte. En techno ils doivent assembler un détecteur de fumée en suivant des instructions précises qui sont disponibles au choix sur papier ou consultables sur les ordinateurs et tablettes présents dans la salle. Il est aussi possible d’y accéder sur sa tablette personnelle ou son téléphone via l’ENT. Chacun s’affaire, quelques-uns s’entraident, certains sont déjà en train de découvrir le projet suivant qu’il faudra mener en groupe à partir de la semaine prochaine. La prof de techno circule, donne un conseil par-ci, des félicitations par là, attire l’attention sur un montage hasardeux… L’ambiance est un peu bruyante mais studieuse ! C’est déjà la récré, pas besoin de consulter Alice et Jonathan pour l’exposé, ils ont tous deux validé son idée, elle a vu les notifications pendant le cours de techno.
    Elle jette un œil sur son fil Twitter et apprend que Malika a un truc à lui raconter « en privé » et lui donne rendez-vous près du banc… elle y court !

    Cours d’histoire, Zoé a l’estomac un peu noué en attendant le moment de l’exposé,

    prendre la parole devant toute la classe ça fiche quand même la trouille… un peu ! En attendant elle écoute d’une oreille distraite le début du cours, heureusement que l’enregistrement complet sera disponible en ligne, elle pourra le réécouter plus tard. Il est midi, l’exposé s’est plutôt bien passé, le prof d’histoire-géo les a félicité tout en pointant quelques points à améliorer.
    Il a déjà renseigné sur l’espace personnel de Zoé ce qu’il trouve acquis et des conseils d’amélioration pour la prochaine fois. Il a noté que Zoé parle trop vite, elle va y faire attention pour l’intervention qu’elle doit préparer prochainement pour le cours de mathématiques.

    Elle a faim, l’appli du collège lui indique que la file d’attente de la cantine est très modérée pour le moment mais que d’ici une dizaine de minutes elle devrait être plus dense, elle se dépêche donc pour éviter la cohue tout en regardant les plats proposés au menu …

    Dans la queue elle discute avec ses meilleures copines Malika qui est près d’elle

    et Julia qui est dans une salle d’attente à l’hôpital pour des examens mais qui chatte avec elles via Facebook. Elles continuent d’échanger ainsi pendant une partie du repas jusqu’à ce que Julia entre dans le cabinet du médecin. Pour les cours à rattraper aucun stress, Julia sait qu’elle trouvera tout ce qu’il lui faut sur l’ENT et ses copines vont lui passer leurs notes, Malika a pris des photos de son cahier et Zoé, qui préfère les prendre sur sa tablette, lui a déjà transféré les fichiers sur son espace scolaire personnel.

    Cours de Français maintenant avec prise de notes collective sur un document numérique collaboratif !

    Zoé aime bien cet exercice où par groupe de 5 ils doivent noter ce qui est dit sur le texte étudié par le prof et par les élèves qui interviennent. Il faut à la fois écouter, noter, organiser, corriger les erreurs d’orthographe et améliorer les phrases. Elle adore ce sentiment de pouvoir gérer plusieurs choses à la fois et d’améliorer ensemble, au fur et à mesure du cours la qualité des notes et leur présentation.

    En plus, le prof vérifie pendant le cours (et après si besoin) que les textes produits tiennent la route et corrige s’il y a des erreurs ou des contresens. Finies les notes prises à la main difficiles à relire à la maison ! Zoé sort sa tablette, certains leurs téléphones et d’autres se mettent sur les ordinateurs à disposition dans la salle.

    Pendant une heure trente le cours se déroule puis la dernière demi-heure sert à peaufiner la mise en forme des notes de chaque groupe. Toutes les versions sont ensuite rendues disponibles sur l’ENT et deux élèves sont chargés d’en tirer un article pour le blog de la classe où chaque texte étudié fait l’objet d’un résumé critique.

    La journée de collège se termine par un temps obligatoire de travail personnel

    mais où chaque élève a le choix de ce qu’il fait selon ses préférences et ses besoins. On peut aller au CDI, en salle informatique, en permanence ou dans une salle de travail en groupe, solliciter ou non l’aide d’un professeur ou d’un assistant d’éducation, revoir les cours de la journée, préparer un contrôle ou un projet, s’entraîner sur des logiciels dédiés pour l’orthographe, le calcul mental et tout ce qui relève de la mémorisation si un professeur a pointé des lacunes ou seulement si l’élève ressent le besoin de s’auto-évaluer.
    Cela sera enregistré dans son espace personnel scolaire à côté des compétences validées et à travailler renseignées par les différents professeurs. Zoé profite de ce moment pour ré-écouter le début du cours d’histoire de ce matin et faire les exercices que le prof de maths, absent ce matin, a envoyé sur l’ENT pour compenser l’heure perdue.

    Quand elle rentre chez elle, Zoé a fait l’essentiel de son travail scolaire et n’a quasiment pas besoin d’y revenir.

    Elle aime bien cependant regarder les capsules vidéo de sa prof d’anglais le soir avant de se coucher, elle a l’impression que ça l’aide à bien mémoriser et pour progresser elle a décidé de commencer à essayer de regarder ses séries en VO sous-titrées… elle va commencer ce soir d’ailleurs !

     

    Source : cet article a été écrit pour le Cahier Éducation & Devenir n° 2015-25 « Qu’est-ce qu’un élève ? » il a été republié ici avec l’aimable autorisation de l’association Éducation & Devenir.

  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour « Partager, échanger et contribuer »

    Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour « Partager, échanger et contribuer »

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Jean-François Ceci présentera « Pédagogies actives et numérique : les outils incontournables pour Partager, échanger et contribuer  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique et apports du numérique :

    L’enseignant peut être qualifié de professionnel autodidacte si nous considérons qu’il n’a été formé (pour l’essentiel) que sur les connaissances disciplinaires à transmettre. La méthodologie de la transmission des savoirs, la pédagogie, la didactique, la psychologie de l’apprenant, la docimologie, la sociologie de l’éducation et plus récemment l’apport du numérique éducatif sont autant de thématiques sur lesquelles il doit s’auto-former. Nous proposons de défricher cette dernière thématique, grâce à un atelier collaboratif via le numérique, durant lequel les participants pourront utiliser leur matériel pour co-créer la matière, via un panel d’outils numériques.

    L’approche réflexive ne sera pas oubliée et servira de mise en contexte pédagogique, ou didactique, des outils proposés. En effet ces vingt dernières années, l’approche techno-centrée du numérique en éducation n’a pas produit de résultats probants :
    « Il faut mettre des TBI dans les classes, il faut utiliser des tablettes en classe, il faut utiliser le vidéoprojecteur pour faire cours », etc.

    La recherche montre même des résultats contre-productifs de l’intégration peu réfléchie du numérique éducatif. Nous devons donc réintégrer en force le « pour quoi faire ? » avant de trouver une réponse au « comment faire ? ». L’approche du numérique éducatif doit devenir pédago-centrée ; le besoin et l’usage doivent définir l’outil.

    Les outils utilisés seront connectés à des scénarios pédagogiques concrets (en présence, à distance ou hybrides), pour en comprendre la pertinence et l’amplification. La conclusion sera que « si l’on peut faire mieux sans le numérique, à quoi bon en mettre ? » mais aussi qu’ « on peut faire tellement mieux avec, quand on sait comment ! ». Nous adopterons donc une approche raisonnée, pédagogique et amplificatrice du numérique en éducation !
     

    Objectifs de l’atelier (relation avec le thème de l’édition) :

    L’objectif de cet atelier est de comprendre et pratiquer en situation, des outils incontournables en pédagogie active avec le numérique. Les participants pourront ainsi acquérir des bases techniques pour partager, échanger et contribuer avec leurs pairs et élèves, dans le cadre de toutes formes de pédagogies actives. Les principales formes de collaboration avec le numérique (en présence, à distance et hybrides) seront abordées et pratiquées.
     

    Public visé et matériel :

    Cet atelier vise les enseignants et formateurs de tous niveaux, souhaitant amplifier leur pédagogie avec le numérique, de préférence dans une approche BYOD (Bring Your Own Device). Il est donc proposé aux participants de venir avec une tablette, un ordinateur portable ou un smartphone et si possible avec les identifiants de leur compte Google. Une connexion Internet 3G peut aussi être souhaitable.
     

    Description de l’atelier et supports utilisés :

    Après un questionnement de groupe sur la pédagogie 2.0 et les constats technologiques qui en découlent, les participants seront amenés à produire la synthèse en pratiquant une palette d’outils numériques pour les usages suivants : Rédaction collaborative, réducteur de liens, carte mentale collaborative, mur de médias collaboratif, tableau blanc collaboratif, création et diffusion de capsules vidéo, quiz en ligne, production vidéo, visioconférence sans compte, partage de documents via un réseau wifi de poche et site portail.
     

    Principales productions des participants :

    Démonstrations et travaux collaboratifs sur : gdoc, goo.gl, coggle.it, padlet, NotebookCast, gdrive, Youtube, Screencastomatic, appear.in, socrative, Hootoo et Zeef
     

    Synthèse et apports du retour d’usage en classe :

    Cet atelier est issu d’un cours de 10h intitulé « enseigner à l’ère du numérique », dispensé au sein d’une L3 orientée « sciences de l’éducation ». L’approche outils intégrée à ce cours, a été condensée pour en faire un format atelier adaptable en durée (de 40 mn à 4h).
    Il a été réalisé sur des formats différents à EIDOS64 (2016 et 2017), ainsi qu’au 3e forum de la pédagogie de Toulouse (2016). Les retours, tous très positifs, m’ont encouragé à le faire évoluer et à affiner certains usages plébiscités.
     
    Les connaissances et habiletés développées sont très rapidement réutilisables. Chaque année, je vois des étudiants réfractaires au numérique (l’âge moyen étant assez élevé en formation continue), collaborer et mettre en place des stratégies numériques cohérentes (pas de numérique juste pour mettre du numérique), au sein des cours qu’ils conçoivent.
     
    Enfin, bien au-delà de l’usage formel en classe, la plupart des outils abordés durant cet atelier sont utilisables dans le cadre d‘un usage personnel, étoffant la culture numérique de l’usager. Le choix des outils découle d’ailleurs de ce concept, car nous sommes persuadés qu’il doit y avoir une continuité d’usages du numérique entre l’informel et le formel, entre le personnel et le scolaire, pour que le numérique éducatif soit efficace. Ceci est valable pour l’enseignant et aussi pour l’élève et étudiant !
     
     
    Plus d’info sur Jean-François Ceci
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Bilan du projet CLASSELAB dans l’académie de Nice

    Bilan du projet CLASSELAB dans l’académie de Nice

    Question de mobilité, d’adaptabilité, de mobilier, de Smartphones… Toutes les questions que vous vous posez sur l’espace classe. David et Brice, enseignants d’arts plastiques dans l’académie de Nice, se les sont posées aussi. Au micro de ludomag sur les Rencontres de l’Orme, ils dressent un bilan de leur « CLASSELAB ».

    Deux années d’expérimentation avec, au démarrage, inviter les élèves à utiliser leur Smartphone « tout en l’utilisant nous-mêmes en supprimant les bureaux mobiliers de nos salles de classe« , explique Brice.

    Questionnement sur les postures des enseignants mais aussi des élèves…

    Les explications en images dans la vidéo ci-contre.

     

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

     

  • Ecole 3.0 ou BYOD : feuilles, stylos, Smartphones et tablettes…

    Ecole 3.0 ou BYOD : feuilles, stylos, Smartphones et tablettes…

    Anne Keller, principale de collège dans l’académie de Strasbourg, porte un projet de BYOD dans son établissement. il a vu le jour depuis la dernière rentrée et ça marche ! Témoignage lors des NetJournées à Vichy du 29 au 31 mars 2017.

    « Le projet est que les élèves puissent se connecter avec leur propre matériel sur un portail captif ».

    Pour les élèves qui n’ont pas de matériel, le collège peut leur fournir des tablettes investies dans le cadre du Plan numérique.

    « Le coeur de notre projet n’est pas d’enfermer les élèves sur un matériel numérique mais bien de travailler essentiellement sur les aspects collaboratifs« , ajoute t-elle.

    Découvrir tout le contexte de cette mise en pratique dans la vidéo ci-contre.

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    David Claude, enseignant en éducation musicale et chant choral, utilise de plus en plus le numérique dans son enseignement. Avec ses nouvelles pratiques, il a choisi de réfléchir à « irriguer » au-delà de sa discipline notamment au sein même de son collège en environnement rural à Airvault près de Partenay, dans l’académie de Poitiers.

    Ce qui est important, c’est de toujours raccrocher à des utilisations contextualisées.

    Dans l’établissement rural où il enseigne, il y a très peu d’équipements numériques. Il a donc commencé son expérience numérique  en utilisant les Smartphones des élèves mais s’est très vite rendu compte des problématiques que cela engendrait.

    Après avoir interrogé le CARDIE sur cette pratique, il a donc monté un projet et est parvenu à mettre en place un TraAM sur l’utilisation raisonné du numérique en classe et du BYOD.

    Dès la rentrée, tous les élèves de son établissement ont pu sortir leur Smartphone pour l’utiliser à des fins pédagogiques en classe en respectant une charte d’utilisation. Bref, un moyen astucieux et légal de déroger au code de l’éducation et de pallier au manque de matériel dans son établissement.

    Dans trois ans, David Claude et son chef d’établissement devront faire un bilan de cette expérience.

    Si vous souhaitez vous aussi commencer à utiliser le BYOD dans votre enseignement, n’hésitez pas à contacter David via Twitter : @davidlemusico79.

     

     

  • Le numérique pour améliorer sa posture professionnelle

    Le numérique pour améliorer sa posture professionnelle

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Christine Hernandez et Thierry Larrieu-Lacoste présenteront « Le numérique pour améliorer sa posture professionnelle », un retour d’usages en lycée professionnel.

    Problématique pédagogique :

    Comment, à travers des  vidéos, photos, photo-montage, logotype ou mascottes, mobiliser les élèves dès leur entrée en BAC PRO ELEEC, en les impliquant dans des réalisations collaboratives centrées sur  leur formation professionnelle.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Cet ExplorCamp est axé sur les aspects pédagogiques et didactiques d’une intégration d’outils numériques pour la réalisation de projet concernant les élèves de Seconde Bac Pro électrotechnique du Lycée professionnel Stéphane Hessel, à Toulouse.
    Ils ont collaboré à la réalisation d’un magazine numérique  qui répertorie l’ensemble des éléments indispensables pour leur formation professionnelle ainsi que l’identité visuelle de leur classe (logo, mascotte, “self-i-dentité”).

    Ce magazine numérique a été valorisé lors des journées “portes ouvertes” du Lycée et des différents forums.  De plus, il  a reçu le  3e Prix du Jury dans la catégorie lycée  au Grand Prix Madmagz 2015 des Projets Pédagogiques Innovants.
    Les élèves ont donc utilisé différents outils et ressources numériques : Unitag (QR Codes), Canva, Prezi, Trello, Padlet, ENT, Madmagz.

    En complément du projet MADMAGZ, self-i-identité, un autre objectif de la classe de seconde BAC PRO ELEEC était de créer un support de référence permettant d’apporter les savoirs et les compétences nécessaires à la réalisation  de câblages  domestiques.

    Afin que ce support soit  attractif  les outils numériques suivants ont été utilisés :
    •    une vidéo, issue de la réalité augmentée, dans laquelle est incrusté un avatar, permettant de s’informer sur la représentation graphique normalisée (schémas unifilaires, multifilaires, développés et de raccordements),
    •    une séquence vidéo, issue de la réalité augmentée, permettant de partager et transmettre  les savoir-faire des élèves qui sont mis en situation de réalisation du montage électrique,
    •    un QRCode relié à un ensemble de  Sérious game, imaginés et réalisés par les élèves,
    •    notamment : TELLAGAMI – Aurasma – Skillcatch – LEARNING APPS.

    Relation avec le thème de l’édition :

    VisuelLarrieuHernandez2Le thème de l’édition est Présence, attention et engagement en classe avec le numérique  ».
    Ces  projets ont  pour principal objectif d’impliquer les élèves dans leur formation par le biais de plusieurs activités.

    Le projet MADMAGZ  a mobilisé les élèves dès leur entrée dans le cycle de formation, en les impliquant dans des réalisations concrètes vidéos, selfies professionnels, logotype, mascottes.

    Le projet RESSOURCE CÂBLAGE a permis de créer un ensemble de supports interactifs  qui pourra être utilisé lors des séances d’atelier ou lors des forums des métiers.

    Pour réaliser ces deux projets, les  élèves ont du travailler sur leur image et attitude professionnelle (respect des règles de sécurité, sens de l’organisation, rigueur, travail en équipe,  autonomie et sens des responsabilités).
    Les différents outils numériques utilisés ont permis aux enseignants de disposer de ressources ludiques  utilisables en classe afin de maintenir l’enthousiasme et l’engagement des élèves.

    Par ailleurs l’appropriation des deux projets  par les élèves, qui peut être quantifié par l’attitude volontaire, l’émergence d’idées pour améliorer les solutions proposées, et l’envie d’arriver à clôturer ces projets  avant la fin de l’année, témoigne de l’attention et de l’engagement des élèves.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Ces projets, bien accueillis par les élèves,  ont permis aux enseignants concernés de mieux capter leur attention et de les remobiliser dans leur scolarité  autour d’activités variées, ludiques mais professionnelles et valorisantes pour des jeunes dits «en situation d’échec scolaire».
    Les activités pédagogiques personnalisées et réalisées directement par les élèves  sous la conduite des enseignants ont engendré une réelle mobilisation autour de ces deux  projets de classe. Une dynamique individuelle mais surtout collective pour la gestion du planning et des phases de réalisation ont conduit à l’aboutissement du magazine et des supports pédagogiques.

    La banalisation de quelques  après-midi pour le tournage de la publicité, la finalisation des mascottes, des pages du magazine  et des supports techniques concernant les câblages domestiques a été pour les élèves une expérience différente de la vie de classe traditionnelle tant de leur point de vue d’élèves que de la vision qu’ils peuvent avoir des professeurs. En effet, l’organisation en ateliers dédiés à la réalisation de tâches spécifiques : séances selfies professionnels, tournages des vidéos, ateliers QRCodes, mascottes, magazine, Learnings Apps, ateliers dans lesquels les enseignants sont intervenus en interdisciplinarité et le décloisonnement, l’éclatement d’une classe en activités autonomes mais guidées ont créés une véritable stimulation notamment pour les élèves les plus en retrait. Et le retour à des activités de classe plus « traditionnelles » respectant un emploi du temps nous a montré un moindre investissement et un intérêt moins soutenu de la part des élèves.

    Ces deux projets ont permis de créer une valeur ajoutée à la filière BAC PRO ELEEC, car ils vont être utilisés pour les forums des métiers, les portes ouvertes ou lors des séances de câblage à l’atelier.
    La satisfaction des élèves  d’apporter leurs contributions pour améliorer l’image du BAC PRO ELEEC et de faire évoluer les pratiques des enseignants vers l’usage d’outils numérique a été notable.

    Ces deux  projets  ont pu  favoriser le travail d’équipe, augmenter la motivation des élèves pour vivre pleinement leur filière et développer leur sens d’autonomie, nécessaire sur leur futur chantier.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos des auteurs Christine Hernandez et Thierry Larrieu-Lacoste

  • Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    L’étude prend en compte la situation actuelle et les perspectives de croissances du marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives pour la période 2015-2019. Pour calculer la taille de ce marché, l’étude intègre les revenus générés par les segments de l’école primaire et de l’enseignement supérieur.

    Le marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives va bénéficier d’une importante accélération avec l’arrivée de logiciels basés sur le cloud.

    « Les économies que permet de réaliser l’utilisation du cloud vont jouer un rôle capital dans cette tendance. Les utilisateurs n’ayant plus besoin d’installer les logiciels sur leurs serveurs, cela va sensiblement réduire les coûts pour les organismes d’éducation, et ce sera une des principales tendances du marché” explique Jhansi Marry, l’un des experts en éducation et technologie les plus reconnus.

    “Il faut s’attendre à ce que ce soit vraiment utile pour les petites structures qui ont des contraintes budgétaires ou qui n’ont pas l’expertise ou le personnel suffisamment qualifié pour implémenter les logiciels. Les institutions vont également chercher à se débarrasser des mises à jours harassantes ou de la maintenance grâce à l’adoption de systèmes basés sur le cloud ».

    Cela s’adaptera en plus très bien aux initiatives “apportez votre propre appareil” dans les écoles ou les universités, qui est une tendance qui devrait également beaucoup croître dans la période considérée, ajoute Jhansi Marry.

    Selon l’étude, l’Amérique du Nord devrait représenter 51,75% du marché, l’Europe 27,39%, l’Asie 12,12% tandis que le reste du monde pèsera pour 8,74%.

    source : seriousgamesindustry.com

  • Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    [callout]Pourquoi utiliser un Smartphone en classe de sciences et de mathématiques ? Jamila Kaza, enseignante en mathématiques au lycée Emile Mathis de SCHILTIGHEIM (67) dans l’académie de Strasbourg, a répondu à cette question.[/callout]

    Avec un Smartphone, on a déjà un certain nombre d’outils à disposition, comme la calculatrice, un tableur, un graveur, ou encore des outils de mesure pour les sciences, un chronomètre, des outils de prise directe comme l’appareil photo ou la caméra par exemples.

    Avec le Smartphone, ils peuvent aussi prendre des notes pendant les expériences ou encore utiliser leur agenda, précise Jamila Kaza.

    La seconde idée qui a amené Jamila Kaza à utiliser les Smartphones des élèves est la possibilité de se connecter à internet.

    Il est nécessaire de prendre certaines précautions si vous souhaitez prendre modèle sur Jamila Kaza alors écoutez bien la vidéo :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici