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  • Le numérique à l’école, un virage vu par trois niveaux de collectivités

    Que va t-il se passer demain dans nos écoles, sommes-nous à un virage ?

    Les collectivités aimeraient avoir une vision plus claire sur ce qu’ils investissent et d’un autre côté, les acteurs de l’éducation nationale aimeraient être formés. Ces représentants des collectivités nous donnent leur état des lieux en matière d’e-éducation et surtout leur ressenti de ce qui devrait être fait pour que le numérique dans les écoles, collèges et lycées fonctionne mieux.

    Anne-Marie Cocula annonce que la région Aquitaine s’est lancée dans l’ENT avec le souci de faire participer tous les établissements et les amener progressivement à prendre ce virage.  D’après elle, la réussite dépend fortement du consentement des enseignants pour faire accepter et faire fonctionner l’ENT.
    L’idée des expérimentations est à retenir, « il ne faut pas non plus vouloir tout faire d’un coup ». Sur 154 EPLE que compte la région Aquitaine, pour l’instant 13 d’entre eux (dont 2 lycées agricoles), sont en phase d’expérimentation de « Léa », nom de l’ENT aquitain.

    Du côté de la Gironde, les services chargés du numérique ont constaté que dans les collèges, les connexions sont encore aléatoires, les débits insuffisants et les identifications imprécises. « Nous menons donc, avec le rectorat, un audit sur les 103 collèges pour les problématiques des réseaux internes », souligne Sylvie Loiseau.
    Elle ajoute que la clarté de la gouvernance doit être de mise. « Nous ne pouvons plus être sur des politiques de silos, qui ne sont pas articulées. Du fait des contraintes budgétaires, chaque euro dépensé doit l’être de manière la plus judicieuse ».

    Elle prend l’exemple du plan DUNE pour lequel un accord devait être signé avec l’ADF et l’ARF ; cela n’a jamais été fait ; « nous n’étions pas dans l’articulation ».

    Anne-Marie Cocula ajoute que les collectivités n’ont jamais cessé de vouloir collaborer avec l’Etat. Quand l’Etat décide de fermer une formation alors que la Région a investi pour équiper des salles destinées à cette formation, la collectivité ne peut rien contester et l’argent a été dépensé pour rien. C’est de cette concertation en amont dont il est question.

    Bernard Cuartero, Maire de Cambes, nous raconte comment il a découvert le numérique à l’école. Dans son village, il a équipé son école en classes mobiles puis en TNI, en accord avec l’éducation nationale et surtout avec les enseignants. Il avoue avoir eu la chance d’être confronté à un directeur d’école et une équipe motivés par cette idée. « Ma démarche était en faveur de l’Ecole de la République ». « Je n’arrive pas en « César » pour imposer mes choix, je discute avec les enseignants car c’est eux qui vivent dans l’école ».

    Les problématiques sont très différentes pour un département, une région, ou une petite commune de 1400 habitants comme celle de Cambes. Néanmoins, tous sont unanimes : ils ne souhaitent plus investir sans avoir la certitude que les outils soient utilisés.

    Une gouvernance est aussi à trouver au niveau d’un territoire : pourquoi ne pas prévoir des choix partagés de l’école maternelle au lycée ? La cohérence ne serait-elle pas dans la continuité ?

  • Une rentrée «dynamique» en Aquitaine

    Une rentrée «dynamique» en Aquitaine

    aquitaine
    Pour l’heure, la préoccupation est à la « préparation du terrain » en amont de la mise en place de l’ENT. Câblage, réseaux et autres infrastructures doivent être opérationnels pour l’accueillir. Comme le détaille très bien « l’Aquitaine Numérique », cet ENT comprendra :
    •    Un ensemble intégré de services numériques
    •    Un accès sécurisé pour tous les membres de la communauté éducative
    •    Un accès individuel aux données scolaires et pédagogiques
    Le Rectorat va assurer parallèlement l’accompagnement aux usages de l’ENT auprès des publics de la communauté éducative.

    Pour l’heure, ce sont 11 établissements qui ont été retenus. En effet, sur 60 candidats désireux de se lancer dans l’expérimentation, les 11 désignés ont été choisi selon certains critères : état des réseaux, du matériel, maintenance, ressources… la typologie de l’établissement (général, professionnel ou agricole – Aquitaine compte 15 établissements de ce type, gérés par la DRAAF) et sa situation géographique.

    La première vague va être mise en place à la rentrée des vacances de Toussaint.

    L’originalité de l’ENT Aquitain est la présence de 2 lots distincts : une solution logicielle « classique » et une solution « pédagogique » par la mise en place de ressources. Pour ce dernier, c’est le CRDP Aquitaine  qui a été retenu.

    L’affichage de « deux lots » en fait une région pionnière en la matière et montre la volonté régionale de déployer «intelligemment» l’ENT.

    « Nous travaillons sur l’appropriation par les élèves et les enseignants de l’ENT (…). L’aspect collaboratif et contributif qui permet aux enseignants de créer et d’échanger leurs propres ressources via l’ENT nous est apparu primordial dans nos choix. C’est aussi pour cela que nous avons choisi le CRDP Aquitaine et une solution « open-source »», nous confie Thierry Cagnon, Directeur Education de la Région Aquitaine.

    A terme, la généralisation concernera 154 établissements et près de 105 000 lycéens à l’horizon 2015.

    Quelques chiffres clés :
    En région Aquitaine, on compte 1 ordinateur pour moins de 3 élèves dans les lycées, 1500 TNI et 3000 vidéoprojecteurs interactifs.
    Le renouvellement du matériel s’opère tous les 5 ans, avec une préférence, depuis 2011, pour les vidéoprojecteurs interactifs qui remplacent les TNI.
    L’ENT Aquitaine représente 9 millions d’euros sur 3 ans.

    Plus d’infos sur l’ENT en région Aquitaine : numerique.aquitaine.fr

  • Trois établissements scolaires aquitains testent la numérisation des ouvrages

    Trois établissements scolaires aquitains testent la numérisation des ouvrages

    090520114dc7a5fdc48a1Alors que la France accuse un retard certain dans le domaine des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (Tice), le gouvernement en a fait l’une de ses priorités, conscient de leur rôle essentiel pour la croissance de demain. Les raisons de l’informatisation des établissements scolaires sont nombreuses : amélioration de la qualité de l’enseignement et des résultats scolaires, formation des élèves aux outils numériques afin de leur donner les compétences-clés, indispensables à leur réussite sur le marché de travail, amélioration de l’efficacité de l’administration et de la gestion des établissements scolaires …

    Autant d’enjeux économiques et pédagogiques auxquels répond le scanner libre-service e-Scan d’i2S. Preuve en est : alors que depuis son lancement mondial en 2009, près de 80% des ventes en France et à l’international d’e-Scan ont été réalisées dans des bibliothèques universitaires, une analyse marché réalisée conjointement par i2S et le Laboratoire des Usages en Technologies d’Information Numérique (LUTIN) montre que les utilisateurs (étudiants, enseignants et personnel administratif) voient un réel intérêt dans l’usage de la solution :

    –         pérennité et conservation des ouvrages (fragiles, précieux et modernes) : limitation des risques liés à la manipulation ou à la communication des documents,
    –         facilitation des accès au savoir : gain de temps pour élaborer des supports de cours, installation dans des accès libres (CDI, salles multimédia et de professeurs), développement de l’autonomie des élèves et appui pour l’élaboration des devoirs,
    –         meilleure diffusion : rapidité et facilité de diffusion et de transfert des documents, adaptable à l’environnement et aux équipements existants,
    –         geste éco-responsable : aucun consommable, maîtrise de la consommation de papier.

    Ainsi, fort de ces constats et avec le soutien actif du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) d’Aquitaine et du rectorat de Bordeaux (Catice), i2S a permis à trois établissements de l’académie de Bordeaux de tester durant deux mois e-Scan, son scanner dédié au libre-service. Les installations et les formations ont donc eu lieu fin avril.

    «Cette expérimentation de l’e-Scan d’i2S auprès de trois établissements de notre académie s’inscrit parfaitement dans la volonté de l’Etat et du ministère de l’Education nationale d’intégrer quotidiennement les nouvelles technologies à l’enseignement. Nous souhaitons ici plus particulièrement sensibiliser les élèves, les enseignants et le personnel administratif à employer une solution de numérisation de nos documents, et à en évaluer les usages, qu’ils soient pédagogiques ou administratifs», commente Jean-Luc MURE, directeur régional du CRDP d’Aquitaine.

    A l’issue de la période de prêt, un audit sera réalisé avec l’ensemble des acteurs investis dans cette opération pour évaluer les bénéfices d’e-Scan dans un établissement scolaire.

    «Cette initiative démontre que l’école numérique de demain passe par la collaboration d’acteurs publics avec le secteur privé et qu’i2S, reconnue pour ses innovations et ses solutions adaptées au grand public, a un rôle à jouer dans la numérisation des documents pédagogiques et administratifs et l’accès au savoir», ajoute Jean-Pierre Gérault, Président du directoire d’i2S.

    Plus d’information sur e-Scan : www.escan-digibook.com

    A propos de I2S DigiBook:
    Créé en 2000, i2S DigiBook, pôle appartenant au groupe i2s, conçoit, fabrique et commercialise une gamme complète de scanners, associée à de puissantes suites logicielles de restauration automatique d’images, pour la numérisation et la valorisation du patrimoine écrit culturel, administratif et industriel (livres anciens, de documents reliés et d’archives). La division i2S DigiBook s’adresse également au marché du libre-service et répond aux grands projets de numérisation. Progressivement, ce pôle s’impose comme le spécialiste mondial de scanners numériques pour documents reliés. Et aujourd’hui, plus de 600 sites sont équipés de solutions de numérisation et de valorisation i2s, soit plus de 1 600 scanners installés dans 80 pays.
    Les enjeux culturels et économiques mis en évidence par les grands programmes internationaux de numérisation de bibliothèques, d’états civils ou d’édition électronique ont conduit i2S DigiBook à développer une offre d’assistance, de conseils et de services auprès des grandes institutions.