Étiquette : anglais

  • Pourquoi les français sont-ils nuls en anglais ?

    Pourquoi les français sont-ils nuls en anglais ?

    Pilipop1Pour cela, nous avons rassemblé nos connaissances sur le sujet en s’appuyant sur des études comme la récente enquête européenne sur les langues réalisée en Juin 2012.

    Nous avons ensuite illustré cela sous la forme d’une infographie qui compare la France avec la Suède, pays n°1 de la maîtrise de l’anglais.

    Quelques informations intéressantes tirées de l’infographie

     

     

     

     

     

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    – La pédagogie suédoise se focalise sur la pratique de l’oral et cela, dès l’enfance

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    – Le niveau de la France vient en partie de la mauvaise formation des enseignants qui, pour certains, ne reçoivent que 9 heures de formation en anglais !

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    – À 15 ans, seulement 14% des Français ont une bonne maîtrise de l’anglais contre 82% des suédois
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    – Les suédois sont 92% à préférer regarder un film en VO contre 20% pour les français

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    Cette infographie est bien sûr une occasion de rappeler qu’il est indispensable de commencer l’anglais le plus tôt possible en se focalisant sur les compétences orales. C’est la méthodologie que nous utilisons chez Pili Pop !

    Qu’est-ce que Pili Pop ?

    Pili Pop est une méthode ludique et motivante permettant aux enfants de 6 à 10 ans d’apprendre l’anglais en s’exprimant à voix haute ! L’application, disponible sur iPhone et iPad, met les enfants à l’aise face à l’anglais en combinant jeux amusants et reconnaissance vocale de pointe. Pili Pop a été téléchargée plus de 60 000 fois dans 37 pays différents et a permis aux enfants d’apprendre plus de 2 millions de mots en anglais !

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  • Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Le dictionnaire électronique : l’outil de référence

    Au début de l’expérimentation, Jean-Grégoire a débuté l’aventure en « défrichant ». Le dictionnaire électronique apparaît aux premiers abords, pour celui qui ne le connaît pas, comme un « simple » dictionnaire ; mais notre enseignant s’est vite rendu compte qu’il pouvait facilement dépasser ce stade.

    « L’idée que tout le monde se fait d’un dictionnaire est bien enracinée, c’est une roue de secours ; lorsqu’on bloque sur un mot, on va toujours chercher dans le dictionnaire ».

    L’intérêt du dictionnaire électronique est de pouvoir chercher la traduction d’un mot français en anglais, par exemple, mais aussi d’aller compléter cette recherche dans un dictionnaire monolingue.

    Après trois ans d’utilisation, c’est désormais LE support privilégié de cet enseignant pour faire travailler ses élèves, tout en précisant qu’en classes prépa, « il n’y a pas vraiment de manuels » et que le dictionnaire électronique occupe aussi cette fonction.

    Un objet multifonctions

    C’est pour l’outil riche en contenus que Jean-Grégoire a choisi d’utiliser le dictionnaire électronique mais pas seulement. Comme il l’explique, il a bien d’autres fonctions intéressantes :

    « Il y a un moteur de recherche qui est spécifique à l’objet lui-même qui permet des recherches par arborescence, des recherches multi-dictionnaires, des recherches sur le sens du mot mais aussi de l’emploi du mot dans des locutions (…) ».

    Comme l’indique cet enseignant, l’outil permet une recherche à la fois extrêmement fine et large.

    Une invitation à la réflexion et à la collaboration en classe

    Autour de l’objet se crée une émulation de classe, nous explique t-il. Allant au-delà de la traduction, les élèves peuvent trouver, pour un seul mot, plusieurs sources fiables qui se complètent et confronter alors leurs recherches. C’est un bon moyen d’ouvrir des débats de classe, de faire confronter les idées.

    «  L’outil n’est donc plus une roue de secours mais un moteur qui crée une dynamique de classe », conclut Jean-Grégoire. « Il aide à réfléchir ».

    De la collaboration active entre enseignants autour de l’objet numérique

    Les collègues de Jean-Grégoire sont désormais équipés en dictionnaires électroniques pour leurs élèves et, même si les pratiques ne sont pas toutes similaires, chacun ayant sa propre manière de s’approprier l’outil, Jean-Grégoire se réjouit de pouvoir partager son expérience.

    A l’avenir, des expérimentations d’usages vont être faites en commun, entre plusieurs classes, ce qui démontre encore une fois tout l’intérêt de l’apport du numérique.

    « Quand je parle d’explorer cet inconscient collectif, l’arrière plan culturel qui nourrit le langage, c’est pour moi un continent à explorer et on ne peut pas le faire tout seul ; à plusieurs, cela permet à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice », confie Jean-Grégoire.

    Côté élèves, le dictionnaire électronique est une évidence !

    Comme le souligne cet enseignant, tout objet numérique qui arrive en classe est accueilli à bras ouvert par les élèves ; pas besoin non plus de notice d’utilisation, « en une heure ils ont compris comment ça fonctionne ».

    Et sur le concept « le prof ne sait pas tout », Jean-Grégoire voit bien qu’en l’espace d’une semaine, ses élèves réalisent des choses que lui-même n’a pas encore découvert ! Et il avoue « humblement », « ils m’apprennent des choses aussi », un échange à double sens particulièrement apprécié.

    Devenir autonomes pour un meilleur apprentissage

    Avec un dictionnaire entre les mains, les élèves sont donc « détenteurs du savoir ». On se demande donc : « mais alors, que vont-ils apprendre ? » C’est bien là tout l’enjeu de Jean-Grégoire et de ses collègues : faire réfléchir les élèves sur ce qu’ils vont faire de ce savoir.

    Leur faire gagner en autonomie, voilà la réponse de notre enseignant.

    Il donne l’exemple des listes de vocabulaire à apprendre. Il a tout simplement exclu cette méthode de son enseignement et, plutôt que de distribuer des listes, il les fait créer aux élèves eux-mêmes.

    « Certains vont proposer une liste de 25 mots et d’autres plus de 100. Peu importe le chiffre exact, ce qui compte c’est que c’est adaptable en fonction du niveau de l’élève, de ce qu’il perçoit du dictionnaire ».

    Et il ajoute « on apprend jamais aussi bien que lorsqu’on a soi-même fixé les limites de ce que l’on doit apprendre ».

    Plus d’infos :

    Voir aussi la sujet : « Le dictionnaire électronique : la machine à rêver », ici

     

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  • Anglais : que peut encore l’école ? Retours sur les débats

    Anglais : que peut encore l’école ? Retours sur les débats

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    Retrouvez tous les débats et présentations ici

    Etait au programme :

    Panorama international

    Tour d’horizon des programmes étrangers qui investissent massivement dans l’apprentissage de l’anglais et état des lieux comparatif des niveaux d’anglais. Une introduction présentée par Dyvia Brochier, Tesol France

    L’innovation Made in France

    Des start-ups françaises proposent des solutions adaptées à nos façons d’apprendre, et appuyées sur les recherches en sciences cognitives.
    Un débat animé par Kirsten Winkler
    avec Catherine Dang, 4n media ; Jennifer Elbaz, Brain Pop ESL ; Antoine Gentil, Speaking Agency ; Guillaume Le Dieu de Ville, Linguéo ; Paul Maglione, English Attack! et Arnaud Portanelli, Linguéo

    Points de vue croisés

    Qu’en pensent les enseignants, les chercheurs et les parents ? Comment trouver des ponts entre le système scolaire et les nouvelles formes d’apprentissage ?
    Présentation en exclusivité de l’étude NosJuniors menée auprès des parents.

    Un débat animé par Kirsten Winkler
    avec Rémy Danquin, DGESCO A3, Ministère de l’éducation nationale ; Gaël le Dreau, chargé de mission langues et TICE au CNDP ; Isabelle Mazarguil, Nos Juniors ; un représentant du CNED, English by Yourself et d’autres intervenants.

    Plus d’infos :  Cette conférence a eu lieu Jeudi 23 mai à 8:45
    Pépinière 27 – 27, rue du Chemin Vert, 75011 Paris

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !

  • Boostez votre anglais avec l’app iPhone « my4n-news Learner »

    Boostez votre anglais avec l’app iPhone « my4n-news Learner »

    L’actualité internationale, un intérêt toujours renouvelé

    Le service my4n-news Learner propose de travailler à partir d’un véritable service d’information en anglais alimenté en permanence par des dépêches et vidéos news du monde entier.
    Articles et vidéos authentiques sont mis à jour en temps réel en fonction de la situation internationale, maintenant ainsi l’intérêt et la motivation de l’apprenant.

    Terrain d’entrainement idéal pour enrichir son vocabulaire, la familiarité des sujets abordés et du contexte facilite la compréhension.

    Le Learner’s Kit simple et efficace : le dictionnaire intégré permet d’obtenir la définition en anglais du mot incompris en un seul clic sur l’écran. L’utilisateur peut alors constituer sa propre liste de vocabulaire.

    Une offre unique de vidéos sous-titrées pour la compréhension orale

    my4n-news Learner donne accès à une large offre de vidéos news sous-titrées en anglais, commentées par des journalistes aux accents et débits de parole différents, sur des sujets très variés. Exercée régulièrement, la compréhension orale de l’apprenant progresse rapidement en associant ainsi l’oral à l’écrit.

    Le Learner’s Kit simple et efficace : des vidéos news sous-titrées (VOST) pour améliorer la compréhension orale.

    L’iPhone, idéal pour une immersion « à volonté » en m-learning

    70% des apprentissages se font de manière informelle nous rappellent les chercheurs en pédagogie. Le service mobile my4n-news Learner prend le relais de l’enseignement en dehors des salles de cours et des bureaux, en proposant une immersion «à volonté», sous forme de contenus texte, audio et vidéo de quelques minutes, à découvrir entre deux rendez-vous ou dans les transports.

    C’est au travers d’une pratique régulière de «grains pédagogiques» que le m-learning entend s’inviter dans nos vies.

    Le Learner’s Kit simple et efficace :
    •    un quiz de compréhension valide la compréhension écrite ou orale d’un document
    •    un espace personnel de révision permet de sauvegarder liste de mots, scores et favoris

  • Les serious games et l’apprentissage de l’anglais

    La raison est la suivante, l’apprentissage d’une langue étrangère est différent de tout autre apprentissage, car il combine l’apprentissage explicite du vocabulaire et des règles de la langue avec le développement inconscient de compétences liées à l’application des deux composantes précitées. Le fait donc d’être face à un Serious game dans la langue que l’on est en train d’apprendre n’est pas forcément chose aisée. La mise en situation et la création d’un univers de jeu dans lequel l’apprenant plonge devient difficile compte tenu de la difficulté d’y intégrer une langue qui fait elle-même partie du processus d’apprentissage.

    Nous retiendrons comme exemple, l’expérience menée par l’académie d’Amiens qui a développé un projet de village virtuel pour favoriser l’apprentissage des langues.

    La création de ce village virtuel avait comme objectif premier d’offrir un lieu favorable à la pratique orale des langues en mettant à profit l’outil numérique, et particulièrement les jeux virtuels qui sont créateurs d’une forte motivation chez les élèves. Plus concrètement, cet univers avait été conçu sous «Seconde Life» et accueillait des adolescents anglais, allemands et français qui étaient amenés à dialoguer entre eux, tout en suivant des parcours prédéfinis.

    Certes ce genre d’expérience peut permettre une pratique des langues avec des personnes dans le même processus d’apprentissage, mais les conversations croisées dans des langues différentes aboutissent rarement à un réel apprentissage de la langue. Il ne faudrait pas que la sophistication et la complexité du jeu et de l’univers virtuel soient trop en décalage avec les capacités actuelles du joueur car sinon celui ou celle-ci risque de passer à coté de l’essentiel, c’est-à-dire se focaliser sur les utilisations de la langue.

    Nicolas Chalons, directeur du marketing et des développements au sein de « YES – Your English Solution« , pense que le Serious Game a toute sa place dans la formation à l’anglais, néanmoins, il ne peut être utilisé comme unique méthode.

    A noter :
    Etude réalisée par YES – Your English Solution