Étiquette : Académie de Créteil

  • Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Antoine Trillard, Directeur des Systèmes d’information » a exposé le projet de développement du numérique dans les écoles de Chelles lors de la table ronde « conception d’un établissement innovant » sur EduSpot France le jeudi 09 mars dernier.

    « Le constat de départ est que le numérique qui avait été mis en place dans les années 2006-2007, était obsolète. et le deuxième constat est que nous avions mis du matériel mais nous n’avions pas pensé aux usages« , explique Antoine Trillard.

    Dans leur nouveau projet de déploiement du numérique dans les 16 écoles élémentaires et 19 écoles maternelle, quatre axes ont été définis :

    . Le très haut débit dans l’ensemble des écoles et un très bon réseau WIFI
    . L’installation d’un TNI dans toutes les classes
    . Le remplacement des classes mobiles par des tablettes numériques
    . La communication avec les parents via la mise en place d’un ENT

    Un projet global d’Ecole numérique qui va même jusqu’à proposer un service de soutien scolaire…

    Description et détails du projet dans la vidéo ci-contre.

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • Personnaliser les apprentissages grâce au BYOD

    Personnaliser les apprentissages grâce au BYOD

    L’objectif visé est celui de la personnalisation des apprentissages en utilisant l’outil le plus personnel qui soit pour les élèves aujourd’hui. Que ce soit à distance ou en présence, en classe inversée comme en classe ordinaire, la question essentielle de la personnalisation des apprentissages est celle de l’interaction et de la réflexivité :

    – Interactions avec les ressources éducatives, interactions entre élèves, interactions avec le-la professeur-e ;
    – Réflexivité sur ce qui est réalisé et la manière dont cela est réalisé, pour apprendre à apprendre et apprendre à réaliser et être.
    « Il s’agit donc pour nous de chercher comment l’usage du matériel connecté personnel des élèves peut aider à augmenter ces interactions et ces rétroactions pour faciliter les apprentissages, permettre une plus grande différenciation pédagogique afin que les élèves gagnent en autonomie, en sentiment de maîtrise et ainsi en confiance en soi ».

    Utiliser l’outil le plus personnel qui soit, le téléphone portable, pour arriver à personnaliser les apprentissages.

    Personnaliser un apprentissage signifie que l’élève arrive à s’approprier le contenu et s’engage dans l’activité. En SVT, par exemple, cela peut se traduire par l’articulation entre l’étude sur le terrain et l’observation en classe.

    Concrètement, l’élève va pouvoir utiliser toutes les fonctionnalités, audio, vidéo et photo à partir de son téléphone ou encore l’utilisation de capteurs comme « l’accéléromètre pour étudier, modéliser la propagation des ondes ou encore déterminer la fréquence cardiaque avec son téléphone », détaille Vincent Audebert.

    « Il y a une réflexion à mener sur le choix de ressources, comme pour tout type de ressources ; mais l’idée est aussi de réfléchir à une utilisation éthique du téléphone portable ».

    Il explique qu’en 2012, au début de l’expérimentation, la question se posait entre les élèves ayant des téléphones portables et ceux qui n’en avaient pas. Aujourd’hui, la différence ne se fait plus là mais elle est présente dans la qualité des matériels.

    Il faut donc bien choisir les applications pour que tout le monde puisse utiliser et réaliser l’activité proposée, précise t-il.

    Côté usages, il ressort une vraie appropriation par l’élève de ce qu’il a capté ou réalisé ; la notion de partage n’est pas évidente et c’est à l’enseignant d’accompagner les élèves pour leur faire passer le « cap » de l’appropriation.

    « Le comportement de départ est encore très individualiste », rapporte Vincent Audebert.
    Le téléphone est l’assistant personnel de l’élève, son compagnon et il ne se prête pas.

  • La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique

    La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique


    Voici quelques pistes d’analyse en image grâce à un reportage réalisé par Ludovia Magazine dans la classe de Jean-Louis Janin, professeur de SVT au lycée Evariste Galois de Noisy le Grand, qui expérimente la 3D en classe depuis une quinzaine d’années.

    Il nous explique qu’il a d’abord utilisé la 3D sur des images fixes par diapositives avec deux projecteurs, puis par deux vidéoprojecteurs (ce qui permet des images animées), puis depuis cette rentrée avec le projecteur 3D DLP. Il nous en fait une démonstration avec sa classe de 1ère L sur le sujet «système visuel rétinien».

    Dans le cadre de l’expérimentation menée par l’Académie de Créteil, plusieurs sociétés qui travaillent ensemble autour d’un consortium* d’entreprises, ont fourni un matériel simple : un ordinateur portable, un vidéoprojecteur 3D et des lunettes 3D.

    Le dispositif mis au point s’adresse essentiellement à un public de collégiens, comme nous l’explique Julien Llanas, chargé de mission au pôle académique de Créteil : «pour le collège, on dispose des ressources nécessaires ; pour le lycée, il faudrait des ressources qui correspondent de manière plus adéquate aux points de programme, repérés par les enseignants, pour lesquels la 3D aura une valeur ajoutée».

    Il reste donc un travail conséquent à réaliser sur les ressources 3D ;  certains enseignants, comme Jean-Louis Janin, produisent eux-mêmes leurs ressources, pour faire face à cette pénurie. Mais cette activité est très chronophage ; «je passe environ deux heures par jour sur la 3D stéréoscopique», confie Jean-Louis Janin.

    De plus, créer de la 3D ne s’improvise pas ! «La stéréographie est complexe, il y a des règles à respecter afin que l’image soit bien acceptée pour qu’il n y ait aucune gêne chez le spectateur». Et il ajoute : «c’est super, mais si les gens ressortent en ayant mal aux yeux, cela perd de son intérêt» !

    On comprend donc qu’il y a deux voies, d’ordre éditorial, à explorer pour que cette technologie se fasse une place dans le monde de l’enseignement :

    –    y a t-il des sociétés capables de fournir la matière première adaptée ?
    –    la création «interne» (celle des enseignants) ne mériterait-elle pas d’être plus valorisée ?

    Outre cet aspect, non négligeable, la 3D offre de nombreux atouts ; pour exemple, les professeurs relèvent chez leurs élèves une meilleure motivation et une meilleure mémorisation. Un point de vue confirmé par  Maeva et Inès, élèves en classe de 1ère L «Avant on ne s’imaginait pas forcément les bonnes choses ; avec la 3D, tout est plus clair et puis c’est plus ludique».

    Quant à notre professeur de SVT, il n’est pas en mesure d’affirmer avec chiffres à l’appui que l’usage de la 3D a amélioré les résultats de ces élèves, mais il est certain néanmoins que cela facilite leur mémorisation du cours.

    Une situation d’enseignement qui reste malgré tout très frontale ; il serait nécessaire de la faire évoluer vers quelque chose de plus interactif, comme le suggère Jean-Louis Janin qui souhaiterait faire participer les élèves à la création de ressources ou encore les faire travailler en binôme sur de la 3D interactive en temps réel.

    Il nous confie n’être pas totalement satisfait du résultat de son travail sur la création de ressources. Perfectionnisme ? Vous l’aurez compris, comme toute activité pionnière, quand on crée ses propres ressources, la 3D stéréoscopique nécessite des connaissances spécifiques et demande un investissement personnel de l’enseignant et quelques week-ends sacrifiés…

    Enseigner avec la 3D est un enjeu pédagogique fort pour cet enseignant passionné ; C’est un défi qu’il relève ; il regrette juste de ne pas avoir assez de temps pour pouvoir l’utiliser davantage dans sa classe.

    Après une démonstration enthousiasmante, l’activité pionnière pour pouvoir se développer nécessite de développer de nouvelles approches pédagogiques et un accès plus aisé et a des ressources de qualité.

    La 3D rejoint la problématique plus générale du développement de l’usage des contenus numériques  à l’école, que sont les possibilités qui sont offertes aux enseignants d’accéder de façon aisée à des ressources de qualité, de se les approprier et de les intégrer dans leurs stratégies pédagogiques.  Cette approche nécessite souvent un premier investissement important, notamment de la part de l’enseignant.

    *Consortium d’entreprises ayant fournit les éléments de la solutions : DELL, ACER, Xpand, la technologie DLP de Texas Instrument, Amazing Interactives et Design Mate pour les ressources.

    Plus d’infos sur l’expérimentation de la 3D stéréoscopique dans l’académie de Créteil :
    Un bref historique : en 2010/2011, l’Académie a travaillé avec deux lycées et trois collèges dans le cadre d’un partenariat avec Texas Instruments. En 2011/2012 , cinq autres établissements se sont greffés à l’expérimentation dans le cadre d’un partenariat avec Nec. Dés janvier 2012, des enseignants chercheurs de l’institut télécom devraient travailler sur le projet. Afin de palier au manque de ressources, un collège d’éditeurs est en constitution pour soutenir ces expérimentations avec le soutien d’acteurs importants comme Design Mate, E-On Reality ou encore Xpand.

  • Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

    Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

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    Développée par le pôle numérique de l’académie de Créteil, cette collection originale, en accès libre et gratuit, est destinée à la formation des enseignants et au développement de la culture numérique dans l’éducation.

    «Cette collection est l’outil essentiel pour la formation des enseignants aux TICE. Mais elle doit être évolutive et s’adapter mieux encore à leurs attentes et besoins», déclare François Villemonteix, directeur de la collection.

    «Nous avons formulé une hypothèse d’efficience, nous en attendons la confirmation par cette enquête. Nous souhaitons également des retours sur la pertinence de sa forme et de son accessibilité.
    La mise à l’épreuve des faits et de l’opinion nous paraît essentielle pour évoluer et proposer une ressource digne de l’enjeu que nous nous sommes fixés, celui d’offrir à la communauté éducative le support de formation aux TICE le plus abouti. Les résultats devront également nous amener à faire évoluer notre modèle éditorial de dissémination pour que la collection touche un public encore plus large
    ».

    Les Médiafiches ont fixé un calendrier de production particulièrement dense pour cette année.

    Dans la série TNI,  une collection TNI spécifique 1er degré est prévue et l’équipe réfléchit actuellement à la mise au point d’une carte heuristique destinée à la formation en autonomie. Le chantier de la mobilité s’ouvre cet automne avec un volet sur la baladodiffusion s’appuyant sur plusieurs cas d’usages disciplinaires.

    Plus d’infos :
    Le site des Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr
    L’enquête Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr/?page=enquete

  • Bilan sur l’expérimentation autour du TNI pour l’Académie de Créteil

    Démarrée en février 2011, l’expérimentation a donné lieu à de nombreux retours de la part des enseignants formés à l’usage des solutions DYMO/Mimio.

    D’un point de vue matériel, ils apprécient principalement la souplesse et l’adaptabilité de la solution à l’environnement de classe déjà en place et le nomadisme de la barre de capture qui permet de transformer n’importe quelle surface de travail en tableau interactif.

    Ils notent que parmi les solutions déjà expérimentées au sein de l’Académie de Créteil, les responsables TICE et les enseignants qui ont mis en œuvre la solution considèrent que l’installation est la plus rapide et la plus simple à réaliser.

    Quant au logiciel MimioStudio, ils soulignent notamment sa simplicité et son intuitivité de façon globale.

    Concernant la formation, les supports pédagogiques proposés, l’un pour l’école élémentaire, l’autre pour les collèges, ont été jugés parfaitement adaptés à leurs attentes. Enfin, la qualité du support technique assuré après la formation a fait l’unanimité des participants. Elle a apporté une réelle mise en confiance de l’usage des outils.

    Pour mémoire, le projet d’expérimentation consiste, à partir d’outils numériques (individuels et collectifs) de la gamme DYMO/Mimio, à participer à la déclinaison de solutions numériques du point de vue pédagogique, matériel et didactique pour favoriser l’égalité des pratiques, la réussite des élèves et le développement de l’école numérique.

    Le pôle numérique de l’Académie de Créteil, opérateur de la stratégie académique de Monsieur le Recteur de l’Académie de Créteil, a pour objectif de développer et accompagner le développement des usages pédagogiques des TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’Éducation), dans lequel s’inscrit le projet d’expérimentation.

    Plus précisément, le projet vise à tester et valider les solutions numériques de DYMO/Mimio dans une approche d’évaluation des usages pédagogiques des produits dans la classe. Il a également pour ambition de créer des supports de formation et de former une communauté d’enseignants testeurs pour utiliser les solutions matérielles et le logiciel MimioStudio (Windows/Mac/Linux), fourni avec les matériels de la gamme MimioClassroom.

    Le contexte

    Afin de soutenir le projet, DYMO/Mimio s’est engagé à doter l’Académie de Créteil en matériels nécessaires à la réalisation du projet et à accompagner les enseignants dans la prise en main des outils. Les solutions mises à la disposition de l’Académie permettent d’équiper trente lieux d’éducation ou de formation, dont sept écoles par département.

    DYMO/Mimio assure également la formation initiale des formateurs aux matériels et au logiciel liés à la réalisation du projet et aide les établissements scolaires demandeurs, à la prise en main de la solution, soit en formation en mode présentiel dans l’établissement, soit à l’aide de dispositifs d’apprentissage à distance (Webséminaire et Quicklearn proposant des modules de formation en ligne).

    Par ailleurs, DYMO/Mimio prend en charge l’accompagnement des actions du projet à travers l’organisation de bilans d’étapes à la mise en place et au cours de l’évaluation du projet.

    De son côté, le pôle numérique de l’Académie de Créteil s’est engagé à créer une collection de MédiaFiches afin d’accompagner la formation des enseignants aux technologies numériques dans les établissements scolaires.

    Elles sont disponibles en accès libre depuis le mois de juin 2011 à l’adresse mediafiches.ac-creteil.fr

    Selon François Villemonteix, ex-conseiller TICE adjoint au rectorat de Créteil et initiateur du projet d’expérimentation, «les médiasFICHES apportent le complément indispensable à la formation et au support assurés par DYMO/Mimio. Elles ne se limitent pas à des modes d’emploi du fabricant, mais sont corrélées à des scénarios et des pratiques pédagogiques. C’est l’ensemble de cette articulation qui constitue l’accompagnement indispensable à l’adoption de ces technologies dans l’enseignement».

  • Utilisation de la 3D stéréoscopique en classe

    L’objet de cette étude est de vérifier l’intérêt de l’utilisation de la 3D à plusieurs niveaux :

    • sur l’attention des élèves
    • sur la compréhension des élèves
    • sur la mémorisation des élèves

      Explication de Guillaume Azéma, enseignant expérimentateur 3D : « Notre participation à cette étude européenne s’est traduite par l’utilisation de séquences 3D stéréoscopiques durant mes cours de SVT au collège Jean-Baptiste Clément de Dugny, et ce dans 4 classes du niveau 5ème« .

      Pour réaliser cette étude, les éditeurs Design Mate et Amazing Interactives ont fourni des banques de séquences 3D.

      Parmi ces séquences, certaines présentent une qualité technique et pédagogique intéressante comme par exemple la modélisation d’un coeur, d’un oeil, de poumons en activité avec un plan de coupe et d’autres fonctions permettant une interactivité propice à une meilleure compréhension chez l’élève.

      Le recueil des données s’est fait à partir des résultats des élèves à certaines évaluations mais également à partir de sondages simples, sur leur ressenti.

      « A l’heure actuelle, les premiers résultats sont assez positifs : le travail en collaboration avec les entreprises a permis de commencer à travailler sur la majorité des points techniques que nous avons trouvés problématiques : absence de pointeur 3D, amélioration des ressources sur le fond et sur la forme, ergonomie des lunettes« , nous confie Guillaume Azéma.

      Au niveau pédagogique quelques points positifs sont apparus lors de cette étude qui devrons être confirmés par la suite :

      • regain d’attention chez les élèves en principe peu attentifs
      • amélioration des résultats due à priori à une amélioration de la mémorisation

        Plus d’infos : Retrouvez le détail de cette expérimentation pendant l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions www.ludovia.org/2011
  • Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

    Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

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    Jean Marc Labat, développeur «Pôle Numérique et baladodiffusion», nous explique la mise en place d’un cahier des charges fonctionnel pour un projet de baladodiffusion « d’envergure« .

    Il prévoit que tous les enseignants et les élèves de l’académie peuvent potentiellement bénéficier de ce service (primaire et secondaire). Chacun disposera d’un compte personnel nécessitant une authentification. Un administrateur local (pour l’établissement) administrera les comptes, les classes , les groupes… de l’établissement. Un administrateur général de la plateforme administrera les établissements.

    Les Fonctionnalités essentielles : enregistrer, diffuser, partager

    •    Diffusion de documents sonores audio et vidéos : flux de podcast par enseignant, thème afin de permettre aux élèves de réécouter sur leur baladeur pour une meilleure imprégnation.
    •    Accès aux documents en ligne par streaming : pas de téléchargement, rapidité de l’accès par smartphones , tablettes ou PC
    •    Partage des documents avec la classe ou un groupe d’élèves , d’autres professeurs : individualiser les situations d’apprentissage, éviter une diffusion publique qui freine les pratiques des enseignants et des élèves.
    •    Partage des documents avec d’autres professeurs: mutualiser les ressources.

    Dispositifs techniques : simple et multi-support

    Toutes ces fonctionnalités doivent être accessibles quel que soit le support utilisé, nomade ou non ( pc, smartphone, baladeur, tablettes ) et la marque de celui-ci( windows, apple, android,…).

    Elles doivent pouvoir s’intégrer à l’ENT de l’établissement afin de faciliter l’accès au service et le partage des documents avec des groupes déjà constitués dans l’annuaire de l’ENT.

    Une ergonomie simple et dépouillée est indispensable si l’on souhaite une prise en main simple et rapide aussi bien par les enseignants que par leurs élèves.

    Le matériel minimal nécessaire serait : un PC avec une carte son, un casque avec micro, une webcam. Les élèves équipés de smartphones ou de tablettes pourraient accéder au même service.

    Que doit faire l’enseignant ?

    L’enseignant doit créer une activité en associant un document sonore ou vidéo à une consigne écrite. Il la partage ensuite avec ses élèves pour leur permettre de répondre à la consigne par un enregistrement sonore ou vidéo ou bien encore par un texte saisi dans un formulaire.

    Avec les élèves il faut distinguer :
    •    le partage pour une simple diffusion : les élèves accèdent au document en lecture
    •    le partage pour déclencher une production des élèves : ils peuvent répondre à la consigne par une production audio ou vidéo mais aussi par la saisie d’un texte. Ce partage sera effectif quand l’enseignant aura cliqué sur publier.

    M. Ben Khelil, IA/IPR d’anglais, coordonne le groupe de pilotage de ce projet de baladodiffusion dont la mission est de tester l’application afin de définir les fonctionnalités à ajouter, modifier ou supprimer. Les tests doivent permettre de faire émerger les besoins qui auront certainement échappé à l’équipe de développement.

    A l’issu d’une période de tests de quelques semaines , les besoins exprimés permettront de rédiger le cahier des charges de l’application qui sera validé par le groupe de pilotage.
    Une fois l’application développée elle sera expérimentée dans une dizaine d’établissements.

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les détails de ce projet lors de l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011.

  • Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    060720114e14562e5d4e0L’Agence académique des usages est «la logique déclinaison académique de l’Agence nationale des usages des Tice».

    Elle promeut l’usage raisonné des outils Tice à travers des vidéos de témoignage d’enseignants et d’élèves filmés dans le cadre de leur pratique scolaire. Ces témoignages audiovisuels illustrent une problématique d’usage spécifique (améliorer la maîtrise des langages, améliorer l’oral en cours de langue vivante, communiquer avec un ENT, …) et rendent compte de la réalité des pratiques sur le terrain.

    C’est donc l’endroit idéal pour trouver tout type de retour d’expériences d’usages des Tice ; finie la théorie, voilà la pratique !

    Céline Dunoyer nous donne quelques exemples de vidéos réalisées par l’agence :

    •    témoignage sur un atelier d’échecs pratiqué entre autres avec un TNI en CM2 pour développer de nombreuses compétences transversales chez les élèves
    •    baladodiffusion en cours d’allemand en collège, pratique qui permet une meilleure exposition à la langue et une véritable pratique orale de la part des élèves.
    •    usages d’un ENT en lycée
    •    gestion d’un club journal lycéen
    •    production d’un roman photos en IME
    •     transmission de pair à pair avec un TNI dans le premier degré

    L’Agence nationale sélectionne ensuite certains des sujets et en publie une version n’excédant pas 6 mn sur son propre site : un partage d’expériences accessible à tout le monde.

    «Dans l’avenir, l’Agence académique des usages aura vocation à rassembler les diverses vidéos d’usages qui se trouve actuellement éparpillées à différents endroits de nos sites académiques afin de donner une meilleure vue d’ensemble de tout ce qui se pratique dans l’académie de Créteil. Il est également envisagé de se rapprocher des chercheurs afin d’accompagner ces vidéos de documents de réflexion autour de ces pratiques», conclut Céline Dunoyer.

    Plus d’infos :
    Rendez-vous sur le stand de l’académie de Créteil, invité d’honneur à l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011

  • Se former aux technologies éducatives avec les MédiaFICHES

    Se former aux technologies éducatives avec les MédiaFICHES

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    Dans un contexte d’augmentation significative des équipements dans les établissements, proposer une ressource de formation efficace et de qualité constituait un véritable enjeu pour l’Éducation nationale, pour permettre aux enseignants de construire les habiletés nécessaires à l’utilisation des instruments numériques tout en développant un discours sur leurs valeurs ajoutées didactique et pédagogique.

    Réalisée par Michel Narcy et Patrice Nadam, experts spécialistes de la formation aux TICE, la collection prend appui sur les pratiques repérées et publiées par les groupes disciplinaires et par les équipes TICE 1er degré, attestant de leur efficience, leur acceptabilité et leur efficacité pour la réussite de tous les élèves.

    La série TNI
    La première série développée cette année concerne les tableaux numériques interactifs (TNI). Elle a été réalisée en partenariat avec les industriels (eInstruction, Promethean, SMART et MIMIO) et propose à ce jour 128 fiches imprimables et 89 vidéos tutorielles.

    La série se décline en quatre volets : les fiches «Lignes d’usages», «Comment faire ?», «Cadrage» et «Prise en main», ce dernier constituant à lui seul un véritable parcours de formation.

    Perspectives de rentrée

    Une deuxième série sera en ligne à la rentrée et concernera la mobilité avec un premier volet sur la baladodiffusion. Les activités de production et de diffusion de ressources par l’enseignant, la mise en œuvre d’une activité autonome de l’élève d’écoute et de production seront des points abordés dans les futures fiches.

    En ce qui concerne la série TNI, un «arbre de compétences» TICE sera bientôt conçu, permettant à chacun de se positionner et de construire sa propre démarche de formation. Des mises à jour de fiches sont prévues, en phase avec les mises à jour des logiciels de pilotage des TNI et des nouveaux partenariats seront mis en place.

    Plus d’infos : mediafiches.ac-creteil.fr et retrouvez une présentation des MédiasFICHES sur l’Université d’été de LUDOVIA, inscriptions et renseignements sur ludovia.org