Catégorie : RESSOURCES NUMÉRIQUES

  • Les enjeux d’une expérimentation tablettes : réalisation d’un roman-photo numérique avec une classe de quatrième

    Les enjeux d’une expérimentation tablettes : réalisation d’un roman-photo numérique avec une classe de quatrième

    Ludovia_romanphotoGiral

    Une double initiative est à l’origine de ce projet : permettre aux élèves de produire une œuvre collective  et introduire la pratique des tablettes numériques en classe de français.

    Chaque année, Mme Karine Fridman, documentaliste au CDDP 65, propose aux collégiens de participer à des prix littéraires. Au « Pris par le polar », sont associées de nombreuses activités telles que rencontres, animations, expositions… mais surtout un concours de roman-photo numérique policier. Le cadre est alors trouvé. La réalisation de ce projet avec les tablettes à l’échelle d’une année scolaire permet l’utilisation d’un support pédagogique innovant, qui offre la possibilité d’intégrer l’usage des TICE, dans l’enseignement du français en classe de quatrième.

    Afin de présenter ce travail, les objectifs et le cadrage seront d’abord exposés. Puis, cet article développera comment la tablette a été utilisée pour finaliser le roman-photo et la restitution qui a en été faite, avant d’aborder les compétences évaluées dans le socle commun. Enfin, il s’agira de s’interroger sur la validité de ce choix pédagogique effectué au sein d’une classe de français.

    Objectifs

    Lancer les élèves dans la réalisation d’un roman-photo est avant tout l’occasion de les rendre auteurs de l’histoire inventée collectivement. C’est aussi une incitation à la lecture cursive de récits policiers, le prix littéraire étant composé d’une sélection de cinq romans de littérature de jeunesse autour du polar.

    De plus, l’écriture du scénario en amont a pour finalité une mise en scène sous forme de photos, ce qui implique de maîtriser le « langage d’évocation » (définir les personnages, les lieux du délit, les événements passés, présents ou imaginaires par exemple), ainsi que la lecture d’image (des notions comme la composition de l’image dans les arts visuels tels que la bande dessinée ou le cinéma, les techniques de prises de vue dans la photographie, la relation texte/image sont des ancrages nécessaires pour aboutir le projet). Enfin, la manipulation de la tablette numérique et de logiciels d’assemblage répond aux exigences présentes au sein du B2i.

    Cadrage

    Le travail d’élaboration du roman-photo s’est déroulé sur une grande partie de l’année scolaire, à savoir de novembre à avril, la date de clôture du concours ayant été fixée au 27 avril 2012. L’enchaînement des séances s’est donc inscrit comme une séquence parallèle, intégrée dans la progression annuelle. Les séances (environ 20 heures) ont été prévues selon un planning qui respectait les étapes propres à la réalisation de ce type de projet, à savoir :

    –       La découverte de l’univers de la photographie (une rencontre avec le photographe Sylvain Marmer au CDDP a amorcé la notion du genre du roman-photo),

    –       le cadrage et les objectifs du projet,

    –       les pré-requis nécessaires (connaître les codes du polar, maîtriser les techniques de la bande dessinée),

    –       le synopsis,

    –       l’écriture du scénario,

    –       le story-board (réalisé sous forme de tableau),

    –       les prises de vue,

    –       le traitement des images (retouches, mise en page, création des planches),

    –       la finalisation du projet (relecture et envoie du fichier).

    Utilisation de la tablette

    Les tablettes ont été utilisées ponctuellement, individuellement ou collectivement lors des séances de travail en groupe, en fonction de l’étape où les élèves se trouvaient. Lors de l’étape de l’écriture du scénario, l’application « docs to go » a été utile pour compléter la grille qui contenait les informations similaires au story-board. Les prises de vue ont toutes été prises avec la fonction « appareil photo ». L’application « skitch » a donné la possibilité de compléter la grille du scénario d’une prévisualisation du montage des planches futures. Pour le montage, les élèves ont travaillé avec Gimp, Photo-filtre et le logiciel Comic Life.

    La fonction Bluetooth a été employée à plusieurs reprises, soit au sein d’un groupe d’élèves pour se transmettre entre eux un fichier, soit pour envoyer le travail directement sur la tablette du professeur référent.

    Enfin le port USB a facilité la récupération des photos prises par les différents « photographes » de la classe.

    L’ENT a servi de plateforme aux élèves pour déposer les documents utiles à la réalisation du travail (fiches « mots outils », « lois du genre »,  « synopsis », « grille pour élaborer le scénario »…). Il a permis également de collecter les documents qui avaient été préparés sur les tablettes par les élèves afin de les synthétiser en une version collective. Pour cela, une rubrique « roman-photo » a été créée dans l’espace de la classe.

    Finalité et compétences évaluées

    La production des élèves à donné lieu à un roman-photo policier intitulé Licenciement fatal, composé de 7 planches, envoyé sous la forme d’un fichier PDF en format A3.

    De nombreuses connaissances et compétences du socle commun sont sollicitées, notamment la compétence 1, « la maîtrise de langue française », que ce soit dans les domaines « lire », « écrire » ou même « s’exprimer à l’oral » (« participer à un débat, à un échange verbal » par exemple).

    Toute la compétence 4, « la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication » est également concernée par la réalisation d’un tel projet.

    Mais il est aussi possible de se positionner sur des items de la compétence 5, « la culture humaniste », de la compétence 6, « Les compétences sociales et civiques » (« avoir un comportement responsable »), ou de la compétence 7, « l’autonomie et l’initiative » (par exemple « s’intégrer et coopérer dans un projet collectif »).

     

    Retours sur l’utilisation de la tablette

    Tout d’abord, l’intérêt de ce travail est de faire intervenir des enseignants de plusieurs disciplines (histoire-géographie, documentaliste). A cette interaction professeurs/élèves, s’ajoute l’intervention de nombreux autres membres de l’équipe éducative, à savoir l’administration du collège, M. Rouch, principal,  qui a autorisé et appuyé le projet, les parents d’élèves qui ont donné leur accord, des AED, l’informaticien du collège, la documentaliste du CDDP. Voir l’investissement des élèves dans ce projet est déjà une réussite en soi, sans même tenir compte du résultat au concours. Dans tous les cas, la classe a réalisé collectivement et intégralement le roman-photo.

    A travers cette création, les élèves se sont ainsi appropriés la tablette comme un outil de travail, et non pas seulement comme un « jeu » attrayant et interactif. Une réflexion sur le droit à l’image et sa diffusion, sur l’utilisation du numérique de façon responsable a été amorcée. La tablette peut donc être bien perçue comme une innovation pédagogique.

    Mais il faut reconnaître que l’usage des TICE n’est pas sans écueils. Des imprévus comme des soucis techniques avec le logiciel Comic Life ou la manipulation encore récente de la tablette, ont rendu difficile le respect des délais. Cela a pour conséquence de donner parfois un sentiment d’urgence aux élèves, d’inquiétude à l’enseignant qui se rend compte que le volume horaire prévu initialement est insuffisant.

    De plus, l’enseignant n’est pas un « spécialiste » de l’informatique. La finalisation du projet n’aurait pas été possible sans l’aide extérieure du collègue référent TICE, M. Fabien Vergez, pour gérer les problèmes d’ordre technique, notamment par le biais d’une formation proposée au sein de l’établissement.

    Conclusion

    S’il paraît intéressant d’utiliser l’usage des TICE dans l’enseignement du français, il l’est tout autant de réfléchir sur les écueils que cette pratique peut entraîner, tant du point de vue des élèves que de l’enseignant. Cette expérience, positive tant pour les élèves que pour l’enseignante, ouvre un ensemble d’interrogations qui doivent rester à l’esprit quant à l’utilisation de la tablette, et plus largement de tout outil numérique : faire appel à l’usage des TICE pour quel aspect du programme ? Quels sont les besoins ? Pour quelles attentes des élèves ? Sous la forme de quel support ?

    Appréhender l’enseignement du français en intégrant les TICE  nécessite une capacité d’adaptation d’une part, de pratique d’autre part. Face aux contraintes du numérique, l’enseignant doit se sentir prêt à s’investir personnellement pour maîtriser les techniques, et donc les intégrer au mieux dans les contenus de son enseignement.

    Ce travail a été prolongé dans l’enseignement supérieur, dans un contexte professionnel (IUT GEA, 1ere année, cours de communication), dont les résultats ont été communiqués lors des colloques  ARIUT (Assemblée Régionale des IUT) et ADIUT (Assemblée Départementale des IUT) 2013.

    Bibliographie

    La saga du roman-photo, Dominique Faber, Marion Minuit, Bruno Takodjerad, Relié, octobre 2012.

    L’énigme du fétiche noir, roman-photo réalisé par le magazine Télérama en 1997

    – revue d’information du CDDP 65, septembre 2012.

    http://www.cndp.fr/crdp-creteil/tice-agence/production-dun-roman-photo

    http://www.francparler.org/fiches/tice_romanphoto.htm

    http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/lettres/college/sequencecollege/cromphot.htm

    http://www.collegenumerique56.fr/?tag=roman-photo

    – http://www.absolut-photo.com/cours/composition/compo_2.php (source doc)

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  • Créer des livres enrichis : un usage des QRcodes pour aider à mener un questionnement autonome en lecture

    Créer des livres enrichis : un usage des QRcodes pour aider à mener un questionnement autonome en lecture

    Ludovia_Paillas_VisuelArticleL’intention de cet atelier est de proposer à tout  enseignant  qui souhaite accompagner un apprenti lecteur de créer simplement des enrichissements de livres papier afin d’améliorer les stratégies de lecture et à d’enrichir l’imaginaire.

    Les participants seront invités à découvrir des moyens de produire, sans compétence technique particulière, des albums enrichis au moyen de QRCodes (ces codes  permettent lorsqu’on les scanne à l’aide d’un Smartphone ou d’une tablette d’accéder de manière instantanée à des contenus numériques associés).

    Nous échangerons ensuite sur les bases théoriques qui sous-tendent les enrichissements proposés : ceux-ci sont en partie inspirés du travail de Maryse Brumont* sur les diverses stratégies pour conduire les élèves à devenir des lecteurs autonomes.

    Il s’agira par exemple d’utiliser le questionnement sur les inférences, mais d’autres perspectives pourront être envisagées comme les possibilités de lectures en constellation par exemple.

    Le contexte matériel et logiciel sera explicité et ceux qui le souhaitent pourront expérimenter la création d’enrichissements.

     

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée : 

    Il s’agit d’aider les apprentis lecteur à développer les compétences en de lecture en enrichissant des livres au moyen de QRCodes. L’ajout dans un livre « papier » de tels liens vers des données numériques permet d’enrichir la lecture au moyen de textes complémentaires, sons, images et vidéos… Ces extensions proposées par un « médiateur » (enseignant, autre élèves, …) peuvent être de nouveaux moyens d’aider les lecteurs à « cheminer dans leur tête » et ainsi leur apprendre à faire des inférences, à développer l’imaginaire, à adopter de nouvelles stratégies de lecture.

    En effet, en apposant ce type de code barre à des endroits précis du livre, on pourra à l’aide d’un Smartphone ou d’une tablette proposer des questions écrites ou sonores qui amèneront le lecteur à s’interroger sur le contenu qu’il a à lire. Il est également possible de sonoriser un passage particulier du texte et attirer l’attention du lecteur sur un élément implicite.

    Autant de moyens de conduire les lecteurs à « sortir du livre » pour leur permettre de se faire des images « dans leur tête », pour se poser des questions qui les aident tour à tour à mieux comprendre un texte et à s’en évader vers un imaginaire propre.

     

    Relation avec le thème de l’édition : imaginaire et promesse du numérique 

    Imaginer c’est aussi se faire des images dans la tête et « tous les bons lecteurs font des images dans leur tête au fil de la lecture » (Maryse Brumont)… Nous souhaitons proposer aux lecteurs de nouvelles pistes pour qu’ils améliorent leurs stratégies de lecture. C’est volontairement que nous proposons un moyen simple d’enrichir des livres au moyen du numérique tout en conservant l’objet livre : la promesse du numérique ne se résume pas pour nous au tout numérique !

    Ces propositions peuvent concerner les enseignants de tous niveaux, les élèves, les médiateurs – animateurs en médiathèques et même les parents curieux… puisqu’une autre des promesses du numérique est «  tous acteurs, tous formateurs » !

     

     

    * Maryse Brumont Formateur 1er degré – Professeur de Lettres, « Diversifier et renouveler les leçons de lecture au cycle III », CRDP d’Aquitaine

     

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  • Articulation TNI, manuel numérique et ENT :  construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    Articulation TNI, manuel numérique et ENT : construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    L’objectif de cet atelier est de présenter aux enseignants ce que l’on peut faire au quotidien dans son cours en utilisant les ressources conjointes d’un manuel numérique, d’un tableau interactif et d’un ENT (eLycée, l’ENT de la région Rhône-Alpes).L’objectif est d’ouvrir de nouveaux horizons pour l’élaboration d’un cours qui diffère des méthodes classiques – cours magistral entièrement rédigé au tableau ou dicté, cours basé sur la distribution de polycopiés à trous complétés par une fiche de synthèse.

    Ici, on construit le cours sur une page blanche du TNI en direct devant les élèves en y intégrant des captures faites à partir des différentes ressources numériques disponibles.

    Le résultat obtenu est mis à disposition des élèves et des parents en fin de séance sous forme d’un fichier « .pdf » qu’ils trouvent attaché à la séquence dans le cahier de textes numérique de l’ENT de l’établissement.

    Ce document, qui intègre tout ce qui a été écrit manuellement par l’enseignant et les élèves, est « illustré » par toutes les captures d’écran (éventuellement annotées) du manuel numérique et des divers logiciels disciplinaires utilisés pendant la séquence.

    Ludovia_PhilippeMichel_ENT

    En début de séance, le professeur va récupérer sur l’ENT le « pdf » de la séance précédente afin de rafraichir la mémoire de tous. Il peut ensuite poursuivre sur la même page ou en ouvrir une nouvelle.

    Lors de la construction du cours, le numérique va servir à enrichir le document élaboré. Pour cela, différentes ressources vont être utilisées : logiciels pédagogiques, internet ou encore les ressources présentes dans l’ENT – ressources partagées entre utilisateurs  ou issues du « catalogue » de ressources numériques de l’ENT.

    Ludovia_philippeMichel_ENT2

    Ci-dessus un exemple de cours mis en ligne sur l’ENT tel que les élèves le retrouvent le soir en rentrant chez eux.
    On y trouve, par exemple :

    –        Des images (four solaire, lentille) glanées sur internet.

    –        Des captures d’écran de la calculatrice utilisée par les élèves obtenues à partir d’un logiciel d’émulation.

    –        Des définitions extraites du manuel numérique adopté au lycée.

    –        Une courbe (construite par un élève) capturée à partir du logiciel Geogebra.

    Les avantages induits par cette méthode sont les suivants :

    • L’accès au cours est possible à tout moment depuis n’importe quelle connexion à internet (par exemple pour les élèves absents ou les parents).
    • Les élèves n’ont plus besoin de leur manuel papier en cours (cartables allégés).
    • La connexion à l’ENT permet aux élèves d’accéder à un grand nombre d’autres services (ressources numériques pédagogiques, outils de communications, messagerie, blogs, services de vie scolaire, etc.)

    La construction du cours en direct est une perspective qui se dessine avec la généralisation du matériel informatique en classe (postes connectés à internet, tableaux numériques, tablettes, etc.)

    De plus, la plateforme centralisée via authentification unique que constitue l’ENT permet un accès efficace aux ressources produites en classe.

    Ludovia_philippeMichel_ENT3

    Ci-contre, un autre exemple du résultat obtenu lors d’une séance de travaux dirigés consacrée à l’apprentissage de fonctionnalités statistique de leur calculatrice graphique.

    Un élève a capturé l’exercice dans le manuel numérique et l’a affiché sur une page blanche.

    Grace au logiciel d’émulation affiché en 2m X 2m, l’enseignant n’a plus besoin de passer de table en table pour montrer la séquence de touches à utiliser.

    Des captures sont faites pendant l’explication et sont intégrées au document final.

     

    J’ai mis en place ce fonctionnement depuis 2 ans. Les retours sont très positifs :

    –       Les élèves apprécient le côté « collaboratif » de la construction du cours.

    –       Ils sont fiers de montrer leurs « créations » sur internet à leur entourage.

    –       En cas d’absence, ils n’ont plus besoin d’emprunter le cahier d’un camarade pour faire des photocopies.

    Les parents apprécient de la même façon la grande disponibilité du cours et des TD.

    Ludovia_philippeMichel_ENT4

    Axel corrige un QCM qu’il a capturé dans le manuel numérique. Il entoure directement  les bonnes réponses sur l’énoncé (gain de temps) et justifie ses réponses à coté…

    Les documents produits sont des fiches souvent plus attrayantes que celles produites lors d’un cours « traditionnel » ; de plus c’est une photographie fidèle de ce qui a été fait en cours qui reste disponible toute l’année en un clic.

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  • Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    L’enseignement contemporain des langues vivantes en Europe est profondément enraciné dans la réflexion dont témoigne le CECRL. Ce texte de référence a renforcé l’idée d’un apprentissage de la langue comme outil de communication et posé les bases d’une pédagogie « actionnelle » par la réalisation de « tâches ».

    Au fil du cursus scolaire, celles-ci se complexifient et font de plus en plus appel à une langue nuancée et authentique, c’est à dire fidèle à son modèle, mais aussi spontanée et personnelle.  Comment accompagner les élèves pour qu’ils parviennent à s’affranchir du modèle culturel de leur langue maternelle, qu’ils dépassent la pratique par imitation et accèdent à une autonomie leur permettant de recevoir autant que de produire un véritable « discours » en langue vivante étrangère ?

    Par ses fonctionnalités autant que par la fiabilité et la richesse de ses contenus le dictionnaire électronique est indéniablement un outil permettant d’apporter des réponses à ces questions.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Le dictionnaire électronique est un outil numérique doté de fonctions de recherche avancées inspirée de la navigation sur le web (entrée alphabétique, parcours par arborescence, liens hypertextes, consultation de l’historique de recherche et création de listes de ‘favoris’). Combinant versions bilingues et monolingues, il est sécurisant pour les élèves et d’un recours précieux pour l’enseignant.

    C’est un outil pédagogique permettant de développer en classe de vraies stratégies d’accès au sens, de déclencher une prise de parole argumentée, en continu comme en interaction, de recenser à la source, d’organiser et d’apprendre au fil du cours un glossaire personnalisé, afin de conjuguer compréhension et réception, expression et construction, subjectivité et réflexion, communication et signification.

    Relation avec le thème de l’édition 2013

    Tout discours, qu’il soit écrit, oral, pictural, puise son sens profond dans un substrat « intertextuel » qu’on appelle souvent « inconscient collectif » ou encore « culture ».
    Plus qu’un ouvrage de référence, le dictionnaire est surtout une machine à rêver, comme l’écrivait Roland Barthes, un outil pour accéder à cet imaginaire hérité et se l’approprier. L’emploi de sa version électronique en cours de langues vivantes étrangères ouvre des perspectives pédagogiques infiniment passionnantes dont je me propose de donner une illustration très concrète sur la base d’un support écrit très bref (type Haïku) ou d’une image (travail niveau B1/B2)

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    L’utilisation ciblée, régulière et raisonnée du dictionnaire électronique, en particulier monolingue, en cours de langue favorise rigueur méthodologique et prise de distance vis-à-vis de la langue première.

    L’enrichissement des savoirs est d’autant plus net qu’il est adaptable et personnalisé : chacun se constitue son propre glossaire en fonction de sa compréhension des documents sources.

    L’exploration collective et individuelle de ces documents au moyen du dictionnaire est incitation à la confrontation des subjectivités mais aussi à la réflexion et à l’argumentation.

    Enfin la confrontation à un texte, au sens large de « discours », perçu comme intertexte (cf. Barthes « tout texte est un tissu nouveau de citations révolues ») induit un rapport nouveau au sens, un nouveau regard sur le lien signifiant/signifié.
     

     

     

  • Enseigner avec le numérique, c’est aussi être en veille…

    Enseigner avec le numérique, c’est aussi être en veille…

    L’école est aujourd’hui concurrencée par les médias et le numérique… L’enseignant semble avoir perdu le monopole de la maîtrise de l’information et de la parole autorisée à destination des élèves.

    Il y a tellement de supports, d’objets, de sites qu’on ne sait pas par où commencer… Les ressources sont institutionnelles ou pas, labellisées ou pas, mais surtout pertinentes ou pas… , et des recherches seules ne suffisent plus toujours à trouver l’information dont on a besoin. Les principales difficultés auxquelles nous sommes confrontés lorsque l’on veut utiliser des ressources numériques sont l’infobésité et la dispersion.
    Il faut donc mettre en place une veille informationnelle et documentaire.

    • veiller, c’est faire venir de l’information automatiquement, ne plus avoir besoin de la chercher à chaque fois
    • veiller, c’est garder des traces
    • veiller, c’est apprendre, s’approprier les concepts et les connaissances
    • veiller, c’est aussi publier ou produire des contenus qui seront diffusés

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  • Un Poème Un Jour, la poésie au jour le jour

    Un Poème Un Jour, la poésie au jour le jour

    untexteunjour_110613Une application pour redécouvrir la poésie française

    –    Découvrez chaque jour un poème de la littérature française, accompagné de notes et explications.

    –    Testez vos connaissances littéraires grâce aux défis qui vous sont chaque jour proposés.

    –    Archivez, partagez vos poèmes préférés et faites de votre iPhone, iPod Touch ou iPad le nouveau salon littéraire du XXIème siècle.

    –    Préparez votre baccalauréat de français ou vos épreuves de culture générale aux concours des grandes écoles.

     

     

    Quelques dates clé
    –    25 octobre 2012 : lancement d’Un texte Un jour sur iPhone, iPod Touch et iPad
    –    29 mai 2013 : lancement d’Un Poème Un Jour sur iPhone, iPod Touch et iPad

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez tester l’application Un Poème Un Jour avant de la télécharger ? N’hésitez pas à télécharger Un texte Un jour !
    Sarah Sauquet : sarah@untexteunjour.fr  ; http://untexteunjour.fr

  • Boss ‘T’ Maths, les maths sur iPad !

    Boss ‘T’ Maths, les maths sur iPad !

    Bosstmaths_020613

    Ainsi développer, factoriser, simplifier des racines carrées, reconnaître une fonction linéaire ou encore appliquer le théorème de Pythagore deviennent avec Boss ‘T’ Maths autant d’activités ludiques et captivantes !

    La collection Boss ‘T’ Maths compte à ce jour une dizaine d’applications. Ci-dessous quelques liens vers les dernières sorties.

    Théorème de Pythagore
    https://itunes.apple.com/fr/app/theoreme-de-pythagore/id556317588?mt=8

    Racines Carrées
    https://itunes.apple.com/fr/app/racines-carrees/id566823789?mt=8

    Puissances d’un nombre
    https://itunes.apple.com/fr/app/puissances-dun-nombre/id622339289?mt=8

    Développer/Factoriser
    https://itunes.apple.com/fr/app/developper-et-factoriser/id590385801?mt=8

    Fonctions Linéaires & Affines
    https://itunes.apple.com/fr/app/fonctions-lineaires/id539633234?mt=8
    https://itunes.apple.com/fr/app/fonctions-affines/id546684222?mt=8

  • Wikipedia en classe par Carol Ann O’hare

    Wikipedia en classe par Carol Ann O’hare

    carolAnnWikipedia

    Ont été abordés l’historique et le fonctionnement de l’encyclopédie en ligne et de ses projets frères, les problématiques qui y sont liées notamment les questions de fiabilité de l’information. Des expériences pédagogiques ont été présentées afin de favoriser et d’aider à l’émergence de projets d’écriture en classe.

    Tout d’abord quelques statistiques

    Les usages de wikipedia par les étudiants américains qui  utilisent largement wikipedia (environs 87% des enseignants utilisent également) , aucune statistique n’est présentée pour la France (dommage)

    Wikipedia peut être utilisé dans le cadre de l’éducation aux media. Mais ce qui est le plus courant,  les élèves pensent utiliser wikipedia dans le cadre de leurs devoirs. Constat : ils savent en général mal l’utiliser ou l’utilisent que de manière limitée.

    Ils aimeraient pouvoir l’utiliser dans le cadre de l’école, mais il se dit que Wikipedia n’est pas toujours sûr et qu’il y a parfois des erreurs contrairement aux dictionnaires classiques ou contrôlés par des éditeurs.

    En bref, son utilisation est souvent réduite au « copier/coller » bien que les enseignants ou les documentalistes les mettent en garde.
    les arguments des élèves : wikipedia c’est gratuit , par ailleurs lorsque les élèves cherchent quelque chose c’est souvent wikipedia qui arrive en premier sur Google !

    Wikipedia est souvent très clair et très structuré c’est donc un repère rédactionnel, mais ils sont souvent mis en garde par le contenu.

    Pourtant wikipedia est aujourd’hui très modéré et l’organisation du rédactionnel, selon Carol Ann, fait qu’on peut faire confiance à Wikipedia ou du moins pouvoir mesurer la fiabilité des informations trouvées avec les astuces des rédacteurs (onglets, nombre de contributeurs, ..)

    les informations citées dans wikipedia sont-elles exactes ?

    Pour le comprendre, il faut connaître le fonctionnement de ce projet encyclopédique : Wikipedia est une encyclopédie : un rassemblement de connaissance et des savoirs humains, différente de ce que l’on rencontre d’habitude.

    «La collaboration est ouverte à tout le monde, libre car le contenu est réutilisable, elle est gratuite et sans publicité , elle peut exister grâce aux dons qui sont fait à la fondation. Elle est multilingue et modifiable en temps réel et sans limite de taille car elle est sur Internet », selon Carol Ann O’hare.

    C’est une encyclopédie autogérée qui est souvent décriée car relève de procédé différent ; c’est un projet encyclopédique plus qu’une encyclopédie car elle évolue chaque jour.

    Mais Wikipedia n’est pas un forum ni un outil de propagande !

     

    Il existe un index alphabétique sur wikipedia mais vu qu’il y a plus d’un millions et demi d’articles, il ne sert pas à grand chose. « Mais les portails thématiques aident à sélectionner l’information et permettent un rangement logique par rapport à de nombreux sujets ».

    Des projets pédagogiques en classe avec Wikipedia

    Il existe des espaces de projets pédagogiques, comme par exemple le projet Wikiconcours lycéens 2012 qui avait pour objectif de permettre de contribuer sur des articles du projet encyclopédique ou d’en créer d’autres.
    – A Toulouse, par exemple, le muséum sur l’article culture jeune, ou l’article sur autrui en philosophie.

    ( ce projet pédagogique est d’ailleurs une première mondiale et unique en France à l’initiative de Karen Chabriac du CRDP de Midi-Pyrénées et de Carol Ann O’hare de wikimedia !)

    Plus d’infos :
    La présentation de Carol Ann O’hare de cette conférence :  mediasnumeriques-carol-ann-o-hare

    Pour connaitre toutes les utilisations de wikipedia, on a trouvé un petit mindmapping assez clair réalisé par Carol www.mindmeister.com

    Carol Ann O’hare est de wikimedia France.
    Wikimédia France — Association pour le libre partage de la connaissance est une association à but non lucratif de droit français (loi 1901), dont le but est de soutenir en France la diffusion libre de la connaissance et notamment les projets hébergés par la Wikimedia Foundation  comme l’encyclopédie Wikipédia, la médiathèque Wikimedia Commons, le dictionnaire Wiktionnaire et plusieurs autres projets liés à la connaissance.
    Créée le 23 octobre 2004,  elle regroupe des utilisateurs et des participants des projets Wikimedia.
    Elle est reconnue comme une association locale par la Wikimedia Foundation. Il s’agit cependant d’une entité indépendante financièrement et juridiquement, et obéissant à des règles et à une direction distinctes.
    Wikimédia France n’héberge ni Wikipédia (quelle qu’en soit la langue), ni aucun des projets de la Wikimedia Foundation  et n’a aucun droit d’édition de ceux-ci.

  • Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

    Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

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    Les difficultés scolaires rencontrées par les élèves surviennent le plus souvent parce qu’ils ne sont pas parvenus à surmonter un écueil sur une notion précise, la compréhension de chaque brique du programme étant indispensable à la construction de l’ensemble des savoirs.

    Pour permettre aux élèves de lever leurs points de blocage un à un, Maxicours.com lance le parcours par notion. Dans cette nouvelle méthode d’apprentissage, l’élève apprend chacune des notions une par une, sans obligation de revoir la globalité des notions de la matière qui peut contenir des éléments que l’élève connaît et maîtrise déjà.

    Les plus ? Cet outil est entièrement personnalisé, car il propose à l’élève de réviser et de travailler uniquement des notions avec lesquelles il est mal à l’aise. Enfin, il représente un véritable gain de temps car l’élève ne doit pas revoir tout le programme de A à Z pour parvenir à progresser. Le parcours par notion proposé par Maxicours.com est un outil qui permet d’aller à l’essentiel pour surmonter les difficultés scolaires au rythme de chacun.

    Un outil « à la carte » et personnalisé accessible à tous les niveaux, pour toutes les matières

    « Nous avons tous eu des difficultés avec telles ou telles notions à l’école. Les homophones « a » ou « à » en français, les verbes irréguliers en anglais, la quatrième proportionnelle en mathématiques ou le règne et la chute des grandes civilisations en histoire…  Autant de notions qu’il est indispensable de maîtriser pour pouvoir assimiler les suivantes. Sans le savoir, certains points de blocage sur une seule notion peut générer des difficultés plus globales » explique Patrice Magnard – Fondateur de Maxicours.com

    Le parcours par notion mis en place par Maxicours.com est un outil de révision clé en main qui permet de travailler un point précis du programme. En effet, trop souvent, l’élève qui fait preuve de bonne volonté en révisant pour progresser se trouve confronté à plusieurs difficultés : par où commencer et comment continuer ?

    Avec le parcours par notion, Maxicours.com le guide dans son apprentissage en lui posant une simple question : que veux-tu étudier aujourd’hui ?

    Les élèves sélectionnent en fonction de leur niveau de classe et de la matière dans laquelle ils rencontrent le point de blocage. Couvrant l’ensemble des programmes du CP à la terminale, Maxicours.com propose un large éventail de notions à réviser et à maîtriser. À l’élève de faire son choix.

    Une fois celui-ci fait, l’élève entre dans un cycle pédagogique complet où il sera accompagné le long des 3 étapes : apprendre, s’évaluer et s’entraîner.

    Un outil simple et fonctionnel, inscrit dans un cycle pédagogique complet

    Comment fonctionne le parcours par notion de Maxicours.com ? Il répond à un cycle pédagogique complet, le parcours, répartit en 3 étapes distinctes :

    1-     L’apprentissage : Maxicours.com met à disposition des élèves des fiches de cours complètes classées par notions et rédigées par des enseignants de l’éducation nationale. Une vidéo viendra compléter cette phase le cas échéant. L’élève révise la notion qui l’embarrasse grâce à ces 2 supports

    2-     L’évaluation : Maxicours.com accompagne les élèves en leur proposant de s’évaluer grâce à un quizz dédié uniquement à cette notion

    3-     L’entraînement : enfin, pour être certain que les élèves aient totalement acquis les connaissances concernant la notion, et sache en faire bon usage, Maxicours.com offre des exercices clés pour s’entrainer. Corrigés étape par étape, ils permettent aux élèves de construire un raisonnement méthodique et structuré.

    L’accès multicanal de Maxicours.com : permettre à l’élève de travailler où il souhaite, quand il le souhaite

    De plus, grâce à l’accès multicanal proposé par Maxicours.com sur l’ensemble des programmes, matières et niveaux, le parcours notionnel peut être commencé par l’élève à la maison sur ordinateur et poursuivi plus tard, sur tablette ou smartphone, dans les transports ou à l’extérieur. Un usage simplifié qui rend les révisions, de réputation si rébarbatives, plus pratiques.

    Le parcours notionnel de Maxicours.com est un concept modulable aux souhaits et rythmes de vie de chaque élève, un outil véritablement personnalisé qui de réconcilier les élèves avec leurs révisions.