Catégorie : éducation nationale

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

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    Prim à bord, c’est quoi ?

    Le portail « Prim à bord » est un espace consacré au numérique et à destination de tous les enseignants du premier degré.
    Il rassemble tous les sites et services numériques existants au national comme en académie.

    Prim à bord est organisé afin d’apporter une aide concrète et une plus grande visibilité de l’offre numérique. Il permet aux enseignants de s’informer autour de l’actualité numérique et de préparer la classe.
    Il propose également un accès direct à tous les services métiers.

    Prim à bord, comment ça marche ?

    Le portail est en accès libre ; il est possible de personnaliser son profil utilisateur en déterminant son académie et son cycle afin de présélectionner ses recherches.

    Organisation du portail :

    Prim à bord est architecturé par onglets. Trois entrées sont proposées : un onglet « au national », un onglet « mon académie » et un onglet « en académies »:

    • La rubrique « nationale » donne accès à une actualité, aux publications institutionnelles, à un que « sais-je ? » sur des questions d’infrastructure et à un ensemble de sites et services numériques proposé par le ministère.
    • La rubrique « en académie » valorise certains sites et services académiques sélectionnés par des experts pédagogiques.
    • La rubrique « mon académie » renvoie sur une page académique du portail. Elle permet d’accéder à un certain nombre de liens académiques et à tous les services métiers dédiés aux professionnels du premier degré.

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    La boîte à outils pour se former au portail Prim à bord

    Plus d’infos :
    Accéder au portail : eduscol.education.fr/primabord

    source : eduscol

  • Avec le numérique, on répond (enfin) aux intelligences multiples !

    Avec le numérique, on répond (enfin) aux intelligences multiples !

    [callout]La généralisation du numérique à l’École est une volonté du Président de la République. La première étape fut la grande concertation qui a été lancée de janvier à mars 2015. S’en est suivi l’appel à projets lancé par Najat Vallaud-Belkacem pour sélectionner 300 collèges et 300 écoles pionniers, dans lesquels le plan numérique a été mis en œuvre dès la rentrée 2015. Enfin, le Premier Ministre a confié une mission au recteur Jean-Marc Monteil pour la valorisation des initiatives nationales et académiques sur le numérique, afin d’émettre des propositions structurantes pour la formation et l’accompagnement des équipes, mais aussi de collecter, évaluer et susciter de nouvelles expérimentations.[/callout]

    Nous avons encore trop d’enfants, environ 150 000 par an, qui sortent du système scolaire sans diplôme et sans formation qualifiée ; c’est insupportable économiquement et c’est insupportable humainement.

    Jean-Marc Monteil part du constant que notre Ecole a une modalité d’enseignement quasi unique : on s’adresse à un niveau relativement élevé ; on s’adresse à des compétences logico-mathématiques et aux compétences verbales des élèves « et nous n’avions, jusqu’alors, pas la possibilité de pouvoir répondre à des caractéristiques des individus comme les intelligences multiples ».

    Il donne l’exemple de certains enfants qui ont besoin de bouger en classe « pour avoir une activité cognitive efficace ». Aujourd’hui, « dans une classe telle qu’elle est formatée, si vous bougez trop, on vous met dans le couloir ».

    Jean-Marc Monteil reste persuadé que demain, avec les nouvelles architectures des établissements, il sera possible d’apprendre en se déplaçant.

    Cet univers « comportementalement très différent », doit être pensé en amont par les personnes qui conçoivent les architectures scolaires.

    Les architectures scolaires doivent être une conséquence de la nouvelle conception de l’enseignement et de l’apprentissage éclairée par les possibilités de ces nouvelles technologies.

    Sur cette nouvelle conception, Jean-Marc Monteil aborde la problématique des manuels numériques et l’arrivée deux marchés distinctes : « celui des contenus et celui des contenants ».

    « On peut avoir des contenus faibles avec des contenants luxuriants ou l’inverse ; comment faire la différence ? »
    Cela nécessite une éducation mais qui n’arrive que « si on a réfléchi avant à la relation entre le contenant et le contenu ».

    Ce que tient à démontrer Jean-Marc Monteil, c’est que les technologies ouvrent un monde avec des perspectives nouvelles vers la créativité et l’imagination, « à condition de le penser ».

    « Il n’est pas possible d’imaginer que dans une classe, il n’y ait qu’un tout petit nombre de gens qui soient susceptibles d’accéder à un niveau de compétences “scolaires“ ».

    Tous les enfants ont la possibilité d’avoir accès aux apprentissages et aux savoirs, à des degrés variables de réalisation, pour être capables de s’adapter à un environnement complexe.
    « C’est le but recherché : qu’à la fin de la scolarité obligatoire, le jeune soit armé pour avoir une relative autonomie et s’adapter à son environnement et éventuellement aller plus loin ».

    Le risque est de considérer que l’outil technologique a une vertu en soi : « si je me sers de ma tablette, ça va aller très bien et je vais apprendre mieux ». Et sur cette remarque, Jean-Marc Monteil précise d’ailleurs que peut-être, un enfant finira par s’ennuyer avec la tablette, comme avec un papier et un crayon.

    D’après lui, le travail avec les nouvelles technologies est à penser comme le travail avec le papier et le crayon.

    Dans le prochain et dernier épisode de notre série, Jean-Marc Monteil nous décrit le champ des possibles avec le numérique autour de la collaboration de la solidarité et du partage comme valeurs pour un nouvel enseignement qui mèneraient vers la fin de la « solitude » de l’enseignant ?

  • L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    [callout]« L’Ecole de demain ne ressemblera pas à celle d’aujourd’hui ». Au travers de cette phrase presque banale, pourrait-on dire, Jean-Marc Monteil tient à insister sur l’urgence du « demain ».[/callout]


    Aujourd’hui, on compte environ 5 milliards d’objets connectés et, en 2020, les prévisionnistes misent sur 50 milliards.

    Dans ce contexte d’évolution technologique exponentielle, Jean-Marc Monteil se plaît à penser que même les établissements pourraient changer de figure : « être en interaction avec les murs qui parlent au sein d’univers interactifs qui vont permettre un traitement de l’information extrêmement différent ».

    Au-delà de ces constats, un élément très important est à prendre en compte :

    « l’idée que le prof n’aurait pu sa place avec le numérique, largement véhiculée dans la représentation populaire, est une erreur fondamentale ».

    Dans la mission qui lui a été confiée, Jean-Marc Monteil tient à démontrer que c’est tout l’inverse.

    L’information est présente de manière importante ; toutes les questions trouvent des réponses mais quelles réponses ? Sont-elles pertinentes ?
    « Et donc nous avons besoin du professeur ; ce qui va rester au cœur de notre système, c’est la compétence professorale, c’est à dire la capacité à organiser, à hiérarchiser, à trier et à comparer l’information ».

    « Il y a une nécessité absolue à qualifier l’information et ne pas confondre la qualité de l’information avec sa profusion ».
    La qualification de l’information va être la mission des enseignants « qui devront être de plus en plus armés ».

    La présence du professeur est donc encore plus nécessaire avec le numérique alors que chaque individu se trouve confronté à une forme de « personnalisation spontanée de son apprentissage ».

    « Hier, le professeur était à la fois le dépositaire des contenus et le dépositaire du traitement de ces contenus ». Aujourd’hui, il est encore le dépositaire du traitement des contenus.

    L’enseignant au cœur du dispositif numérique mais un enseignant mieux formé.

    Il est nécessaire d’avoir une « ingénierie puissante » qui s’installe avec une formation continue bien ancrée, adossée à la recherche, « pour avoir des gens qui soient efficaces continument tout au long de la vie pour pouvoir accompagner des générations successives qui vont métaboliser les nouvelles technologies à grande vitesse ».

    Les modalités d’enseignement vont donc changer et « vont être une conséquence de ce qu’on peut faire avec les nouvelles technologies », conclut Jean-Marc Monteil.

    Dans le prochain épisode Jean-Marc Monteil aborde l’échec scolaire et les modalités d’enseignement ; avec le numérique, on aurait enfin une piste qui permettrait de répondre aux intelligences multiples pour mieux s’adapter à chaque apprenant…

  • Numérique à l’École : une approche sociétale

    Numérique à l’École : une approche sociétale

    [callout]Dans ce deuxième épisode, Jean-Marc Monteil apporte des précisions sur l’approche de la Mission qui vise à positionner l’École au sein d’un courant numérique sociétal.[/callout]

    De retour du terrain, Jean-Marc Monteil et son équipe constatent plusieurs choses : un intérêt manifeste pour le numérique et un certain engouement ; mais aussi beaucoup de questions et d’inquiétudes.

    « Le numérique est là, dans la société et dans l’école. Qu’est ce qu’on en fait ? ».

    Pour Jean-Marc Monteil, il faut clairement afficher que le numérique en soi n’est pas une fin pour l’éducation.

    C’est un moyen de repenser un certain nombre de nos pratiques avec pour objectif d’accroître la probabilité d’accès d’un plus grand nombre d’enfants à l’information et au savoir.

    En effet, le numérique présente des caractéristiques technologiques jamais égalées auparavant comme une présentation diversifiée, des supports diversifiés, etc, qui, « en étant pensées avec une perspective d’enseignement et d’apprentissage peuvent probablement modifier l’efficacité des apprentissages dans un sens positif ».

    Le numérique pour enseigner et apprendre : une entrée par la société.

    « Nous n’entrons pas dans la réflexion sur le numérique dans l’enseigner et l’apprendre par la porte de la classe ».

    C’est cette démarche novatrice que Jean-Marc Monteil tient à souligner car elle se distingue, d’après lui, de toutes les réformes qui ont été appliquées jusqu’à maintenant.

    Le numérique est entrain de changer le paradigme économique et « nous ne pouvons pas imaginer un instant que l’Education, qui est elle-même une organisation, va fonctionner de manière insulaire, totalement protégée de son environnement alors que ses ressortissants, en sortant de leurs établissements, vivent dans une société qui est totalement ouverte ».

    « C’est la raison pour laquelle le discours sur le numérique et l’interrogation sur le numérique deviennent plus naturels puisque c’est quelque chose que nous rencontrons aussi en dehors de l’école ».

    Pour Jean-Marc Monteil, toutes les personnes qui appartiennent à ce qu’il nomme « la grosse structure de l’Education Nationale » ne peuvent pas rester indifférents à cette réalité.
    Eduquer les élèves à comprendre et à entrer dans cette société complexe relève bien de la responsabilité de l’Education Nationale.

    La cible n’est pas l’Education Nationale mais la société dans laquelle l’Education Nationale est un élément extrêmement important.

    C’est bien là la différence d’entrée avec les autres réformes puisque le numérique est une chose qui nous concerne dans notre vie de tous les jours où l’enseignant, l’élève et tous les autres membres de la communauté éducative sont impliqués et où « on commence à avoir une culture partagée », conclut Jean-Marc Monteil.

    Découvrez dans le prochain épisode comment Jean-Marc Monteil positionne l’enseignant au cœur du dispositif du numérique dans la société et balaye toutes les théories qui s’attardent encore à dire que le numérique viendrait remplacer le prof…

     

  • Plan numérique pour l’éducation : le déploiement pour 2016 se poursuit avec un nouvel appel à projets destiné aux collèges

    Plan numérique pour l’éducation : le déploiement pour 2016 se poursuit avec un nouvel appel à projets destiné aux collèges

    [callout]Depuis la rentrée 2015, environ 600 collèges et écoles pilotes de ce plan expérimentent progressivement de nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce au numérique.[/callout]

    Dans ce contexte d’engouement des établissements scolaires et des familles pour le numérique éducatif, Najat VALLAUD-BELKACEM et Louis SCHWEITZER, Commissaire général à l’investissement, ont lancé, ce mardi 24 novembre, l’appel à projets « collèges numériques et innovation pédagogique », qui concrétise davantage le déploiement du plan numérique pour l’éducation.

    Doté d’un budget de 99 millions d’euros, cet appel à projets, porté par les collectivités territoriales et les rectorats, vise à faire entrer 40% des classes de 5ème dans un dispositif d’équipement individuel mobile.

    Les projets, sont, dans un premier temps définis dans les collèges par les équipes qui définissent leurs besoins. Ensuite, les conseils départementaux, en lien avec les rectorats, retiennent et choisissent leurs collèges.

    Les dossiers de candidature, pour chaque collège, doivent être déposés avant le 30 janvier 2016.

    En outre, une banque de ressources numériques, complémentaire des manuels scolaires, est mise à disposition des enseignants pour 3 ans, pour les élèves du CM1 jusqu’à la 3ème, en lien avec la mise en œuvre de la réforme du collège et des nouveaux programmes.

    Par ailleurs, pour accompagner au mieux le développement des usages numériques pédagogiques à l’École, les enseignants bénéficient d’un plan de formation de trois jours consacré au numérique.

    C’est l’ensemble du ministère de l’Éducation nationale et de ses opérateurs qui aujourd’hui se mobilisent, en lien avec la filière des éditeurs et du numérique, pour construire des ressources numériques innovantes, en phase avec les pratiques pédagogiques et compatibles avec tous les équipements mobiles.

    Cette synergie de tous les partenaires est essentielle pour une mise en œuvre efficace du Plan numérique pour l’éducation.

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  • Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    « Originellement, la Mission Monteil consistait à créer un dispositif d’animation et d’impulsion autour du numérique à l’école et irriguer autour de l’école dans les territoires académiques ».

    La première démarche fut de mobiliser les cadres de l’Education Nationale pour aider à une prise de conscience, celle « que nous sommes entrain de changer de paradigme au sein de cette société numérique ».
    Une société numérique qui bouleverse le monde du travail, de la santé « et nécessairement le monde de l’Education ».

    L’objectif de la Mission Monteil est bien « d’entrer en action » et non de rédiger un « nième » rapport, comme le précise Jean-Marc Monteil tout en soulignant qu’il a lu la plupart de ces rapports et qu’il y en a eu d’excellents.

    Durant cette première phase, les équipes de la Mission Monteil sont allées sur le terrain pour réunir les cadres sous l’autorité des recteurs des académies ; cadres de l’enseignement mais aussi des collectivités territoriales et représentants économiques ainsi que des personnes du monde de la recherche et des universités.

    « Nous avons décidé de réaliser dans un premier temps un tour de France pour répondre à cet objectif de dynamisation ;»

    même si les gens sont déjà engagés, culturellement, il faut étendre les choses dans un processus de nature épidémiologique.

    A chaque déplacement, la Mission Monteil parvenait à regrouper de 400 à 500 personnes, « ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons touché 3000 à 4000 personnes qui constituent l’encadrement de l’Education Nationale ».

    Pourquoi avoir choisi de « toucher » en premier les inspections ?

    « Les inspections sont des cadres mobiles », comme l’explique Jean-Marc Monteil, « ce qui permet d’irriguer plus facilement un territoire ».

    Comme il l’a précisé au sujet des rapports nombreux qui existent sur le numérique, l’idée de la Mission n’est pas non plus de rédiger des circulaires de cadrage.
    Le constat est fait que les usages sont de plus en plus nombreux avec de plus en plus de relais médiatiques.

    « On parle beaucoup de numérique sauf qu’il subsiste une question de fond qui est :

    est-ce que cette évolution technologique permanente se traduit par une efficacité des apprentissages, par une amélioration de la situation scolaire, par la réduction de l’échec, par l’accès au plus grand nombre à l’information etc.

    Des questions qui sont posées mais qui restent encore sans réponses car, pour Jean-Marc Monteil, nous ne disposons pas d’évaluation, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle internationale.

    « Donc une de nos ambitions, c’est de qualifier un certain nombre de pratiques, mais pas par une évaluation traditionnelle ».
    Jean-Marc Monteil tient particulièrement à s’appuyer sur une méthodologie scientifique, « pour s’installer dans des dispositifs de comparaison pour répondre à un certain nombre de questions et y répondre à partir d’un positionnement scientifique ».

    « La pratique du numérique modifie les comportements et cette modification des comportements ne peut pas être sans conséquences », conclut Jean-Marc Monteil dans cette première partie.

    Découvrez dans le prochain épisode les explications de Jean-Marc Monteil sur l’approche de la Mission, qui est celle de placer l’école au sein de la société numérique et non de faire entrer le numérique de manière radicale par la porte de la classe… A suivre…

  • Communication de Najat VALLAUD-BELKACEM suite aux attentats du 13 novembre

    Communication de Najat VALLAUD-BELKACEM suite aux attentats du 13 novembre

    L’ensemble des services de l’Education nationale est mobilisé sur tout le territoire. La ministre a communiqué aux recteurs les consignes suivantes :

    – Les écoles, établissements scolaires et universitaires, fermés ce week-end dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, seront rouverts ce lundi.

    – Des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Ile-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement.

    – Les voyages scolaires sont annulés sur tout le territoire métropolitain, du lundi 16 novembre 2015 au dimanche 22 novembre 2015. Pour les élèves en déplacement actuellement, un recensement a été réalisé. Ils reviendront dans les conditions prévues initialement.

    – Les sorties scolaires occasionnelles (cinéma, musée…) sont annulées sur la même période. Les sorties scolaires régulières (cantine, gymnase…) sont maintenues en dehors de celles qui nécessitent un déplacement en transport en commun public.

    – Les drapeaux seront mis en berne dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires ainsi que dans les rectorats.

    Une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires. La ministre laisse le soin aux équipes pédagogiques d’adapter ce moment de recueillement à l’âge des élèves. Des ressources pédagogiques sur le site Éduscol, pourront être mobilisées pour accueillir les élèves, les accompagner et nourrir les discussions.

    Afin de donner priorité à l’accueil des élèves et de permettre la présence de tous les personnels dans les écoles et établissements, les réunions et les formations des personnels de l’Éducation nationale prévues cette semaine sont annulées.

    La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, écrira à l’ensemble des personnels dans la soirée. La ministre a adresé par ailleurs un courrier aux parents d’élèves.

    Les rectorats diffuseront sur leur site internet les informations locales complémentaires.

    A voir aussi :
    Plusieurs ressources d’intérêt référencées sur ecolededemain par Stéphanie De Vanssay, notre chroniqueuse ludomag.

    Source article :  Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

  • Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    «  L’objectif de ce département est de produire des ressources pour accompagner le développement des usages du numérique dans les disciplines, dans le premier et le second degré et nous travaillons, pour cela, en étroite collaboration avec les autres départements de la DNE ».

    « Il y a également un nouveau volet à la DNE qui est celui de l’éducation aux médias et à l’information ».

    Pascale Montrol-Amouroux explique en effet que dans le cadre de réforme du collège, l’éducation aux médias et à l’information est inscrite dans les programmes des disciplines ; et qu’il faut aider les enseignants à développer systématiquement lors des activités d’apprentissage.

    « J’ai la chance de travailler aux côtés d’un réseau d’acteurs qui sont sur le terrain, les « experts » ».

    Ces experts sont des enseignants qui pratiquent le numérique au quotidien et qui donnent du temps à la DNE pour concevoir des contenus pour les équipes d’enseignants du 1er et du 2nd degré.

    « Les experts sont aussi là pour repérer des pratiques numériques à forte plus-value pédagogique à l’intérieur même d’une académie ».

    Comment devient-on « expert » ?

    Un expert est un bon utilisateur du numérique et un pédagogue.  ; « il occupe souvent la place de formateur dans son académie ».

    Grâce à ce réseau, la DNE facilite la mutualisation entre les académies.

    Cette interview, réalisée au cours de la douzième édition de l’université d’été de Ludovia, mettait en avant la présence de nombreux experts invités par la DNE.

    « Nous avons privilégié la présence des experts à Ludovia car c’est un lieu de ressources où ils vont aussi rencontrer d’autres experts, repérer des enseignants, s’inspirer de la recherche via le colloque scientifique », ou encore discuter avec les industriels du secteur.

    En résumé, le département de Pascale Montrol-Amouroux à la DNE tient à s’appuyer sur des personnes de terrain pour coordonner et avancer ensemble sur le développement du numérique pour l’Education.

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

  • L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    « L’appel à projets a pour objectif de mobiliser les forces du terrain ; c’est un processus ascendant ou bottom-up », explique le recteur Jean-Marc Monteil, chargé de mission par le Premier ministre pour une nouvelle politique numérique dans l’Éducation nationale.

     

    Créer un écosystème vertueux pour développer le numérique pour l’Education.

    Il va associer les écoles, collèges, lycées, écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), universités, organismes de recherche, collectivités territoriales, entreprises du numérique, associations etc et les parents. Et Jean-Marc Monteil insiste sur ces derniers car, comme il le précise, « l’Animation numérique doit sortir de l’école », ce qui devrait amener à modifier la relation avec les parents qui bénéficieront indirectement de cette formation numérique.

    L’objectif est de créer « un petit écosystème » avec le monde de la recherche, des acteurs de l’éducation mais aussi le monde économique avec de jeunes starts-up qui fabriquent des logiciels, en les mettant dans la boucle des réflexions en cours.

    Ce qui tient à cœur à Jean-Marc Monteil dans ce projet, c’est le fait que toutes les sphères impliqués dans le Plan numérique puissent avoir accès à l’échange et aux réflexions ; « c’est assez nouveau d’avoir cette réflexion de penser des outils dans une relation étroite avec ceux qui les utilisent et avec leur expertise », souligne t-il.

    Plusieurs projets portés par une académie et non un projet d’académie.

    Jean-Marc Monteil insiste sur le fait que l’appel à projets n’a pas pour vocation de développer un projet pour une académie, « mais des projets dans une académie avec un pilotage académique avec l’engagement de chaque recteur ».

    La mission Monteil va sur le terrain pour aller à la rencontre des cadres de chaque académie « afin que tous les relais se mettent en place et qu’un vrai dispositif organique s’installe ».

    Il met également en lumière la relation entre la recherche et le terrain et donc la formation

    car la formation adossée à la recherche, c’est une nécessité.

    D’ailleurs, dans le cadre du projet e-FRAN, des bourses doctorales pourront être financées. De son point de vue, la France et l’Europe sont en retard sur la partie recherche de « l’univers numérique ».

    Engager et mettre les moyens dans la recherche pour instaurer un dialogue de proximité avec les chercheurs.

    Avoir 60 à 90 chercheurs d’ici trois ans qui ont traité un certain nombre de sujets émergents, qui ont posé un certain nombre de problématiques et qui constitueront les références scientifiques dans la France numérique autour de l’Education au sens large ; « voilà ce qui serait intéressant », exprime Jean-Marc Monteil.

    On parle ici d’Education au sens large car il faut ouvrir le champ des perspectives et avoir aussi bien des informaticiens que des généralistes ; « c’est la raison pour laquelle l’appel à projets est également adressé à la direction générale du CNRS et à la direction générale de l’INRIA ».

    « La recherche et l’Education ont en fait peu de liens ; beaucoup de gens ont un avis sur l’Education mais au fond, il faut se battre pour faire de la vulgarisation » ; autrement dit, que les résultats de la recherche soient utilisés pour la formation des enseignants, par exemple.

    Nous devons faire émerger la puissance scientifique ; la pédagogie n’est pas une science mais nous ne pouvons faire sans nous nourrir de la science.

    La science ne doit pas dicter la pratique mais informer la pratique.

    « Je suis pour une formation par la recherche ».

    Jean-Marc Monteil explique que ce n’est qu’en soumettant une idée dans l’épreuve des faits et dans les conditions les plus défavorables que l’on peut récolter des résultats.
    « Cela aura une vertu éthique, une vertu méthodologique et une vertu de remise en question permanente ».

    En étant confronté au quotidien à la variété des enfants, des jeunes et des personnes que les enseignants doivent former, cette remise en question est bien réelle « et si elle est un peu plus méthodologique qu’impressionniste, cela se déroulera un peu mieux », conclut Jean-Marc Monteil à la fin de l’interview.

    Plus d’infos :
    Comme cela est décrit sur le site de Najat Vallaud-Belkacem lors de la visite du collège connecté Daniel Féry dans l’académie de Créteil le 06 octobre dernier, l’appel à projets e-FRAN a été lancé pour la réalisation de « territoires éducatifs d’innovation numérique » destinés à accélérer et à amplifier la transition numérique de l’école en s’appuyant sur l’initiative de ses acteurs, une opération dotée d’un budget de 30 M d’€.

    Voir aussi l’interview de Jean-Marc Monteil sur dailymotion par EducationFrance.

    Le détail de l’opération sur le site du ministère.