Étiquette : web

  • BorderCloud, le système d’information de l’université du futur

    BorderCloud, le système d’information de l’université du futur

    A l’occasion du salon Educatec-Educatice 2016, Ludomag a reçu sur son stand Karima Rafes, responsable de la société BorderCloud, qui parle du Web Sémantique.

    Suite à la loi  « République numérique« , les universités vont devoir communiquer leurs données dans un format ouvert et lisible par les machines comme le fait déjà, par exemple, Wikipédia au travers du projet Wikidata.
    En 2015, l’université Paris-Saclay a commencé à expérimenter le déploiement des technologies du Web des données (Linked Data) avec l’aide du Center for Data Science et de la société BorderCloud qui a développé leur nouvelle plateforme Linked Open Data.

    Cette plateforme vise à simplifier la (ré)utilisation des données produites par les chercheurs et enseignants auprès de leurs étudiants.

    BorderCloud développe également des formations pour apprendre à utiliser ces nouvelles technologies.

    Pour exemple, deux des étudiants de l’ITESCIA du master Système d’information qui ont bénéficié de ces formations, sont  fabriqué sur leur stand à Educatice, la maquette d’une maison connectée écologique qui respecte les standards du Web des données.
    L’objectif de cette démonstration est de montrer la simplicité d’utilisation de ces technologies par des étudiants et la simplicité qu’offrent ces technologies dans le développement de projet innovant comme dans le domaine des villes intelligentes (smartcities) avec des objets connectés (Web of things).

  • La télévision cherche à s’adapter au web pour rencontrer un public permanent connecté

    La télévision cherche à s’adapter au web pour rencontrer un public permanent connecté

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Magaly Prado vous présente « La télévision cherche à s’adapter au web pour rencontrer un public permanent connecté« .

    L’univers du cyberespace révélerait le stade suprême d’existence déterritorialisée de l’information. Or nous verrons plus loin, que les questions de la permanence, de la séquentialité, des limites, de la sélection et du contexte s’y posent toujours” (WEISSBERG, 1999).

    La télévision conventionnelle doit se réinventer. Être en de nombreux endroits pour couvrir, utiliser des équipements de pointe et embaucher d’excellents professionnels est insuffisant. Le public veut plus que cela ; l’ère digitale a provoqué une intensification de la concurrence, qui peut être en bonne santé, d’une part, pour avoir incité le professionnalisme, mais d’autre part, nous traversons un grand moment de préoccupation de ce qu’il faut faire pour ne pas perdre les téléspectateurs aux réseaux sociaux, en particulier YouTube, Netflix et autres.

    Le changement fascinant du point de vue de la communication, des manières d’exhibition et du savoir-faire télé-journalistique s’est passé définitivement avec l´émergence de l’Internet au milieu des années 1990.

    D’abord uniquement dans des environnements web (sites ou portails) seulement comme la divulgation de la grille de programmation, à la diffusion progressive dans le cyber-espace des produits journalistiques électroniques, à la TV ouvert et payé. Il est intéressant de noter que même aujourd’hui la plupart des programmes d’information ne sont pas diffusés sur le web en même temps et ceux qui font ça sont en avance, évidemment.

    Il faut prendre en compte qui ne se consomme pas plus de nouvelles et de divertissement uniquement dans un medium. L’économie de l’attention provoque une réduction continue entre les personnes multitask, qui regardent la télévision en faisant un tweet ou publication dans les réseaux sociaux pour montrer à l’opinion, étendre l’information ou tout simplement pour réagir à ce qu’ils regardent, à ce qui marque présence dans la vie quotidienne. Il est fort probable que la télévision continue avec un bon public, au moins les TVs qui sont ouvertes, mais chez les jeunes, la migration vers la télévision web est claire; de toute façon, la télévision traditionnelle approche du web et de la façon de communiquer du digital.

    Comme une base théorique pour la compréhension de ces problèmes et pour essayer de mettre à jour les solutions possibles, des auteurs comme Latour, Deleuze, Weissberg, Lévy, Virilio et d’autres seront triangulés. Il est pertinent de noter que Lévy avait déjà dit en 1990: « La plupart des programmes actuels joue un rôle de la technologie intellectuelle: ils réorganisent, d’une manière ou d’une autre, la vision du monde de ses utilisateurs et modifient leurs réflexes mentaux ». Virilio (1993), à son tour, met en garde contre « l´espace-temps bouleversé par les télé-technologies de l’action à distance », et a commenté les changements apportés par les télé-technologies aux concepts d’espace et de temps. Virilio fait référence à l’écologie urbaine, « une écologie qui ne consacre plus à la pollution atmosphérique et le bruit des villes, mais à l’apparition prématurée de cette ‘ville-monde’ totalement dépendante des télécommunications en cours de construction en cette fin de millénaire ». Nous ne nions pas l’importance des alertes de penseurs comme Virilio et sa « politique du pire », quand il prévoyait, entre autres dangers, le contrôle social qui peut être intégré dans les réseaux télématiques, ou la promotion publicitaire de l’illusion que la technologie suggère.

    Cependant, ce danger ne peut pas empêcher la jouissance du cyberespace et de ses qualités, comme l’intelligence collective, que l’interconnexion et les communautés virtuelles soulèvent, comme a indiqué Lévy, même si le cyberespace est une bulle cybertyrannique, comme a prévu Virilio. Dans la ligne de la pensée de Weissberg (1999) “mariant l’instantanéité de la télévision avec la navigation multimédia, ces techniques combinent les outils de recherches (type moteurs) avec le téléchargement en continu d’informations. Mais ce faisant, le Webcasting redistribue les polarités temporelles en bousculant l’opposition classique entre l’instantanéité propre à la culture de flux et la temporisation de l’hypermédiation”.

    DELEUZE, Gilles; GUATTARI, Félix. Mil platôs. Ano zero. Rostidade. Volume I – V. Rio de Janeiro: 34, 1996.

    LÉVY, Pierre. As Tecnologias da Inteligência – O futuro do pensamento na era da informática. (1990). São Paulo: Editora 34, 2006.

    VIRILIO, Paul. O Espaço Crítico. (1993). São Paulo. Editora 34, 2005.

    WEISSBERG, Jean-Louis. Presences à Distance – Déplacement virtuel et réseaux numériques: Pourquoi nous ne croyons plus la television. Chapitre VII : Les paradoxes de la téléinformatique. Disponível em: <http://hypermedia.univ-paris8.fr/Weissberg/presence/7.html>. Acesso em 14 mar.2016

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de l’auteur 

    Magaly Prado est brésilienne ; merci de votre indulgence sur quelques maladresses d’écriture.

  • « Ecrire pour le Web », le nouveau MOOC de Rue89

    « Ecrire pour le Web », le nouveau MOOC de Rue89

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    Rendez-vous le 9 novembre 2015 pour vous former aux nouvelles techniques d’écriture sur le Web.

    Étalé sur 4 semaines, ce MOOC vous permettra d’aborder toutes les facettes de l’écriture sur le Web : du référencement à la gestion du temps et de l’audience, en passant par l’influence des réseaux sociaux ou le développement des médias sur tablettes et mobiles.

    Les deux dernières semaines feront l’objet, pour ceux qui le souhaitent, d’une option payante qui vous permettra de faire valider vos acquis et d’obtenir l’attestation de réussite au MOOC « Ecrire pour le web« .

    Le MOOC est ouvert à tous : journalistes, professionnels de la communication, étudiants, retraités, demandeurs d’emplois, salariés…
    Plus d’infos et inscriptionsMoocEcrireWeb

    Source : Rue89

  • Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Ludovia_tralalereProblématique pédagogique

    L’Isoloir est un dispositif numérique participatif qui propose aux jeunes de faire l’expérience de l’action citoyenne et de réfléchir et se positionner sur les grands enjeux de société liés au numérique. Ce dispositif a pour objectif  premier d’interroger les idées des jeunes  sur les grands débats autour du numérique en  mettant l’emphase sur l’importance de réfléchir et de se documenter avant de se positionner.

    La problématique qui se présente est la suivante : réussirions-nous à faire parler les jeunes et à collecter la parole des jeunes et leurs opinions sur les grands enjeux de société ? Si oui, Comment se prononcent-ils sur la liberté d’expression sur Internet ?

    Présentation de la techno utilisée

    Un nouveau type de serious game qui ressemble plus à un dispositif participatif avec un mécanisme d’usage adapté aux jeunes. Le dispositif est  basé sur un mécanisme de vote évolutif permettant au « joueur-citoyen » de revoir ses positions au fil d’un parcours réflexif. Le joueur est ainsi invité à émettre, sur des propositions concernant de grands débats de société :

    un vote d’opinion basé sur son vécu, ses convictions mais aussi parfois ses aprioris. Un vote informé, qui repose sur la consultation de documents proposés au sein du jeu. Un vote motivé, qui prend en compte les arguments apportés par les autres joueurs qui s’intéressent à cette question.
    Et pour finir, débat avec les autres jeunes et proposition de solutions alternatives.

    Relation avec le thème de l’édition : « Numérique et éducation, entre consommation et création ? »

    A travers l’Isoloir, nous avons travaillé sur le fait de donner à penser les usages du numérique, pour mieux les comprendre et ne pas rester un simple consommateur. C’est une invitation à participer, se vivre comme un acteur de la société numérique, un créateur et un décideur.

    Synthèse et apport du retour d’usage

    Des adolescents en faveur d’une liberté régulée
    839  jeunes / groupes de jeunes se prononcés sur la question « Quelle liberté d’expression voulons-nous sur Internet » Doit-on pouvoir tout dire, partout, sans limite ni contrôle ? Faut-il poser des cadres, légiférer, et si oui comment ?

    Aux antipodes de la philosophie du premier amendement de la constitution américaine érigeant en principe premier la liberté totale d’expression des individus – qui pourtant est celle qui régit leurs sites préférés – 78% des joueurs se montrent en faveur d’une régulation d’un type ou d’un autre de la liberté d’expression, avec des positions diverses sur le style de réglementation qu’il conviendrait d’adopter. Nous détaillerons lors de l’atelier le retour des paroles de jeunes et de l’usage de cette ressource.

    Tralalere partage les premiers retours d’expérience avec l’émergence de la parole des jeunes autour des ateliers organisés et mène une réflexion sur les prochaines étapes.

    L’Isoloir Citoyenneté & numérique est une action financée par la région Île-de-France, avec le soutien du ministère de l’éducation nationale. Une coproduction Tralalere, Universcience, Inria, Les Atomes Crochus et Traces.
    Partenaires de diffusion : Internet Sans Crainte, programme soutenu par la commission européenne.

    Voir la bio de Léa Maalouf sur Ludovia#11

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps