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  • Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

    Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

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    GDF SUEZ en France se mobilise aux cotés des jeunes d’une part pour les sensibiliser à l’origine et à l’emploi de l’énergie et d’autre part pour les soutenir dans leur orientation. Très attentif au transfert des savoirs, GDF SUEZ a lancé un vaste programme destiné à l’Education Nationale pour soutenir les enseignants du collège et du primaire dans l’apprentissage des enjeux de l’énergie.

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site en classe ; le site internet compte plus de 51000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « ma ville en 2020 » cette année.
    A ce sujet, retrouvez l’article LudoMag ici.

    Dans les prochaines semaines, LudoMag vous proposera de suivre la classe gagnante de 2013 dans la préparation du trophée de 2014, afin de se rendre compte des usages concrets du dispoisitf en classe.
    A ce jour, des conventions académiques ont été signées avec Paris, Versailles, Créteil et Rouen.

    Le dispositif s’étend aujourd’hui à de nouvelles actions en classe.

    Le vendredi 07 février sera lancé le Prix « Les Cantines Etoilées » destinées aux collèges de l’Ain.

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Le célèbre chef étoilé, Georges Blanc a accepté d’être le parrain de cette opération et a estimé que « les valeurs de cet évènement participent largement à la valorisation du « savoir-faire » des cuisines scolaires et de l’apprentissage du goût dès le plus jeune âge« .

    Objectif du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le jury, composé des partenaires, étudiera et élira deux collèges nominés. Ils seront départagés par un vote sur internet de tous les collèges participants (via un blog dédié).

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce concours est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos :
    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

  • Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Comment aborder le projet « Ma ville en 2020 » dans sa classe ?

    Différentes manières d’aborder ce projet pédagogique ont été envisagées par les enseignants. Pour Aline Loisy, du collège les Arcades à Dijon (le deuxième prix !), l’approche par le Serious Game a motivé les élèves, « On a commencé par leur présenter le jeu, Les Enjeux de l’énergie» (les-enjeux-de-lenergie-un-serious-game-adapte-au-college) ; ça a été très ludique et ils ont tout de suite adhéré à la thématique et l’idée de la récompense des Trophées en fin de projet les a extrêmement motivé ».

    Elle ajoute que ce projet n’est pas arrivé « comme un cheveu sur la soupe » au milieu de l’année scolaire ; il a fait partie d’une continuité de projets qu’ils avaient engagés sur le thème du développement durable.

    C’est également le cas pour Stéphane Delaye et David Egleme,  enseignants à l’IME Georges Loiseau de Villereversure dans l’Ain . « Ma Ville en 2020 » est arrivé à point nommé car ils travaillaient déjà sur la thématique du développement durable,

    « nous avons donc essayé, avec plusieurs collègues, de mettre en place des actions qui répondent au cahier des charges du projet, le but étant de fédérer les élèves autour de ce projet mais aussi de le relier aux différents contenus du programme », souligne David et Stéphane ajoute « la pédagogie de projet correspond tout à fait à notre manière de travailler car cela permet de donner du sens aux apprentissages ».

    Dans leur cas, le Serious Game n’a pas été « l’appât » qui a permis de motiver les élèves au départ, comme pour le collège les Arcades. A l’IME Georges Loiseau, ils sont tout simplement partis d’une situation très concrète comme l’explique Stéphane : « Nous sommes dans un établissement assez vieux avec des soucis d’isolation donc, partis de ce constat, nous avons tenté de trouver des solutions pour améliorer notre quotidien ; et pour les jeunes qui sont à l’internat, ils ont concrètement des soucis d’eau chaude et d’eau froide, ce qui les a aussi motivé » !

    Pour le collège Blanche de Castille dans les Yvelines, c’est l’enseignante de physique-chimie qui a investi les élèves de cette mission ; des élèves déjà sensibilisés à la thématique développement durable puisque, parallèlement  « notre prof de physique-chimie nous avait déjà proposé de réduire la consommation d’énergie chez nous », souligne  Roman, élève de 3ème.

    Un projet multidisciplinaire et une approche transversale

    Comme le détaille Stéphane Delay, un projet comme celui-ci est intéressant car il favorise le travail de groupe entre élèves mais aussi entre enseignants. En effet, il touche plusieurs disciplines ; les élèves de l’IME Georges Loiseau ont travaillé à la fois le français et l’expression orale, les mathématiques, les sciences mais aussi des thèmes comme la connaissance du milieu proche qui les entoure.

    Benjamin, un de ses élèves, décrit par exemple l’objectif « remplacement des fenêtres » du simple vitrage en double vitrage, qui a fait travailler quelques notions mathématiques : « j’ai pris les mesures hauteur et épaisseur de la fenêtre pour pouvoir la changer et éviter que le vent entre dans la classe et supprimer le radiateur électrique qui avait été ajouté en plus du chauffage central pour avoir chaud l’hiver ».

    Pour Valérie Darques du lycée agricole Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais,  c’est une façon courante de travailler que de prendre un projet concret

    « et à travers cela, nous faisons passer des notions en français, maths, histoire-géographie… ».


    « Ma Ville en 2020», un projet motivant pour donner une nouvelle dynamique de classe

    IME, lycée agricole ou enseignement général… quelque soit l’établissement concerné, tous les enseignants nous ont rapporté que ce projet avait permis une vraie émulation en classe et un moyen de redonner confiance à des élèves qui ont souvent décroché.

    Pour les élèves de l’IME par exemple, le fait d’aller interroger des personnes qu’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer habituellement, comme le directeur d’établissement par exemple, les a vraiment valorisé, « ils se sont senti missionnés », souligne Stéphane Delay.

    Même constat au collège agricole Sainte-Marie de Aire-sur-la-Lys, où les enseignants prônent ce type de projet dans le but de remotiver des jeunes souvent en échec scolaire. Ce sont d’ailleurs ces jeunes-là qui sortent grand vainqueur du concours !

    Anne Archambault,  membre de l’équipe « J’apprends l’énergie », nous explique d’ailleurs, à propos de cette classe du collège agricole qu’ils  avaient été très surpris d’être sélectionnés parmi les cinq meilleurs sur 35 et n’auraient jamais pensé avoir le premier prix :

    « le résultat les a vraiment galvanisés et, d’après les enseignants, va leur permettre de reprendre confiance en eux ».

    Un projet citoyen au-delà des frontières scolaires

    Ce projet a permis de travailler sur plusieurs disciplines, en corrélation avec le programme de l’éducation nationale ; au-delà, le constat est dressé qu’il a permis de dépasser le cadre purement scolaire pour aborder des notions que nous pourrions qualifier de « bon sens », comme « ne pas laisser les lumières allumées », « ne pas laisser le robinet couler quand on se lave les dents »… Des notions qui peuvent paraître banales mais qui font souvent défaut chez les jeunes aujourd’hui.

    Julie Roman, enseignante en physique-chimie au collège Blanche de Castille s’est d’ailleurs servi du projet pour entraîner ses élèves à avoir un comportement responsable chez eux, « afin d’éduquer non pas seulement ma classe mais également les parents et frères et sœurs à la maison », précise t-elle.

    Ce dispositif pédagogique semble donc répondre également à un autre enjeu, largement repris dans le projet de Refondation de l’Ecole mis en place par le Ministère de l’éducation nationale, celui « de former des citoyens ».

    Rappel des projets plébiscités par le jury et classement

    • 1er : la classe de 4ème B du collège Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais) : étude du cas de leurs deux bâtiments scolaires et propositions d’amélioration concrètes à la Direction pour plus d’efficacité énergétique.
    • 2ème : la classe de 3ème PR01 du collège Les Arcades (Dijon, Côte-d’Or) : réalisation d’un blog anti-gaspi et création d’un appartement témoin pédagogique et efficace d’un point de vue énergétique.
    • 3ème : la classe de l’Institut Médico-Educatif Georges Loiseau (Villereversure, Ain) : réalisation d’un diagnostic énergétique et d’un film sur leurs expériences dans le domaine de la biomasse, de l’efficacité énergétique et de l’enfouissement des déchets.
    • 4ème : la classe de 3ème B du collège Blanche de Castille (Le Chesnay, Yvelines) : réalisation d’un film illustrant les comportements irresponsables au niveau de l’emploi de l’énergie, de l’eau et des déchets, et propositions de solutions.
    • 5ème : la classe de 3ème E du collège Rosa Parks (Villabé, Essone) : démonstration mathématique sur un projet alliant l’utilisation d’une peinture solaire et la surface de l’autoroute pour alimenter en énergie le centre commercial et la zone industrielle de Villabé.

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    Plus d’infos :

    « J’apprends l’énergie » a été lancé le 31 janvier 2013 et, aujourd’hui, ce sont déjà 1300 enseignants inscrits sur le site, www.japprends-lenergie.fr ; ce sont aussi plus de 20 000 visiteurs uniques et 180 000 pages vues. 2200 parties jouées aux « Enjeux de l’énergie », premier serious game de l’énergie développé pour les collèges.

    En septembre 2013, l’opération sera reconduite pour une deuxième édition  : à vous de jouer ! Organisateurs !

     

  • 5 lauréats pour l’appel à projets Serious Game et Nouveaux Usages 2011

    Et les gagnants sont…

    Le projet READPLAY, porté par La Cuisine aux Images, associe GERIP et le laboratoire GIPSA LAB. D’une durée de 24 mois, ce projet a pour objectif la réalisation de modules pédagogiques basés sur des séquences vidéos dynamiques pour la formation professionnelle d’adultes en situation d’illettrisme.

    Le projet QUEJANT, porté par Corexpert, associe Intellysurf et le laboratoire LIRIS de l’Université Claude Bernard Lyon 1. D’une durée de 18 mois, ce projet porte sur la qualification de l’engagement d’un joueur à partir d’une analyse des traces, appliquée aux nouveaux usages des jeux-videos.

    Le projet AVATARY, porté par Krysalide en association avec l’Institut Français du Textile et de l’Habillement de Roanne, d’une durée de 18 mois, vise le développement d’une technologie de création d’avatar automatique à partir d’un morphotype en vue d’essayage de vêtements virtuels.

    Le projet CLICIDE, porté par OPHRYS Systemes, associe GlobeVIP, le Musée de Grenoble et le laboratoire LIG (CNRS 38). Ce projet, d’une durée de 12 mois, a pour objectif le développement d’une technologie pour un guide mobile multimédia embarqué sur smart phone avec fonction de localisation en liaison avec un service de guidage mutimedia pour la visite de musées.

    Le projet INMEDIA, porté par Symetrix, associe Zeugmo, le laboratoire LIDILEM de l’Université Stendhal Grenoble 3 et le laboratoire PerForm. Ce projet, d’une durée de 24 mois, vise la conception, la réalisation et l’expérimentation d’un dispositif ludique et interactif d’apprentissage des langues.

    Initié par Imaginove, la Région Rhône-Alpes et les collectivités locales dont le Grand Lyon, cet appel à projets a remporté un franc succès lors de son lancement. Les lauréats, dont les noms ont été dévoilés lors de la conférence de presse du Serious Game Expo le 21 novembre dernier, ont présenté des projets innovants et collaboratifs, d’une durée de 12 à 24 mois. Tous sont portés par des PME rhônalpines en association avec des partenaires industriels et académiques de la région.

    Chaque projet bénéficiera d’un co-financement de la part des acteurs suivants : OSEO, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général du Rhône, le Conseil Général de la Loire, la Communauté Urbaine de Lyon et la Communauté Urbaine de Roanne.

    La Région Rhône-Alpes au cœur du Serious Game

    Forte d’une industrie de l’image de renommée internationale, la Région Rhône-Alpes s’établit comme l’un des territoires pionniers en matière de Serious Game en France avec une vingtaine d’entreprises spécialisées dans ce domaine. Riche de talents et de savoir-faire et grâce au soutien et à l’accompagnement qu’il reçoit de la part de la Région, le Serious Game rhônealpin se révèle être une industrie créatrice d’emplois et de richesses pour l’ensemble du territoire.

    La pleine réussite du Serious Game Expo le confirme. En effet, ce salon entièrement dédié au Serious Game, qui s’est tenu les 21 et 22 novembre derniers à Lyon, a accueilli près de 1000 visiteurs et 42 exposants français et étrangers. Ces derniers se sont réjouis de l’essor que connaît ce marché au niveau mondial puisqu’il enregistre une croissance de près de 30% par an et pèse 2,35 miliards d’euros.

    Tanguy Selo, directeur d’Imaginove, s’est félicité du dynamisme du serious game en Rhône-Alpes. «Grâce au financement de la Région et des collectivités locales, toujours plus de projets d’envergure voient le jour. Ces derniers permettent à nos entreprises de conforter leur place dans la sphère du Serious Game en France et à l’étranger».