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  • Tablettes tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’évolution des outils vers des pratiques « sociales »

    Tablettes tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’évolution des outils vers des pratiques « sociales »

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    Année III : PRO-EPS, suivre son évolution, anticiper sur les séances et intégrer le BYOD dans la formation

    Problématique pédagogique

    Quelle plus-value à l’utilisation de supports numériques dans la pratique physique ? Comment exploiter les données prélevées sur le terrain dans le but d’accroître les connaissances des élèves dans la pratique physique ? Comment parfaire la connaissance de soi, mettre en œuvre une stratégie de projet et identifier ses manques ?

    Présentation de la technologie utilisée

    La tablette tactile numérique comme outil performant.

    Dans une optique mobile et déconnecté, cette tablette devient un objet polyvalent et performant au travers d’un ensemble d’applications ciblées et reliées à des scénario pédagogiques identifiants de manière précise les compétences visées à l’aide de contenus multiples et de niveaux très divers.

    Le smartphone, outil personnel de l’élève comme élément intégrant progressivement les séances.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Le BYOD, la société, le numérique, font évoluer la culture du numérique vers une hyper-personnalisation des usages. Les objets connectés en sont à présent le fer de lance.

    En 2014, lors des NetJournées à Enghien-les-Bains, Eric Fourcaud m’interrogeait sur la possibilité de faire évoluer, dans le domaine du sport, le numérique éducatif en parallèle des pratiques courantes (https://www.youtube.com/watch?v=Pbu4sSRBCGs) où le smartphone, outil multimédia fortement personnalisé, accompagne chaque pas du sportif amateur ou professionnel.

    Musique, image, mais aussi et peut-être surtout, les informations personnelles sur l’accumulation d’effort, les sentiers battus et l’ensemble des parcours à couvrir et découvrir.

    Depuis longtemps, les enseignants d’EPS s’accommodent des pratiques sociales courantes pour les actualiser dans un but éducatif et de formation. Cette démarche les conduit à surinvestir le domaine des investigations jusqu’à ne plu pouvoir suivre le rapport action/bilans, tant il devient complexe de s’adjoindre des outils individuels dans une logique collective. MY’EPS cherche à couvrir ce vaste projet. eRUN en est un exemple… Pas de détournement ici, mais bien une appropriation des logiques sociétales pour proposer un domaine d’applications spécifiques.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Différents exemples :

    1. Gymnastique en classe de 6ème : se servir de la vidéo comme support à l’interdisciplinarité : maîtrise de la langue (vocabulaire, expression, analyse)
    2. Vitesse Relai : se servir de la vidéo comme objet de précision et apport de contenus (chronométrage relatif, attitudes et valorisations)
    3. ATP Network : venir en cours en ayant prévu à l’avance certaines phases liées à des problèmes d’organisation : l’élève qui accède à ses données fait des choix en rapport avec ses objectifs.
    4. eRUN : un outil qui se joue des problématiques de détournements pour mieux s’approprier la valeur de l’ Un outil personnel ou collaboratif qui s’adapte aux conditions de réalisation « EN et HORS temps scolaire»

    De manière globale, une relation se porte entre le quantitatif et le qualitatif qui vont se transmettre petit à petit dans l’espace numérique personnalisé.

    Cette consommation de valeurs doit permettre l’élaboration de processus de création de séquences visant à aider l’élève à identifier ses points forts et construire les conditions optimales de réalisation.

    L’accès à ces données au travers de la brique ENT PRO-EPS s’apparente à un cartable EPS qui se transporte partout au long de la scolarité, des lieux de pratique à la maison pour prendre le temps et comprendre, voir anticiper sur les évènements et séances à venir.

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  • Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Je n’ai aucun mal à imaginer cela dans le cadre de formations supérieures obligeant les élèves, devenus étudiants, à se former en parallèle ou en plus des cours dispensés. Dans le second degré, je suis assez d’accord pour les élèves de lycée ; j’ai plus de mal avec les collégiens. Et que dire du premier degré ?

    Martial_classeinversee1_210415Répondre tout de suite par cette contradiction : « étonnant cette remarque car plusieurs classes inversées ont démarré dans le monde francophone au primaire et collège mais effectivement la question de l’autonomie semble se poser. Mais ne se la pose-t-on pas pour une classe classique ? » (C.Batier)

    Plus qu’un article de fond, c’est aux mises en oeuvre que je vais m’attacher dans cette publication.

    Une mise en oeuvre toute personnelle que je déclinerai en plusieurs niveaux, sur le cas d’exemples très concrets où je vous fais part de mon interprétation des choses. Une interprétation soumise à critique bien évidemment et qui se nourrira au fil du temps des découvertes et avancées qui seront faites au travers des présentations auxquelles je pourrais assister.

    Pour essayer de comprendre les enjeux de la « classe inversée » et être pragmatique dans mon discours, je m’appuierai sur différentes activités en rapport avec les développements numériques en cours. Je lie de manière forte ce qui se passe dans mes leçons avec les compétences acquises au travers des différentes disciplines.

    Le mot est lâché, je vois la classe inversée au travers de « l’interdisciplinarité ».

    L’activité physique et sportive est un lieu conséquent de recherche d’informations. Et cette information se trouve dans la richesse des contenus des autres disciplines.

    Mon idée, ce trimestre, était de faire un lien entre l’EPS, et tout particulièrement les contenus et l’organisation des séances, et les autres disciplines. Le tout basé sur un axe du projet d’établissement : « mettre le français et les mathématiques au coeur des apprentissages ».

    Jusqu’à présent, difficile de se libérer du carcan des conceptions qui tendent à classifier les actions de chacun (je parle de la valeur attribuée à chaque discipline) et les cantonner à des domaines d’évaluation et de validation affichés de manière intuitive.

    En voulant déplacer un peu les lignes, je me suis rendu compte de la richesse inexploitée des dispositifs numériques tels que nous les concevons.

    C.Batier préconise une réflexion sur la manière dont le temps et l’espace peuvent être utilisés. Par exemple, promouvoir une prise d’information en amont des leçons est un point important, impliquant la mise en oeuvre d’un dispositif permettant à l’élève de trouver de manière précise une information en relation avec les attentes précises des enseignants.

    Et au sein même de la leçon, modifier la posture des élèves et des enseignants de manière à favoriser l’autonomie des uns et l’intervention des autres.

    La brique disciplinaire demeure à mes yeux le vecteur des innovations. Elle renferme les informations pensées pour être partagées et les structures de manière à être exploitées. Là où le dispositif bloque un peu, c’est qu’il n’encadre pas clairement l’activité pédagogique, et oblige à la penser, et surtout repenser. Un rapport au thème de cette année à Ludovia : « Appropriations et détournements dans le numérique éducatif ».

    Une petite expérience de collège qui s’appuie sur la famille des activités duelles en EPS. Ce sont ces activités qui permettent aux élèves de s’affronter individuellement et les incitent à construire une logique de prise d’informations sur leurs capacités et celles de leurs adversaires, organisant les oppositions en fonction de la valeur respective de chacun : tennis, tennis de table, badminton, boxe, lutte, judo…

    Pour ma part, je prendrai appui sur le tennis de table, avec une classe de 6ème… et pour aboutir dans ma réflexion, du badminton, avec une classe de troisième. La question qui se pose :

    comment permettre aux élève de définir une stratégie qui se construit pendant le cours, mais également en amont du cours et en aval ?

    Définissons les conditions avant tout. Un cycle, c’est environ 12 heures de pratique, avec des objectifs allant de l’apprentissage de la règle aux aspects techniques de l’activité. Le situations de références sont et resteront les matchs. Chacun d’eux renferme les fondements des progrès des élèves, par le biais d’observations diverses. Et chacun d’eux produit de fait un résultat prompt à classer les élèves.

    Combien un élève réalise de matchs dans un cycle ? Combien en gagne-t-il ? Contre qui ? Pourquoi ? Autant de questions qui ne se posent pas, autant d’informations qui se perdent, et pourtant pouvant être intéressantes à suivre.

    Pour cela, un seul lieu de centralisation, PRO-EPS. La brique ENT disciplinaire dont nous avons évoqué le fonctionnement lors d’un précédent article. L’application de gestion et de transmission des rencontres s’appelle ATP Network.

    Pédagogiquement, il s’agit de développer une activité de recherche d’information et d’analyse simple afin de permettre aux élèves d’intégrer cette démarche au sein des séances par des choix plus pertinents. L’apport de ces connaissances se fait en dehors du cours. Il s’agit de les lier au vécu en séance afin de construire ensemble les éléments de progrès.

    Pour revenir à l’ensemble de ce qui a été abordé précédemment, j’insisterai sur la valeur des contenus d’enseignements lorsqu’ils sont exploités immédiatement dans des activités personnelles. La classe inversée, au sein des dispositifs de transmission/restitution, renferme un potentiel considérable dans la valorisation du travail personnel.

    L’atteinte de tels objectifs est un levier dans la manière dont sont appréhendées les consignes dans un premier temps, mais également dans la détermination d’objectifs personnels à plus ou moins long terme dans les apprentissages, permettant la différenciation des parcours.

    Partons des élèves de sixième… L’expérience s’est déroulée en plusieurs étapes. Tout d’abord apprendre à maîtriser son espace personnel en ligne. Ensuite, lire les informations qu’il renferme. Des informations essentiellement tirées de la pratique.
    Le premier exercice a consisté à anticiper sur une séance le choix des adversaires. Les vecteurs de diffusion, le mail et une fiche papier. En sixième, les élèves ne possèdent pas tous une boîte mail personnelle. Pour pallier à cette difficulté de diffusion par mail, j’ai opté pour l’utilisation de l’ENT. Pour ne pas être polémique, nous dirons que c’est un peu compliqué, et que la fiche papier demeure dans ce cas une valeur sûre !

    Par contre, il est incontournable de passer par la brique disciplinaire pour pouvoir, de chez soi ou d’ailleurs (CDI, salle de classe,…), avoir accès aux bilans et synthèses. Sur la base de ces informations, quelques explications s’imposent pour pouvoir comprendre ce qui est recherché.

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    Il s’agit tout d’abord d’apporter aux élèves un suivi complet de leur activité et les inciter à y développer un intérêt. Avec cette étape franchie, un second effet se produit irrémédiablement. Il s’agit d’une organisation plus dynamique de la séance.

    Martial_classeinversee3_210415Les matchs s’organisent autour d’objectifs personnels de performance et la recherche de l’amélioration de son classement. Les adversaires correspondent à des choix initialement simples et au fur et à mesure stratégiques.
    Par la suite, le passage par des tâches nouvelles (comme l’arbitrage et l’observation) se fait plus facilement par la définition des limites de matchs et les impératifs de formations associés au choix de l’activité.

     

    Progressivement, et jusqu’à la classe de troisième… On peut complexifier les choix en s’appuyant sur les autres disciplines.

    Les mathématiques deviennent un excellent support au travers des chapitres concernant les statistiques, probabilités et la proportionnalité abordés au cours de la scolarité.

    Ainsi, avec une maîtrise des tables de cotation, la réflexion se pousse jusqu’à la prévision d’un intervalle de points accessibles lors d’une séance. Le tout pouvant s’appuyer sur des matchs à thèmes propres à développer des compétences particulières et permettre aux élèves de préciser leurs points forts dans les apprentissages.

    Cette préparation en amont produit déjà quelques effets dans la recherche des moyens pour améliorer son travail en classe. Se fixer des objectifs bien avant la séance, en ayant pris un peu de temps, porte un regard différent sur les feed-back. Il y a une forme d’instantanéité qui s’oppose à cette réflexion plus longue qui interroge sur les choix effectués et les moyens mis en oeuvre.

    Une autre expérience de terrain sur laquelle je travaille depuis peu… « M’sieur, à quoi ça sert de courir ? »

    Tout enseignant d’EPS aura entendu cette célèbre phrase au moins une fois dans sa carrière ! Au début, je m’attachais à répondre de manière très classique sur des problématiques de maîtrise, de connaissance de soi et de santé, et puis… Face à des résultats qui, malgré tous les efforts du monde, n’étaient jamais à la hauteur des attentes des élèves, j’ai pensé proposé d’autres stratégies.

    Tout d’abord, il faut pouvoir définir un cadre progressif qui permette aux élèves d’intégrer quelques impératifs en rapport avec les aspects « classiques » de la justification de la course et les adapter à leurs capacités. Il faut répondre de manière précise à leurs questions (souvent très simples : est-ce que ce que je fais c’est bien ? sous-entendu, est-ce que cela correspond à ce que vous attendez de moi…), et valoriser leur effort.

    C’est ce que permet d’obtenir l’application EPS RUNNING utilisée sur tablette (Androïd) au cours d’une séquence de pratique.
    Une fois le bilan fait sur la réalisation des séquences programmées, les informations sont transmises en ligne.

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    Sur la base de ce qui a été réalisé, il s’agit pour les élèves (ici, ce sont des classes de 4ème te de 3ème) d’effectuer un petit travail personnel d’analyse ; l’objectif étant de reproduire la séquence initiale et d’obtenir un travail plus pertinent de ceux qui n’ont pas obtenu un 100% et d’envisager avec les autres d’autres objectifs de réalisation, allant d’objectifs plus ambitieux à la réalisation de performances.

    Exercice type

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    Il existe d’autres propositions que nous étudions en ce moment. L’élaboration de contenus prompts à accompagner la marche de l’enseignant en EPS.

    Deux pistes :

    ressources exemples : une pédagogie du modèle qui ne retient que partiellement notre attention. Les ressources de ce type existent (diaporama, vidéos et autres), nous les exploitons au sein des séances pour répondre à des problèmes précis, mais ne sont pas utilisées dans des logiques de progression où le dialogue, l’instant pédagogique, interaction entre l’enseignant et l’élève demeure privilégié pour la conduite des progressions.

    ressources situations : ce sont des descriptifs des mises en oeuvre sur le terrain, apparentées à un carnet de route, souvent complexe, où la lecture par l’élève nécessite un accompagnement par l’action qui ne se vit qu’au sein des situations sur le terrain.

    Nous avons donc orienté nos travaux sur les moyens de comprendre dans des temps différents entre propositions, actions et bilans. Le maître mot de ces travaux est « interdisciplinarité ».

    En effet, le travail sur l’ensemble de cette idée d’inversion est basé sur la collaboration entre les contenus de différentes disciplines, même s’il se veut bénéficier à celle considérée en particulier.

    La possibilité de réinvestissement des savoirs qui est proposée à nos élèves renferme tout l’intérêt qu’il y a à vouloir intégrer les technologies dans les apprentissages. Car même si la plus-value disciplinaire demeure un aspect incontestable, elle est renforcée de fait par cette capacité donnée aux élèves de contextualiser les acquis d’autres matières à des fins de compréhension et de mises en oeuvre.

    Un certain nombre d’obstacles pourraient interférer avec ces développements.

    Le premier étant la difficulté pour les enseignants de repenser la didactique au regard de l’offre de plus en plus large des possibles liés aux usages numériques. Viennent ensuite les inerties décisionnelles concernant le maillage numérique éducatif. Les ENT n’occupent pas, à mes yeux, la place qui leur est destinée dans la scolarité d’un élève et la pratique d’un enseignant. Ce n’est pas la faute des utilisateurs, mais bien celle des concepteurs.

    La culture numérique est interrogée également, laissant une large place aux réseaux sociaux et d’échanges. Cela peut s’avérer intéressant dans beaucoup de domaines, mais ne se préoccupe encore que trop peu de la personnalisation des besoins en amont des prises d’information. Aujourd’hui encore, lorsqu’un collégien doit faire une recherche, la majorité des consignes le laisse un peu dans le vague sur les pistes à explorer ; je précise bien : la majorité, car il existe des travaux très performants qui guident les élèves, mais encore trop peu.

    Dans la mesure où l’activité de l’élève, surtout en dehors du cours et de l’école, demeure une activité encadrée ; et que cette activité propose un contenu prospectif, il y a de grandes chances que se développent des stratégies de « classes inversées ».

    Il me semble qu’une large part doit être accordée à la production prédictive afin de passer en revue la somme des apprentissages et accompagner nos élèves vers une autonomie prompt à donner aux formations à distance et aux développements pédagogiques qui les accompagnent toute la valeur de ce que nous recherchons.

  • PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

    PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

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    Pour un enseignant, l’arrivée des Environnements Numériques de Travail (ENT) apparaît comme l’impérative nécessité de transformer sa pratique. Cette transformation est parfois perçue comme une avancée ou, à l’opposé, comme une contrainte supplémentaire.

    Le design des environnements devient, de ce fait, un véritable enjeu dans l’intégration de l’ensemble des outils dans l’éducation et la formation des élèves.

    La structure numérique se compose de trois entités :
    . le matériel support
    . la ressource
    . l’ENT

    Dans le domaine des équipements, matériels supports, nous constatons que ce sont souvent les ressources qui conditionnent les choix. Les ressources et aussi les coûts, bien sûr ; mais on constate également des disparités dans les productions actuelles en fonction des systèmes d’exploitation des « devices » utilisés.

    Dans ce système, le choix des ressources demeure prédominant.

    Et parmi ces choix, la capacité des applications utilisées à permettre un travail et des bilans immédiats, pouvant être transmis aux élèves facilement. C’est un argument de poids dans la crédibilité sous-tendue du discours pédagogique.

    L’ENT, support de cette mise à disposition, propose un ensemble de services visant à développer cette stratégie éducative.

    Aujourd’hui, ils sont utilisés sur deux modalités, par deux publics :
    . les parents (cahier de texte, appel, notes,…)
    . les élèves (notes, cahier de texte, informations diverses…)

    Martial_PROEPS2_030315avec, pour chacun d’eux, un lieu d’échange qui permet de prélever et déposer des documents dans des communautés identifiées allant de la classe aux différents groupes pouvant exister dans l’établissement.

    Dans cet ensemble, il nous est apparu intéressant, utile et nécessaire, de pouvoir proposer un écosystème faisant interagir les trois entités définies dans la structure numérique de base : il s’agit de PRO-EPS.

    PRO-EPS est un service en ligne disciplinaire, pouvant être connecté à tous les ENT du territoire, offrant un service complet (et en constante évolution) autour des activités physiques et sportives proposées en EPS.

    Mais pas seulement !
    Intégrant l’ensemble des élèves de l’établissement et professeurs inscrits sur l’interface, la brique permet l’utilisation de son contenu dans d’autres disciplines (performances, valeurs, images), ainsi qu’un usage transdisciplinaire des applications utilisées initialement en EPS.

     

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    Ce service prend en compte, un élément essentiel de la mobilité : la difficulté qu’il y a à être connecté pour pouvoir interagir avec un espace en ligne.

    Ceci est rendu possible par un concept performant qui donne une grande autonomie à l’enseignant sur le terrain dans le choix de son application, dans la création à la volée de ses groupes ou ateliers de travail et par des modules de gestion permettant de transmettre à postériori, des bilans établis à l’identique sur le terrain.

    Avantage supplémentaire, la saisie des élèves et la création de leurs comptes sécurisés individuels, a été réduite à sa plus simple expression par la gestion d’une base de données fournie par l’établissement, et intégrée par identification, par les applications, sans que l’utilisateur multiplie les actions de saisie.

    A l’issue des séances, une fois connectée, la tablette transmet, par une démarche tout aussi simplifiée, les informations sélectionnées par l’enseignant qui pourront être consultées par les élèves sur leurs comptes personnels.

    Pour reprendre les termes de l’Atelier CANOPE de l’Oise, PRO-EPS est un  » Service en ligne simple et intuitif, sécurisé, centré sur les écoles et ouvert à tous les membres de la communauté éducative ; il propose un panel d’applications permettant d’accéder à ses outils de travail et à ses ressources, à tout instant, et en tout lieu. PRO-EPS est le premier ENT pensé pour l’Education Physique et Sportive qui tire pleinement avantage des nouvelles technologies web  » .

    Il y est bien question de faciliter la tâche des enseignants et permettre dans l’esprit des effets recherchés de changer sa posture vis à vis de ses élèves, de leurs parents, en privilégiant ses compétences par une opportunité accrue de délivrer son savoir.

    Comment se positionne PRO-EPS au niveau des développement sur la mobilité ?

     

    Voilà en 9 points, un résumé de ce que représente l’écosystème PRO-EPS à ce jour

    – Intégrer la discipline EPS au projet plus vaste des ENT.
    – Définir une écosystème efficace sur le terrain.
    – Se dégager des impératifs de connexion pour permettre de travailler.

    – Varier les types d’application suivant 3 principes :
    . Des modules de haute performance nécessitant une base d’élèves et des modalités de synchronisation / transmission
    . Des modules autonomes, complexes et enregistrant leurs propres informations à titre d’éléments de comparaison
    . Des modules « flash » pouvant être utilisés sur de multiples supports et diffusés aux élèves simplement

    – Intégrer l’existant en le rendant plus performant dans une logique de connaissance du résultat, de retour d’information immédiat et d’intégration d’informations d’un  nouveau genre sur la base de :
    . d’outils classiques, en faire des outils numériques.
    . faire de ces outils des lieux de traitements immédiats pouvant quantifier et qualifier (comparaison de résultats, notes)
    . afficher des données difficilement identifiables, avec par exemple vitesse, fréquence de répétition, pourcentages de réussite.

    – Faire en sorte que le « design » des applications bénéficie à une manipulation par les élèves, en leur permettant de posséder l’information au même titre que l’enseignant.
    – Changer la posture de l’enseignant en le plaçant en situation de délivrer savoirs et conseils dans un contexte où le temps accordé à la pédagogie ne se gère pas, mais s’apprivoise.
    – Intégrer de nouvelles informations dans un but disciplinaire, mais également les exploiter hors contexte pour permettre de valoriser les compétences acquises en un lieu et utilisées ailleurs.
    – Une pédagogie « inversée » , un aller-retour entre les disciplines et le terrain visant à préparer en amont une séance en fonction de choix bâtis sur la consultation en amont.

    Dans ce dispositif, la place de l’élève est prépondérante.

    C’est un lieu d’accumulation de résultats qui sont intimement liés à sa pratique. il lui permet d’avoir accès à des informations difficiles à transmettre jusqu’à présent et transmises dans un contexte permettant de les retrouver facilement et affichées de manière visible, c’est à dire sans passer par des dépôts de fichiers et/ou des stratégies de compatibilité de systèmes et d’applications.

    C’est ainsi que se développe au mieux la notion de partage : des données partagées entre le professeur et ses élèves. La possibilité pour l’élève de se comparer aux autres, d’évaluer ses progrès.

    Et deux phases aujourd’hui très intéressantes à suivre :

    . partager ses données et montrer, hors de l’école, à la maison ou ailleurs, quel est la qualité et le résultats des prestations.
    . partager des données accessibles à d’autres disciplines afin d’offrir un support personnel à des actions pédagogiques diverses, allant de la simple utilisation pour des calculs, à la récupération pour des travaux plus complexes, synthétiques ou prospectifs.

    A l’heure du développement de formes de pédagogies inversées, c’est potentiellement une démarche qui permet d’introduire, au travers du suivi, des actions d’anticipation sur ce qui pourra être réalisé, testé, évalué et amélioré au sein de l’école, accompagné par l’intervention juste et appropriée des professeurs mettant au service des élèves un savoir qui se personnalise.

    C’est d’ailleurs sur ce sujet qu’il est utile de préciser que PRO-EPS se veut être un service évolutif. Ce n’est pas seulement au travers de l’inscription de performances que ses développeurs (dont je fais partie) voient son évolution, considérant au passage que c’est un mode d’entrée qui se justifie de par la nature spécifique de l’éducation physique et sportive.

    Véritable lieu d’innovation, PRO-EPS renferme différents projets allant des usages spécifiques de l’enseignant à ceux plus individuels de l’élève.

    Un projet comme MY’EPS, basé sur des logiques repensées de BYOD, étudie de manière forte les ponts entre le multimédia et la pratique sportive grand public et le numérique éducatif. Un projet qui se veut collaboratif, à la recherche de partenaires qui vont permettre de finaliser des « solutions » de terrain efficaces, ergonomiques et surtout très fonctionnelles. Un projet numérique et éducatif à suivre !

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    Cet ensemble a pour vocation de s’adapter aux contraintes matérielles des équipes et prend en compte les investissements existants. L’aspect principal qui contribue à l’efficacité de telles démarches est la proximité forte qui existe entre les développeurs, sur le terrain de la pratique pédagogique, l’Atelier CANOPE d’Evry, lieu de valorisation des usages, articulation entre différents acteurs, à commencer par toutes les disciplines d’enseignement.

    Après plus de 3 années d’existence, PRO-EPS s’insère dans les démarches pédagogiques diverses, du 1er degré au secondaire, proposant une action sur les apprentissages et leur évaluation. Le tout sous une forme visant à développer des compétences diverses et variées, propres à définir des contenus propres à une culture numérique éducative.

    Plus d’infos :

    Exemples d’usages de PRO-EPS :
    à retrouver sur www.cddp91.ac-versailles.fr et www.gepeps.ac-versailles.fr

    Renseignements sur PDAgogie.com, le site : http://www.pdagogie.com, contact@pdagogie.com
    PRO-EPS, le site : http://www.pro-eps.fr/site/
    Découvrir PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/decouvrir/
    Les applications mobiles (iOS/Androïd) et PC liées à PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/applications/

    Nos pages Facebook :
    PDAgogie.com : https://m.facebook.com/pdagogie
    PRO-EPS : https://m.facebook.com/profile.php?id=254563804735136

  • La vidéo en EPS, statuts de l’image et mode d’entrée

    La vidéo en EPS, statuts de l’image et mode d’entrée

    Le droit à l’image…

    Pour nous aider à appréhender le cadre légal, je renvoie les acteurs éducatifs à ceci : article Eduscol.
    La première chose qui interroge est le dispositif de diffusion. Internet a développé une forme de méfiance systématique sur l’image. Je n’essaierai pas d’en expliquer les causes, mai pour moi il y a deux grandes raisons : la méconnaissance et l’argent. Bref !

    Il demeure toutefois nécessaire de se poser la question de l’intérêt de tout faire passer par internet aujourd’hui, sachant que si l’image est utilisée, c’est dans un but pédagogique et que la connaissance immédiate du résultat, sa finalisation et son interprétation demeurent des aspects plus conséquents de l’intérêt qu’il y a à introduire l’image dans sa pédagogie.

    C’est sur ce point que je souhaite vous informer. Un bilan actuel qui met en avant de nouvelles stratégies que les tablettes ont permis d’insérer de manière plus aisée dans les séquences d’apprentissages, et que les développeurs ont rendu plu intuitives, intéressantes et pérennes.

    Un développement bien avisé au regard de ce qu’est une tablette aujourd’hui : outil multi-fonctions permettant de se connecter à internet, mais équipé d’une caméra faisant fonction d’appareil photographique, de caméscope et de dictaphone.

    La projection de contenus

    . présentation de cours
    . affichage de résultats

    La projection d’actions

    Martial1_030115Il existe avec la vidéo, plusieurs types de contenus. Ceux qui s’exploitent dans l’immédiat ou avec un différé très court, et le contenu enregistré dont l’exploitation est tirée d’une analyse plus longue ou d’une représentation de modèle :

    . vidéo expérimentale de modèle (enregistrement)
    . vidéo de restitution à postériori (enregistrement)
    . vidéo de restitution immédiate (différé/immédiat)

     

     

    Après avoir vanté le mérite du picoprojecteur dans la restitution de contenus, petite expérimentation sur la restitution immédiate de l’action avec l’enregistrement et l’analyse d’une séquence filmée à l’instant.
    Pour support, l’activité badminton en classe de 3ème… Et pour thèmes :
    – le placement des appuis et l’orientation du corps
    – l’engagement du jeu et la connaissance de la règle au service
    – la stratégie dans le jeu en fonction du placement adverse

    Pourquoi toutes ces précisions ?

    De manière courante, on aborde ces thèmes pour faire évoluer le niveau de jeu des élèves en considérant qu’un schéma (lorsque c’est possible), une démonstration (à allure réduite, par placement ou en jeu réel) peut suffire à faire comprendre ce que l’on recherche. Dans le cas de cette séance, le jeu est lancé, les rotations organisées à partir de l’application ATP Network (PDAgogie.com ), module en réseau qui permet la saisie et le choix d’adversaire, ainsi que l’affichage du classement et de son évolution en des points multiples.

    Pour la vidéo, j’utilise une tablette 7″. Cette tablette permet la transmission d’images via le NumCast distribué par Easytis, et qui est auto-alimenté par le pico-projecteur. La prise de vue sur la tablette est d’excellente qualité, l’analyse rapide des vidéos et leur renommage est effectué avec l’application Coach’s Eye (version payante avec les options). D’autres applications existent, certaines gratuites. J’ai choisi celle-ci pour la fluidité et la rapidité des modules d’analyse autant que pour sa capacité à proposer des outils variés et intéressants. Cette rapidité d’analyse est un atout pédagogique, car le retraitement logiciel ne doit pas empiéter sur le temps de travail et certaines applications montrent leurs limites dans ce domaine.

    Une fois les vidéos sélectionnées, chacune étant très courtes, tout cela après un temps d’analyse des comportements et une prise de vue rapide, on s’accorde un temps pour visionner et comprendre.

    C’est un temps de retour immédiat, dont la valeur sur le terrain est de mettre en évidence des actions venant de se réaliser et pouvant servir de référence ou être améliorées. Pour certains élèves, cela s’avère être de la valorisation, pour d’autres un temps de prise de conscience. Les images sont introduites comme des éléments supports servant à envisager des solutions dans l’attitude et les choix.

    J’ai, jusqu’alors, très peu utilisé la vidéo en cours. Les dispositifs proposés s’avéraient encombrants, fastidieux et chronophages. Pour des séquences courtes, un intérêt probable, mais avec des mises en oeuvre trop conséquentes. Avec les nouvelles dispositions matérielles étudiées dans mes séances, j’en arrive à réviser ma position et constater de ce fait les effets positifs d’un numérique adapté.

    Un aspect fondamental à cette démonstration est celui de l’image et de l’élève dans sa représentation de l’utilisation de l’image. le fait de me voir filmer, et de me voir sélectionner les instants essentiels (ainsi que de constater la suppression de ceux sans réel intérêt), estompe considérablement l’appréhension développée autour des notions de droit à l’image, d’exploitation tardive de ces images et des moyens de leur restitution.

    Un second passage non négligeable dans la pratique : l’utilisation de vidéos en streaming…

    Martial2_030115Le principe est intéressant et se développera certainement. La tablette prend une vidéo qu’elle affiche en fonction d’un délai… L’action se passe, elle est filmée et restituée sans manipulation dans un délai choisi par l’utilisateur. Aucune vidéo n’est enregistrée. Certaines applications comme Bam Video Delay sur iOS permettent de reproduire la prise de vue jusqu’à 4 fois dans des délais paramétrables.

    Pour la profession EPS, cette démarche est évidente. Elle permet aux élèves, en ciblant des points précis d’observation, d’avoir une analyse immédiate de leur corps en mouvement sans avoir à manipuler de manière active un outil. Et pour appuyer sur notre philosophie initiale, rappeler que les vidéos n’étant pas enregistrées, elles ne suscitent pas d’interrogation sur leur conservation et leur utilisation future.

    Et en terme de progression des élèves ?

    De manière ponctuelle, cette stratégie s’avèrera payante. Les premiers résultats, immédiats, sont liés à l’effort de respect de la règle. Ces images jouent le rôle de révélateur de l’oeil de l’enseignant !

    Si mes élèves se posent la question de savoir ce que je regarde et ce que je vois, le fait d’avoir en quelques minutes, observé, filmé et projeté leurs attitudes et comportements produit un effet qui me surprend encore moi-même. J’ai mis un peu de temps à analyser et comprendre, et j’en conclus que ces images sont, pour eux, des révélateurs de nos compétences et de notre savoir ; et de ce fait se transmettent comme un contenu pris ailleurs, dans un autre contexte que nous savons exploiter. Les capacités des logiciels à annoter, séquencer et sérier sont un atout de taille dans cette représentation.

    Dans le cas du streaming, volume de pratique et visionnage vont souvent de pair. Je pratique et je me vois. Je regarde tout d’abord sans vraiment savoir, prêtant attention à mon image plus qu’à mon action. Mais la fonction étant bien ce qu’elle est, la répétition de ces aménagements permet d’orienter le regard vers la pratique critique et associée aux impératives consignes liées aux apprentissages.

    Nous en sommes arrivés à une troisième étape tout aussi importante aujourd’hui : la verbalisation.

    Ces applications permettent de reproduire des vidéos sur lesquelles sont ajoutées commentaires et manipulations. Tout naturellement, de nouvelles stratégies se mettent en place débouchant sur la concrétisation de pratiques interdisciplinaires. On parle beaucoup aujourd’hui de e-learning et d’auto-formation. On associe tout cela à l’utilisation du web pour transmettre les contenus.

    Martial3_030115Sur notre terrain à nous, éducatif et sportif, mais avant tout éducatif, connexion et échanges de données sont des aspects encore loin de l’utopie de la perfection. Au travers des équipements tablettes, les ressources que nous utilisons et développons, intègrent de manière cohérente les contraintes des environnements pédagogiques et font bien plus que promettre quelque chose de meilleur, elles le formalisent. C’est toute la cohérence qu’il y a à promouvoir la valeur de l’enseignant-développeur !

    De ce fait l’échange de contenu et l’analyse se font sur le terrain et se retrouve au sein du device concerné tout en étant exploitable à postériori sur ce même outil ou par transmission en ligne dans un espace dédié comme un ENT.

    Martial4_030115Ici, à nouveau, la sécurisation de l’espace réduit considérablement la crainte de la diffusion de son image et ramène le débat à la notion d’apprentissage, de construction et de progression. Un des objectifs assigné à cette usage est la maîtrise de l’expression et l’appropriation d’un vocabulaire en relation avec la pratique. Je vais travailler de manière très précise sur ce domaine, associé à David Perissinotto (Développeur comme moi chez PDAgogie.com) et Mikael Sofianos (membre du GEPEPS de Versailles, comme nous) ayant déjà largement dégrossi le concept et obtenu d’excellents résultats dans un environnement scolaire certes plus « simple », mais offrant une inspiration parfaite à celui qui est le mien, « moins simple ».

    Un dernier point sur l’image ; un aspect qui sera certainement développé au sein du réseau CANOPE, plus particulièrement à Evry, les applications renvoient les images « taguées » vers un espace sécurisé, accessible uniquement aux élèves concernés, permettant d’encadrer des sorties pédagogiques, des actions ponctuelles, l’association sportive et des séquences pédagogiques de tous ordres, dans toutes les disciplines.

    Il s’agit du projet PHOTO Live.

    Une expérimentation en acrosport nous a conduit à utiliser ce concept très intuitif et automatique (redimensionnement, réorientation automatique, attribution à l’élève et identification des rubriques et dates) pour transmettre les images des réalisations de figures acrobatiques réalisées en cours, à des fins de préparation et affinement des enchaînements pour les séances à venir.

    Martial5_030115Cette démarche a permis de mieux appréhender l’autoscopie et a rationalisé le travail toujours trop court en leçon. Pour le professeur, c’est la possibilité de laisser travailler les élèves à la réalisation des images et à leurs identifications tout en les récupérant très facilement (synchronisation rapide à partir du serveur, les images sont allégées automatiquement par l’application).

    Cette démarche rassure également, car les images ne sont accessibles à aucun moteur de recherche du fait de leur résidence dans un espace sécurisé, hébergé sur le territoire national et ayant comme unique vocation de participer à l’éducation et la formation des élèves.

    Ces images peuvent être rendues attractives par la possibilité de travailler dessus avec des outils d’annotation (Skitch) offrant une grande souplesse d’utilisation (vous aurez remarqué le floutage de certains visages, et la pose de repères visant à sensibiliser les élèves sur les points à améliorer pour arriver au meilleur résultat).

    Martial7_030115Il y a de nouvelles perspectives qui s’offrent à nous dans le domaine de l’image et la réalisation de ressources. Nous expérimentons l’image active et la réalité augmentée pour évaluer le potentiel de ces outils. Ce sont les plus-values qui nous intéressent et la possibilité de mettre en avant l’utilité des outils et ressources dans l’amélioration de la pratique tout en développant chez l’élève, une culture numérique visant à lui permettre de s’approprier les outils, les ressources et les espaces de diffusion et lui permettre de également de progresser dans sa pratique physique.

    En conclusion

    Mon idée initiale était de rassurer sur l’utilisation de l’image, et pour ne pas sombrer dans le discours théorique, j’ai souhaité vous faire part des avancées en éducation physique et sportive « et au-delà » afin de rendre pratique et visuel l’ensemble des dispositifs en oeuvre. Il faut bien avoir conscience que ces usages se développent sur l’ensemble du territoire, et depuis bien longtemps.

    Fabrice Bruchon, dans l’académie de Creteil a largement contribué à l’introduction de l’image, travaux repris à ce jour par ses remplaçants. L’académie d’Amiens a utilisé des dispositifs plus lourds mais tout aussi intéressants avec Bernard Dancoisne . Nous retrouvons des expérimentations dans l’Académie de Reims. Il apparait à ce jour que les nouveaux outils ont permis de se servir de ces entrées pour expérimenter des dispositifs. Sur ce point tout particulièrement, nous avons pu travailler à quelques-uns et vous faire un bilan de ce que nous ont inspiré ces expérimentations et comment nous les avons introduites au quotidien dans notre pédagogie, en réponse à des besoins, et en allégeant les dispositifs qui n’épargnent toutefois pas l’impérative nécessité d’investir dans le matériel … et la ressource.

    Nombreux sont les enseignants qui investissent le domaine du numérique en entrant par l’image. Je n’avais jusqu’à présent qu’effleuré le sujet j’espère vous avoir éclairé dessus à présent. Je vous invite à venir consulter de temps en temps cette page https://www.facebook.com/iMarsAttack, pour des scénarios « en temps réel » en rapport avec cet exposé. Des scénarios dont les dispositifs allégés pourront éclairer les conceptions et proposer des idées.

    En savoir plus :
    sur les dispositifs d’images : Réseau CANOPE, avec la mise en place d’un dispositif complet extérieur rassemblant image et ENT, en course de relais. et également l’article sur « Identifier les points forts d’une séance : ce que les élèves retiennent ! ».

      http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article1170

    Liens utiles :
    Coach’s eye : https://www.coachseye.com
    Ubersense : http://www.ubersense.com
    O’see : http://www.osee-app.com
    QuikCoach : http://quikcoach.com
    PHOTO Live : http://www.pro-eps.fr/site/applications/photo-live
    Kinovea : http://www.kinovea.org
    Skitch : disponible en liens séparés pour tous les systèmes
    Video en streaming :
    BaM Video Delay (iOS) : https://itunes.apple.com/fr/app/bam-delay-mirror/id517673842?mt=8
    Video Coach Evaluation (équivalent sur Androïd) : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.appyhand.videocoach

    Martial6_030115

  • Tablettes Tactiles et ENT en EPS,  la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Tablettes Tactiles et ENT en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Quelle plus-value à l’utilisation de supports numériques dans la pratique physique ? Comment exploiter les données prélevées sur le terrain dans le but d’accroître la motivation, voir remotiver les élèves à la pratique physique, et parfaire la connaissance de soi ?

    Présentation de la technologie utilisée

    L’utilisation du numérique, dans le cadre pédagogique de la pratique physique, exploite les outils nomades et tout particulièrement les tablettes tactiles. Ces outils, récents, intègrent les leçons comme support de l’évaluation, comme rapporteur de la pratique et de ses résultats et accentuent leur impact au travers d’espaces numériques personnels appelés brique disciplinaire d’ENT : PRO-EPS.

    L’utilisation se fait également au travers de l’exploitation des technologies de communication sans fil entre périphériques, qui permettent de rassembler les données d’une séance autour d’un espace commun lui-même transmettant les informations sur le support ENT précédent.

    Périphériques et serveurs communiquent dans le sens montant et descendant pour assurer en permanence la cohérence des données. Les élèves étant clairement identifiés, ils bénéficient de données personnelles pouvant être utilisées dans d’autres enseignements. A titre d’exemple, les statistiques personnelles peuvent être utilisées dans des devoirs de mathématiques.

    Relation avec le thème de l’édition

    Cette utilisation « originale » s’inscrit dans la cohérence du thème de l’édition au travers de l’impact imaginé autour du suivi individuel et personnalisé. La base de données devient un adjoint conséquent de la pratique, l’accompagnant sur le terrain en permettant la retranscription de l’action sous forme de résultats immédiats, et affichant les deux réunis sur l’espace personnalisé : voir ses difficultés, se fixer des objectifs, les réaliser, progresser, se motiver !

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Dans un premier temps, il faut comprendre que PRO-EPS, c’est d’abord une série d’applications pouvant être utilisées dans de nombreuses activités, et que PRO-EPS est un environnement voué à évoluer très rapidement au travers de l’offre variée de nombreux autres services…

    La vocation de ces applications estde prouver que le numérique en EPS peut être un facteur d’accroissement du temps de pratique suivant 2 principes : délivrer immédiatement un résultat et saisir très rapidement ce résultat pour pouvoir enchaîner sur « autre chose »… Deux exemples souvent cités :

    –        ATP Network : gestion de tournoi multiposte, permettant de ne pas avoir de file d’attente autour d’un poste de saisie, avec mise à jour en temps réel sur chaque espace de saisi et suivi de la pertinence des choix d’affrontement.

    –        CHRONOPerf :  un gain de temps de pratique évalué entre 20’ et 25’ avec une classe de 5ème de 25 élèves devant réaliser au moins 5 performances sur 50m.

    Elément essentiel à citer en conclusion : nous passons très rapidement à la saisie autonome sur l’ensemble de ces applications. Les interfaces de saisies sont étudiées pour limiter les manipulations et donner l’essentiel des informations. Les outils utilisés sont manipulés par les élèves et ont vocation de permettre au professeur d’individualiser ses interventions (complexification, remédiation dans les tâches, individualisation des besoins…)

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici