Étiquette : premier degré

  • Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot

    Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot

    A l’occasion des NetJournées 2016 à Bischoffsheim dans l’académie de Strasbourg, nous avons rencontré Karine Sadran, maître animateur informatique sur la circonscription de Grasse. Elle nous a fait une parfaite démonstration des usages possibles des deux robots « abeilles » que sont la Bee-Bot et la Blue-Bot, sur le stand de la société Easytis.

    Karine Sadran intervient dans les classes de la petite section de maternelle au CM2. Elle a proposé les projets liés à la robotique à l’ensemble des classes de sa circonscription et notamment en lien avec la Bee-Bot et la Blue-Bot « ayant trouvé cette petite bestiole à la bouille fort sympathique ».

    Ce robot a notamment reçu un très bon accueil dans les classes de maternelle et de CP dans lesquelles Karine a eu l’occasion d’intervenir.

    La Bee-Bot, le compagnon indispensable des maternelles

    Avec la Bee-Bot, il suffit de programmer un trajet avec les boutons qui sont sur son dos et d’appuyer sur « Go », le bouton vert, pour la faire démarrer. Les enfants peuvent voir immédiatement le résultat de leur programmation et « cela les motive énormément », souligne Karine.

    Cette activité va permettre notamment de travailler sur tout ce qui est organisation spatiale, « repérer un objet par rapport à soi, repérer la gauche et la droite etc ».

    Pour ce qui est du tapis, il est possible pour l’enseignant de fabriquer son propre tapis en y inscrivant ce qu’on veut dessus. Karine donne l’exemple d’un tapis qu’elle a conçu en lien avec la phonologie pour les CP ; pour les classes de maternelle, elle a utilisé un tapis d’une “ville“ avec différents magasins.

    « On avait déterminé la maison de l’abeille puis on a tiré une carte qui disait “aujourd’hui, Bee-Bot va chez le coiffeur“ donc il fallait trouver le salon de coiffure, déterminer un trajet, expliquer par où on allait passer et une fois qu’on était arrivé, dire “je suis bien arrivé au salon de coiffure“ ».

    Ce genre d’exercice aide les enfants à verbaliser ce qu’ils font, à les faire travailler à l’oral.

    « Ça a permis de dédramatiser la prise de parole ; certains enfants qui étaient des petits parleurs se sont engagés volontiers dans l’activité », souligne Karine.

    Avec la Blue-Bot, on va encore plus loin dans la programmation.

    La Blue-Bot est en liaison Bluetooth, soit avec la barre de programmation, soit avec la tablette.

    Pour la barre de programmation, on utilise des cartes qui indique la direction à prendre ou l’action à réaliser (tout droit, tourner etc).
    Lorsque le trajet a démarré, les élèves peuvent suivre sur la barre de programmation où en est l’abeille sur le tapis et vérifier si cela coïncide.
    « Les enfants sont très attentifs à ce que programment les autres et sont très enclin à indiquer une erreur éventuelle ou proposer une correction ».

    C’est aussi très intéressant de voir les interactions élèves.

    Avec la barre de programmation, on peut entrer dans de la véritable programmation avec la possibilité de créer des boucles et de comprendre le fonctionnement des boucles, en utilisant moins de cartes, « puisque quand on programme, on se doit d’économiser les signes », précise Karine.

    Encore un autre stade de programmation en utilisant Blue-Bot et son application sur tablette.

    C’est la dernière étape de programmation que Karine propose aux classes à partir du CE1 où on va utiliser la Blue-Bot avec son application dédiée sur tablette.
    « Il sera possible de créer des programmes beaucoup plus longs avec l’application ».

    « Au niveau de la compréhension spatiale, on passe sur un support complètement virtuel donc cela ne met pas en jeu les mêmes choses pour les élèves par rapport à la visualisation de l’espace », ajoute Karine.

    Et si on faisait un défi à plusieurs abeilles ?

    Enfin, Karine propose aux classes de CM2 qui maîtrisent déjà bien la programmation de la Bee-Bot ou de la Blue-Bot, de créer des défis à plusieurs abeilles, « qui vont permettre un vrai travail de résolution de problèmes ».

    Par exemple, elle va donner trois Blue-Bot aux élèves avec trois points de départ différents sur le tapis mais le même point d’arrivée. La consigne est d’arriver en même temps mais de ne pas se tamponner.

    « Cela va supposer de trouver un parcours, de se mettre d’accord avec les autres pour ne pas se tamponner, éventuellement utiliser le bouton pause pour permettre à l’abeille de s’arrêter et de laisser passer une autre concurrente pour arriver correctement au point final sur le tapis ».

    Plus d’infos :
    Ne manquez pas les démonstrations de Karine en images en regardant la vidéo ci-contre.
    Encore un doute ou des questionnements ?
    N’hésitez pas à contacter la société Easytis qui distribue ces matériels : www.easytis.com

  • « NEIGE », une ressource pour cycles 2 et 3

    « NEIGE », une ressource pour cycles 2 et 3

    Ce DVD comprend le film d’animation Neige produit par le studio Folimage, à l’origine de plusieurs longs métrages plébiscités par le public et les critiques ces dernières années (La prophétie des grenouilles, Mia et le Migou, Une vie de chat, Phantom Boy…).

    Dans ce film de 28 minutes, les réalisateurs, Antoine Lanciaux et Sophie Roze, proposent une histoire en tissus et papiers découpés qui traite de la différence avec finesse et émotion.

    La neige, personnage à part entière, poussera les jeunes héros à braver le danger dans des conditions extrêmes.

    Synopsis du film :

    Canope_neige2_210416Après le départ de Prune en classe de neige, une incroyable tempête de neige s’abat sur la ville. Son frère Philémon et ses parents vont découvrir une famille d’Inuits, installée sur un rond-point. Cette étonnante rencontre marquera le début d’une merveilleuse aventure, peuplée d’animaux sauvages et d’imprévus.

    Outre ce film d’animation, le DVD intègre de nombreux compléments :

    Neige, histoire(s) d’animation, un documentaire de 12 minutes qui présente le travail de création : la naissance du projet et la technique d’animation employée ;

    Neige, histoire(s) d’Inuits, un documentaire de 11 minutes qui présente trois œuvres de la culture inuite par des médiatrices du musée des Confluences ;

    ▪ un livret pédagogique, qui vient développer les questions sur la technique d’animation employée et sensibiliser les élèves à une culture riche et méconnue ;

    ▪ une galerie d’extraits vidéos et d’images ;

    ▪le fichier audio de l’histoire adaptée du film parue dans le magazine Les belles histoires (Bayard).

    A noter : la version audiodescription et la version sous-titrée du film d’animation Neige.

  • Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Créer, produire et communiquer tout simplement avec le numérique en maternelle

    Véronique est passée par plusieurs étapes (de une seule tablette au départ) avant d’avoir sa tablette personnelle dans son cartable et cinq tablettes iPad2 et iPad3 à disposition pour sa classe.

    Actuellement à l’école rue d’Orsel du 18ème arrondissement de Paris, elle enseigne aux petites sections de maternelle, de manière tout à fait normale, comme elle s’en défend, sauf qu’elle y ajoute la petite « touche » numérique qui rend tellement de services, notamment quand il s’agit de partager des moments sympathiques avec les parents pour leur rendre compte des inventions et progrès de leurs jeunes bambins.
    Et dieu sait qu’on a besoin de savoir quand on est parent d’un enfant de 3 ans !

    Il peut y avoir des jours où les tablettes restent dans le placard car on en a pas besoin ; et si on les sort, ce sera vraiment au fils des besoins de la classe.

    Certains enfants n’ont pas trois ans à leur entrée en septembre donc apprendre les règles de la classe, apprendre à se séparer de sa famille sont des exemples de priorités données en septembre, comme l’explique Véronique Favre.
    « Et puis, petit à petit, d’une application avec une grenouille, d’une application avec des lettres, d’une application en numération, etc », les élèves vont se faire à la présence de la tablette en classe de manière naturelle.

    IMG_2548L’idée aussi, c’est de pouvoir laisser des traces, comme exemple les faire s’enregistrer pour raconter une histoire sur un dessin animé qu’ils ont vu au cinéma ou encore les filmer lors d’une séance de motricité pour qu’ils se voient.
    « Toute occasion est bonne », souligne Véronique.

    Et le gros avantage des tablettes est qu’elles sont mobiles car « à contrario d’un ordinateur qui serait posé sur une table où les enfants s’y relaient, la tablette, elle, se déplace ; selon le lieu où elle va être, ce sont les enfants qui s’organisent autour ».

    Véronique a également créé un blog qu’elle alimente elle-même et sur lequel elle ne fait pas participer les enfants ; d’une part, parce qu’elle n’a pas d’ordinateur et de connexion internet dans sa classe et d’autre part parce que les enfants sont un peu petits.

    Le blog, c’est vraiment pour montrer aux parents ce qu’on fait avec le numérique, pour le désacraliser en quelque sorte et de montrer que les enfants de 08h20 à 16h30 ne sont pas le nez sur un écran, précise t-elle.

    Véronique est une passionnée du numérique et des arts visuels ; elle prend donc plaisir à intégrer le numérique dans son enseignement. « C’est passionnant car les développeurs avec qui je peux être en contact sortent toujours des applications et c’est à nous de faire le tri ».

    « J’aime le numérique en classe car cela me permet de faire des choses que je ne faisais pas avant ; j’aurais pu m’en lasser ? Ben non, pas encore, car je découvre encore des choses », conclut-elle.

     

    Source photos : Véronique Favre

  • En classe avec l’ENT école de l’académie de Montpellier

    En classe avec l’ENT école de l’académie de Montpellier

    La mise en place d’un ENT, c’est aussi l’engagement d’une collectivité

    La municipalité de Castelnaudary a toujours été très dynamique dans sa politique d’investissement pour le numérique dans ses écoles, aussi bien pour équiper les classes en Tableaux Numériques Interactifs que pour fournir des Netbooks aux élèves que pour déployer l’ENT qui est aujourd’hui en place dans toutes les écoles de la ville.

    « Aujourd’hui, toutes les classes élémentaires de la ville ont du matériel et l’ENT pour travailler le numérique en classe », précise Anne-Sophie Granier, conseillère au numérique auprès de l’inspectrice de l’Education Nationale, qui a 63 écoles à accompagner sur l’usage du numérique en classe sur la circonscription de Castelnaudary.

    ENTecoleACMontpel1_040316L’intérêt que suscite le numérique auprès de la collectivité est en effet essentiel puisque qu’elle est partie prenante dans le financement du projet.

    Une fois les conventions signées entre l’académie et la collectivité, c’est Anne-Sophie qui prend le relais pour « convaincre » les enseignants d’utiliser la solution, mais elle note que de plus en plus d’écoles se manifestent et ont envie de découvrir ce que peut leur apporter l’outil.

    Comme l’exprime Delphine Perri, loin d’être « branchée » numérique au départ, elle a tout d’abord été attirée pour l’outil ENT du collège « car nous travaillons beaucoup avec eux et cela fait plusieurs années que l’ENT fonctionne là-bas ».

    Puis, après avoir suivi une journée de formation avec Anne-Sophie Granier, Delphine Perri s’est facilement laissée convaincre pour l’utiliser dans sa classe.

    L’ENT école : un ENT à but pédagogique

    Delphine Perri entretient de nombreuses relations avec le collège tout proche ; l’établissement utilise l’ENT depuis plusieurs années, pour la vie scolaire mais aussi à but pédagogique. C’est en partie ces usages qui ont attiré l’enseignante pour envisager elle aussi, d’utiliser ce type d’outil en classe, même s’il est vrai que l’ENT école est en majorité à but pédagogique.

    « C’est d’ailleurs en cela que l’ENT école est intéressant car il permet de travailler et valider toutes les compétences numériques exigibles dans le premier degré », précise Anne-Sophie Granier.

    Si Delphine Perri n’a pas beaucoup modifié son schéma quotidien d’une journée de classe, elle a petit à petit intégré l’ENT dans ses pratiques.

    « La journée démarre très classiquement car nous commençons toujours par une dictée ; il est vrai que je n’ai pas besoin de l’ENT pour cela ; en revanche, si c’est une dictée non préparée, ils pourront retrouver la correction sur l’ENT », explique Delphine Perri.

    Pour les devoirs, elle a instauré un tour de rôle entre les enfants et chaque demi-journée, un élève est chargé d’aller rentrer sur l’ENT, sur l’ordinateur de la classe, tout ce qu’il y a à faire à la maison.

    « Cela leur donne une responsabilité », souligne t-elle.

    Elle utilise notamment beaucoup le dépôt de documents, de toute nature qu’ils soient.

    J’aime bien les fichiers audio, surtout pour l’anglais car cela me permet d’avoir ma bonne piste au bon moment ; avec l’ENT, je suis tranquille, je suis sûre de moi et cela m’évite d’aller chercher dans mon ordinateur.

    Pour elle, l’ENT est vraiment un très bon outil pour les langues étrangères car l’audio offre aux enfants la possibilité d’écouter plusieurs fois à la maison et de se familiariser avec la langue.

    Autre exemple, en géographie, Delphine Perri dépose toutes les leçons sur l’ENT de manière à ce que les élèves puissent la regarder à la maison et faire ensuite les exercices en classe « pour éviter les devoirs écrits à la maison », précise t-elle.

    L’enseignante n’est pas livrée à elle-même dans l’utilisation de l’ENT et elle peut compter sur la conseillère au numérique, Anne-Sophie Granier, pour l’aider régulièrement à enrichir sa pratique. Delphine Perri avoue que cela lui prend beaucoup de temps de déposer presque tous ses cours sur l’ENT mais comme elle le dit « c’est vraiment la liaison entre l’école et la maison ».

    L’ENT, une ouverture facilitée vers les parents et un nouveau lien avec la maison

    Pour les parents aussi, c’est un vrai plus. Delphine Perri note qu’environ la moitié des parents consultent régulièrement l’ENT et « pas forcément les parents auxquels on s’attendrait », souligne t-elle.
    Ce sont plutôt les parents qui habituellement ne signaient pas les cahiers, qui vont le plus sur l’ENT.

    On a l’impression qu’avec l’ENT, c’est plus facile pour eux.

    Et pour les familles dont les enfants sont souvent absents, l’ENT est vraiment d’une aide précieuse puisque les enfants peuvent consulter, à distance, tous les cours de Delphine.

    L’ENT école pour toute l’académie : une initiative unique en France

    ENTecoleACMontpel2_040316L’académie de Montpellier est la seule académie à proposer un ENT unique pour le premier degré et un ENT unique pour le second degré.

    « C’est ce qui permet au recteur de l’académie, dans le cadre de sa stratégie numérique, de proposer un outil unique aux collectivités et donc l’égalité des chances et l’égalité d’accès sur tout le territoire académique », explique Sébastien Méjean, Délégué Académique au Numérique éducatif Adjoint, en charge du premier degré.

    Les solutions sont déployées au niveau académique et comprennent une stratégie d’évolution : « cette année en particulier, nous nous sommes dotés d’un atelier de production qui est un outil collaboratif pour les élèves ».

    La Délégation Académique au numérique éducatif est chargée d’accompagner les usagers de l’ENT ; pour ce faire, elle organise des groupes de travail et des formations des personnels académiques et pas seulement ceux appartenant à l’Education Nationale. « Il est à noter que le projet prévoit aussi la formation des usagers hors Education Nationale, comme les parents ou les agents des communes, à la partie qui leur est dédiée dans l’ENT », ajoute Sébastien Méjean.

    Aujourd’hui, l’ENT école est toujours en phase de déploiement mais il y a dores et déjà 30% des communes qui y ont adhéré et près de 45 000 élèves qui sont bénéficiaires de la solution académique

    « et un potentiel de 600 000 comptes », conclut Sébastien Méjean.

    Plus d’infos :

    Voir aussi notre sujet sur l’implantation de l’ENT école à Limoux dans l’Aude et interview de Mme le recteur Armande le Pellec-Muller.

  • EDSMILE : l’assistant numérique innovant pour les enseignants

    EDSMILE : l’assistant numérique innovant pour les enseignants

    [callout]EDSMILE présente l’assistant numérique innovant dédié à la préparation de cours des enseignants et au pilotage pédagogique.[/callout]

    Selon plusieurs enquêtes françaises et internationales, un enseignant du primaire passe en moyenne plus de 8 heures par semaine à préparer ses quelques 900 heures de cours par an.

    Il utilise souvent un simple traitement de texte ou un tableur pour organiser sa pédagogie et navigue dans un nombre toujours croissant de sites Internet pour identifier des ressources pédagogiques appropriées.

    EDSMILE assiste l’enseignant en lui permettant de créer très simplement et efficacement tous ses documents de préparation : progressions pédagogiques, fiches de prep’, emploi du temps, journal de classe etc…

    Grâce à une interface pratique et intuitive, l’enseignant peut adapter sa préparation à la réalité de sa classe, et ainsi gagner en temps, en flexibilité et pertinence. EDSMILE analyse les documents de préparation de l’enseignant et lui recommande des ressources (cours, exercices, vidéos…) en recherchant sur Internet celles qui sont adaptées à ses choix pédagogiques.

    L’ensemble du travail de l’enseignant est synchronisé automatiquement, peut être partagé en équipe et devient accessible à tout instant depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.

    EDSMILE est un service pour tous les enseignants du primaire, quel que soit leur niveau de maitrise des TICE.

    La plateforme a été imaginée et conçue par Michael Ramassamy, professeur des écoles pendant 13 ans, qui a obtenu le soutien de la BPI, de deux incubateurs et a été reconnu « Projet innovant » par le Ministère de l’Education Nationale.

    Plus d’infos :
    Soyez parmi les premiers en France à découvrir EDSMILE, la plateforme pédagogique qui va donner le sourire aux enseignants 2.0 ! Rejoignez edsmile sur www.edsmile.com et bénéficiez de l’offre SMILE gratuitement pendant 1 mois.

     

     

  • SNAPPET, l’apprentissage connecté

    SNAPPET, l’apprentissage connecté

    Qu’est-ce que Snappet ?

    Snappet est un assistant pédagogique numérique qui accompagne chaque élève dans l’acquisition et la consolidation des compétences fondamentales. Cette solution numérique clés en main est adaptée aux besoins de l’école élémentaire.

    Développée avec la collaboration d´enseignants français, elle est évolutive et facilite une pédagogie différenciée, sans surcharge de travail pour le professeur.

    Qu’y a-t-il d’unique chez Snappet ?

    Educatice_Snappet2Snappet propose le matériel, les contenus pédagogiques, la vérification des réponses et un suivi individualisé pour chaque élève. Il est possible d’adapter automatiquement les exercices au niveau de l’élève tout au long de l’année. Puisque chaque élève travaille à son niveau et à sa vitesse, il est plus motivé et progresse plus rapidement. D’après des études récentes, il gagne environ 1½ mois dans une année scolaire.

    D’où vient cette recherche ?

    Deux études indépendantes, basées sur les résultats de 2 500 élèves dans 80 écoles élémentaires, montrent une amélioration de 43% en moyenne des nouveaux acquis des élèves ayant utilisé l’environnement Snappet.

    Ces études, réalisées par les Universités de Twente et de Radbound, étaient financées par Kennisnet, l’établissement public néerlandais dédié à l’utilisation des TICE (technologies de l’information et de la communication) dans l’enseignement primaire et secondaire.

    Quels sont les avantages pour l’enseignant ?

    L’enseignant sélectionne en un clic les exercices à proposer – pas de photocopie à tirer. Il voit, en temps réel, où en est chaque élève ainsi que l’évolution de sa classe entière. Le temps en classe est optimisé grâce à la vérification automatique des réponses, pas de correction à faire après la classe. L’enseignant peut intervenir auprès des élèves en difficulté et conclure sa leçon en fonction des observations données par son tableau de bord.

    Qu’y a-t-il dans l’offre Snappet ?

    Le concept Snappet comprend 4 composants :

    . Des outils interactifs : des logiciels adaptés aux besoins de l’école élémentaire, un tableau de bord clair et précis pour les enseignants, un ensemble d’outils numériques prêt à l’emploi

    . Des contenus de qualité : des exercices mis au point par des professionnels de l’Education Nationale expérimentés et compétents, qui couvrent les programmes de mathématiques et d’étude de la langue, du CE1 au CM2, une présentation claire et simple par domaine et compétence, l’analyse et l’archivage automatique des résultats.

    . Un démarrage en douceur : une équipe de soutien pour les élèves et les enseignants, un accompagnement lors de la première utilisation, des réponses immédiates en cas de difficulté

    . La tablette Snappet (si l’école n’est pas déjà équipée de tablettes numériques) : une tablette individuelle avec housse de protection et accessoires, un contenu sélectionné et pré-visualisé par le professeur, le contrôle total par l’enseignant de l’accès aux autres sites internet.

    Quel budget faut-il consacrer à Snappet ?

    Tout dépend des besoins de l’école. Veut-on travailler tous les jours par classe entière ou par moitié pour les classes à double niveaux ou simplement par petits groupes de soutien selon les besoins spécifiques des élèves ? Est-ce que l’école est déjà équipée en tablettes avec un réseau wifi ou pas ?

    La solution Snappet s’adapte à chaque cas. Dans le cas d’une école qui n’a ni tablettes ni wifi mais qui veut faire entrer le numérique adaptif dans les classes, le cout total pour une solution compète et clé en main se trouve entre 600€ par an (pour un usage de soutien avec 5 tablettes, 10 licences plus wifi) et 2 125€ par an (pour un usage quotidien avec 25 tablettes, 25 licences plus wifi).

    Comment essayer Snappet ?

    Nous organisons régulièrement des présentations et démonstrations partout en France. Pour les enseignants souhaitant découvrir cette solution avec leurs élèves dans leur école, nous proposons une période d’essai gratuite et sans engagement. Plus de 1 500 écoles et 100 000 élèves ont déjà adopté la méthode Snappet.

    Plus d’infos :

    Pour plus d’information vous pouvez envoyer un message à info@snappet.fr, nous contacter via notre site https://fr.snappet.org/contact-et-support ou simplement nous téléphoner au 01 75 00 40 29.

  • Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    A l’origine…

    La théorie des Intelligences multiples s’appuie sur la thèse selon laquelle chaque individu à recours à différents types d’intelligences pour appréhender les apprentissages. Des Intelligences diverses pour lesquelles il a naturellement une plus ou moins grande compétence.

    De nombreuses expériences sont venues étayer la théorie des Intelligences Multiples qui fut introduite en France par le pédagogque Bruno Hourst après avoir étudié les fondements d’Howard Gardner alors professeur à l’Université d’Harvard.

    Présentation de l’algorithmie à l’école

    L’algorithmie qui nous intéresse ici, est un champ disciplinaire transversal comme nous le montre la relecture des piliers du Socle Commun de l’Education Nationale, que sont :
    •    les langages pour penser et communiquer ;
    •    les méthodes et outils pour apprendre ;
    •    la formation de la personne et du citoyen ;
    •    les systèmes naturels et les systèmes techniques ;
    •    les représentations du monde et l’activité humaine.

    Chaque champ est traversé par un moment de l’apprentissage de l’algorithmie.

    Face à l’hétérogénéité des élèves, il est fondamental de proposer des apprentissages s’appuyant sur diverses capacités de compréhension afin de pouvoir élargir l’éventail de leur outils cognitifs.

    L’algorithmie, dans sa réalisation par le code qui se concrétise en robotique, non seulement inscrit les élèves dans des projets à long terme ce qui donne du sens aux apprentissages, mais propose aussi des activités diversifiés s’inscrivant dans tous les champs des Intelligences multiples.

    Cette différenciation permet aux élèves en décrochage scolaire de s’inscrire dans les apprentissages et de se développer collectivement dans ces projets.

    Nous donnons ici quelques exemples issus des expériences transniveaux menées dans des classes de Cycle 2 de l’école de St Symphorien et du Collège François Mauriac en Gironde, relatés sur sa plateforme ressource algothymio.blogspot.fr.

    Ces exemples de séances menées, sont liés par une progression sur plusieurs cycles. Cette progression « apprentissage des algorithmes réalisés en code puis appliqués à la robotique » permet de réinvestir continuellement les différents outils des « intelligences multiples ».

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    Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    Activités de construction et compréhension de consignes utilisant les connecteurs logiques et les booléens. Ils sont la structure fondamentale de la syntaxe des algorithmes. Ils permettent d’élaborer une série d’actions simples et sans ambiguïté, ce qui est la définition première d’un algorithme.

    C’est ici l’intelligence linguistique dans le domaine de la structuration du langage sans ambiguïté, mais aussi et surtout l’intelligence logico-mathématiques qui s’appuie sur une capacité à élaborer des raisonnements logiques.

    L’intelligence logico-mathématiques et souvent couplée au travail de l’intelligence spatiale dans un souci d’incarner les raisonnements. Nous voyons cette imbrication dans la deuxième partie de la progression où nous construisons pour les élèves une littératie des algorithmes, avec l’élaboration de stratégies gagnantes et efficaces. Ce qui donne lieu à l’élaboration de la seconde partie de la définition des algorithmes : une série d’action simple et sans ambiguïté répondant à un problème identifié.

    Dans cette partie, nous amenons les élèves à élaborer et fréquenter les algorithmes fondamentaux à travers des jeux classiques de l’algorithmie en activités débranchés : jeu de Nim ; Tour de Hanoï ; Le Voyageur de Commerce.

    Il y a ici une autre intelligence au travail dans l’élaboration des stratégie gagnantes transposables, c’est l’intelligence rythmique. C’est elle qui permet de repérer les invariants dans les programmes de résolutions, et donc d’en extraire les fondements.

    Celle-ci est de nouveau à l’oeuvre pour la création des outils mathématiques de tris, de classement et de recherche qui sont le vocabulaire de l’algorithmie. Les élèves découvrent des techniques de tris ( par insertion, par bulle, par fusion ) dans des activités une nouvelle fois débranchées.

    Les activités débranchées sont les vecteurs d’une stimulation de l’intelligence kinesthésique qui est fondamentale dans la compréhension des structures mathématiques.

    Les exercices de classement du + léger au + lourd avec une balance ou tout autre classement ordonné par couleur ; hauteur musicale ; longueur ; alphabétique… ). Ce sont autant d’occasion de mettre au travail l’intelligence naturaliste dans sa  capacité à classifier des formes et des structures dans la nature.

    Afin de construire une culture numérique, il est nécessaire d’amener les élèves à une compréhension des fondements de l’informatique.
    Nous abordons dans un premier temps le langage binaire ( issu de la structure même de l’informatique faite de circuits imprimés et donc de signaux électriques 0 ou 1 ). Nous trouvons une application dans le codage d’images, puis la cryptographie pour comprendre le transfert d’information.
    Les intelligences linguistique et rythmique sont largement attendues dans la cryptographie. Elles sont combinées à l’intelligence inter-personnelle dans son rapport de l’émetteur au récepteur.

    Afin de comprendre ce qu’est le code, nous introduisons la notion de programmation avec le jeu du robot idiot.

    L’intelligence kinesthésique est l’outil pour comprendre l’obligation de concevoir un message sans ambiguïté. Mais aussi l’appui nécessaire de l’intelligence naturaliste dans sa capacité à observer la nature sous toutes ses formes, à reconnaître des formes et des structures. Nous mettrons ainsi en place la structure conditionnelle du « Si…alors…sinon… »

    Puis le système des boucles itératives : tant que …/ Pour …de..à.. qui sont les premières briques de la création d’algorithmes.

    Dans cette mise en place de la programmation au sens du scénario clair, il y la aussi un rapport à l’autre qui nécessite un travail de l’intelligence inter-personnelle. Il est nécessaire de faire un effort de décentration lors la production du programme, et dans son interprétation.

    Nous verrons alors, les déclarations de constante et de variable nécessaire à l’entrée d’un programme évolutif. Pour cela nous passerons par la recette de cuisine d’un gâteau où la déclaration de la variable « farine » modifiera le résultat « gâteau » en appliquant les première notion de programmation conditionnelle et de boucle.

    Nous retrouvons dans cette activité linguistique l’intelligence qui s’y rapporte, croisée avec les intelligences rythmiques et logico-mathématiques fondamentales dans la compréhension du scénario algorithmique tel qu’il est présent dans une recette de cuisine.

    SebMenvielle_robotique_110216

    Cette progression « algorithmes/code/robotique » a pour point d’orgue l’expérimentation de différents langages de programmation ( séquentiel ou événementiel ). C’est une ouverture vers un moment réflexif sur le travail précédemment mené, afin de pouvoir comparer les schémas de pensée que sous-tendent ces 2 familles de codage.

    C’est ici le moment de la progression qui correspond à un réinvestissement des notions abordées. Une réappropriation des outils crées où vont se combiner les intelligences linguistiques, logico-mathématiques, rythmiques de la programmation avec les intelligences spatiales, kinesthésiques et interpersonnelle de la projection en robotique ; une alternance entre les limites des algorithmes et les limites du robot nourrira les recherches ; l’occasion de définir ce qu’est un robot et les lois qui s’applique à la robotique :
    « un mécanisme mu par des moteurs doté d’un ordinateur qui sont stimulés par des capteurs ; les capteurs étant la condition du robot pour interagir avec son environnement. »
    Mais aussi de débattre du rapport de l’homme avec le robot.
    Nous aurons ainsi l’occasion de toucher au dernier domaine de l’intelligence intra-personnelle qui sera animé par le débat philosophique pour comprendre son rapport à la machine dans la société d’aujourd’hui.

    En conclusion…

    Nous l’avons vu, l’algorithmie est un objet d’étude transversal de l’école qui balaye tous les champs des intelligences multiples. C’est un levier fondamental à la prise d’autonomie des élèves, ce qui est un des objectifs forts de l’Ecole.

    Dans une société largement régie par les algorithmes, c’est aussi et surtout un apprentissage nécessaire pour éclairer les futurs citoyens dans leur capacité d’agir.

    Par Sébastien Menvielle, Professeur des écoles, référent pédagogique du secteur REP de St Symphorien et animateur de la Plateforme ressources « algo/code/robot »

  • Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Philippe Guillem est enseignant en maternelle à l’école de Talence en Gironde ; il est aussi maître formateur. Nous l’avions rencontré il y a trois ans pour un reportage où il évoluait déjà avec ses élèves sur Twitter. Aujourd’hui, ses pratiques ont évolué et tendent notamment vers l’apprentissage de la citoyenneté.

    L’usage qu’il avait sur Twitter se fait désormais sur babytwit.fr, un réseau social libre qui ne conserve pas les données des utilisateurs et « qui se veut éthique et responsable ». Comme avec Twitter, Philippe Guillem l’utilise pour écrire des messages à destination des parents dans une bulle fermée.

    L’idée est toujours la même à savoir travailler sur l’identité numérique : « que peut-on publier sur les réseaux, qui peut le voir ? etc ».

    La citoyenneté est présente, depuis 2015, dans les référentiels de compétences. Philippe Guillem s’est donc intéressé à la manière dont il pouvait aborder cette notion avec ses élèves de maternelle. Profitant des fréquentes élections qui ont lieu en France, il s’est appuyé sur le concept du vote, en relation avec son travail sur babytwit.

    « Pour faire un message tous les jours à destination des parents, il faut choisir un sujet ; trois propositions sont faites par les enfants puis sont ensuite votées à bulletin secret ».

    Philippe Guillem a mis en place un dispositif avec des jetons de couleur et une urne alors qu’au début de l’année, le vote se faisait à main levée en apposant des croix au tableau qui étaient ensuite comptabilisées par toute la classe.
    Souhaitant se rapprocher de la réalité du mode de scrutin des élections françaises, il a donc fait évolué le dispositif « avec plusieurs modalités, de choix du bulletin, d’enveloppe, de dépouillement etc, comme en vrai », explique t-il.

    « Souvent, des enfants vont voter avec leurs parents ; en instaurant ce dispositif dans la classe, ça leur donne vraiment de la pratique et ça met du sens sur ces rites de la république parce qu’aller voter pour un député, par exemple, n’est pas quelque chose qui leur parle ».

    Par contre, le choix du sujet tous les matins dans la classe, cela a du sens pour eux.

    Plus d’infos sur cet enseignant et ses pratiques :
    retrouvez Philippe Guillem dans sa classe dans le reportage que nous avions réalisé en 2012 « La tablette tactile, le ”doudou numérique” de la classe »

     

     

  • L’ENT premier degré « ALIENOR » au musée

    L’ENT premier degré « ALIENOR » au musée

    « Lors de l’atelier que j’ai présenté aux côtés d’Elodie Labarrère, Animatrice numérique à la DSDEN Pau Ouest, nous avons présenté un projet pédagogique autour d’une visite du musée national du château de Pau pour montrer qu’il est possible de préparer une visite au château en utilisant l’ENT ».

    Pendant la visite, les enseignants et les élèves prennent des photos et des notes ; de retour en classe, ils déposent les photos sur l’ENT ; « ils peuvent aussi compléter une fiche sur l’histoire des arts avec, par exemple, des informations sur l’auteur ».

    L’objectif est d’écrire un article sur le blog de l’ENT afin que les parents puissent découvrir la sortie culturelle réalisée par leurs enfants.

    Ce stage de formation autour de l’exemple du musée a eu pour but de faire découvrir aux enseignants tous les modules de l’ENT : la messagerie, la médiathèque pour déposer des documents, le blog pour écrire des articles ou encore le mini-site qui permet de créer des pages pour rendre publique certains contenus (pour les parents, les grands-parents qui n’ont pas de code d’accès à l’ENT).

    L’ENT ALIENOR a débuté en 2013 avec une soixantaine d’écoles ; aujourd’hui, 240 écoles l’utilisent sur un total de 500 écoles environ.

    Plus d’infos sur l’ENT ALIENOR :
    sur le site web.ac-bordeaux.fr/dsden64

    Revoir le reportage de Ludomag sur ce sujet