Étiquette : périscolaire

  • « Code-Décode » au Pré St Gervais pour enrichir les activités périscolaires

    « Code-Décode » au Pré St Gervais pour enrichir les activités périscolaires

    Anna Angeli, adjointe au maire du Pré St Gervais, est venue présenter sur EduSpot France, l’expérience menée par la ville sur l’opération code-décode.

    Depuis 2010, la Pré St Gervais est une ville qui a atteint un taux d’équipement de 100% de tableaux numériques interactifs ou vidéoprojecteurs interactifs pour les écoles élémentaires et 40% pour les écoles maternelles.
    Plutôt bien dotée et en avance sur le Plan Numérique, Le Pré St Gervais a toujours été identifié comme une ville numérique. C’est pourquoi l’académie de Créteil les a sollicités pour être ville pilote sur un programme dans le cadre des investissements d’avenir, porté par l’entreprise Tralalere et l’association Bibliothèque Sans Frontières sur le développement du code informatique auprès des animateurs périscolaires.

    « Depuis la rentrée 2016, nous avons pu commencer les ateliers du soir avec deux applications développées par Tralalere, « Gleam code et Game code«  ».

    C’est un enchantement pour les enfants, ils en parlent à la maison et il y a vraiment beaucoup de choses qui en ressort.

    Tous les détails de ce projet dans l’interview ci-contre.

     

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

     

  • Numérique et temps périscolaires : c’est pourtant simple, non ?

    Numérique et temps périscolaires : c’est pourtant simple, non ?

    « Nous nous sommes regroupés avec une commune voisine pour gérer notre école de 94 enfants ».

    La réforme des rythmes scolaires est arrivée à Liancourt-Saint-Pierre comme partout ailleurs en France et, plutôt que de considérer dès le début qu’ils n’avaient pas les moyens de cette réforme, les élus ont préféré la voir comme une opportunité.

    Activités périscolaires : un nouveau moyen pour les élus de se rapprocher de l’école ?

    Nous nous sommes dit que c’était une formidable opportunité de mettre un pied à l’école.

    La question de comment organiser le temps disponible est venue en premier : faire 4 fois 45 minutes sur un après-midi ou 45 minutes sur chaque fin de journée ? La concertation avec les professeurs des écoles et les parents a statué sur un temps périscolaire de 45 minutes chaque fin de journée.

    Puis les discussions sont se sont tournées vers le programme et le numérique a fait son entrée chaque jeudi de 16h à 16h45, avec l’intention de faire découvrir le « codage » aux enfants. Néanmoins, Sylvain Le Chatton souligne qu’il a souhaité démystifier la notion de codage dès la première séance.

    « Qu’est ce que le codage ? C’est simplement envoyer des instructions à quelque chose pour que ce quelque chose les réalise ».
    C’est ainsi que Sylvain Le Chatton a introduit la première séance et il n’a pas fait miroiter aux élèves qu’ils allaient, dès le début, manipuler des robots ; il les a invité à travailler sur des tablettes sur un jeu qui demande d’envoyer des instructions et qui aident à passer des niveaux, « Lightbot ».

    Selon le niveau de classe, les objectifs demandés diffèrent un peu ; « avec les CE1 et CE2, nous avons travaillé sur le fait de passer des niveaux, de s’améliorer et d’augmenter la difficulté alors qu’avec les CM, nous sommes vite passés à l’innovation et la création de sa propre histoire avec l’application Scratch, car les enfants ont beaucoup de choses à raconter ».

    Du codage pendant les TAP aujourd’hui apprécié par les parents, plutôt méfiants au départ.

    Lorsque les parents venaient chercher leurs enfants, je m’amusais toujours à leur dire que nous avions fait du codage ; les parents me regardaient souvent avec des yeux écarquillés.

    Les enfants ont demandé à leurs parents d’acheter à la maison l’application Lightbot, ce qui a conduit à ce que parents et enfants jouent au même jeu et comparent leur progression.

    « J’ai des papas qui venaient me voir pour me dire qu’ils arrivaient à tel niveau et que leur fils était à tel niveau », explique Sylvain Le Chatton. « Ce qui donne vraiment une bonne perception de ce que nous faisons le jeudi sur le temps périscolaire », ajoute t-il.

    Pour lui, ce n’est pas uniquement jouer pour jouer ; « on est vraiment dans l’enfant “acteur“ contrairement à ce que pensent certains parents non initiés qu’un enfant devant un écran est obligatoirement un enfant passif ».

    Plus d’infos :
    Usages de Scratch en classe, voir aussi le reportage de Ludomag réalisé au colllège Truffaut de Strasbourg.

  • Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques (TAP) : une innovation au service des enfants !

    Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques (TAP) : une innovation au service des enfants !

    Elancourt_TAP_271015

    Un large choix d’activités

    La Ville d’Elancourt développe dans le domaine pédagogique une réelle expertise numérique. Forte de cette expérience, elle propose des activités sur cette thématique aux élèves des écoles élémentaires.

    Le programme est particulièrement riche : jeux éducatifs sur TNI ou tablettes, initiation à la programmation informatique avec le robot Thymio, prévention des risques d’Internet, atelier web radio, initiation aux techniques journalistiques, au montage et au traitement de l’image sont au cœur du dispositif.

    Ces animations, encadrées par un personnel municipal formé par des professionnels du secteur s’inscrivent en cohérence avec les projets d’école.

    Des animateurs municipaux formés aux NTIC

    Elancourt_TAP2_271015La Ville d’Elancourt a mis en œuvre un plan de formation aux pratiques numériques pour les animateurs municipaux. Ainsi, grâce à une coopération avec la DANE (Délégation académique au numérique éducatif) et l’Atelier CANOPE des Yvelines (lieu de création et d’accompagnement pédagogiques par excellence pour les enseignants du département), 42 animateurs bénéficiaires d’une formation accompagnent les enfants dans leur découverte des mondes numériques.

    Chaque animateur formé est doté du matériel, des ressources nécessaires et des locaux. Les travaux des enfants seront diffusés sur le site web de la Ville.

    Les Chiffres clé de l’Ecole Numérique

    L’Ecole Numérique d’Elancourt c’est :

    21 robots, 42 animateurs formés, 2200 tablettes, 150 Tableaux Numériques Interactifs, 240 applications pédagogiques, 500 auditeurs de visio conférences en anglais, 100 % d’écoles bénéficiant de la Fibre dès Novembre et 1 Médiapôle, centre de formation.

  • Sciences & Jeux : faire le lien entre l’école, le temps périscolaire, le centre de loisirs… et la maison !

    Sciences & Jeux : faire le lien entre l’école, le temps périscolaire, le centre de loisirs… et la maison !

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    Anthony Romagné crée Sciences & Jeux pour animer la semaine des 4 jours et demi

    Enfant, Anthony Romagné occupait son temps à réaliser des constructions, des décorations, à adapter des jeux à sa façon.

    sciencesetjeux2_030115L’enfant a grandi mais sa passion est restée… Devenu adulte, il crée des contenus d’animations à partir de ses souvenirs d’enfance et devient naturellement animateur auprès des enfants.

    Après avoir débuté dans l’animation sportive, il intervient en accueil de loisirs, lors de séjours touristiques, puis se spécialise sur les temps scolaires et périscolaires en assurant la gestion de sites scolaires et la coordination d’animateurs.

    Depuis 13 ans, il propose ainsi des animations créées sur-mesure, essentiellement axées sur les découvertes des sciences.

     

    Quand je suis devenu animateur, j’ai remarqué que les enfants prenaient beaucoup de plaisir autour des constructions extraordinaires, des expériences scientifiques, des découvertes… Petit à petit, je me suis donc lancé dans l’élaboration d’outils pédagogiques spécifiques pour les écoles et déclinés de façon plus ludique pour les temps hors scolaires.

    En 2012, Anthony Romagné crée le blog Sciencesjeux.com pour partager avec les professionnels de l’enfance et les parents ses idées d’animations. Face au succès remporté tant auprès des enfants que des adultes, il décide de lancer sa société pour proposer en Bretagne, des prestations d’animations à destination des 5-12 ans.

    Découvrir, apprendre, s’amuser et s’adapter aux nouveaux rythmes scolaires !

    Grâce à un programme varié d’animations originales, à la fois pédagogiques et ludiques, Sciences & Jeux s’adapte au rythme de l’enfant pour répondre aux besoins des écoles et structures d’accueil autour d’un maître-mot : la découverte.

    Nos animations peuvent être déclinées sous des aspects plus ou moins éducatifs ou ludiques. Cela permet d’intervenir à la fois dans le cadre du programme scolaire, sur des temps périscolaires ou de loisirs.

    “La fascination et les souvenirs inoubliables qu’en gardent les enfants sont d’autant plus satisfaisants qu’il arrive assez souvent qu’ils ne se rendent même pas compte que certains de ces contenus font partie du programme scolaire“.

    sciencesetjeux_030115Tout en privilégiant les matériaux usagés et le recyclage, Sciences & Jeux propose par exemple :

    – des découvertes scientifiques : volcans, illusions d’optique, etc.
    – des constructions extraordinaires : maquettes médiévales (châteaux, catapultes…), fusées, etc.
    – des activités manuelles ludiques : voitures-ballons, constructions de jeux, land-art, etc.

    Plus d’infos :

    Découvrez toutes les prestations d’animations Sciences & Jeux sur http://prestations-animations-sciences-jeux.com

    En plus des animations sur les temps scolaires, périscolaires et d’accueil de loisirs, Sciences & Jeux intervient également auprès des clubs de sciences, des entreprises, lors de goûters d’anniversaires et d’événements.

    Le blog : http://www.sciencesjeux.com

     

  • Nouveaux rythmes scolaires et le numérique … mariage heureux ?

    Nouveaux rythmes scolaires et le numérique … mariage heureux ?

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    Pour introduire le thème de cette conférence, Jean-Pierre Archambault, Président de l’EPI (enseignement public informatique) retrace l’historique du numérique, anciennement « informatique ». Il dresse le constat que l’informatique est partout. Dans le monde, il y a plus de 30% de R & D qui sont consacrés à l’informatique (en Europe, 18 %).

    En 2012, l’arrivée de l’option informatique pour les Bacs scientifiques et aujourd’hui, la volonté de développer le code sur les temps périscolaires font avancer le débat.

    JP Archambault rappelle qu’au début du siècle dernier, les sciences physiques sont devenues une discipline scolaire car cela correspondait à des besoins dans la société.
    N’est ce pas le cas aujourd’hui avec le numérique ? N’a t-on pas besoin de cette culture générale du « numérique » pour évoluer dans la société ?

    « Ce qui est important c’est de fixer le cap », souligne t-il.

    Dans les projets de réforme de l’éducation, le gouvernement a récemment annoncé une sensibilisation au codage qui devrait prendre effet dès la rentrée 2015 sur les temps périscolaires. Comment cela peut-il se concrétiser ?

    Exemple d’un projet déjà en place dans les écoles de la ville d’Orléans : le code tout en s’amusant

    L’association Périscola a été retenue pour initier les enfants du CE1 au CM2 à la programmation ; en situation, ils utilisent comme outils, des tablettes et un robot. L’enfant doit écrire sur tablette, les commandes qu’il veut voir réaliser par le robot. Il apprend en s’amusant la logique informatique, « qu’est ce qu’une boucle », « qu’est une condition, ”si, alors” ».

    « L’enfant pratique le code sans s’en apercevoir, c’est du méta langage ; nous n’entrons dans aucune ligne de code », souligne Paul Farnet, Président de l’association Périscola.

    Sur le terrain, il y a quatre animateurs de l’association qui interviennent chaque jour sur les temps périscolaires. A Orléans, chaque animateur intervient avec une classe différente, soit 1h30 de codage par enfant par semaine.
    A terme, l’association envisage de créer des Fablabs pour que les enfants puissent créer des petits robots à l’aide de logiciels simples comme « Scratch » par exemple, pour « mettre un but dans l’informatique »

    Des parents sceptiques au départ sur l’approche des activités de l’association Périscola

    A la question sur la réaction des parents, Paul Farnet répond de manière honnête : « les enfants, de manière naturelle, expliquent à leurs parents qu’ils ont joué sur tablette avec un petit robot ; il est donc nécessaire d’expliquer aux parents qu’il y a vraiment un apprentissage derrière ce « jeu », même si l’activité reste ludique ».

    Combien ça coûte ?

    L’exemple de l’association Périscola donne un ordre d’idée du coût qui incombe à la commune pour entreprendre de telles activités.

    A Orléans, il est de 24 euros par séance (pour 1h30) ; l’objectif est de faire intervenir les animateurs le plus souvent possible dans les écoles car ces denriers sont embauchés en CDI par l’association.

    D’autres solutions existent ; tout dépend aussi de la motivation des élus pour entreprendre ce type d’activités.

    Témoignage d’un élu sur une petite commune rurale de l’Oise : comment voit-on le numérique aujourd’hui ?

    Sylvain le Chatton, Maire de Laincourt-Saint-Pierre (60), une commune de 600 habitants avec 97 enfants répartis en 4 classes de double niveau, s’occupe du numérique au sein de la communauté de communes (60 communes) et il est aussi chef d’entreprise dans le domaine numérique.

    Pour lui, le B2i ne suffit pas et il reste persuadé qu’un apprentissage du code ou de la programmation pourrait être utile ; avec la réforme des rythmes scolaires, il a été confronté à devoir occuper un temps de 45 minutes par jour pour chaque enfant. Sur ce temps, il a décidé d’embaucher un jeune en « contrat d’avenir« (à titre d’information, le coût est de 3000 euros par an pour la commune sur un emploi de ce type pour une rémunération au niveau du SMIC) et de le mettre à disposition des professeurs des écoles en classe sur le temps hors périscolaire (et faire profiter des compétences « numériques » de l’animateur sur le temps scolaire).

    Mais pour mettre en oeuvre cette mesure, il s’est heurté à la problématique de de faire entrer un intervenant extérieur dans les classes ; il a donc été nécessaire de former ce jeune au numérique, sa présence en classe pouvant être justifié et accepté dans la mesure où l’intervenant apporte « une spécificité ».

    Aujourd’hui, sur les temps périscolaires, les enfants de sa commune, dès l’âge de 4 ans, s’initient au code avec le logiciel scratch sur tablettes, encadré par le nouvel animateur.

     

  • Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Accompagnement scolaire en ligne : un nouveau défi éducatif à relever

    Quelque soient les enjeux discutés autour du numérique et de son « entrée » ou sa présence dans l’Ecole, tous les acteurs de la communauté éducative convergent vers un même objectif : la réussite scolaire de nos enfants.

    L’année 2013 avec l’annonce d’une Refondation avec la loi d’orientation et de programmation du 08 juillet a définitivement fait prendre un nouveau virage à l’Ecole ;  un tournant qui a aussi permis au Ministère de l’Education Nationale de se doter d’une « Direction du Numérique pour l’Education », la DNE.

    Ces profonds changements ne sont pas sans conséquence pour les collectivités locales,  avec les communes qui doivent maintenant gérer l’organisation du temps périscolaire (avec la réforme des rythmes scolaires) et les départements qui récupèrent, quant à eux, la compétence sur toutes les fonctions du système d’information à l’exclusion du pédagogique.

    Des collectivités qui, depuis une dizaine d’années, ont déjà répondu présent pour, par exemple, doter les établissements en matériels, les relier à internet haut et très haut débit, dans le but d’assurer une certaine égalité territoriale ; actions sur lesquelles elles ont pu compter sur l’accompagnement de la Caisse des Dépôts, notamment avec l’immense chantier que constituent les ENT, mis en place dès 2003.

    Un guide pratique qui traite du sujet des plateformes d’accompagnement scolaire en ligne à destination des élus territoriaux

    En quoi l’accompagnement scolaire en ligne concerne t-il les élus territoriaux ?
    Pour y répondre, citons un passage de Claudy Lebreton dans son avant-propos : « L’existence d’une offre d’enseignements ouverts et accessibles à tous, via des plateformes éducatives numériques et la mise en œuvre, à distance, d’une aide personnalisée aux élèves, permet aux territoires et aux enfants qui y vivent de casser la fatalité de l’exclusion et de prendre ou reprendre pied dans la société (…) ».
    Il souligne que les collectivités locales, certes investissent, mais sont désormais de plus en plus attentives aux contenus et que

    ces plateformes peuvent être un fantastique outil au service de la remédiation et la cohésion sociale mais aussi de la citoyenneté et du vivre-ensemble dans tous les territoires.

    Au travers de ces plateformes, il est en fait question d’égalité des chances ; une égalité des chances qui bien souvent, n’existe plus à l’Ecole. Phénomène renforcé également par l’hétérogénéité croissante des élèves qui peut faire que certains décrochent à un moment donné.

    Les plateformes : solution pour diminuer l’impact des inégalités sociales ?

    Raphaëlle Ros, Directrice générale des Editions Bordas, qui a aussi contribué à la réalisation de ce guide, affirme que «  l’accompagnement scolaire en ligne constitue une des réponses les plus pertinentes car il s’adresse à tous les élèves sans exception et parce qu’ils accèdent à de multiples ressources en rapport avec leur niveau et leur propre mode de progression ».

    Aujourd’hui, la France arrive en 23ème position (sur 24 pays) en matière d’inégalités éducatives.

    Par exemple, l’utilisation du temps extrascolaire diffère selon le milieu social « lors des week-ends ou pendant les vacances, les enfants issus de milieux favorisés se forment et progressent ; mais pour ceux des milieux défavorisés, ils désapprennent faute de stimulations adéquates ».

    L’accompagnement scolaire en ligne, pour être plus précis

    « A l’opposé des apprentissages formels, qui ont lieu dans un cadre défini (la salle de classe), institutionnalisé et précis, les apprentissages non formels (accompagnement scolaire) ont lieu en dehors du temps de classe (à l’école en dehors des heures de cours, au domicile ou dans un lieu public d’accueil) : l’enfant y a une démarche active et volontaire ».

    Pour citer quelques exemples de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, l’ouvrage liste des solutions comme Bordas-Paraschool ou « D’COL (CNED) », un projet souhaité par le Ministère de l’Education nationale afin d’aider les élèves de 6ème rencontrant des difficultés.

    Dans ce guide, vous comprendrez pourquoi il faut bien différencier accompagnement scolaire en ligne et soutien scolaire à domicile, l’accompagnement scolaire pouvant constituer un continuum d’apprentissage ; ou bien en quoi les technologies numériques peuvent être un levier des politiques d’accompagnement à la scolarité.

    L’accompagnement scolaire en ligne pour améliorer les résultats scolaires et développer de nouvelles compétences

    Les auteurs ne manquent pas d’arguments solides en ayant recours à des études et enquêtes (OCDE et Commission européenne, par exemples) pour démontrer l’impact positif des cours en ligne en complément de cours en présentiel dans le but d’améliorer les résultats scolaires ; et l’accompagnement scolaire ne concerne pas seulement les élèves en difficulté car il permet de développer l’intelligence émotionnelle, par exemple…

    L’accompagnement scolaire en ligne serait une réponse à de nouveaux enjeux, enjeux qui peuvent paraître évidents aux yeux de certains « adapter les apprentissages dans une société en pleine mutation » ou « préparer les jeunes à l’ère du numérique »  mais qui, rappelons-le, sont censés faire écho auprès des élus des collectivités locales à qui ce guide s’adresse.

    Confirmation de l’intérêt et de l’investissement des collectivités pour ces dispositifs

    Ce guide a pour vocation d’expliquer les intérêts d’une éducation partagée et la manière de la mettre en place. Les collectivités, partenaires déjà incontournables de l’Education nationale, voient dans ce cadre, leur rôle évoluer.
    « Leurs actions dans la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement scolaire en ligne, conjuguées à celles des équipes éducatives et celles des parents, apportent en ce sens un soutien significatif dans la lutte pour l’équité de réussite ».

    L’investissement des collectivités dans des services tels que l’accompagnement scolaire en ligne n’est pas une utopie : selon une enquête de l’ANDEV,

    28% des maires déclarent qu’ils vont créer ou développer de manière importante leur implication dans l’accompagnement scolaire, 61% qu’ils vont le maintenir ou le développer ; seulement 9% des maires déclarent que le « soutien scolaire » n’existe pas chez eux.

    Pour voir ce qu’il en est sur le terrain, à vous de mener votre petite enquête, être au fait de ce qui se passe dans votre commune… Et si vous souhaitez vous lancer, ce guide propose également un mode d’emploi pour la mise en place d’un dispositif d’accompagnement scolaire afin de faire des choix pertinents pour réussir dans cette nouvelle voie, un passage devenu presque obligé si l’on en juge les nombreux défis à relever devant lesquels se trouve l’Ecole aujourd’hui.

    Plus d’infos sur ce guide :
    Préfaces de Catherine Becchetti-Bizot, Directrice de la DNE, et Karen Le Chenadec, Directrice du Département Numérique des Territoires à la Caisse des Dépôts et Consignations.

    Vous souhaitez vous procurer ce guide ? Adressez-vous à Mission Ecoter 13 avenue d’Aygu 26200 Montélimar – à l’attention de Natalie HERROUIN ou par mail à mission.ecoter@ecoter.org

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