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  • Plus une seule photo de classe, mais tout un album !

    Plus une seule photo de classe, mais tout un album !

    Les petits assis et les plus grands derrières, c’est le fameux moment de la photo de classe ! Le résultat : des sourires gênés et des yeux souvent fermés… Avec l’aide de 1Year1Book, cette année vous pourriez proposer à vos élèves de réaliser collectivement leur yearbook. Une alternative aussi plus représentative pour les parents compte-tenu des nombreux évènements et projets qui composent l’année scolaire.

    La création d’une alternative à la photo de classe traditionnelle

    Trois amis d’enfance, Romain Hill, Hubert Dalstein et Cédric Brogard ont créé 1Year1Book avec une envie commune, celle de garder un souvenir de leurs années étudiantes. C’est en s’inspirant des yearbooks américains qu’ils ont imaginé un modèle novateur et interactif. 1Year1Book met à disposition de toute une communauté une plateforme privative et collaborative pour qu’elle puisse créer ensemble l’album photo de son année.

    Aujourd’hui constituée de 20 personnes, l’équipe 1Year1Book accompagne depuis sept ans de nombreux collèges et lycées. Une plateforme adaptée à chaque public qui a séduit également des Grandes Écoles, des universités, des associations et même des entreprises !

    Une plateforme simple et collaborative

    Avec une plateforme très accessible et intuitive, les élèves centralisent leurs photos, textes et commentaires. Ils auront la possibilité de mettre en page le contenu avec un large choix de couvertures et de trames intérieur.

    Le contenu du Yearbook varie selon la ligne directrice du projet et laisse une grande place à leur créativité. Apparaissent généralement l’équipe pédagogique, un trombinoscope ou photo de groupe, des photos prises lors de voyages, sorties culturelles, activités scolaires, etc. …

    Un projet pédagogique et encadré

    Les élèves peuvent ainsi personnaliser la mise en page et le contenu mais ils restent tout de même encadrés tout au long de l’année.

    Ils sont accompagnés par un référant interne, le plus souvent un enseignant ou le CPE. Ils sont également aidés par une chargée de suivi et une graphiste de l’équipe 1Year1Book afin de construire et harmoniser leur album.

    Véritable projet pédagogique, la création d’un yearbook peut s’inscrire dans le cadre d’un EPI pour les élèves de 3ème. Un projet qui leur permet à la fois de prendre la main sur des outils d’édition numérique et de développer leur sens créatif. Acteurs du projet, les élèves sont amenés à travailler ensemble pendant plusieurs mois et à être en contact avec des professionnels afin de les responsabiliser.

    Les équipes créatives s’agrandissent chez 1Year1Book et ne cessent de repenser et d’améliorer les fonctionnalités de ses plateformes pour offrir la meilleure expérience utilisateur en terme de contenus.

    Plus d’infos :

    Pour mettre en place le projet, 1Year1Book vous donne rendez-vous sur le site Internet www.1year1book.com.

    Vous trouverez ci-dessous plusieurs liens de liseuses numériques pour découvrir nos produits :

    Lycée:  http://demo.1year1book.com

    Collège:  http://demo.1year1book.com

    Elémentaire:  http://demo.1year1book.com/yearbooks

    Institutionnel:  http://demo.1year1book.com/yearbooks

     

    CONTENU SPONSORISÉ DANS LE CADRE DU PARTENARIAT AVEC LE SALON EDUCATICE

     

  • Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts

    Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts

    Pour la trézième édition du Colloque scientifique Ludovia#14, 39 communications vous seront présentées sur le thème « Partage, échange, contribution, participation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’événement, lundi 21 août.
     

    Ozanne Tauvel présentera « Les impératifs de participation, de contribution et de partage pensés par les programmes de recherche scientifique ouverts » le lundi 21 août

     
    La communication s’appuiera sur l’analyse de deux projets de science ouverte, Epidemium et echOpen, qui reposent sur le développement de communauté épistémique. Ils ont pour caractéristique commune de se fonder sur l’association d’individus qui vont échanger des savoir-faire, participer à une même dynamique de recherche et de partage de connaissances, et qui vont, par leurs contributions, réaliser l’objectif voulu.
     
    Epidemium est un programme co-initié par La Paillasse, hackerspace parisien initialement dédié à la biologie, et la filiale France de l’entreprise pharmaceutique Roche. C’est un programme scientifique qui souhaite explorer le cancer en utilisant des données ouvertes et en adoptant une méthode de recherche distribuée et participative.
     
    Pour ce faire, Epidemium a organisé, de novembre 2015 à mai 2016, un grand appel à projets auquel toute personne intéressée pouvait participer.
     
    Ce dernier, appelé Challenge4Cancer, était divisé en plusieurs thématiques centrées autour de l’épidémiologie du cancer et de la science des données, dans lesquelles les participants étaient invités à se constituer en équipes pour développer leur projet, qu’ils devaient documenter sur un wiki dédié.
     
    Ainsi, du fait du sujet de recherche, à la fin du challenge, ce programme était soutenu par une communauté de 678 membres dont les compétences déclarées étaient principalement liées à la science des données, aux domaines de l’informatique et de la santé ; ainsi que par des partenariats plus ou moins formels avec des instituts de recherche, des entreprises de traitement de données qui ont contribué au programme en mettant leurs ressources, tant matérielles qu’humaines, et leurs savoir-faire au service du programme.
     
    EchOpen, quant à lui est un projet, créé et porté par une association éponyme, situé dans les locaux de l’Hôtel Dieu à Paris, qui se donne comme objet la création d’un écho-stéthoscope, c’est-à-dire d’une sonde échographique ultra-portable, low-cost et open source.
     
    Cet outil à destination médicale doit permettre l’obtention d’une image écho-anatomique grâce à une sonde reliée à un smartphone ou à une tablette afin d’aider les acteurs de santé lors de l’orientation diagnostique. EchOpen assemble alors dans sa communauté des experts et des professionnels de la santé, de l’électronique, de la mécanique, du software, ainsi que des individus plus profanes, des étudiants, des bidouilleurs et des makers.
     
    Par son aspect technique et son usage à destination médical, echOpen paraît plus exigeant quant aux compétences requises et nécessite des échanges avec des professionnels, si ce n’est leur participation et contribution au projet afin que l’outil développé puisse être utilisé par des médecins en répondant à leur pratique et à la réglementation.
     
    Cette recherche collaborative et distribuée, mise en place par ces projets, soulève des problèmes quant à leur organisation et leur économie. Ils doivent être capables de favoriser les échanges entre les membres de leur communauté hétérogène, afin de créer des synergies, d’encourager leur participation au projet commun et de recevoir tous les types contributions.
     
    Cela est d’autant plus important qu’étant des projets ouverts, ils doivent être capables de partager les connaissances et réalisations produites. Les personnes chargées de la coordination, l’équipe coordinatrice du projet pour Epidemium ou les membres les plus actifs de la communauté pour echOpen, ont alors exploré des moyens d’y répondre et, pour ce faire, ont mis en place différents dispositifs socio-techniques.
     
    Cette contribution a pour ambition d’interroger la façon dont ces programmes de science ouverte, pensent la participation mais surtout les contributions de leur communauté et le partage de ces dernières, afin d’atteindre collaborativement les objectifs précis qu’ils se sont posés.
     
    Pour se faire, cette communication montrera que ces questions ont une place centrale dans l’économie de ces programmes ainsi que dans la méthodologie développée. En effet, le design de ces projets est continuellement pensé pour faciliter la participation et les contributions de tous les acteurs ; le partage et l’échange de connaissances communes au sein même de la communauté permettent le développement de ces projets, et sont sous-tendus par des stratégies notamment événementielles et de documentation ; que ces impératifs de participation et de contribution sont certes essentiels dans la production de la communauté mais doivent également être pensés au regard d’un écosystème plus large fait d’acteurs institutionnels qui vont être capables de supporter et de valider ces initiatives ouvertes afin de rompre avec le risque d’isolement de ces projets.
     

     
     
    Plus d’info sur Ozanne Tauvel
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017
     
    Crédit image : Illustrations for echOpen CC BY NC ND: Drawings by Barbara Govin / Storyboard by Ermete Mariani