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  • Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Capture_ecran 2013-03-28 à 15.04.57Avant le TBI, Christine Menanteau dessinait au tableau à la craie des horloges, plus ou moins bien faites, pour faire apprendre l’heure en anglais ; ou elle utilisait des « flashcards », des petites images avec des dessins dessus… qui prennent du temps à être confectionnées et qui ont une durée de vie limitée. Avec le TBI on a tous les dessins à disposition quand on veut. Elle enseigne l’anglais à plusieurs niveaux, car les programmes du TBI sont adaptables et modulables.

    « Cela me permet d’avoir un matériel toujours en bon état, à la disposition des enfants, et de rendre l’activité plus ludique, plus vivante » précise Christine Menanteau.

    Autre avantage ; le TBI incite au travail collectif : les enfants peuvent facilement participer, même les plus timides. « L’enfant qui avant n’osait pas, se porte volontaire rien que pour le plaisir d’aller cliquer sur le tableau pour donner la bonne réponse, il oublie sa timidité ».

    Et ce n’est pas seulement l’anglais que les enfants apprennent grâce au TBI. A l’école des Sartoux, on généralise cette pratique à toutes les matières : « J’utilise quotidiennement dans ma classe que ça soit pour les mathématiques, le français… ce n’est pas seulement un outil mais plus quelque chose de central au niveau pédagogique ».

    En conclusion, les enfants apprennent vite et mieux, tout en s’amusant.

    « Ce n’est pas un gadget, je note vraiment une amélioration du niveau des enfants en anglais ; il se crée une symbiose au sein du groupe car le TBI est pour eux synonyme de jeu. Comme un jeu vidéo, ils s’amusent en apprenant. Maintenant, il ne faut pas se contenter de ce matériel, il faut aller plus loin » (sous entendu, la mise en place d’un ENT dans cette école primaire).

    Seul petit bémol, la «formation et l’accompagnement» en amont pour utiliser ce type de matériel. « Cela demande aussi beaucoup de travail de la part de l’enseignant. Les formations sur l’utilisation de ce type de matériel ne suffisent pas ; l’enseignant doit s’investir personnellement ».

    Propos recueillis lors des Netjournées 2011

  • Au collège Raoul Dufy de Nice, de l’enseignant au parent d’élève, l’ENT, ça marche !

    Dominique Maissa nous dresse un rapide tableau sur l’équipement du collège en nouvelles technologies : un ordinateur et un vidéo-projecteur dans chaque salle de classe ; 3 salles informatiques de 16 postes de travail chacune ; 12 postes au CDI et 30 postes pour la technologie, 6 tableaux blancs interactifs ; récemment, l’achat de boîtiers inter actifs pour un usage en QCM.

    Il nous explique que dans un deuxième temps, l’ENT a fait son entrée et a permis l’accès des élèves et des familles, au suivi de la scolarité : relevé de notes, bulletins scolaires, absences (élèves et enseignants), suivi pluriannuel (de la 6ème à la 3ème), cahier de textes, compétences…

    L’ENT au collège Raoul Dufy, c’est 3000 personnes qui peuvent se connecter et 90% de l’utilisation par les élèves.

    Comme le souligne Dominique Maissa, «l’abandon des courriers papier, c’est environ 1500 euros d’économie par an pour mon établissement, en photocopies, papèterie et timbres».

    Cet équipement a permis d’améliorer la communication aussi bien interne, entre l’administration et les personnels enseignants ou de vie scolaire, que la gestion des absences des élèves et la communication en direction des familles. Pour celles-ci, l’établissement a mis en place des soirées d’information pour aider les parents à se servir de ce nouvel outil.

    Le nombre de connexions du collège indique que l’utilisation des nouvelles technologies est bien lancée. Comme le souligne Marianne Schneider, Présidente de la fédération indépendante des parents d’élèves, «non seulement on a le réflexe mais on est devenu accroc de cet outil» et elle ajoute «en effet, ce n’est pas un gadget, c’est un outil de travail».