Étiquette : musique

  • Activités numériques et tablettes en éducation musicale et chant chorale

    Activités numériques et tablettes en éducation musicale et chant chorale

    Fabrice Dardinier est enseignant en EMCC dans un collège de Meurthe et Moselle. Bénéficiant du plan numérique, son établissement a été récemment doté de chariots de tablettes. Une aubaine pour cet enseignant pour mettre à profit ces outils dans sa pratique quotidienne qui est déjà « numérique » depuis plusieurs années.

    Pour le travail de création et notamment récemment sur le sujet de l’histoire du rap, les élèves peuvent fabriquer eux-même leur musique, « ça met vraiment en valeur le travail des élèves« .

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Lecjo en mode éducatif: l’appli qui permet de composer de la musique facilement !

    Lecjo en mode éducatif: l’appli qui permet de composer de la musique facilement !

    André-Pierre Jocelyn a créé une application éducative au printemps 2016 qui permet de composer de la musique facilement. Cette application se nomme Lecjo et est une extension firefox.

    L’appli Lecjo permet d’acquérir plusieurs notions comme, par exemple, savoir bien structurer ses idées.

    Les prérequis de l’apprenant :
    Savoir écrire une suite de nombre sur un support informatique
    Les prérequis matériel :
    Un support informatique, contenant le navigateur firefox et un lecteur audio intégré.

    A la fin de l’utilisation, l’apprenant aura acquis d’une manière rapide et ludique, les bases améliorées des acquis d’un collectionneur. Des bases améliorées, car la technique manipule des tableaux à indices, sans que l’utilisateur ait besoin d’en avoir conscience, l’important étant qu’il sache le faire.

    Perception coté apprenant

    Une suite de lettres indicées par un nombre, est remise par l’enseignant. Chaque lettre étant présenté comme une brique acoustique.

    AppliLecjo_170117
    Dans un fichier texte remis par l’enseignant, se trouve un mot suivi d’une série de briques acoustiques.
    L’apprenant doit remplacer les briques acoustiques à sa convenance, enregistrer son fichier texte,  cliquer sur un fichier HTML pour écouter la musique qu’il vient de créer à l’aide de sa suite de brique acoustique. Puis recommencer jusqu’à obtenir une mélodie qu’il puisse offrir.

    Préparation coté enseignant

    L’enseignant récupère l’extension lecjo et des briques acoustiques sur firefox qu’il place sur l’outil informatique. Il a la possibilité aussi de créer ses propres briques acoustiques.

    L’enseignant crée un répertoire dans lequel il copie deux fichiers issus des exemples, l’un html qui ne sert qu’à lancer la lecture de la musique, l’autre qui contient la série de briques acoustiques.
    L’enseignant indique bien la zone de travaille aux apprenants, le contenu du terme don, dans
    var don=[ m[44], m[5]]

    Plus d’infos :
    page de support pour l’enseignant : https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/lecjo/

  • La musique comme objet d’inclusion et de coopération  (les boules connectées Phonotonic)

    La musique comme objet d’inclusion et de coopération (les boules connectées Phonotonic)

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Nicolas Olivier présente « La musique comme objet d’inclusion et de coopération  (les boules connectées Phonotonic) ».

    Problématique pédagogique

    Le temps de concentration de nos élèves tend à diminuer, du fait notamment des sollicitations multiples entrainées par les nouvelles technologies. Une notification par ci, un appel par là, la TV en fond sonore et la musique dans les oreilles sont pour de nombreux élèves les conditions de vie normales et ce, même lorsqu’il s’agit de faire ses devoirs !

    En classe, le temps ne peut donc plus être géré de la même façon. Les activités, traditionnelles habituelles ne trouvent plus l’accueil ni la réception qu’elles avaient alors. Par ailleurs, la posture de l’enseignant, si elle ne se transforme pas, maintient l’élève dans une position passive de réception, propice à la perte d’attention. Comment alors, obtenir un engagement des apprenants dispersés par les habitudes de sollicitations multiples du numérique et une attention de plus en plus courte ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Une boule colorée (répondant au doux nom de Phonotonic) et connectée en bluetooth à un smartphone ou une tablette sera l’objet médiateur d’une activité de coopération, musicale (ou non). En fonction des gestes que l’on effectue avec la boule entre les mains, les sons musicaux générés diffèrent. On est jamais faux ou en dehors du rythme et l’on est autorisé à être imaginatif dans ses mouvements pour déclencher du son. Déclencher mais également stopper.

    Les vertus sont multiples d’un point de vue pédagogique. La musique appelle la concentration, la sollicitation et l’écoute mais dans ce cas, la concentration visuelle. De nombreux jeux peuvent être créés dans le but de former un groupe.

    De la simple reproduction du geste précédent à la chorégraphie synchronisée si l’on dispose de deux boules, les possibilités sont multiples. On aperçoit clairement les vertus musicales: respect de la forme et de la perception du tempo ainsi que de la pulsation (jouer 4 mesures et passer la boule), identification et interprétation des rôles musicaux (mélodie, rythme) mais pour revenir à la notion de groupe : dialogues et échanges !

    Enfin, nous connaissons le rôle du bâton du parole et son importance dans la gestion d’un groupe pour la prise de parole dans le respect de tous. Les boules Phonotonic sont une modalité intéressante dans le sens ou lorsque l’intervenant prend la parole, la musique cesse. Dès lors que la boule bouge, la musique reprend…

    Relation avec le thème de l’édition

    Il apparait que la musique est un puissant moyen de canaliser l’attention et plus précisément de solliciter plusieurs sens chez l’élève. L’apport coloré des boules Phonotonic ajoute la dimension visuelle et invite l’élève à suivre ses mouvements pour être prêt à en recevoir une et s’inclure dans le moment musical du groupe.

    L’usage de ces boules, même s’il n’est pas destiné à être sollicité de façon systématique est une façon d’impliquer les élèves, de les rendre acteurs et d’atténuer le poids d’autres formes de sollicitations au risque de perdre la concentration sur l’activité en présence.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    En tant qu’enseignant d’éducation musicale, il apparait que les activités purement musicales ayant comme support les boules Phonotonic sont d’un intérêt et d’une efficience certaine. Cela étant dit, la rémanence de l’outil, une fois l’effet de nouveauté passé, produit toujours les mêmes résultats que l’élément nouveau soit numérique ou non, il y a une lassitude dès lors que l’activité n’engage pas tous les élèves. De fait, il a été pertinent de mesurer l’usage afin de ne pas voir se pointer cette lassitude.

    En ce qui concerne la gestion de groupe, l’institution des Phonotonic comme mode de transmission de la parole n’a pas connu d’essoufflement particulier. C’est même le contraire car les élèves ont souhaité conserver ce mode de transmission de parole plutôt qu’un objet autre.

    Les enseignants d’EPS et du premier degrés qui ont découvert le principe ont montré un intérêt prononcé. Les uns pour y inclure des notions chorégraphiques, de cirque (jonglage), les autres y ont vu un accès facile à la pratique musicale, accessible et immédiatement opérationnelle (pas d’apprentissage requis).

    Enfin, que l’on soit dans un contexte d’adultes ou d’élèves, musicien ou non, envoyer la boule à l’une des personnes du groupe pousse forcément à la mise en mouvement, sinon, la musique s’arrête !

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

  • La première rentrée des profs d’éducation musicale connectés à Ludovia, cet été du 23 au 26 août 2016

    La première rentrée des profs d’éducation musicale connectés à Ludovia, cet été du 23 au 26 août 2016

    L’origine du groupe est le fruit d’échanges sur le net et plus particulièrement sur le réseau social Twitter, le désir de partager autour du numérique dans l’éducation musicale a conduit à la naissance du groupe #Edmus (pour éducation musicale)

    Besoin d’échanger IRL (in real life)

    C’est à Ludovia, il y a deux ans, que deux professeurs d’éducation musicale, Cathy Jund et Nicolas Olivier, ont eu l’idée de créer l’événement Edmusconnect ; une rencontre annuelle autogérée de professeurs d’éducation musicale connectés venant de toute la France (Toulouse en 2015 puis Nice en 2016). Des échanges autour de tâches complexes, de coopération, de compétences, badges et ceintures mais également de tablettes et smartphones en classe, de classe inversée, d’usage des réseaux sociaux en classe, etc…

    La volonté du groupe est aussi de dépoussiérer l’image du cours de musique (flûte, solfège…) qui a bien changé ces dernières années.

    Ludovia nous semblait un lieu idéal pour échanger avec des enseignants d’autres matières.

    Des compétences complémentaires

    . Recherches pédagogiques : enseigner différemment et dynamiser son cours.

    . Nouvelles approches d’enseignement : repenser l’organisation en classe et la répartition des taches : classe coopérative, classe inversée accompagnée, ludification, serious game.

    . Utilisation de TICE : Partir des outils et de leurs potentiels pour les adapter et les mettre au service de la pédagogie. Chercher l’outil le plus adapté et à l’utilisation la plus simple possible pour permettre à l’élève et au professeur d’atteindre plus d’objectifs.

    . Création de tâches complexes et de séquences à plusieurs, chacun ajoutant une idée et mettant ainsi ses compétences et ses qualités au service des autres de manière désintéressée.

    . Mutualiser les compétences et apprendre au contact des autres. Faire accroître les compétences de chacun dans le domaine de son choix avec non pas une personne mais plusieurs qui vont se compléter

    Rencontrer la Team #Edmus à Ludovia :

     3 ateliers seront proposés par David Claude, Nicolas Olivier et Benoît Kiry
    Puis des animations musicales :

    – Un orchestre d’instruments improbables
    – La chorale #Edmus 
    – Jouer avec Phonotonic en interaction avec le public.
  • Une première approche de la musique en classe avec Juliette !

    Une première approche de la musique en classe avec Juliette !

    Au cours de cette histoire, Juliette essaiera de « redonner » le sourire au soleil par la musique.

    Cahiersmusical_120416

    Elle fera découvrir aux lecteurs des instruments comme le piano, la guitare, le saxophone, la batterie ou encore l’harmonica. Ce livret est au format électronique (PDF) afin de faciliter les copies pour les élèves de la classe.

    De plus, le livret permet de télécharger les sons des instruments au format MP3, ce qui est toujours bien utile en classe. L’auteur a également pensé à ajouter les images de l’histoire au cas où l’enseignant voudrait projeter les images via un vidéo-projecteur ou un tableau numérique tout en narrant l’histoire.

    Pour aller encore plus loin, nous venons de lancer une version vidéo / audio de cette histoire. C’est-à-dire que 2 voix off racontent l’histoire accompagnées de musique, d’instruments et de bruitage.

    Résultat : une vidéo de 7 minutes à diffuser en classe avec les images du livret qui défilent.

    Ce livret est déjà bien utilisé dans les classes où les enseignants sont soucieux de faire « découvrir » la musique aux plus jeunes.

    Pour en savoir un peu plus sur ce livret et sa vidéo:
    www.mon-eveil-musical.com/

    Quelques avis d’enseignants en maternelle et en primaire…

    Lydie Soddu
    Très bonne initiative, c’est très rare d’avoir une histoire pour inviter les élèves à aimer la musique. J’ai une classe de 8 autistes de 6 à 14 ans, j’essaie de les éveiller à la musique… Tout est bien pené. Merci de nous avoir facilié la tâche. L’histoire est super bien faite. Mille fois merci.

    Sandrine Lognard
    Je suis institutrice en 1e année.  Apprendre un chant , ce n’est pas compliqué mais les initier à la musique, c’est autre chose. Et le faire via une histoire, je dis oui.

    Myriam Loukili
    Je vous remercie… Je suis étudiante en dernière anée et je trouve que la musique n’est pas assez exploitée à l’école. Ce livret me sera très utile en tout cas.

    Marie Poulets
    Merci beaucoup pour ce travail et ce partage. Je suis en dernière année donc cela me sera très utile pour commencer ma carrière.

    Catherine Azzini-Lebrun
    Bonne idée pour faire découvrir la musique à mes élèves qui adorent écouter des histoires.

    Coralie Rogge
    La musique a toute sa place à l’école. Les enfants sont d’ailleurs ravis lorsqu’on leur en propose…

    L’idée est super chouette… moi qui encourage les chants dans les classes. La musique n’est pas du temps perdu mais une acquisition de rythmes, sonorités, connaissance, histoire et surtout plaisir partagé…

    Elodie Lopez
    Bonjour, enseignante de deuxième primaire, j’adore ces moments de découvertes musicales avec mes petits. Je suis très heureuse d’avoir reçu votre livret pour ainsi le faire partager dans ma classe! La musique est un des éléments indispensables dans l’éducation des enfants et dans ma vie personnelle elle y joue un grand rôle. Je vous remercie.

     

  • imusic-school et iartschool (Hangzhou-Chine) signent un accord pour le développement des cours de musique en ligne en langue chinoise

    imusic-school et iartschool (Hangzhou-Chine) signent un accord pour le développement des cours de musique en ligne en langue chinoise

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    La société Zhejiang Yi Gao Cultural & Creative Co, sous la marque iartschool, se lance dans ce projet, avec de grandes ambitions et d’importants leviers financiers, politiques et artistiques.

    Monsieur Cai Yi, président de iartschool, a souhaité pour cela se rapprocher d’une  référence internationale dans cette activité : le leader français imusic-school.

    Les premiers accords portent notamment sur l’exploitation en langue chinoise des contenus pédagogiques de imusic-school et sur un accompagnement technique de la part de la société française.

    Ces accords garantissent des retombées financières significatives à imusic-school sur les 10 années à venir. Ils lui permettront d’atteindre la rentabilité sur 2016, et de parachever le redressement fulgurant que connaît la société depuis le printemps 2014.

    Mais ce rapprochement a une portée et une ambition bien plus large : il instaure un échange culturel sans précédent entre la France et la Chine,

    Il pose les bases d’un projet de coopération internationale pour l’enseignement musical en ligne, qui pourrait bientôt être rejoint par d’autres acteurs et d’autres pays…

    Plus d’infos : http://www.imusic-school.com/

  • Flat, la start-up de composition musicale collaborative, annonce une première levée de fonds et un partenariat avec Google pour l’Éducation

    Flat, la start-up de composition musicale collaborative, annonce une première levée de fonds et un partenariat avec Google pour l’Éducation

    Initialement utilisée par des musiciens avertis et en recherche de nouveautés, la communauté s’est très rapidement élargie aux compositeurs amateurs, aux professeurs ainsi qu’à leurs étudiants et s’étendra demain à tous les musiciens disposant d’instruments électroniques (clavier, batterie, guitare).

    Composée d’une équipe de 8 personnes pour une communauté de 130 000 compositeurs, Flat produit plus de 3 millions de notes par mois.

    Deux soutiens financiers de poids

    Flat vient de boucler un tour d’amorçage avec notamment la participation de deux business angels de renoms : Jean-David Blanc (Allocine, Molotov.tv) et Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister, Isai).

    Cette opération de financement va permettre de renforcer l’équipe et de structurer la start-up, ce qui lui permettra de poursuivre son développement et de soutenir sa forte croissance avec notamment son entrée dans le programme officiel Google pour l’Éducation.

    Flat, partenaire de Google pour l’Éducation

    Flat fait partie depuis peu du programme de partenariat officiel Google pour l’Éducation.

    « Rejoindre ce programme de partenariat avec Google pour l’Éducation va nous aider à améliorer l’expérience de tous nos utilisateurs ainsi qu’à démocratiser la composition musicale dans le monde. Cela a débuté par l’intégration de Flat dans Google Hangouts pour améliorer l’expérience de collaboration à distance, puis l’intégration dans Google Drive et Google Apps le printemps dernier pour se concrétiser aujourd’hui sur Google Classroom », déclare Vincent Giersch, CTO de Flat.

    Conçu pour les enseignants et leurs étudiants, le programme Google Classroom est un centre de contrôle académique en ligne. Il est possible de créer des classes, distribuer les devoirs, publier des commentaires et accéder à toutes les informations connexes à un seul endroit pour la gestion d’un cours.

    Ce partenariat est pour Flat une véritable opportunité pour aider à révolutionner l’apprentissage de la musique et la possibilité pour les professeurs et élèves de facilement composer ensemble où qu’ils soient.

  • Une web-application pour stimuler son cerveau musicien

    Une web-application pour stimuler son cerveau musicien

    [callout]Meludia est une web-application innovante qui permet de progresser en musique sans solfège et sans instrument, quel que soit son âge et son niveau. Grâce à une pédagogie ludique et immersive basée sur 600 exercices progressifs, Meludia propose d’éduquer l’oreille musicale du débutant à l’expert.[/callout]

    Meludia – La méthode SEMA

    Découverte sensorielle

    Par essence, la musique est un flux d’ondes que notre corps perçoit grâce à nos oreilles. « Entendre » un élément sonore, que cela soit une note de musique, un accord ou un intervalle, est la première phase du cycle de perception de la musique. Jusqu’ici, tout va bien !

    Résonance émotionnelle

    Une fois que notre corps est mis en vibration, une seconde phase se déclenche, cette fois d’ordre émotionnel. Même si tu ne perçois pas cette émotion, elle est présente dans chaque musique. Elle peut être brute ou sophistiquée, intérieure ou extérieure, tendue ou stable.
    Au-delà de la forte influence que cet impact émotionnel exerce sur nos goûts et notre perception, il nous procure un plaisir profond et naturel. Cette émotion musicale est particulièrement décisive pour les musiciens car elle nourrit leur motivation pour interpréter et créer la musique.

    Vous me suivez toujours ?

    L’intégration mémorielle

    Chacun d’entre nous a déjà eu dans la tête une mélodie dont il n’arrive pas à se défaire. La mémoire musicale reproduit mentalement les éléments sonores et permet de revivre les sensations et les émotions liées à une précédente écoute. Mais il y a mieux encore !
    L’intégration mémorielle permet au musicien d’imaginer des sons sans stimuli externes. Grâce à cette mémoire, un musicien peut aussi interpréter intérieurement un morceau de musique entendu et éventuellement le modifier et le recréer. Dans l’idéal, la mémoire doit stocker les informations musicales de manière structurée et cohérente (notamment à travers les 7 dimensions de la musique), pour bénéficier d’une intégration homogène. Vous voyez, c’est simple.

    Le solfège et l’analyse musicale

    Malgré l’intense influence émotionnelle ressentie lorsque nous écoutons ou jouons de la musique, celle-ci peut être appréhendée de façon purement analytique et théorique. L’esprit conceptualise, codifie et théorise les éléments sonores qui ont fait l’objet d’une captation sensorielle, émotionnelle et mémorielle.

    C’est alors que le langage, les mots, les chiffres et les signes, ce que l’on résume souvent par le terme solfège, interviennent pour formaliser et élaborer des interprétations théoriques. Cette analyse aboutit à une meilleure compréhension de la structure de la musique. Elle facilite son interprétation, sa mémorisation et enrichit le champ créatif des musiciens.

    Percevoir la musique en mode SEMA

    Ces quatre formes de perception sont imbriquées et indissociables. Dans le développement de nos capacités, une progression homogène sur chacune d’elles vous donnera accès à une écoute qualitative et à plus de plaisir musical. Maintenant, à vous de jouer !

    Plus d’infos :
    sur le site Meludia

    Source : Meludia

  • Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    En mars dernier, ils ont commencé par organiser une rencontre à Toulouse à cinquante enseignants d’éducation musicale.
    « L’idée de la rencontre était de se voir en vrai et surtout de partager ce que nous faisons en classe avec les élèves », explique Benoît Kiry de Colmar.

    Concrètement, les programmes d’éducation musicale tournent autour de deux grands mots : produire et percevoir.

    Autour de produire, « on peut faire du rythme, du chant etc » et percevoir, « c’est tout ce qui se fait avec l’écoute et l’oreille ».

    Au-delà de ces deux éléments, il est demandé de concevoir un « projet musical », « qui est de faire créer à toute la classe quelque chose qui vient d’eux ».

    Benoît Kiry laisse en général un quart d’heure à ses élèves pour créer quelque chose avec le logiciel Garageband sur iPad.
    « Le gros avantage de la création sur Garageband, c’est de pouvoir revenir en arrière lorsqu’on se trompe, donc on ne se trompe jamais finalement ».

    Nicolas Olivier de Toulouse ajoute que cette pratique est assez innovante puisque, comme il le rappelle, l’éducation musicale il y a encore quelques années, se pratiquait en jouant de la flûte.

    Avec l’arrivée des tablettes et des Smartphones, on peut avoir entre les mains plusieurs instruments de musique.

    C’est une mouvance qui arrive ; en prenant comme exemple la communauté qui grandit sur le réseau social Twitter, Nicolas et Benoît démontrent que la « mayonnaise a pris » et de plus en plus d’enseignants veulent adopter ce nouveau modèle d’enseignement.
    Aujourd’hui, la communication entre enseignants prend forme au-delà du réseau Twitter et s’organise autour de sessions en visioconférence, « dont il serait indécent de donner la durée pour certaines d’entre elles », précise Nicolas Olivier.

    « Ce sont des relations que nous avons créées qui dépassent le cadre professionnel, même si nos discussions tournent toujours autour de nos expériences de classe ».

    En effet, pour chaque visioconférence, un thème est défini ; pour la dernière par exemple, il s’agissait de l’ENT ; « et nous invitons toujours des collègues d’une autre discipline qui utilisent particulièrement cette technologie, afin d’avoir un regard extérieur », précise Benoît Kiry.

    Les échanges commencent à s’étendre pour ne pas rester franco-français, notamment sur les usages du réseau Twitter en éducation musicale avec des enseignants anglais, hongrois etc.

    Pour les enseignants qui ont la chance d’avoir du matériel dans leur classe, le numérique permet aussi de créer des groupes de travail et de gérer donc le problème récurrent des classes surchargées, comme l’explique Benoît Kiry.

    « Pendant que 15 élèves travaillent en autonomie avec un casque sur leur iPad, studio d’enregistrement virtuel, je peux m’occuper des 15 autres élèves pour faire une activité sans déranger les autres (…) Nous ne travaillons plus en classe complète ».

    « Mon rôle d’enseignant n’est plus de mettre un cadre et faire la « police » .

    Aujourd’hui, j’ai la paix en classe et mes élèves sont plus motivés.

    Avant, il y avait environ 60% d’élèves motivés ; aujourd’hui, ce sont un ou deux élèves qui sont à la traîne et qui sont poussés par les autres.
    « Le vrai facteur de progrès, je le vois à travers la motivation ».

    Pour Nicolas Olivier, qui n’a pas les mêmes conditions matérielles dans sa classe, il a pour habitude de travailler avec les Smartphones des élèves par îlots. Pour lui, ce qui change vraiment, c’est l’aspect créatif.

    Avec ces outils, les élèves sortent vraiment des productions de qualité.

    Plus d’infos :
    Benoît Kiry sur Twitter : @EDMJeanColmar
    Nicolas Olivier sur Twitter : @nicoguitare