Étiquette : moodle

  • Edunao, Moodle partner, au service de la transformation numérique de l’Education

    Edunao, Moodle partner, au service de la transformation numérique de l’Education

    EDUNAO, MOODLE PARTNER FRANÇAIS, EST UN EXPERT RECONNU DU DIGITAL LEARNING DONT LE PREMIER MÉTIER EST D’ACCOMPAGNER SES CLIENTS DANS LA MISE EN PLACE DE PLATEFORMES D’APPRENTISSAGE 100% ADAPTÉES À LEURS BESOINS TECHNIQUES ET MÉTIERS.

    Aujourd’hui, avec une croissance affichée à trois chiffres, Edunao est le premier éditeur de logiciels open-source de la zone francophone et a pour vocation de devenir également la référence Moodle en Suisse et Belgique.

    Avec plus de 500 plateformes à son actif pour plus de 2 millions d’apprenants, Edunao contribue activement à la digitalisation de l’Éducation au sens large : organismes de formation publics et privés, enseignement primaire, secondaire et supérieur, formation professionnelle mais également initiatives privées de formation (Universités d’entreprise etc…)

    MOODLE, SOCLE OPEN-SOURCE, BASE DU SAVOIR FAIRE D’EDUNAO

    Moodle est la solution de Learning Management Solutions (LMS) la plus utilisée dans le monde avec plus de 123 millions d’utilisateurs. Son socle « open source » et les 500 applications (plugins) développées par la communauté, dont Edunao est le plus gros contributeur européen, rend la solution très flexible et évolutive pour répondre au mieux aux besoins de digitalisation de la formation.

    C’est la raison pour laquelle Edunao intègre les trois enjeux de la formation :

    • Le contenu : offrir une expérience d’enseignement optimisée à travers un cours et avec une pluralité de ressources et activités entièrement modulables et personnalisables.
    • Les participants : garantir une expérience d’apprentissage unique avec une offre riche et diversifiée d’outils de communication, de suivi d’avancement, d’évaluation etc.
    • L’administration : gérer et organiser les expériences d’enseignement et d’apprentissage avec un outil stable, performant et ouvert.

    VOS PROJETS DE E-LEARNING : AU CENTRE DE VOS ORGANISATIONS 

    Edunao propose à ses clients une approche pragmatique des enjeux de mise en place de plateformes d’apprentissage en ligne en réunissant ses trois métiers :

    • Conseil : Edunao accompagne ses clients dans la compréhension et la structuration de leurs besoins tant pour la reprise d’un projet existant que la création de digital learning.
    • Technologie : Edunao met en place des plateformes enrichies, maintenues et hébergées.
    • Intégration : Edunao place le projet de digital learning au centre de l’organisation de ses clients en créant notamment des ponts avec des outils tiers tels que des solutions de gestion administrative (ERP, ENT etc), des outils pédagogiques (Office 365, Cisco Spark..) etc.

    Avec ses partenaires, Edunao enrichit sa proposition de valeur avec des solutions d’hébergement (Microsoft Azure), des outils pédagogiques (Microsoft Office 365, Cisco Spark), des contenus linguistiques (Rosetta Stone) ou encore des dispositifs complémentaires de gestions de vidéos (Kaltura) ou de données analytiques (Intelliboard).

    En résumé, « Edunao est un « problem-solver ». En quelques heures, nous sommes capables de livrer et de mettre en œuvre des Learning Management Systems complets pour des organisations aux besoins simples ou d’engager la transformation digitale d’organisations internationales. » Cyril Bedel, Président d’Edunao.

    Pour plus d’informations : www.edunao.com

     

     

     

    CONTENU SPONSORISÉ DANS LE CADRE DU PARTENARIAT AVEC LE SALON EDUCATICE

     

     

     

  • Téléphones en classe au collège : témoignage

    Téléphones en classe au collège : témoignage

    Christian Westphal enseigne la physique-chimie au collège de Truchtersheim (67), dans un environnement socio-économique réputé plutôt favorisé. Il exerce également les fonctions de personne ressource pour le numérique (PRN) dans son établissement depuis plus de 15 ans et de formateur académique, en particulier autour des usages de la plateforme Moodle*.
    Il utilise les smartphones de ses élèves en classe.

    École de demain : Quels sont vos usages des smartphones avec les élèves ?

    Christian Westphal – Le premier usage du téléphone portable en classe a été pour l’appareil photo. Depuis quelques années je demandais aux élèves de rédiger les rapports de TP à la maison mais de façon collaborative sur un wiki** de Moodle. Je leur ai proposé de remplacer les schémas d’expériences par des photos. Évidemment le côté transgressif a beaucoup joué dans la motivation, mais l’effet nouveauté a perduré et au fil des TP les élèves se sont appliqués à faire de la photo un véritable média. J’ai fait de l’EMI sans même m’en rendre compte !

    Il y avait eu un appel à projet de la mission TICE pour des boitiers de vote, mais nous nous avons loupé le coche et compris trop tard leur intérêt pédagogique. J’ai réfléchi à une solution de substitution car le collège n’avait pas les moyens d’investir dans des boitiers. Cela a abouti à la naissance du projet MoodleBox***.

    J’utilise Moodle en classe, pour des activités courtes ou très courtes, pour lesquelles je ne peux pas me permettre de déplacer les élèves – et le matériel de physique-chimie – en salle informatique. Les téléphones sont disponibles (et rangés) très vite, les élèves peuvent progresser à leur rythme et je vais développer cette année des parcours plus individualisés. Avec Moodle, le « feedback » sur les erreurs classiques est immédiat, personnalisé et du coup je suis plus disponible pour ceux qui ont vraiment besoin de moi.

    E. d. D. – Comment les élèves ont-ils vécu ce changement de pratiques ?

    C.W. – Il a eu un effet collatéral qui n’avait absolument pas été prémédité : la coopération des élèves. Cela commence simplement par de l’entraide « pratique » (« Comment tu règles le wifi ? » « Où est-ce que tu as cliqué pour arriver là ? ») pour passer naturellement à de la coopération sur les contenus du cours. Cela n’arrivait jamais lorsque que je leur demandais de faire des exercices « sur papier » : ils se contentaient de recopier.
    Par ailleurs, l’ambiance de classe est apaisée, même avec les classes agitées.

    E. d. D. – Jamais de dérapage ?

    C.W. – Il n’y a eu quasiment aucun « dérapage » avec les téléphones. Ils sont sur la table et plus en dessous, du coup, c’est plus facile de repérer ceux qui font autre chose.
    Si le SMS parental « N’oublie pas que c’est Papy qui vient te chercher à 17h » arrive en plein cours, la règle est simple : on lit le message rapidement, on n’y répond pas et on reprend le boulot.

    E. d. D. – Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que le ministre envisageait d’interdire totalement les téléphones dans les écoles et les collèges, comme l’avait promis Emmanuel Macron ?

    C.W. – Lorsqu’Emmanuel Macron l’avait annoncé, nous avions été nombreux à trouver que c’était un peu ridicule tant ça paraissait inapplicable, tant en pratique que par rapport à l’évolution naturelle des pratiques pédagogiques. Philippe Watrelot l’a bien résumé en citant Machiavel : « Il ne faut interdire que ce que l’on peut empêcher » .
    On ne passera pas à côté d’une vraie réflexion sur les apprentissages et l’accès des élèves à l’école, aux savoirs et à la culture au sens large. En deux ans, je bute déjà sur les limites de mon dispositif : je n’arrive pas à accéder facilement à Internet (et je ne souhaite pas imposer l’utilisation du forfait des élèves).
    Du coup, on construit cette année un projet au collège pour demander une couverture complète en wifi « dans les règles de l’art » afin de permettre une généralisation du BYOD****. D’ailleurs le collège Olympe de Gouges à Ingwiller (67) l’expérimente officiellement déjà depuis l’an dernier (voir le reportage de Ludomag à ce sujet).

    E. d. D. – Mais la loi stipule déjà que les téléphones portables sont interdits dans les établissements scolaires, non ?

    C.W. – Je ne me sens pas du tout une âme de délinquant, mais j’essaye de faire preuve de bon sens. Or là, l’article L511-5 est justement une loi qui ne rime à rien.
    « L’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite. »
    De quelle utilisation parle-t-on ? D’une utilisation en lien avec le cours ou d’une utilisation « hors sujet » ? Et puis un « téléphone » ça n’existe plus, ce que les élèves ont en poche, c’est un appareil photo, un navigateur, un lecteur d’e-book, un bloc note, un lecteur de QRcode, un GPS, un accéléromètre, etc.

    Si un jour un élève arrivait avec les patins à roulettes (et que je ne trouve pas une bonne idée pour l’intégrer à mon cours de physique) je lui demanderais de ne pas les utiliser en cours et de les garder dans son sac. A-t-on besoin d’une loi qui précise que « l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, de patins à roulettes est interdite » ?

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    E. d. D. – Comment est-il possible de s’en servir quand même en classe ? Quelles sont les démarches / les précautions à prendre ?

    C.W. – Avant d’utiliser massivement les portables (mais après avoir expérimenté mon dispositif) j’ai demandé leur avis à l’un de mes IA-IPR et à mon chef d’établissement. Jamais je n’ai rencontré le moindre frein. Je côtoie régulièrement la DANE***** qui s’est montrée enthousiaste.

    Du côté des élèves ils ont très vite accroché et je n’ai eu aucun retour négatif de la part des familles. On m’a demandé en conseil d’administration (CA) comment je travaillais avec les élèves qui, par choix éducatif des familles, ne disposaient pas de smartphones personnels. Pour ceux-là (mais aussi en cas de batterie à plat, d’oublis ou de confiscation) je mets à disposition une série de quatre tablettes qui sont suffisantes pour utiliser Moodle.

    Je sais que certains collègues ont élaboré des « chartes BYOD » avec les élèves. Personnellement je n’aime pas trop codifier les utilisations et anticiper les éventuelles sanctions qui placent les élèves comme des délinquants potentiels. Je leur ai simplement présenté les choses comme un principe de confiance. Je pense que c’est surtout cela qu’ils apprécient.

    E. d. D. – Une des motivations de cette interdiction est, d’après le ministre, la nécessité de rétablir l’autorité des enseignants. Quel est votre avis à ce sujet ?

    C.W. – Qu’il est urgent d’interdire les patins à roulettes pour rétablir l’autorité des enseignants !

    Blague à part, il n’y a, à mon avis, aucun rapport entre autorité et smartphones.
    Leur utilisation en classe pose par contre deux autres questions importantes.
    Tout d’abord celle du sens que l’on met derrière le mot autorité : s’agit-il d’instaurer une autorité fondée sur les savoirs ou d’une autorité instaurée par la coercition ?
    Ma vision est peut-être biaisée par le public scolaire qui est le mien, mais il me semble que plus on interdit, plus on donne des idées et des envies aux élèves. Bien sûr que certains ont essayé ou ont réussi à faire des photos, à filmer en cours, à envoyer des SMS, etc. mais avec le téléphone sur la table, ils savent qu’ils seront moins discrets. Et puis finalement, ils sont comme tout le monde : ils n’arrivent pas à faire deux choses à la fois ; s’ils travaillent ils n’ont pas le temps de faire les andouilles.

     


    * Moodle est une plateforme communautaire d’apprentissage en ligne : https://moodle.org/
    ** Un wiki est une application web qui permet la création, la modification ey l’itilisation collaborative de pages à l’intérieur d’un site web.
    *** Le projet Moodlebox
    **** BYOD : Bring Your Own Device (en français « Apportez votre appareil personnel« ) est une pratique qui consiste à utiliser ses équipements personnels (smartphone, ordinateur portable, tablette) dans un contexte professionnel. On utilise aussi parfois l’acronyme  « AVEC«  pour « Apportez Votre Équipement personnel de Communication« .
    ***** DANE : Acronyme de Direction Académique au Numérique Éducatif

     

    Source : Un article sur le blog ecolededemain

  • La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement…

    La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement…

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Dominique Perrin présentera « La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement… » sur la session III : Espaces d’apprentissage & de formation

     
    Problématique pédagogique :
    La classe inversée permet en autres, de donner un rôle actif aux élèves, étudiants, de les diriger vers une certaine autonomie… En cours d’informatique, ils sont certes actifs (un clavier, une souris, un écran, un accès à Internet,voir un casque…), il y a tout ce qu’il faut pour se disperser. La tentation est grande pour ces chères têtes blondes de se diriger vers Facebook ou YouTube. Comment tenter alors de rendre un cours attractif ?
     
    Dans Moodle, on peut associer une grille d’évaluation à l’activité devoir. Du côté enseignant, la correction est rendue plus facile, voir plus rapide ! L’élève quant à lui, à loisir de visualiser cette grille pendant qu’il réalise sa production ou lorsqu’il dépose celle-ci.
    Au sein de la grille, de nombreuses options peuvent lui être proposées, ces dernières lui étant d’une grande utilité alors qu’il est évalué ou en cours d’évaluation.
     
    Ces grilles sont utilisées depuis 2013 au lycée pour toutes les classes de D. Perrin, durant les évaluations formatives ainsi que lors des Contrôles en Cours de Formation (C.C.F.), comptant pour une bonne partie à l’obtention de l’examen final.
     
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : devenir autonome et acteur de sa formation.
    La grille d’évaluation dans un cours moodle peut être utilisée à d’autres fins. Bien qu’il soit toujours possible de distribuer à un élève sa copie (papier), corrigée ou celle d’un camarade, la grille d’évaluation offre des avantages non négligeables.
     
    Il est très rare de perdre un ou plusieurs fichiers dans un E.N.T. En classe inversée, que ce soit en cours, à la maison, en convalescence, l’élève évalué peut visualiser à plusieurs reprises et à tout moment sa grille, lire les commentaires de l’enseignant, apporter les siens. L’élève peut demander à être ré-évalué par l’enseignant. Si un cours donné contient diverses ressources numériques en support, l’enseignant ne manquera pas de consulter les historiques d’activités de l’élève : a-t-il consulté la totalité des ressources ou bien seulement une partie ? L’évaluation sera ainsi plus aisée en cas de doute.
     
    L’élève peut ainsi s’évaluer ou bien évaluer ses camarades seul ou en îlots . L’élève est alors quelque peu formé et en voie d’autonomie, l’enseignant le dirige gentiment mais sûrement vers l’activité Atelier de Moodle : l’évaluation par les pairs.
     
    Enfin, la grille est modifiable à volonté et elle peut être établie à partir d’une autre ce qui constitue un gain de temps non négligeable. La grille est construite à partir de critères définis par l’enseignant, Moodle attribue ensuite un note pour chacun d’eux à partir d’un barème simple «Acquis, Pas acquis» ou plus élaboré : le barème suisse «1, 2,…, 6».
     
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :
    La grille d’évaluation présente au sein de l’activité Devoir d’une section d’un cours Moodle permet de définir une série de critères à évaluer, chaque critère contient une série de niveaux avec pour chaque niveau des points. L’évaluation de chaque critère est réalisée en cliquant sur le niveau approprié, les points s’accumulant après chaque validation
     
    Celle-ci apporte un certain confort dans le travail de l’enseignant : la construction d’une telle grille est simple et rapide, elle est aisément modifiable avant ou au cours de l’évaluation. Une multitude de grilles peuvent être élaborées à partir d’une seule. Elle peut être très courte (les interro surprises de dernières minutes du méchant prof avant le conseil de classe…), servir de support de notation pour un examen.
     
    Elle peut être affichée ou non à l’élève, à l’étudiant avant qu’il dépose son devoir, sa production. C’est un très bon support d’étude, de révision, d’évaluation, d’autoévaluation pour l’apprenant. Il sait à quelle sauce, il va être mangé…
     
    Dans le cas où l’échelle choisie est sous la forme de lettres et non de notes, l’évaluation est moins génératrice de pression : l’élève est incité à retenter, essayer, s’entraîner, parfaire sa copie numérique ou non (passer de F à A : le droit à l’erreur est affirmé), à demander une nouvelle évaluation et ainsi progresser et gagner en autonomie.
    Grâce à la grille d’évaluation, en compagnie de l’enseignant, les élèves s’entraînent progressivement à l’évaluation par les pairs avec l’activité Atelier de Moodle. Certains se prennent au jeu, d’autres non…
     
    Il est plaisant de voir un élève progresser, sourire, lorsqu’il évalue un camarade. Alors qu’il est en seconde professionnelle, il doit évaluer avec appréhension une étudiante en BTS dont il voit le profil, la photo..
     
    D’autres : «msieur, j’ai le droit de saquer ?», «Faut mettre un commentaire msieur ?»
    Et moi : «Bah oui, ton prof de math te mets 2/20, raille ta copie, n’appose aucun commentaire, c’est sympa non ?»
    Et ils s’appliquent, ils travaillent…
     
     
    Plus d’info sur Dominique Perrin
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Pratiques de classe inversée en français autour des héros de l’histoire

    Pratiques de classe inversée en français autour des héros de l’histoire

    Karen Grandrémy, professeur de lettres dans l’académie de Clermont-Ferrand, expérimente notamment la classe inversée dans ses classes de 6ème autour des héros de l’histoire…Nous l’avons interviewée à l’occasion des NetJournées qui se sont déroulées à Vichy, du 29 au 31 mars dernier.

    Pour elle, la « classe inversée » a redonné de la motivation à ses élèves et lui permet de mieux gérer l’hétérogénéité « qui grandit au sein d’une classe« .

    Après le travail en « îlots bonifiés », elle va aujourd’hui plus loin avec le numérique.

    C’est notamment avec l’outil Moodle, intégré à l’ENT, qu’elle travaille au quotidien avec ses élèves.

    Tous les détails de ce témoignage dans la vidéo ci-contre.

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Moodle : le pour et le contre

    Moodle : le pour et le contre

    Pourquoi j’utilise Moodle ? Moodle est un outil extrêmement puissant. Reste à savoir comment s’en servir…Comment Moodle peut-il nous aider ? Par quels travers risque t-il également de nous piéger ? Germer Walch, professeur de lettres dans l’académie de Strasbourg, aborde ces différents aspects dans l’interview ci-contre.

    « Pour ma part, j’ai commencé à l’utiliser comme un simple manuel numérique en déposant des ressources et, progressivement, je me suis mis à utiliser la dimension interactive de Moodle au travers des exercices etc« .

    « Arriver à l’outil atelier, que je trouve génial, dans lequel les élèves sont amenés à s’évaluer entre eux ».

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Exporter la classe de langue grâce aux outils numériques

    Exporter la classe de langue grâce aux outils numériques

    Exploiter Moodle et d’autres outils numériques afin de prolonger le travail en classe de langue à l’aide d’un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Être exposé à la langue cible et diversifier les modes d’expression orale et écrite. Là sont les enjeux que s’est fixée Anne Hatterer, enseignante d’anglais en collège dans l’académie de Strasbourg.

    « Les outils numériques m’ont apporté cette solution, de prolonger le temps d’exposition à la langue pour les élèves qui, seuls, ne vont pas aller regarder un film américain en VO ».

    Il ne s’agit pas uniquement de visionner la vidéo ; Anne donne également un travail à ses élèves qui donnera lieu à une évaluation.

    Retrouvez tous les détails dans l’interview ci-contre.

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Utiliser Moodle pour préparer les contrôles

    Utiliser Moodle pour préparer les contrôles

    Sonia Loewert, enseignante en SVT et référente numérique au collège René Cassin de CERNAY (68),  dans l’académie de Strasbourg, utilise beaucoup la brique Moodle dans sa pédagogie, car elle est intégrée à l’ENT ENTEA et les élèves peuvent facilement y accéder avec leur code personnel de l’ENT.

    Cet outil nous a notamment permis de mettre en place une méthode pour réviser accessible depuis chez eux qui est beaucoup plus motivante et interactive que si on leur demande de réviser simplement leurs contrôles.Netjournees_SoniaLoeweret1

    Découvrez comment Sonia a mis en application cette méthode :

    Netjournees_SoniaLoeweret2Netjournees_SoniaLoeweret3

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici 

  • MOOC : Enseigner avec Moodle

    MOOC : Enseigner avec Moodle

    MOOC Enseigner avec Moodle

    Enseigner avec Moodle est un MOOC gratuit pour tous ceux qui désirent utiliser la plateforme d’apprentissage Moodle pour enseigner dans une école, une université, une entreprise ou simplement par intérêt personnel.

    Conçu pour fournir de bonnes bases au sujet de Moodle, ce cours couvre les éléments fondamentaux de la plateforme d’apprentissage libre (et gratuite !), y compris la façon de mettre en œuvre et d’utiliser Moodle de manière efficiente pour enseigner. Le cours propose :

    • des contenus structurés et faciles à comprendre ;
    • des sessions en direct chaque semaine ;
    • un apprentissage fondé sur des activités, au cours desquelles les participants créent leurs propres cours ;
    • des outils d’évaluation, la création d’activités telles que quiz, glossaires et devoirs, la gestion des délais et des inscriptions ;
    • une progression dans le cours à votre propre rythme, même si pour l’activité d’atelier, des délais sont fixés.

    Ce MOOC est sponsorisé par Moodle.org, produit par Enovation Solutions et co-réalisé avec des experts de la Communauté Moodle francophone.

    Ce cours de 4 semaines est aussi une superbe opportunité pour se connecter avec la communauté Moodle, communauté vibrante qui partage ressources, idées et tout ce qui aide à inspirer de meilleures pratiques de formation à travers le monde.

    Moodle

    Moodle est une plateforme très complète et hautement flexible de type open source (1er LMS au niveau mondial).
    Actuellement utilisée dans plus de 230 pays avec plus de 70 millions d’utilisateurs dans le monde, Moodle est développée afin d’offrir aux enseignants et formateurs les outils pour la création de puissantes séquences d’activités susceptibles d’impliquer les apprenants dans un apprentissage collaboratif actif.

    Informations sur le cours

    • Début : 13 mars 2016
    • Durée : 4 semaines
    • Charge de travail : elle est à déterminer par vous-même – 3 à 4 heures par semaine est recommandé
    • Disponibilité : le MOOC est disponible en ligne 24 h / 24 et 7 jours / 7
    • Audience : le cours est conçu pour les formateurs et enseignants qui débutent avec Moodle, et couvre les concepts de base. Les utilisateurs expérimentés sont les bienvenus pour s’inscrire et aider dans les forums, en prêtant attention que les réponses soient simples et ciblées sur la question
    • Récompense : Chaque participant recevra un badge Moodle, ainsi qu’un certificat si le cours est terminé avec succès.
    • Frais : aucun (le MOOC est « gratuit »)

    Le cours restera accessible pour les participants en mode lecture seule jusqu’au 31 mai 2016.

    Plus d’infos sur le déroulement du cours et autres : learnmoodle.enovationsolutions.fr

  • Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Le collège Truffaut est situé à Strasbourg à Hautepierre, un des quartiers les plus jeunes de France avec 40% de la population de moins de 20 ans. C’est aussi un taux de chômage dépassant les 20% avec 80% des élèves issus de CSP défavorisés et près de 25 % des élèves qui entrent en sixième avec un ou deux ans de retard.

    Dans ce contexte, le collège de 500 élèves dirigé par Thierry Kiledjian, a été labellisé REP+  avec, comme préoccupation quotidienne, de relever le défi de l’échec scolaire.

    Pour les équipes pédagogiques, le projet de développement du numérique est un élément clé, un levier qui peut donner de meilleures chances de réussite aux élèves.

    Netjourneestablettes1_080415La classe numérique, mise en place depuis janvier 2015 pour les élèves dyslexiques de 6ème, fait partie du projet global pour le numérique éducatif au collège. Il s’agit de trente tablettes hybrides connectées à internet.

    Pour la DANE, ce sont d’abord les projets des équipes pédagogiques qui sont intéressants à repérer afin « de mettre en avant les usages et non pas les outils », précise Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique.

    Il ajoute que cette philosophie rejoint tout à fait celle du plan numérique national qui vise à repérer les usages et les initiatives pédagogiques pour la mise en place, entre autres, des collèges préfigurateurs.

    Le projet du collège Truffaut a donc été soutenu par la DANE mais également par les financeurs, constitués pour l’essentiel du Conseil Départemental du Bas-Rhin.

    Les tablettes au collège Truffaut : un choix de matériel qui rejoint automatiquement les habitudes d’usages.

     

    Netjourneestablettes3_080415Comme l’explique Marc Neiss, les établissements de l’académie qui ont expérimenté les tablettes ont choisi toute sorte de matériels ; au collège Truffaut, le choix s’est porté sur des usages antérieurs, notamment au travers des solutions bureautiques. « Ils ont donc souhaité retrouver ses habitudes dans la nouvelle tablette ; c’est la raison pour laquelle ils sont restés sur du Windows », souligne t-il.

    De même, le caractère hybride leur permet de retrouver le confort du clavier, « sans perturber les habitudes précédentes », tout en ayant l’aspect mobilité et la possibilité de se mettre très rapidement en configuration « ilots » dans la classe ; sans oublier l’aspect tactile et « touch » qui séduit toujours autant les élèves et leur permet de jongler entre ces trois fonctionnalités : le stylet, le doigt et le clavier.

    « Pour notre projet d’équipement, nous nous sommes orientés sur un matériel type tablettes avec l’idée que les élèves restent toujours sur place, ont à disposition le matériel et que ce sont les enseignants qui se déplacent », ajoute Thierry Kiledjian, Principal du collège.

    Des enseignants engagés avec l’envie de modifier leurs habitudes pédagogiques.

     

    Le point de départ du projet numérique de l’établissement, c’est avant tout une envie de modifier les pratiques pédagogiques pour aller plus loin avec les élèves

    et « tester » de nouvelles manières d’enseigner pour développer les apprentissages ; en soi, le numérique ne constitue qu’un support.

    Lorsque le principal a lancé le projet, 16 enseignants sur 45 ont répondu favorablement pour « sortir de la logique de cours magistral pour travailler autrement, par ilots ou par projets, par exemple », ce que le numérique permet largement.

    Marie Garrec, enseignante en français, appuyée par Laetitia Boulom, professeur-documentaliste et référente numérique de l’établissement, s’est lancée dans l’aventure avec sa classe de 6ème d’élèves dyslexiques.

    « Dans ma classe, un certain nombre d’élèves ont des Troubles Spécifiques d’Apprentissage, notamment la dyslexie ; l’outil numérique leur permet d’avoir une autre approche de la lecture et de l’écriture, deux terrains où résident les difficultés de leurs troubles », explique t-elle.

    En plus d’être un élément facilitateur pour la lecture et l’écriture, l’utilisation des tablettes en classe les familiarise avec l’informatique, ce qui pourra leur servir par la suite pour prendre en main plus facilement des logiciels à commande vocale ou de lecture automatique, par exemples et donc les aider au rédactionnel.

    « Au fur et à mesure de leur scolarité, on essaie de les former au logiciel de commande vocale pour l’utiliser à la rédaction et donc résoudre leurs problèmes liés à l’écriture », précise Marie Garrec.

    Tablettes hybrides, plateforme Moodle et ENT : des outils qui font leur preuve pour un travail en autonomie dans la classe de 6ème Dyslexie.

     

    Dans sa classe aujourd’hui, Marie Garrec propose à ses élèves de réaliser un travail sur Folios grâce au parcours Moodle, disponible sur l’ENT de l’académie : ENTEA. Ils doivent dans un premier temps visionner une vidéo tutoriel puis compléter un questionnaire sur les tablettes, portant sur le poème choisi.

    Netjourneestablettes2_080415Dans un deuxième temps, ils doivent réaliser eux-mêmes une illustration, un dessin de leur poème, le prendre en photo avec la tablette et l’insérer en guise de photo de couverture dans leur document Folios ; pour ce travail en autonomie, ils disposent d’une fiche de travail sur laquelle ils peuvent cocher les tâches à faire.

    « En dernière étape, ils pourront comparer ce qu’ils ont fait avec leurs camarades et réajuster le formulaire Folios si nécessaire », explique Laetitia Boulom.
    « Et Moodle sur l’ENT nous permet d’avoir l’ensemble de la séquence, de la première à la dernière étape », ajoute t-elle.

    Pour Laetitia et pour Marie, la vraie réalité du numérique est d’intégrer que la posture de l’enseignant a changé :

    on leur apprend à chercher et à trouver les informations dont ils ont besoin pour le cours ; ils deviennent acteurs de la recherche du savoir et ce ne plus seulement nous les enseignants qui leur transmettons.

    Comme tous les enseignants qui utilisent le numérique dans leurs classes et qui témoignent de l’investissement que cela représente, Marie Garrec ne cache pas que c’est assez chronophage en termes de préparation de cours ; mais comme tous, elle relativise aussi sur ce temps de préparation « que je consacre au numérique plutôt qu’à autre chose mais il faut bien préparer les cours de toute façon ».

    « L’aspect formatif pour eux l’est aussi pour nous », conclut-elle.

     

    Un reportage réalisé dans le cadre du voyage de presse lors des NetJournées, du 25 au 27 mars 2015 à Bischoffsheim.
    Remerciements tout particuliers à la DANE de l’Académie de Strasbourg, et aux partenaires de cette journée :

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