Interview de Jean-Michel Blanquer par Claude Tran.
Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure tous les cinq ans, le niveau en compétences de l’écrit des élèves de CM1 des pays de l’OCDE qui le souhaitent, sont préoccupants pour la France d’abord parce qu’ils ne cessent de baisser mais également parce qu’ils placent notre pays à l’antépénultième place des 24 pays qui y ont participé.
A la suite de la conférence de presse qu’il organise pour analyser les résultats et énoncer les réponses adaptées qu’il met en place Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education Nationale répond aux questions des journalistes.
Il répond en particulier à la question : “le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture“ .
Mehdi Gharsallah, Conseiller stratégique pour le numérique à la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle, est intervenu à EduSpot sur « Comment le numérique transforme-t-il l’enseignement supérieur?« .
« Aujourd’hui, la transition numérique est à l’oeuvre dans beaucoup d’établissements du supérieur ».
Les universités étant autonomes, le rôle joué par la DGESIP en matière de numérique est varié : « Nous pouvons être à la fois initiateurs ou incubateurs de certains projets, comme FUN (France Université Numérique) par exemple ou suivre des projets en cours d’incubation, comme PIX par exemple« .
L’intégralité du propos de Mehdi Gharsallah dans la vidéo ci-contre.
Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.
LeSite.TV, édité par France télévisions dans le cadre du partenariat Eduthèque avec les grands établissements publics à caractère culturel et scientifique, renouvelle son offre.
L’ensemble des enseignants du premier et du second degrés peuvent dès à présent accéder gratuitement à une sélection de plus de 1 300 ressources vidéo et audio sélectionnées selon les programmes scolaires dans le catalogue des acteurs de l’audiovisuel public : France Télévisions, Arte, Ina, RFI, TV5 monde.
Les enseignants peuvent ainsi les télécharger pour illustrer leurs cours sur les sujets en lien avec : les programmes scolaires, l’actualité et son décryptage, l’éducation aux médias, le vivre ensemble, etc. Le catalogue est régulièrement enrichi de contenus accessibles en streaming et en téléchargement, expertisés par Canopé, séquencés et documentés de fiches pédagogiques.
LeSite.TV, site de vidéos pédagogiques à la demande sur Internet, a été lancé en 2003. Cette offre payante souscrite par les établissements scolaires, devient à compter du 12 janvier 2017 entièrement gratuite, via un accès authentifié sur le portail Eduthèque dédié aux ressources pédagogiques des grands établissements publics nationaux à caractère culturel et scientifique.
France Télévisions, précurseur dans le numérique éducatif, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Canopé renforcent ainsi leur mission de service public auprès de la communauté enseignante.
Sur leSite.TV, les enseignants peuvent inscrire leur classe aux Master-classes et aux débats organisés par France Télévisions et le CLÉMI, et ainsi permettre aux élèves de rencontrer des professionnels de l’audiovisuel et de débattre sur des sujets d’actualité et de société.
Signature en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale,Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde et Jean-Marc Merriaux, directeur général de Canopé/Clémi.
Cet accord vise à mettre à profit l’expertise internationale des rédactions du groupe et la diversité des journalistes originaires de 66 nationalités et souvent porteurs d’une double culture, pour aider les élèves en France et dans le réseau des établissements français de l’étranger, à mieux décrypter les médias audiovisuels, aiguiser leur esprit critique et se forger une opinion.
La distinction entre information et propagande, la réflexion sur la liberté de la presse et les liens qu’elle entretient avec la démocratie et la laïcité, ou encore la valorisation de la diversité, sont autant de problématiques que les équipes de RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya traitent quotidiennement, en 15 langues, et pour lesquelles elles sont pleinement mobilisées.
C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, France Médias Monde et Canopé ont décidé de formaliser leur partenariat.
A travers ce partenariat, France Médias Monde s’engage à :
– faire office d’ambassadeur de la réserve citoyenne en mobilisant ses journalistes volontaires dans les établissements scolaires lorsque cela est nécessaire ;
– participer de manière active à la Semaine de la presse et des médias dans l’école, par l’implication significative de journalistes auprès des élèves (en 2016, comme en 2015, une trentaine de journalistes et correspondants sont mobilisés) ;
– étudier les possibilités de parrainage de classes avec délocalisations d’émissions dans les établissements scolaires et des invitations d’élèves dans les émissions ;
– mettre à disposition du Clémi des outils audiovisuels pédagogiques pour expliquer dans les classes la différence entre information et manipulation sur Internet, à l’image du programme court « Info ou Intox » réalisé par France 24 depuis 2015 ;
– prolonger sa démarche dans les lycées français à l’étranger avec les correspondants du groupe sur les cinq continents, mais aussi dans les langues vivantes étrangères pratiquées par le groupe ;
– s’appuyer sur le site RFI Savoirs pour mettre des contenus à disposition des enseignants, en supports de cours dispensés dans les grandes disciplines
« Le développement des usages du numérique ne peut se faire que si il existe un socle et des infrastructures dont la création ne se justifient que parce qu’il y a des usages ; les deux vont donc de pair ».
Mathieu Jeandron pointe le fait que la transformation numérique ne s’arrête pas à l’action pédagogique et « c’est tout le sens de la Direction du Numérique pour l’Education ».
C’est aussi la difficulté d’allier des systèmes d’information « à l’ancienne » et le numérique imaginé pour demain dans les classes.
Le Plan Numérique, c’est tout sauf un plan.
« En réalité, nous sommes dans une démarche de construction progressive qui n’a pas de terme ».
Mathieu Jeandron expose les cinq principaux chantiers qui constituent le socle des actions de la DNE en réponse au Plan Numérique du gouvernement.
L’accompagnement de la transformation passe par la formation et au-delà.
« En effet, la formation ne suffit pas et nous avons aussi un enjeu d’appropriation à faire passer ».
Au travers notamment de la mission confiée à Jean-Marc Monteil, le ministère travaille à mettre en place des incubateurs et des lieux d’analyse scientifique avec les projets e-FRAN, Espaces de Formation, de Recherche et d’Animation Numériques.
Les ressources numériques sont le deuxième chantier d’importance pour le Plan Numérique.
Elles peuvent être de toute sorte : achats de ressources, appui à la création par des enseignants, soutien aux réseaux sociaux qui encourage les échanges comme Viaéduc.
Un autre chantier, et pas des moindres, est le lancement des appels à projets pour la rentrée 2016, « qui doit marier un projet pédagogique, un matériel mobile et des infrastructures avec les collectivités locales ». Car, comme le rappelle Mathieu Jeandron, « nous avons l’objectif de couvrir 40% des élèves de classe de 5ème pour la rentrée 2016 ».
Un autre point abordé est bien entendu le travail sur les nouveaux enseignements et l’éducation aux médias.
Le fait que l’information soit omniprésente partout ne remplace pas le savoir profond.
Il est absolument nécessaire d’apprendre aux élèves à se débrouiller dans la recherche d’information « avec les évolutions qu’il faudra amener au B2i », précise t-il.
Le dernier chantier est la « mise en place d’un environnement numérique favorable ».
Faire évoluer les ENT mis en place depuis 2003 et qui se retrouvent en « concurrence » avec de grands éditeurs américains est une question d’actualité.
« Comment marier les environnements protégés des ENT pour lesquels des investissements importants ont été engagés avec des usages qui se développent sur des plateformes américaines » ?
La Direction du Numérique pour l’Education prend ce sujet très au sérieux et travaille à l’élaboration d’une charte « préalable à toute hypothèse de partenariat » et traitant de la protection des données, la localisation, de la restitution des données pour des besoins pédagogiques.
Enfin, le Très Haut Débit n’est pas laissé pour compte et la DNE est en collaboration étroite avec le Ministère de l’économie numérique « pour achever le déploiement du Très Haut Débit qui est un élément essentiel ».
Une transformation numérique qui implique l’ensemble de l’écosystème éducatif.
Mathieu Jeandron met en avant le positionnement du chef d’établissement qui est très important dans un contexte de développement massif des usages, notamment avec la mise en œuvre du Plan Numérique.
De même, il souligne l’importance de l’implication des informaticiens dans cette transformation, « car l’innovation se fait souvent en marge de l’informatique traditionnelle » Dans ce sens, Mathieu Jeandron ne souhaite pas que les 2300 informaticiens de l’Education Nationale soient mis à l’écart.
Le chef d’établissement et les informaticiens ne sont que des exemples pour montrer que le développement des usages ne peut se faire sans l’implication à tous les étages de la communauté éducative.
Nous ne pourrons pas faire cette transformation numérique de ce qui se passe dans la classe sans avoir l’appui de l’ensemble de l’écosystème éducatif.
Cet appel à labellisation est lancé par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse et financé par le Programme des Investissements d’Avenir.
Il associe le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Commissariat général à l’investissement.
L’objectif est de labelliser d’ici à fin 2017, 200 structures qui formeront 10 000 élèves sur tout le territoire.
[callout]Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (Direction du numérique pour l’éducation (DNE) organise à l’Université d’été du numérique éducatif LUDOVIA#12 (Espace A du FabCamp) la Présentation de projets innovants de l’E-éducation N°2 et N°3 (Programme d’investissement d’avenir) mardi 25 Août 2015, de 16h30 à 17h30.[/callout]
Depuis 2012, les appels à projets relatifs à l’e-éducation lancés dans le cadre des Investissements d’avenir portent une vision prospective et innovante du numérique éducatif. Les termes des différents appels à projets ont dressé les lignes de force pour les activités de recherche et développement ; les candidats ont valorisé leur savoir-faire et leur vision du numérique ; les lauréats ont conduit leurs projets jusqu’à en faire émerger des ressources et services qui arrivent aujourd’hui
dans le quotidien de l’École, que ce soit sous forme d’un produit/service ou, encore pour un temps, d’un démonstrateur.
Le salon Éducatice 2014 a été une première occasion de réunir les porteurs de projets des AAP 1, 2 et 3, pour leur permettre de rencontrer des usagers potentiels, de présenter leurs travaux et leur vision de l’e‐éducation. 13 projets avaient répondu présent pour cette initiative, que tous ont jugé positive. Si les différentes initiatives ont chacune leur spécificité, souvent fortement affirmée, nombreuses sont celles qui partagent des approches et des technologies convergentes ; et toutes doivent trouver leur place dans une démarche globale pour l’e-éducation de demain.
Pour répondre à ce besoin de croisement et d’échanges, Ludovia#12 constitue un terrain de choix, manifestation consacrée depuis plus de dix ans aux échanges et partages d’expériences entre acteurs du numérique éducatif.
Au programme :
– Présentation par la DNE des projets E-éducation retenus dans le cadre des appels à projets N°2 et N°3,
– Informations générales sur ces appels à projets du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et sur les modalités de réponse,
– Échanges avec le public et les porteurs de projet sur les perspectives d’évolutions.
Depuis 2012, les appels à projets relatifs à l’e-éducation lancés dans le cadre des Investissements d’avenir portent une vision prospective et innovante du numérique éducatif.
Les termes des différents appels à projets ont dressé les lignes de force pour les activités de recherche et développement ; les candidats ont valorisé leur savoir-faire et leur vision du numérique ; les lauréats ont conduit leurs projets jusqu’à en faire émerger des ressources et services qui arrivent aujourd’hui dans le quotidien de l’École, que ce soit sous forme d’un produit/service ou, encore pour un temps, d’un démonstrateur.
Le salon Éducatice 2014 a été une première occasion de réunir les porteurs de projets des Appel A Projets 1, 2 et 3, pour leur permettre de rencontrer des usagers potentiels, de présenter leurs travaux et leur vision de l’e-éducation.
13 projets avaient répondu présent pour cette initiative, que tous ont jugé positive, tout en regrettant de ne pas avoir eu suffisamment l’occasion de développer des échanges, et peut-être des croisements, entre les différents projets.
Car, si les différentes initiatives ont chacune leur spécificité, souvent fortement affirmée, nombreuses sont celles qui
partagent des approches et des technologies ; et toutes doivent trouver leur place dans une approche globale de l’e-éducation pour demain.
Pour répondre à ce besoin de croisement et d’échanges, les Rencontres de l’Orme constituent un terrain de choix, manifestation consacrée depuis dix ans aux échanges et entretiens entre acteurs du numérique éducatif.
Pour ce moment d’échange, le modèle choisi est celui du Pitch, exercice bien connu des acteurs de l’audiovisuel. Chacun dispose de quelques minutes, dans un planning strictement respecté, pour présenter sa démarche, son projet, ses attentes, et répondre très brièvement à au plus deux questions.
Les différentes présentations sont suivies d’un débat permettant d’esquisser des lignes de force, des pistes possibles pour l’avenir, des partenariats potentiels ou d’autres projets d’innovation.
Cette phase d’échanges structurés est ensuite suivie d’un temps d’échanges informels (sur l’espace Le Lab), permettant d’aller plus loin, d’envisager directement entre acteurs des voies futures à explorer, des réalisations à construire.
Pour la réalisation pratique, chacun des projets présentés est appelé à composer quatre diapositives, présentant brièvement quatre aspects :
– Qui sommes nous ? (structure porteuse, consortium, etc.)
– Quel est notre projet ?
– Quel est son stade de développement en mai 2015 ?
– Quelles pistes ou recherches de partenaires pour une approche industrielle ?
La présentation ne devra pas excéder 4 minutes, suivies de 2 minutes de questions.
Plus d’infos : Détail du planning . 10h00 – 10h15 : ouverture du pitch (MENESR5DNE, BPI France, Canopé). . 10h15 – 11h45 : présentation des projets. . 11h45 – 12h30 : débat « Quelles pistes pour l’e-éducation au travers des différents AAP ». . 12h30 – 17h00 : rencontres de pair à pair sur le pôle AAP de l’espace « Le Lab ».
« DAN », un acronyme de plus à mémoriser lorsqu’on évolue dans la sphère de l’éducation nationale ! Au-delà de ces trois lettres capitales, c’est un chantier quotidien qui attend ces ”chevilles ouvrières” des académies avec comme objectif commun : parvenir à ce que les usages du numérique deviennent monnaie courante dans les écoles, collèges et lycées du territoire national.
Les Délégués Académiques au Numérique sont nés avec la stratégie nationale de Vincent Peillon de « faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique » ; leurs missions et nominations ont été statués en août 2014.
« Ces délégués sont chargés de piloter la déclinaison de la stratégie numérique nationale dans leur académie et de coordonner l’ensemble des actions sur le terrain », explique Corinne Martignoni.
La stratégie numérique nationale se décline notamment au travers de projets nationaux tels que Eduthèque, D’Col, Collèges Connectés (CoCons), etc.
« Le cœur de leur métier reste d’être des pédagogues ».
Les délégués, avec leurs équipes, accompagnent donc les enseignants à transformer leurs pratiques pédagogiques dans le but de meilleurs apprentissages pour les élèves et de l’acquisition d’une certaine autonomie.
Pour mettre en place toutes ces actions, ils doivent coordonner les relations entre les différents acteurs comme les DASEN, les DSI, les CARDI (Les conseillers académiques en Recherche-développement, innovation et expérimentation) ou encore les organes de formation comme les ESPE (pour la formation initiale). Ils travaillent également avec un certain nombre de partenaires issus de l’industrie, des universités, des laboratoires etc.
Ils sont aussi chargés d’élaborer les phases de diagnostic et d’expérimentation : c’est l’évaluation des usages qu’ils doivent mettre en place via un observatoire ; pour cela, ils sont accompagnés d’autres partenaires comme Canopé, par exemple.
Le DAN est donc une cheville ouvrière de l’académie en matière de numérique et il faut souligner que son travail est avant tout collaboratif et qu’il implique de nombreux acteurs.
Une mission basée sur la collaboration : cela semble pertinent car quand on parle de numérique, cet aspect est souvent mis en avant.
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