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  • Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Promethean, société d’origine anglaise sur le marché depuis 1996, n’a cessé d’afficher une croissance sur ces vingt dernières années. Côté Education, toujours à l’écoute de ces utilisateurs, Promethean a su créer un vrai réseau d’échanges, de partages et de collaboration autour de contenus et de témoignages qui placent aujourd’hui l’entreprise en position de leader français sur le marché des solutions interactives pour l’Education.

    « Nous avons vendu plus de 2,5 millions de tableaux blancs interactifs et écrans interactifs et nous comptabilisons une communauté de 18 millions d’utilisateurs sur notre logiciel phare ActivInspire », explique Nathalie Génieux, Directrice Marketing & Alliances, France, Maghreb & Afrique Francophone.

    Promethean Planet a récemment fusionné avec Classflow, ce qui lui confère une base installée de membres utilisateurs de plus de 3,6 millions et près de 90 000 ressources francophones.

    L’entreprise a l’ambition d’être toujours à la pointe ; en juillet dernier, elle a intégré la société asiatique NetDragon Websoft Inc, ce qui va lui permettre de « démultiplier les investissements technologiques et notamment en R&D pour pouvoir offrir une offre globale toujours plus enrichissante en termes d’innovation », souligne Nathalie Génieux.

    Une opportunité pour Promethean plus que positive comme le fait également remarquer Ian Curtis, Directeur Europe, Afrique, Australie & Asie chez Promethean.

    « L’objectif pour Promethean, désormais intégrée dans la société NetDragon, est de créer la plus grande communauté mondiale d’apprenants ».

    La communauté d’apprenants, cela inclut bien évidemment les écoles, collèges et lycées mais aussi le monde de l’entreprise. Ian Curtis rappelle que leur développement ne se focalise pas uniquement autour des matériels ; il prend en compte toute la partie logicielle, les applications et tous les contenus et supports dont les apprenants peuvent avoir besoin.

    Cet environnement doit être adapté pour de l’apprentissage en présentiel, en classe par exemple, tout aussi bien qu’à la formation à distance.

    En ce sens, NetDragon possède déjà de nombreux atouts techniques qui vont servir ces objectifs : une plateforme elearning, des outils de réalité virtuelle ou de réalité augmentée ou encore des partenariats avec des entreprises spécialisées dans les techniques hologrammes…

    Déjà bien implantée sur le marché français de l’éducation en affichant des clients comme le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Régional de la Réunion, des villes comme Limoges, Avignon, Bordeaux ou encore Rennes, Promethean mise essentiellement sur les retours d’usages de terrain pour conserver sa place de choix sur le marché et répondre au mieux aux attentes de ses utilisateurs.

    « Cette force et cette confiance, nous les avons gagnées grâce à l’accompagnement et à l’usage que nous faisons de nos solutions dans les salles de classe ».

    Cette ambition se concrétise notamment par la mise en place d’un centre de formation, « Séquence+ », qui regroupe une quarantaine de formateurs issus du monde de l’enseignement et qui se déplacent dans les classes pour former aux solutions Promethean : la gamme des Tableaux Numériques Interactifs ActivBoard, des écrans plats ActivPanel Touch, ainsi que ses solutions logicielles ActivInspire et ClassFlow.

    Sur cette dernière, ClassFlow, lancée en 2015 sous la forme d’une plateforme d’apprentissage et d’enseignement Full Web, Promethean a fait le choix de la simplicité d’utilisation pour l’enseignant qui peut en disposer gratuitement.

    « Je peux l’installer sur n’importe quel écran dans ma salle de classe ; mes élèves l’installent sur leur tablette et c’est à ce moment que je vais pouvoir commencer à communiquer, échanger et partager », explique Nathalie Génieux.

    Travail en classe mais aussi hors la classe, ClassFlow donne aussi accès à une multitude de ressources sur son « Marketplace ».

    Dans ce domaine, Promethean va toujours de l’avant ; l’entreprise travaille aujourd’hui avec de nombreux éditeurs, des « petits » comme Tralalere ou les éditions Set ou des plus « grands » comme Hachette ou Editis pour intégrer toujours plus de contenus dans sa plateforme ClassFlow.

    En ce sens, c’est aussi tout naturellement que Promethean s’est rapprochée de la Direction du Numérique pour l’Education au Ministère de l’Education Nationale et a récemment intégré ClassFlow dans le nouveau portail Myriaé.

    Pour le futur, il est évident qu’au-delà des contenus et des aspects collaboratifs qui sont essentiels aujourd’hui pour les enseignants et les élèves, l’outil matériel tend à se transformer de plus en plus.
    Les Tableaux Numériques laissent place aux écrans interactifs ; en Grande-Bretagne, ils occupent déjà 90% des salles de classe !, comme le souligne Ian Curtis et le phénomène va se confirmer en France dans les prochains mois.

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  • Les six avantages de l’écran interactif en école

    Les six avantages de l’écran interactif en école

    Alors que de nombreux écrans tactiles interactifs remplacent les autres solutions interactives, les utilisateurs du secteur éducatif s’attendent à une surface d’écran utile et plug & play comparé aux vidéoprojecteurs interactifs.

    Les systèmes numériques sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires comme dans les entreprises. Avec le plan numérique du gouvernement, de nombreux établissements scolaires ont déjà investis dans des tableaux numériques (TNI) et des vidéoprojecteurs interactifs (VPI). Or, avec la progression de l’ecran interactif, devenu de véritable appareil tout-en-un qui intègre toutes les commodités nécessaires pour les salles de classe, la tendance des établissements scolaires pour les dispositifs interactifs se voit changer.

    Pourquoi alors cet engouement pour l’écran interactif, et quels sont ses avantages face au vidéoprojecteur interactif ?

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    Le principe de base

    Dans les deux cas il s’agit de projeter sur un tableau numérique ou une surface blanche murale l’image d’un écran d’ordinateur. On pilote l’ensemble avec le doigt ou un stylet. Ces systèmes permettent de rendre les séances plus vivantes, plus motivantes. Ils favorisent le travail collaboratif et facilitent les interventions à plusieurs.

     

    L’écran interactif présente de très nombreux avantages face au vidéoprojecteur interactif. On peut lister au moins six raisons de choisir un écran interactif.

    ‘’Premier avantage : une durée de vie nettement plus longue’’

    Dans un vidéoprojecteur il y a différents composants dont une lampe indispensable. Cette lampe dégage une forte chaleur et s’use rapidement. Les filtres doivent être régulièrement nettoyés. Il faut la changer environ toutes les 2 000 heures pour conserver de bonnes performances. La durée de vie d’un écran interactif est dix fois supérieure avec 50 000 heures. L’écran interactif utilise la technologie Led. Ces lampes ne chauffent pas et sont nettement plus résistantes.

    On a donc moins de maintenance mais également une consommation énergétique réduite d’environ 50 %.

    ‘’Un fonctionnement silencieux’’

    Le deuxième avantage de l’écran tactile interactif sur le vidéoprojecteur interactif est son silence de fonctionnement. Lorsqu’il est en marche, ce dernier émet en permanence un bruit de fond. Le ventilateur qui limite la chaleur de la lampe tourne en continue ce qui est un facteur de stress et de fatigue pour tous les participants. Avec un écran interactif, les lampes Led ne dégagent pas autant de chaleur et la présence d’un ventilateur n’est pas nécessaire.

    Le fonctionnement est silencieux ce qui est beaucoup plus agréable.

    ‘’Une qualité d’image supérieure’’

    Avec un vidéoprojecteur interactif, la qualité de la présentation n’est jamais excellente. La luminosité perfectible, les couleurs mal rendues, l’image floue, les ombres portées sont très fréquentes avec ce type de projecteur. L’écran interactif a toujours une résolution qui est au moins Full HD avec 1 920 x 1 080 pixels.

    On a même de plus en plus souvent une résolution ultra HD ou 4K. La dalle graphique du grand écran interactif est ultra performante, très résistante et anti-reflets. La netteté est particulièrement bonne, les couleurs très réalistes ce qui permet d’obtenir une présentation plus dynamique, plus motivante et captivante. De plus, la taille de 70 pouces des écrans interactifs est une taille idéale parfaitement adaptée aux salles de classe et n’altère pas la vue des enfants.

    ‘’Un fonctionnement immédiat’’

    Quand on utilise un vidéoprojecteur interactif, il faut d’abord attendre que la lampe soit suffisamment chaude pour avoir l’affichage de l’écran de l’ordinateur connecté. Ce temps d’attente est inévitable. Avec un écran tactile interactif, l’utilisation est immédiate. L’écran est immédiatement opérationnel même quand on branche un nouvel appareil.

    La synchronisation est directe et il n’est pas nécessaire de rajouter un driver ou de procéder à une calibration.

    Cela donne un grand confort d’utilisation et pas d’attente pour des élèves.

    ‘’Cinquième avantage : la mobilité’’

    Un appareil facilement déplaçable est toujours un atout. Or, le vidéoprojecteur interactif est à courte focale. C’est-à-dire qu’il doit impérativement être installé de manière définitive au-dessus du tableau ou du mur d’affichage. Il est extrêmement difficile le passer d’une salle à l’autre. Dans un établissement scolaire, il faut donc que toutes les salles soient équipées ou que les classes tournent dans celle dédiée au vidéoprojecteur.
    Cela entraine une organisation compliquée.

    Avec un grand écran interactif, le problème ne se pose pas. Il est compatible avec différents types de supports qui peuvent être fixes ou mobiles.

    Dans le cas d’un support mobile, il est très simple de déplacer l’écran d’une salle à l’autre en fonction des besoins.

    ‘’Aucune ombre portée’’

    Avec un vidéoprojecteur interactif, l’ombre portée sur le tableau gêne la visibilité. Cette ombre est inévitable puisque l’intervenant se trouve obligatoirement entre la source lumineuse et l’écran. Avec un écran interactif, ce problème n’existe pas puisqu’il émet sa propre lumière. Quelle que soit la position de la main qui pointe un endroit de l’écran, elle ne se trouve jamais entre la lumière et l’écran. Il n’y a pas de gêne et tout le public peut suivre au mieux.

    De plus, la luminosité s’adapte aux différentes circonstances. Une utilisation prolongée n’entraîne pas de fatigue visuelle.

     

    Voici un résumé en vidéo illustrant les avantages de l’écran interactif :

    En conclusion, cette tendance enregistrée pour les écrans interactifs est très générale au niveau des marchés internationaux. La disponibilité des technologies alternatives avancées telles que les écrans plats interactifs avec plus de fonctionnalités et pas ou très peu de coûts d’entretien sont les principales raisons pour la croissance des écrans tactiles interactifs au détriment des TBI et VPI.

    Reste à savoir, comment choisir un écran interactif adapté à l’usage souhaité ? Plusieurs critères sont à prendre en considération …

     

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  • Promethean, sur le marché du numérique en classe depuis 1996 !

    Promethean, sur le marché du numérique en classe depuis 1996 !

    A l’occasion de l’Université d’été Ludovia#13, Mathieu Rambaud, responsable distribution et responsable commercial chez Promethean est venu présenter au micro de Ludomag interviewé par François Jourde, les nouvelles orientations de son entreprise, sur le marché depuis 1996.

    Promethean a pour vocation de proposer des solutions interactives et collaboratives au sein des établissements scolaires mais également dans les entreprises.

    Le coeur de métier de Promethean est bien le Tableau Blanc Interactif associé à un logiciel, « Activ Inspire » qui permet de faire de la création pédagogique.
    Les solutions collaboratives se sont aussi développées chez Promethean comme, par exemple, « ClassFlow » qui permet de faire collaborer entre eux des élèves, qu’ils utilisent tablettes ou Smartphones, des classes ou encore des établissements entre eux.

    Avec Promethean Planet, c’est une des plus grosses communautés, et notamment francophone, qui s’échange aujourd’hui des contenus.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview ci-dessous.

    Pour plus d’informations :
    www.prometheanworld.com/fr
    www.classflow.fr
    parisinfogroup@prometheanworld.com

  • Le fonctionnement de l’œil humain – Guide interactif

    Le fonctionnement de l’œil humain – Guide interactif

    Nous avons développé un guide interactif sur l’anatomie et le fonctionnement de l’œil humain pour simplifier et imager son fonctionnement complexe. Du filtrage de la lumière au traitement des signaux lumineux par notre cerveau, le guide est un voyage à travers nos yeux.

    UTILISATION DU GUIDE INTERACTIF

    Le guide se présente en quatre grande parties : l’anatomie de l’œil humain, le filtrage de la lumière, la mise au point et le traitement des signaux lumineux par le cerveau.

    L’ANATOMIE DE L’ŒIL HUMAIN

    guideinteractifoeihumain1_080616Il vous suffit de passer votre curseur sur chaque partie de l’œil pour que son nom et le rôle qu’elle joue s’affichent.

     

     

     

     

     

     

    LE FILTRAGE DE LA LUMIERE

    guideinteractifoeihumain2_080616La barre mobile de luminosité vous permet de comprendre comment la pupille filtre et régule la quantité de lumière qui atteint la rétine.

     

     

    LA MISE AU POINT

    guideinteractifoeihumain3_080616La barre mobile de mise au point vous permet de comprendre comment le cristallin ajuste la netteté de la vision et projette un environnement renversé sur la rétine.

     

     

     

    LE TRAITEMENT DES SIGNAUX LUMINEUX PAR LE CERVEAU

    guideinteractifoeihumain4_080616Toutes ces informations sont envoyées sous forme de signaux lumineux vers le cerveau, qui traduit ces signaux en image.

     

    Plus d’infos :
    Le lien du guide interactif est le suivant : http://www.visiondirect.fr/oeil-humain

     

     

     

     

     

  • DSTI, l’école supérieure d’application de la Data Science et du Big Data signe un partenariat industriel avec Speechi

    DSTI, l’école supérieure d’application de la Data Science et du Big Data signe un partenariat industriel avec Speechi, la société éditrice du logiciel d’évaluation « Je lève la main ». Ce partenariat a pour but d’améliorer le confort des étudiants et des professeurs en mettant à leur disposition des solutions de travail innovantes.

    Premier volet de ce partenariat, l’installation d’écrans tactiles, ou écrans interactifs dans les salles permettront aux élèves assistant aux cours à distance de suivre le programme en même temps que leurs camarades en classe et aux absents d’avoir accès aux cours en téléchargement dès la fin de ceux-ci. « La mise en place de ces smartboards permet à DSTI de développer ses offres de cursus en proposant par exemple à présent des formations OFF Campus, aux étudiants n’ayant pas la capacité d’assister aux cours sur les campus de Paris et Nice » détaille Léo Souquet DG Relations Extérieures.

    Deuxième outil de ce partenariat, “Je Lève La Main” est un logiciel d’évaluation qui permet au professeur d’animer, interroger évaluer et sonder les élèves. Disponible sur un grand nombre de supports numériques (tablettes, smartphones, ordinateurs…) le logiciel permet à un intervenant de programmer ou composer en direct des questions qu’il soumet aux élèves afin de monitorer leurs résultats : affichage du nom des participants, taux de réussite…

    « Cet outil va dans le sens de la démarche initiée par DSTI, offrir un enseignement moderne de qualité. « Je lève la main » va permettre à nos intervenants de surveiller la compréhension de chacun des étudiants et de déceler leurs lacunes et points forts via des outils de monitoring pointus » nous explique Sébastien Corniglion, DG Enseignement et Recherche.

    « Le cursus DSTI est focalisé sur les Big Data et notre plateforme d’évaluation « Je Lève La Main » dispose justement des fonctionnalités les plus avancées pour recueillir et analyser des données pédagogiques d’évaluation. L’objectif est de se servir des données pour améliorer la pédagogie et cette démarche va nous permettre de faire évoluer nos solutions et d’en faire la promotion dans l’enseignement supérieur comme pour l’enseignement classique. » développe Thierry Klein, président de Speechi.

    Plus d’infos :
    https://www.speechi.net
    https://www.jelevelamain.fr
    https://www.datasciencetech.institute/fr

  • Le tableau interactif a échoué : c’est mérité

    Le tableau interactif a échoué : c’est mérité

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    Interview de Thierry Klein, le président de la société Speechi, spécialisée dans les solutions interactives. Il fait un constat lucide de la situation actuelle des constructeurs de tableaux interactifs et des enjeux cruciaux liés à l’éducation. Quelles sont les raisons de cet échec des TBI en France ? Quelles solutions ?

    Vous avez créé la société Speechi en 2004. Après plus de 10 ans d’activité, quel constat faites-vous de l’état actuel de l’industrie du TBI ? 

    Thierry Klein : Le constat est plus qu’édifiant : les plus grandes marques de TBI qui existaient déjà quand j’ai créé Speechi en 2004 ont soit disparu, soit été rachetées à cause de la faiblesse de leurs résultats, celles qui restent recherchent un acquéreur pour des raisons similaires.

    Même eBeam, marque de tableaux interactifs mobiles notamment, pour laquelle j’ai évidemment beaucoup d’affection [Speechi est revendeur exclusif des TBI eBeam en France, ndlr], n’a pas réussi au niveau mondial comme cela a pu être le cas en France, où notre part de marché est de l’ordre de 30 %.

    Quelles sont alors pour vous les raisons de cet « échec » du TBI en France ? 

    TK : Il y a quatre raisons principales à mes yeux : un manque de vision technologique, un modèle économique à court-terme, une vision de l’éducation inconsciente des enjeux et le peu d’avantages apportés par la technologie.

    Tableaux interactifs ou autres vidéoprojecteurs interactifs n’ont jamais révolutionné l’enseignement, comme la plupart des constructeurs ont tenté (et tentent encore) de nous le faire croire. Un tableau interactif est resté un simple moniteur branché sur un PC. Depuis 2012, rien n’a été fait (ou si peu !) pour permettre aux enseignants de donner cours à partir de leur tablette, sans fil. J’ai l’impression que l’industrie dans sa globalité s’est montrée peu impliquée, voire fainéante.

    Concernant le modèle économique, les principaux leaders du tableau interactif étant financés par du capital risque ou par la bourse, parfois par les deux, le manque de « patience » a été fatal. Ce modèle aide certes le développement des entreprises mais il souffre aussi d’une vision à court terme, d’une trop grande pression sur les résultats immédiats de l’entreprise. Inutile de dire que le modèle est peu stable quand le marché se retourne, ce qui a été le cas en 2011 / 2012. L’industrie du TBI est peut-être une industrie morte d’avoir eu trop d’argent, trop tôt.

    Pouvez-vous en dire plus sur ce que vous appelez « une vision de l’éducation indigne des enjeux » ? 

    TK : L’objectif initial était – et reste ! – d’utiliser les technologies numériques pour améliorer le niveau des élèves, mais les études montrent aujourd’hui que les tableaux interactifs n’améliorent pas le niveau des élèves. Les tablettes numériques, souvent utilisées par les élèves comme des consoles de jeu, ne font probablement que baisser leur niveau. Ce qui n’empêche pas les gouvernements d’investir, un peu partout, dans de coûteux programmes d’équipement des élèves en matériel électronique divers et varié. Mais jamais adapté.

    Tout ceci n’empêchant évidemment pas l’industrie du numérique de continuer à s’auto-féliciter, de se présenter comme indispensable et de multiplier les promesses éducatives. Des promesses qui depuis 10 ans ne sont tout simplement pas tenues.

    Le fait d’échouer n’est pas honteux. Ce qui est plus grave, et même parfois honteux, c’est que l’industrie numérique ne s’est pas donnée les moyens de ses ambitions.

    Elle a utilisé des moyens de lobbying très agressifs, allant sans doute jusqu’à la corruption dans le cas des tableaux blancs interactifs au Canada. Les techniques employées (débauchage de membres de cabinets ou de fonctionnaires influents) n’ont d’ailleurs pas été limitées au seul Canada.

    Elle a systématique caché la faible valeur ajoutée des TBI et pire, a financé des études favorables, comme ont pu le faire l’industrie du tabac ou du médicament.

    Paradoxalement, elle ne s’est jamais dotée d’indicateurs fiables permettant d’évaluer sa performance. Ce qui démontre clairement qu’elle n’en a pas grand-chose à faire.

    Autre point qui me dérange, les arguments mis en avant. Comme les tableaux interactifs ne pouvaient pas se justifier d’avoir un intérêt pédagogique, l’industrie a plaidé « la fin de l’ennui » et « la modernité dans les écoles ». Des arguments qui ne veulent rien dire mais qui sont visiblement bien acceptés politiquement, du même type que ceux que le gouvernement a avancé pour justifier la réforme du collège. L’industrie s’est noyée dans le ludique et les prétendues avancées technologiques au détriment du savoir. Cela continue d’ailleurs avec l’introduction des tablettes.

    Justement, pourquoi pensez-vous que les tableaux numériques n’apportent pas grand-chose sur le plan technologique ? 

    TK : Les principes techniques sur lesquels reposaient la technologie des tableaux interactifs fixes étaient simples et les points clés compliqués à protéger. Depuis 2005-2010, les usines chinoises produisent des TBI qui ont été d’abord de médiocres copies, puis se sont largement améliorées. La majorité des TBI que l’on voit aujourd’hui, même quand il s’agit de marques européennes ou nord-américaines, sont produits en Chine. Et on assiste donc au paradoxe suivant, pour moi désolant, que je vous laisser méditer :

    « Alors que leur plus-value pédagogique est le plus souvent nulle – ou difficilement observable, les sommes dépensées par les Etats occidentaux dans des réformes et autres plans numériques (plans tablettes, vidéoprojecteurs interactifs) ont contribué au développement de l’industrie et de la « recherche et développement » chinoise. »

    Que faudrait-il faire alors selon vous pour que le TBI se démocratise en France ? Et ainsi peut-être « sauver » l’industrie du TBI ? 

    TK : En fait, il faudrait faire quasiment tout le contraire.

    Premièrement, penser le TBI comme un module autonome, doté de son propre système d’exploitation. Pas comme un simple périphérique PC. Un peu comme le fait déjà Luidia avec le tableau interactif mobile eBeam, même s’il reste des efforts à faire.

    Arrêter de s’auto-congratuler et donc être enfin critique vis à vis de ses propres productions. On me reproche souvent d’être trop négatif. C’est sûrement le cas, mais je préfère la critique à l’auto-satisfaction systématique. Cela permet souvent de faire avancer les choses.

    Cesser le mélange entre intérêts privés et intérêts publics. Ce n’est pas le chemin pris ces derniers temps si j’en crois les dernières annonces concernant les partenariats Microsoft / Education Nationale par exemple ou même si j’analyse l’origine des intervenants lors des conférences organisées au récent salon Educatice.

    Enfin, avant tout se doter d’indicateurs fiables. Pas un euro ne devrait être investi dans le numérique sans évaluation associée et préalablement définie.

    Pensez-vous que c’est réalisable ?

    On n’en prend clairement pas le chemin. Et pourtant, malgré tous ces problèmes, ces erreurs, ce manque de clarté et de vision, il n’y a aucun doute pour moi : le numérique va changer profondément l’éducation dans les années à venir et je pense que ce sera vraiment pour le meilleur.

    Merci pour vos réponses.

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  • Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

    Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

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    45 ans après la sortie du premier album Barbapapa (recommandé par l’Éducation Nationale depuis 2013), Thomas Taylor créé le studio AppsGo avec une idée précise de ce que doit être un livre interactif.

    « Ma principale préoccupation était de ne pas altérer l’œuvre originale et de conserver une expérience de lecture intacte entre le parent et son enfant« , explique Thomas Taylor.

    En plus d’avoir gagné ces deux paris, ces applications sont les seules à proposer une exploration libre au doigt, douze langues au choix et surtout une réelle profusion d’interactions.

    Il était pour moi très important que l’enfant voit le résultat de son action sur l’univers de la page et ce, quel que soit l’endroit où il appuie, ajoute Thomas Taylor.

    Barbapapa_AppsGo2_040316Pour atteindre ce niveau de qualité, le studio AppsGo a intégré toute la chaîne de création en développant son propre moteur de livres interactifs et en montant une équipe rassemblant des développeurs, des animateurs traditionnels et un compositeur de talent pour les musiques.

    La qualité ludo-éducative des livres sélectionnés est complétée par l’ajout de jeux bonus illustrant le thème des livres, et par l’accès direct à des jeux supplémentaires en ligne sur www.appsgo.com.

    « Barbapapa et les Instruments de Musique » est gratuite sur iOS et Android. Les autres applications sont payantes.