Étiquette : information

  • La critique de la fabrique de l’information

    La critique de la fabrique de l’information

    [callout]Alexandra Saemmer, enseignante chercheure à l’Université de Paris 8 travaille sur le sujet de la critique de la fabrique de l’information.[/callout]

    « Ce qui m’intéresse en effet, c’est de comprendre comment les journalistes et donc des professionnels de l’information, fabriquent l’information et quels sont les différents enjeux et les différentes pressions qu’ils subissent qui déterminent, jusqu’à un certain point, la fabrique de l’information ».

    « Mais aussi comment les journalistes arrivent à mettre en place des stratégies pour dépasser ces déterminismes et ces enjeux ».

    Alexandra Saemmer tient à mettre l’accent sur ces deux aspects : l’un qui est très critique et l’autre qui met en valeur les pratiques créatives des journalistes aujourd’hui.

    Retrouvez dans la vidéo ci-contre le cheminement de sa réflexion sur le sujet au travers d’exemples très concrets.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Semaine de la presse et des médias dans l’école avec Madmagz

    Semaine de la presse et des médias dans l’école avec Madmagz

    Madmagz_220316

    Du 29 février au 15 avril 2016, tous les élèves et professeurs d’écoles primaires, de collèges et de lycées pourront bénéficier gratuitement de l’Offre Education de Madmagz, qui comprend :

    . une large sélection parmi plus de 20 maquettes différentes

    . la création illimitée de journaux scolaires totalement interactifs (ajouts de liens Internet) et multimédias (ajout de sons, de vidéos, etc.)

    . la possibilité de télécharger gratuitement son journal scolaire au format PDF

    . la possibilité d’accéder à Madmagz depuis son ENT (sous réserve d’éligibilité du connecteur) et d’intégrer son journal à un blog ou un site web.

    Eduquer aux médias avec Madmagz pendant la Semaine de la presse et des médias dans l’école

    En permettant aux élèves de s’initier au métier de journaliste et de créer individuellement ou collectivement leur propre magazine en ligne, Madmagz encourage :
    ->l’éducation aux médias et la mise en oeuvre de la liberté d’expression
    ->l’apprentissage de la lecture et l’écriture
    ->la responsabilisation des élèves
    ->la collaboration entre pairs
    ->l’initiation aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE)

    Jacqueline Cazeaux, Responsable Éducation de Madmagz, déclare : « Madmagz est une solution intuitive, qui permet de se concentrer sur l’essentiel : l’écriture, vérifier ses sources, travailler avec ses pairs pour un rendu de qualité professionnelle« .

    Pour bénéficier de l’offre, les élèves et professeurs devront remplir le formulaire sur la page dédiée :
    http://magz.me/spme2016cp

  • 27ème semaine de la presse et des médias dans l’école : les chaînes du groupe FRANCE MEDIAS MONDE mobilisées

    27ème semaine de la presse et des médias dans l’école : les chaînes du groupe FRANCE MEDIAS MONDE mobilisées

    RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya mettent à profit l’expertise internationale de leurs rédactions et la diversité de leurs journalistes souvent porteurs d’une double culture, pour aider les élèves en France, et dans le réseau des établissements français à l’étranger, à décrypter les médias audiovisuels.

    La distinction entre information et propagande, la réflexion sur la liberté de la presse et les liens qu’elle entretient avec la démocratie et la laïcité ou encore, la valorisation de la diversité mobilisent des équipes de France Médias Monde. Cette forte implication se traduit par de nombreuses initiatives : interventions de journalistes et correspondants dans des classes, mise à disposition des enseignants du deuxième numéro du programme court « Info ou Intox » spécialement réalisé par France 24 pour distinguer l’information de la manipulation sur Internet, et émissions spéciales sur toutes les antennes.

    Les journalistes de RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya vont à la rencontre des élèves en France et à l’étranger.

    En liaison avec le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information), des journalistes de RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya se rendent dans des établissements scolaires pour rencontrer des élèves et les sensibiliser aux enjeux de compréhension des médias. Le réseau de correspondants est également mis à contribution dans certains lycées français de l’étranger.

    « Info ou Intox » : comment déjouer les pièges sur Internet ?

    semainepresseFrancemediasMonde_230316Les journalistes de France 24, Ségolène Malterre et Wassim Nassr (spécialiste des réseaux jihadistes), ont réalisé un nouveau numéro du programme court « Info ou Intox » qui permet de sensibiliser les élèves à la distinction entre information et propagande à travers des exemples précis. Il est mis à disposition des classes participant à l’opération en France et à l’étranger.

    Ce programme de 6 minutes est également multidiffusé sur France 24, du 21 au 26 mars, pendant toute la durée de la Semaine de la presse et des médias dans l’école.

    Pour visionner le programme : Info ou Intox

    Sur RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya

    RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya consacrent des sujets à la Semaine de la presse et des médias dans l’école, avec des reportages réalisés dans des classes et liés à certaines initiatives originales, à retrouver dans les éditions d’information et les magazines.

    A propos de France Médias Monde
    Le groupe France Médias Monde réunit France 24, la chaîne d’information continue trilingue ; RFI, la radio mondiale; et Monte Carlo Doualiya, la radio universaliste en langue arabe. Les trois chaînes émettent depuis Paris à destination des 5 continents, en 15 langues. Les journalistes du groupe et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journaux d’information, des reportages, des magazines et des débats. 66 nationalités sont représentées parmi les salariés. Chaque semaine, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya rassemblent près de 100 millions d’auditeurs et de téléspectateurs (mesurés dans moins du tiers de leurs pays de diffusion). Les trois médias du groupe cumulent 30 millions de visites dans leurs environnements numériques chaque mois (moyenne 2015) dont près de 40% sur les offres en langues étrangères. Ils rassemblent  35 millions d’abonnés sur Facebook et Twitter (décembre 2015). France Médias Monde est un des actionnaires et partenaires de la chaîne francophone généraliste TV5MONDE.

  • Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes

    Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes

    Article par Brigitte Pierrat, source eduscol.education.fr

    Apprendre à vérifier l’information

    L’éducation aux médias et à l’information met l’accent sur la capacité des élèves à analyser l’information et la source dont elle émane. Le projet de programme pour le cycle 4 cite comme première compétence de l’EMI « Une connaissance critique de l’environnement informationnel et documentaire du XXIème siècle. »

    Au niveau de l’information, le ministère de l’intérieur a trois comptes twitter qu’il convient de suivre pour éviter tout développement d’une rumeur @prefpolice , @Place_Beauvau et @PNationale

    Pour le premier degré, la vidéo Vinz et Lou « La vérité ne sort pas toujours de la bouche d’internet » permet, sans traiter directement de la rumeur, de lancer le débat avec les élèves sur la manière dont ils vérifient les faits et croisent les informations.

    Le site des Décodeurs du Monde revient sur le principe de vérification des faits que mettent en place les journalistes et que peuvent également faire les élèves dans leur propre pratique.

    Libération publie un article « Toutes les intox qui circulent sur les attentats… et nos conseils pour s’en prémunir » qui donne des exemples de déformations diverses et des conseils pour les repérer.

    Un article d’Ina Global qui permet de lancer le débat sur la place respective des médias « traditionnels » et des réseaux sociaux dans le traitement en direct des attentats.

    Scénario pédagogique Edu’base pour le collège afin de questionner les modes de partage de l’information par les élèves. (voir notre article à propose d’Edu’base)

    France 4 propose une vidéo pour savoir comment « Démasquer les intox en 5 étapes » pour accompagner l’esprit critique des élèves vis-à-vis des informations qu’ils reçoivent.

    France 24 avait également mis en ligne en janvier une vidéo pour montrer la nécessité de vérifier les faits pour éviter de relayer des informations fausses.

    Toujours à l’occasion des attentats de janvier, le Clémi avait réuni un ensemble de ressources sur les méthodes de vérification de l’information.

    Poser la question de sa propre pratique des médias

    La suite à lire sur eduscol.education.fr/cid95488/deconstruire-la-desinformation-et-les-theories-conspirationnistes

  • Le médiatique n’est pas soluble dans le numérique

    Le médiatique n’est pas soluble dans le numérique

    [callout]Au cours des deux premiers épisodes, vous aurez compris que pour Divina Frau-Meigs, le numérique se définit par les cultures de l’information.[/callout]

    « Mais l’information qui n’est pas communiquée est une information qui “dort“ ou qui risque de disparaître, qui peut être trompeuse ou encore falsifiée ». Il est donc primordial de réfléchir à la communication, « y compris dans la classe ».

    Le numérique apporte l’interactivité à la communication actuelle, plutôt médiatique : « c’est le numérique des réseaux sociaux qui, depuis 2007, permettent à des millions de personnes d’interagir sur des plateformes ».

    Ces plateformes ne sont pas considérées comme des médias. « Et pourtant, elles le sont ! », précise Divina. En n’étant pas considérées comme des médias, ces plateformes ne sont pas astreintes à certaines lois ou obligations de service public des médias.

    Pourtant, Youtube est une des plus grosses plateformes à diffuser des images et des vidéos ; Facebook en fait de même avec les messages.

    En fait, nous sommes face à des médias qui passent sous le radar.

    Ils ont la même activité que les médias comme par exemples, une fonction de filtrage, une fonction d’agenda où ils peuvent décider des priorités d’information ; enfin, ils font de la corrélation etc.

    Le système de ces plateformes est totalement médiatique, ce qui signifie « qu’il faut une éducation aux médias en ligne comme on fait une éducation aux médias hors ligne ».

    C’est cette éducation aux médias qui forge l’esprit critique, qui permet de construire et de déconstruire l’information et c’est elle qui permet d’être éditeur de sa propre information.

    La nouveauté pour les enseignants et les formateurs réside dans le fait que l’individu qui possède un objet connecté se transforme en un média à lui tout seul ; « un média qui envoie de l’information, qui peut l’éditer, qui peut la filtrer, qui peut la charger sur Youtube, qui peut la transformer etc ».

    Pour Divina, il est essentiel d’avoir cette réflexion sur l’éducation aux médias afin de ne pas « naturaliser le numérique », c’est à dire le considérer comme quelque chose d’ambiant, de naturel ou de neutre.

    Elle préconise de se méfier de la convivialité des réseaux sociaux où on a comme une obligation de “liker“ tout le monde « mais où on ne peut pas “déliker“ », précise t-elle.

    Il faut donc faire attention à cette obligation de choix, « car dès qu’il y a obligation, la personne n’est plus libre ; il faut donc libérer l’information y compris sur sa vie privée et donc ne pas la donner lorsqu’on n’en a pas envie ».

    « L’éducation aux médias nous alerte à cela et nous forme à cela tout au long de la vie », conclut Divina.

    Revoir le premier épisode « La « révolution numérique », une révolution des cultures de l’information« 
    Revoir le deuxième épisode « La “Small“ Data : un nouveau concept à utiliser pour l’enseignement ?« 

     

  • La « révolution numérique », une révolution des cultures de l’information

    La « révolution numérique », une révolution des cultures de l’information

    Pour expliquer le nouveau, c’est parfois bien de revisiter le passé.

    C’est ainsi que Divina a choisi d’introduire son propos sur sa vision de la « révolution numérique ».

    D’après elle, le passé le plus proche par rapport à la révolution des savoirs, c’est l’époque de la Renaissance, « qui arrive environ deux siècles après la révolution de l’imprimerie », précise t-elle.
    Instinctivement, on ne pense pas à la Renaissance quand on pense « révolution numérique » ; pourtant, c’est bien cette époque qui a amené les différents supports du papier, comme les encyclopédies ou les romans par exemple, donc des « nouvelles formes d’expression ».

    Avec le numérique, tout contenu peut être multi supports

    « Si on fait la même chose avec le numérique et que tout devient numérique comme tout est devenu papier après la Renaissance, il va y avoir des personnes spécialistes du numérique et du code comme il y a des spécialistes du livre et de l’imprimerie », explique t-elle pour introduire l’idée du positionnement à adopter par rapport à cette « révolution numérique ».

    Actuellement, le numérique a un côté « inhibant » et « panique » pour les personnes qui n’arrivent pas à l’utiliser, se cachent des autres, n’osent pas l’avouer et font semblant.

    L’accompagnement dans cette « révolution » est donc primordial pour éviter ce type de comportements. Pour Divina, le cœur du phénomène, « ce sont les cultures d’information ».

    La seule vraie caractéristique du numérique est qu’il enlève tout contenu de son support d’origine.

    « Et c’est cela, la « révolution numérique : le support numérique permet de transférer à tous les autres supports, c’est ce qui fait sa force », ajoute t-elle.

    La révolution numérique, la culture ou les cultures de l’information

    Au-delà de cet atout, il ne faut pas oublier le contenu et donc l’information à mettre sur tous ces supports.

    « L’enjeu est véritablement l’information ; si on ne sait pas la référencer, elle se perd ; si on ne sait pas la contre vérifier, on tombe dans la rumeur ou la désinformation ; si on ne sait pas la valoriser, elle ne va pas savoir être utilisée par les enfants etc ».

    Aujourd’hui, l’information est souvent réduite à la data ; pour Divina, même si la data est une pièce maîtresse de l’information, il ne faut pas réduire l’information à cela ; l’information englobe aussi les documents numériques, les informations audiovisuelles ou de la presse papier qui crée le « bouillon de culture » qui va inviter à la curiosité et à l’exploration.

    D’ailleurs, Divina préfère parler d’exploration que d’exploitation de l’information.

    « Nous sommes plus dans l’appropriation, la maîtrise, le transfert et l’augmentation de cette information ».

    « Je reste sur la métaphore légère du surf de l’internet plutôt que la métaphore lourde de la mine dans laquelle on exploite des gisements de données de manière très coûteuse », conclut-elle.

    A suivre dans le prochain épisode : La “Small“ Data : un nouveau concept à utiliser pour l’enseignement ?

  • Le Webclasseur-orientation pour tirer parti des ressources numériques de l’ONISEP

    Le Webclasseur-orientation pour tirer parti des ressources numériques de l’ONISEP

    Ludovia_webclasseurONISEPLe webclasseur-orientation est une application nationale, dédiée à l’orientation, permettant aux élèves de capitaliser les résultats de leurs recherches et expériences liées à l’orientation, qu’elles soient personnelles ou initiées par leurs professeurs. C’est aussi un espace de ressource et d’échanges pour les équipes éducatives.

    Ces recherches s’appuient  souvent sur  les différents sites et applications de l’ONISEP. L’explorcamps permettra de montrer, exemples à l’appui quelques travaux  qui ont pu être réalisé grâce à ces outils de la 5e à la terminale, qui ont permis aux élèves de construire leur projet d’orientation.

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée
    Dans le cadre de sa mission de service public, l’ONISEP développe seul ou en partenariat de nombreux outils : monorientationenligne, monstageenligne, mon industrie, mavoiepro, mavoieco…, mais aussi flashmétiers, le serious game APB (affectation post bac)
    2 outils des plus récents ( masecondechance et total accès) font partie des sites présentés sur le site du Men comme sites officiels pour rentrer dans l’ère du numérique.
    Pour l’élève, le webclasseur-orientation, service tiers interfacé avec les ENT, sera montré comme outil permettant à l’élève de garder une trace des recherches effectuées grâce aux  différents outils de l’ONISEP.

    Relation avec le thème de l’édition  « Imaginaires et promesses du numérique en éducation ».

    L’orientation est une projection du jeune vers son propre avenir, elle consiste notamment de passer du désirable au probable, du rêve à la réalité. Imaginaire, curiosité, créativité sont des compétences personnelles qui peuvent être valorisées à travers le webclasseur. Le regard de l’adulte accompagnera le jeune vers la prise de contact de la réalité. Il trouve toute sa place dans le nouveau parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Une attention particulière dans les retours sera donnée à certains publics (SEGPA, ULIS), pour lesquels le numérique favorise la réussite et l’accès à l’autonomie. Des courts extraits de formation à distance, effectués avec la plateforme centra, rendront compte de  travaux effectués en classe par différents professeurs de l’académie. Ce sera l’occasion de replacer la formation à distance dans le cadre du déploiement du webclasseur. Le temps de présentation abordera de manière équilibrée les thématiques liées au collège, au lycée et à l’enseignement supérieur. Il abordera en particulier son utilisation dans le cadre de l’accompagnement personnalisé au lycée.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici