Étiquette : facebook

  • Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat serait-il sur le point de détrôner Facebook ? C’est ce que porte à croire le dernier sondage publié par la plateforme d’orientation Diplomeo.com.

    Quels sont les réseaux sociaux préférés des étudiants ? C’est la question qu’a posé Diplomeo.com dans une étude réalisée en ligne auprès des étudiants français. Et les réponses sont éloquentes !

    En effet, selon les résultats de cette enquête exclusive, Facebook reste le réseau préféré des jeunes (45%). Mais la grosse surprise arrive juste derrière : Snapchat (19%) devance Instagram (18%), Twitter (12%), Pinterest (3%) et LinkedIn (3%).

    Une utilisation fréquente

    Et la surprise est encore plus grande lorsque l’on demande aux étudiants sur quels réseaux sociaux ils sont inscrits. Snapchat arrive en deuxième position (82%), non loin derrière Facebook (93%) et loin devant Instagram (64%), Twitter (53%), LinkedIn (44%), Pinterest (32%) et Periscope (10%).

    D’ailleurs, la plupart des étudiants utilisent Snapchat au moins une fois par jour. En effet, selon l’enquête de Diplomeo, 67% des étudiants utilisent le réseau social de partage de photos et de vidéos au moins une fois par jour. C’est moins que Facebook (84%) mais beaucoup plus qu’Instagram (47%) et Twitter (25%).

    Solène, 22 ans, étudiante dans une école de commerce parisienne n’est pas surprise par ces résultats : « J’utilise Snapchat tous les jours, et plusieurs fois dans la journée. C’est un moyen de communiquer avec mes amis, de se donner des nouvelles régulières. Ce qui me plaît beaucoup dans cette application, c’est son instantanéité. Je trouve que c’est une très belle innovation », témoigne-t-elle.

    Facebook toujours en tête

    Malgré cette belle percée de Snapchat, Facebook reste en tête des réseaux sociaux préférés des étudiants, mais aussi, des réseaux sociaux les plus utilisés.

    « Facebook, c’est différent, reprend Solène. L’an dernier, je suis parti à l’étranger et j’ai rencontré plein de nouvelles personnes. Maintenant, je reste en contact avec eux grâce à Facebook. Puis, Facebook m’aide aussi à me tenir au courant de l’actualité et à échanger avec mes amis de promo », ajoute-t-elle. Un atout que notent la plupart des étudiants.

    En effet, selon les chiffres de l’enquête, 79% des étudiants déclarent utiliser Facebook pour travailler avec leurs camarades. 59% avouent même utiliser ce réseau social au moins une fois par semaine pour les révisions…

  • ENT et espaces plus « ouverts » : comment la complémentarité peut-elle s’opérer ?

    ENT et espaces plus « ouverts » : comment la complémentarité peut-elle s’opérer ?

    Ce fut la question posée lors de la table ronde « Espaces d’apprentissage » qui a eu lieu à Ludovia#13 le jeudi 25 août dernier.

    Rappel de la problématique

    Les exemples se multiplient qui montrent que les jeunes s’emparent de toutes les possibilités d’échange qu’offrent les réseaux sociaux (periscope, snapchat…).

    L’éducation nationale doit former les élèves à un usage responsable de ces nouveaux outils, pour en faire des acteurs du monde numérique et non des consommateurs. Pour cela, les ENT doivent donner accès à de multiples outils et services, dans un cadre respectueux du droit et propice aux activités pédagogiques.

    Comment les ENT évoluent et s’adaptent pour répondre à ces nouveaux usages?

    Pour y répondre, Christine Childs, enseignante en allemand AC Toulouse, Lionel Tordeux – IEN 1er degré dans l’académie d’Amiens, expert sur les dossiers ENT Premier degré et Internet responsable pour la DNE A3, MENESR , Martial Gavaland, enseignant en sciences-physiques AC Nantes,  Dominique Zahnd coordonatrice de la Délégation académique au numérique pour l’éducation (Dane) de Strasbourg  et Pierre Clot, conseiller pédagogique numérique du département du Tarn AC Toulouse ; autour de Pascale Montrol-Amouroux – DNE cheffe du département de la valorisation des usages et de la diffusion des pratiques DNE, MENESR qui a animé cette table ronde.

    La synthèse a été assurée par Jean-Marie Gilliot et Jennifer Elbaz de Brainpop.

    La thématique de cette table ronde est poser la question de comment est-ce que l’on va amener nos élèves à travailler dans le cadre des ENT (dit de confiance) à une Education aux Medias et à l’Information (EMI) pour leur donner les compétences nécessaires afin de pouvoir utiliser des espaces plus ouverts [comme Facebook, Twitter etc]. Comment est-ce que la complémentarité peut s’opérer ?

    Que représente l’espace d’apprentissage dont il est question ?

    Dominique Zahnd nous propose une analogie avec un randonneur.

    Espace : pour y entrer, encore faut-il trouver l’entrée. On peut y entrer librement ou pas. Une fois qu’on est entré dans l’espace regardons autour de nous : est-ce que quelqu’un peut nous aider à évoluer dans cet espace ? Est-ce qu’on peut se laisser aller, emprunter les chemins ou sentiers ou bien doit-on suivre un parcours balisé ? Qu’est ce qui nous est offert comme possibilité ?

    Apprentissage : visant à transmettre quelque chose, l’idée étant que l’élève ait de quoi apprendre, puisse évoluer avec sécurité dans l’espace, qu’il puisse trouver motivation, trouver quelque jeux de piste sur le chemin.

    Martial Gavaland, enseignant dans l’académie de Nantes dispose d’un ENT bien installé depuis 10 ans, institutionnel.

    Seulement voilà : les fonctionnalités ne lui permettent pas de mener son projet pédagogique comme il l’entend. De fait, il utilise alors Edpuzzle. C’est un logiciel ultra simple à efficacité pédagogique immédiate. La DANE lui pose la question de la teneur et respect des CGU vis-à-vis de la loi française. Martial se rend rapidement compte qu’il a outrepassé bon nombre de règles données. Quelles sont ses possibilités afin de maintenir son projet ? Contrat local ? Accord du chef d’établissement ?

    Christine Childs, enseignante dans un établissement privé sous contrat ne dispose pas d’un ENT. Dans le cadre de ses cours, elle a crée, avec ses élèves, une véritable entreprise. Cette année les élèves ont créé des tee-shirts pour les vendre. Ils utilisent alors un certain nombre de stratégies marketing, commerciales et communication et ouvrent une page Facebook, dans ce cadre. Ils se retrouvent sur un espace ouvert.

    Son rôle devient modérateur : expliquer aux élèves qu’ils sont responsables de leurs propos, qu’ils doivent respecter l’image des autres etc. A noter, elle bénéficie du soutien de son chef d’établissement. Elle fait donc le choix de l’éducation et la responsabilisation des élèves dans un cadre ouvert.

    La question qui est alors posée sur la table ronde : l’intérêt pédagogique est-il plus important que le cadre juridique ? Mais la réponse n’est pas apportée.

    Lionel Tordeux nous cite l’exemple d’une élève de CE1 ayant un compte Facebook découvert par son enseignante. L’ENT arrive dans l’établissement, l’enseignante décide alors de travailler sur le profil que chacun va mettre en place dans l’ENT. Conclusion : grâce à l’ENT, on pratique directement l’EMI.

    Lionel TORDEUX affirme que la volonté de l’institution dans l’écriture du schéma est bien la mise à disposition d’outils qui offrent des services autant au moins pédagogique que Facebook peut l’être.

    Pierre Clot entre autre formateur sur l’académie de Toulouse explique son cas : les outils extérieurs préalablement utilisés, remplacés par l’ENT : « on a gagné en sécurité et en tranquillité d’esprit ». Confirmant le gain en efficacité et précisant chaque élève identifié est mieux responsabilisé. Il y a eu aussi la mise en place d’une charte signée par les élèves et les familles, et des règles ont été mises en place en cas de dysfonctionnement.

    Il précise avoir enfin trouvé sur Educatice un ENT branché réseau social.

    En tant que formateur il confirme sa volonté de préférer ne pas laisser les collègues prendre des risques.

    Pascale Montrol-Amouroux pose alors la question : l’idée, c’est de comprendre comment l’ENT peut s’ouvrir vers les réseaux sociaux ? L’ENT a-t-il évolué et a-t-il su se mettre à jour ?

    Dans l’académie de Strasbourg, l’ENT existe depuis 2004 : les élèves pouvaient voir la liste des enseignants et leurs prénoms, ce qui était une révolution à l’époque. Les enseignants ont pris en main l’ENT puis au bout de quelques années ne trouvaient plus leur compte dans ses fonctionnalités. La DANE a donc fait en sorte que l’outil s’adapte aux besoins de l’enseignant et a décidé de tester Moodle en 2011. De nouvelles fonctionnalités ont été intégrées à l’ENT : le travail est devenu collaboratif. En observant le terrain une académie fait évoluer le projet.

    Christine fait remarquer que chez nos voisins anglais, Facebook n’est plus une question, en ayant construit et diffusé un guide « Facebook à destination des éducateurs ».

    Lionel Tordeux précise que de schéma en schéma directeur le produit a évolué. Les professeurs ont eu des commandes, des besoins, les industriels étaient à l’écoute ; on a maintenant des outils qui nous rendent service pour le 1er degré. Et pose la question : est-ce qu’il n’y a pas une méconnaissance des outils proposés ? Pour lui, la Classe inversée et les Twictées sont des dispositifs qui pourraient parfaitement utiliser les ENT.

    Un autre exemple venant de la salle démontre qu’on peut utiliser des forums dans un établissement et cite Babelio dans une perspective d’EMI.

    Est-ce qu’on doit interdire à nos élèves d’utiliser Facebook etc ou bien leur apprendre à utiliser Facebook ?

    Qu’est ce qui est à l’intérieur et qu’est ce qui est à l’extérieur ?

  • L’être-en-ligne : phénoménologie d’une présence. Les exemples Skype et WhatsApp

    L’être-en-ligne : phénoménologie d’une présence. Les exemples Skype et WhatsApp

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Peppe Cavallari vous présente « L’être-en-ligne : phénoménologie d’une présence. Les exemples Skype et WhatsApp ».

    L’être-en-ligne, cette catégorie existentielle intégrant la « quotidienneté moyenne » heideggerienne, sera assumé dans ma communication comme étant une aptitude physique aussi bien qu’un état d’esprit. L’être-en-ligne constitue la condition nécessaire pour toute forme d’interaction simultanée dans un contexte de communication numérique, là où on écrit, on lit, on répond, on parle, on regarde et on voit l’autre.

    Il s’agit d’une instantanée création de relation d’altérité : je ne peux être en ligne sans que cela se fasse par rapport à quelqu’un d’autre : en voyant qui est en ligne – donc, étant vu par ce dernier –, je me découvre moi aussi en ligne.

    Cette définition désormais routinière, propre au lexique informatique qu’on a adopté, implique par ailleurs la recherche et la production d’un espace et d’une présence. Il s’agit d’une vraie mise en scène qui, en réalité, se passe simultanément dans plusieurs scènes multitâches – évidemment interdépendantes les unes des autres – où l’espace et la présence résultent en tant qu’effets, presque de symptômes, de notre interaction avec nos outils. L’ensemble de ces espaces forme l’interface, qui se mesure alors en tant que dispositif spatiale d’abord, et corporel par la suite, avant d’être aussi visuel.

    Au prisme de l’anthropologie historique et culturelle et de la théorie de la cognition incarnée, je vais envisager la spatialité de l’interface comme facteur d’une visibilité nouvelle et ressource sociale en train de faire surgir de rituels nouveaux. Agir dans le web comporte avant toute chose l’accomplissement d’une série de mouvements et de micro-mouvements qui, étant interprétés comme dotés de sens pour la société et pour le logiciel, sont de vrais gestes.

    La routinière chorégraphie des gestes de l’être-en-ligne (allumer et ouvrir, sortir et enfiler, regarder, taper, cliquer, écrire, glisser, effleurer, déplacer, bouger, zoomer) constitue la première des transformations que les pratiques numériques apportent à notre être-dans-le-monde : Vilém Flusser, par sa phénoménologie des gestes, a montré que toute modification du Dasein est lisible dans le changement des gestes, étant donné que nous, les humains, sommes dans-le-monde à travers notre gestuelle. Loin d’engendrer le défilement, la raréfaction ou la disparition de notre corps physique, la corporéité numérique comporte l’émergence de nouvelles « techniques du corps » qui ne sont pas accessoires par rapport à la présence dite numérique, car, bien au contraire, le sentiment de présence qui se dégage en ligne dépend de tout ce que l’on fait pour y être et y agir.

    Lors d’un chat en ligne, par exemple, la première des choses créant en moi le sentiment de deux présences –celle de mon interlocuteur et la mienne – est qu’il est en train, lui, tout comme moi, de se coller à son outil en se courbant sur son écran, en écrivant comme un forcené, en cherchant à s’isoler de tout le reste pour se dédier aux mots et aux images qu’on partage, veillant – on espère – à ne déranger personne autour de soi. Je sens que son attention s’adresse à moi, exactement comme la mienne est tournée vers lui. Sa présence émerge alors dans mon empathie, un état possible grâce au fait de pouvoir reconnaître facilement son comportement, étant donné l’universalité des actions à faire et l’univocité du logiciel. Ainsi nos gestes se prolongent dans l’espace techniquement numérique où ils trouvent leur traduction et leur épiphanie, selon la propriété du logiciel, le graphisme de la page, l’ergonomie du site, etc.

    Dans ma communication, je focaliserai mon discours sur Skype et WhatsApp.

    Skype qualifie notre présence selon quatre états possibles, nous signalant aux autres comme étant « connecté », « absent », « invisible » ou « indisponible », évoquant donc notre corps. Le dispositif de la vidéoconférence, quant à lui, produit un très satisfaisant sentiment de présence, car le temps liant les deux espaces est le même : c’est pourquoi il est réel.

    L’interface de WhatsApp relève de la pure extériorité : impossible de se cacher dès qu’on y est ; l’application fait rouler sous nos doigts un carrousel de visages et de noms qui deviennent un paysage intime, le panorama de nos pensées écrites. Dès qu’on entame une conversation, on peut lire que l’autre est « en ligne » et on peut voir s’il est en train d’écrire ou d’enregistrer un message audio.

    Cette attente est représentée ici comme dans Facebook, soit par l’oscillation de quelques petites bulles, amorçant le suspense comme étant au cœur de la présence d’autrui. L’écriture devient ainsi l’instrument « autrui-scopique » qui crée un même état de conscience : bien qu’il ait le petit décalage entre enregistrement, envoi et écoute, cet écart est le même pour l’autre et moi et il nous embrasse dans un moment de présence.

     

    Références :

    1. Varela, E. Thompson, E. Rosch, L’inscription corporelle de l’esprit, Seuil, Paris, 1993
    2. Anzieu, Le Moi-peau, [1985], Dunod, Paris, 2006
    3. Flusser, Les gestes, Cahier du Midi, Al Dante Aka VI, Bruxelles, 2014
    4. R. Galloway, The Interface Effect, Polity press, Cambridge, 2012
    5. Merleau-Ponty, L’œil et l’Esprit, Gallimard, Paris, 1964

    J.-P. Sartre, L’être et le néant, Gallimard, Paris, [1943], 2012

    1. Schindler, L’image du corps, [1950], Gallimard, Paris, [1968], 2014
    2. Tisseron, Rêver, fantasmer, virtualiser, Dunod, Paris, 2012
    3. Varela, E. Thompson, E. Rosch, L’inscription corporelle de l’esprit, Seuil, Paris, 1993
    4. Vitali-Rosati, Corps et virtuel, L’Harmattan, Paris, 2009
    5. Vitali-Rosati, Egarements, Hermann, Paris, 2014
    6. Wulf, Une anthropologie historique et culturelle : Rituels, mimésis sociale et performativité, Editions Téraèdre, Paris, 2007
    7. Zumthor, Performance, réception, lecture, Le Préambule, Longueuil, 1990

     

    A propos de l’auteur

    Voir le programme du colloque scientifique LUDOVIA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Au cœur des pratiques numériques des jeunes dans le cadre de la Vie Lycéenne

    Au cœur des pratiques numériques des jeunes dans le cadre de la Vie Lycéenne

    [callout]Des jeunes élus lycéens faisaient la démonstration de leurs pratiques très actives sur le net : blog, pages Facebook et vidéos sur Youtube ! Souvent une meilleure manière de faire passer les informations que par les canaux classiques…[/callout]

    Témoignages de Valérie Descours, chargée de mission à la délégation académique et à la vie lycéenne et collégienne du rectorat de Montpellier ; de Tom Belhomme, élu CVL au lycée Jules Raimu de Nîmes qui a notamment aidé à la création de « Raimu fait son blog » et qui a fait également des vidéos ; de Nicolas Cohen, alias Nico’s Diesel, vice-président au CVL du lycée Joliot Curie de Sète.

     

  • WHASK , la nouvelle App et réseau social

    WHASK , la nouvelle App et réseau social

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    L’entreprise a été créée en septembre 2015 par deux frères, Edouard et Nicolas Tzipine. Après être passés par la production TV (TF1) et la grande distribution (P&G), ils ont tout quitté pour WHASK !

    Serez-vous convaincus ?

    Vous connaissez tous Snapchat, Tinder et Whatsapp… Vous passez du temps sur une de ces applications ? Ou peut-être même les trois ?

    WHASK est un nouveau réseau social qui est à la fois ludique, rapide et instantané.

    Vous avez déjà eu besoin de conseils instantanés avant de prendre une décision ? Vous souhaitez obtenir des réponses rapides pour organiser un dîner, un match de foot ou un cinéma au dernier moment ?

    Whask1_090516Alors WHASK va vous simplifier la vie !Whask2_090516

    Il s’agit d’une application de sondage instantané : envoyer un whask prend moins d’une seconde !

    Un whask comprend une question fermée et une photo. Celui qui le reçoit n’a qu’à « swiper » à droite ou à gauche pour répondre oui ou non.

    Instantanément, ce dernier accède à une page intermédiaire qui montre de façon ludique les résultats du sondage !

    Mais ce n’est pas tout ! Vous allez également pouvoir suivre vos stars, blogs ou médias préférés et les influencer dans leurs questions quotidiennes !

    Et vous ? Êtes-vous prêts à devenir Whasker ?

     

     

    Plus d’infos :
    L’application WHASK est disponible sur : App Store , Google Play.

    Facebook : Whask
    Instagram : Whaskapp
    Twitter : Whaskapp

     

  • Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Un article du portail national éduscol, l’actualité du numérique.

    L’article de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (RFSIC ) prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève.

    Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents.

    Les auteurs du présent article s’appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage).

    Usages des médias chez les adolescents

     

    L’étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Par comparaison, ils sont en Suisse, en 2012, plus de 50 % (58 % entre 16 et 19 ans) à le faire tous les jours ou plusieurs fois par semaine.

    Concernant les garçons et leur attrait pour les jeux vidéo, on constate que cette pratique diminue dès « 14-15 ans », lorsque l’adolescent s’investit dans d’autres activités, notamment les sorties et les relations avec ses pairs sur les réseaux sociaux.

    Ce phénomène de transfert, qui n’exclut pas selon l’étude des pratiques multitâches (35 % des adolescents parviennent par exemple à écouter ou à regarder la télévision en naviguant sur internet), s’observe également dans les pratiques lectorales avec une baisse d’intérêt pour la lecture de livres. Pour l’adolescent, la lecture de livres et de revues, contrairement au temps passé sur les réseaux sociaux, n’est pas perçue comme un moyen de reconnaissance relationnelle.

    La lecture de la presse gratuite reste toutefois une pratique régulière : à partir de 16 ans, la presse, principalement gratuite, bénéficie d’un regain d’intérêt (36 % de lecteurs réguliers avant 16 ans, mais 55 % à 58 % des adolescents sont des lecteurs réguliers de la presse papier).

    Dès 18 ans, la conversion vers la lecture des journaux en ligne devient significative, puisque 29 % des « 18-19 ans » lisent tous les jours ou plusieurs fois par semaine des quotidiens sur le Net. Les médias traditionnels ne sont pas ignorés dans ce contexte puisqu’un adolescent sur deux continue d’écouter régulièrement la radio, alors que 70 % à 80 % d’entre eux, selon leur âge, continuent à regarder la télévision tous les jours ou presque.

    Pratiques informationnelles des adolescents

     

    La large utilisation des smartphones chez les jeunes favorise le développement des pratiques informationnelles sur Internet et sur le Web 2.0, notamment l’usage des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, moyens privilégiés de recherche d’informations.

    Facebook et Instagram sont les deux sites attirant le plus de souscripteurs.

    La variation la plus prononcée du taux d’adhésion à Facebook , précisent les auteurs, se situe à 14 ans, âge charnière, puisque d’un taux d’usage régulier de 59 % chez les « 12-13 ans » on passe à 86 % pour les « 14-15 ans ». Les sites de réseaux sociaux favorisent l’interlocution et les échanges synchroniques.

    L’étude indique que « l’adolescent apparaît comme un individu en état de veille quotidien, observateur et évaluateur des profils de ses amis, qui entend contrôler son environnement immédiat ». Les réseaux sociaux sont aussi, parfois, le lieu d’expériences négatives en ligne.

    Les réseaux sociaux ou les forums sont en effet des plateformes potentiellement propices aux dérapages. Les propos délictueux et les agressions verbales sont fréquents sur les plateformes où on peut agir anonymement, sans s’exposer aux regards des autres, et disparaître en un clic de souris. Les agressions dont peuvent être victimes les adolescents (notamment la tranche d’âge des 16-17 ans) sont de plusieurs types : la diffusion d’informations fausses ou de propos offensants, la menace, la publication en ligne de photographies ou de vidéos sans autorisation de la personne concernée.

    Ces outils, conclut l’étude, « se conçoivent alors aisément comme des espaces de rituels initiatiques et des territoires d’expérience, par lesquels les adolescents apprennent, par essais et erreurs, à négocier leur réputation en ligne et à gérer des données personnelles qui peuvent circuler à leur insu ».

    Sources et références complémentaires

    Patrick Amey et Sébastien Salerno, « Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 6 | 2015, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 23 avril 2015. URL : http://rfsic.revues.org/1283

    JAMES 2014 : Rapport sur les résultats de l’étude

  • Facebook : l’irruption en pédagogie

    Facebook : l’irruption en pédagogie

    L’utilisation des technologies de l’information en pédagogie est fortement valorisée. La littérature scientifique, la presse spécialisée et les médias citent régulièrement le caractère novateur de la démarche qui pourrait même « prolonger le temps de l’école par le numérique, favoriser l’égalité des chances et la réussite scolaire » (Fourgous, 2010 : 216).

    Ces dispositifs sont en concurrence et de plus en plus nombreux. Dans un tel contexte, les supports socio-numériques comme Facebook apparaissent comme porteurs d’atouts car la plupart des apprenants les emploient déjà. Ce sont d’ailleurs eux qui les ont introduits dans les établissements.

    Les pédagogues ont naturellement cherché à s’en emparer pour bénéficier de la motivation qu’ils drainent.

    Mais il semblerait que leur « scolarisation soit vécue comme une atteinte (…) à l’espace-temps privatif des apprenants » (Cerisier, Popuri, 2011).

    L’éducation ferait donc irruption dans le milieu des sites de réseautage social auquel elle emprunte notamment les modalités de gestion de groupe et les ancrages collaboratifs.

    C’est sous cet angle que l’interview aborde les motivations de choix d’objets communicants, le plus souvent effectués en faveur des outils privés et non des ENT. Elle évoque la gestion d’un DU à Carcassonne où les apprenants sont placés par leur référent pédagogique en situation d’utiliser le site social comme un dispositif sociopédagogique. Ces apprenants, après avoir recherché une autre plateforme sont revenus… à Facebook, même si cela ne les satisfait pas.

    Alors que l’ENT est soit ignoré, soit jugé peu pratique et insuffisant, Facebook apparaît comme une opportunité difficile à contourner, faute de mieux.

    Son « organisation » de type blog où les contenus plus anciens sont recouverts par les nouveaux ne correspond pas à une approche de gestion de projet et finit par faire perdre du temps. Malgré cela, Facebook peut favoriser la collaboration à condition d’apprendre à l’utiliser. Ainsi, l’appropriation par la pédagogie de cet outil participe-t-elle au renouvellement des dispositifs pédagogiques auquel appelle Romainville (2000).

    Référence : Gobert T. (2014), Le métissage des outils communicants, un complément pour les ENT ? Dispositifs, jeux, enjeux, hors jeu, Toulon : TICEMED 9, 15 au 16 avril 2014.

    A propos de l’auteur :

    Thierry Gobert est maître de conférences de l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) au Centre de Recehrche sur les Sociétés et les Environnements Méditerranéens (CRESEM) et associé à l’Institut des Recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (IRSIC) d’Aix-Marseille Université. Il dirige le Diplôme d’Unviersité (DU) Photojournalisme, Communication et Images Aériennes en partenariat avec Visa pour l’Image et préside le comité directeur Languedoc Roussillon de la fédération française d’ULM.

    Après une première carrière dans le privé à concevoir des produits culturels et à participer au déploiement d’Internet en France, Thierry Gobert intègre l’enseignement et la recherche. D’abord intéressé par les relations homme machine et l’analyse des interfaces, il s’est tourné vers les pratiques et usages qui leur sont liés sur des terrains variés en aéronautique, éducation et praxis sociales.

    E-mail : tgobert@univ-perp.fr
    Page personnelle : www.medialogiques.com
    DU Photojournalisme : www.photocom.eu

     

  • Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux

    Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux

     

    « C’est une vraie question, celle de voir si Google pourrait devenir le censeur du monde », a-t-il posé dans le débat.

    Le croisement de données auquel peuvent se livrer Google, Amazon ou autre géant type Facebook est quelque chose de tout à fait nouveau, de démesuré et d’absolument invisible. « Cette opacité est très préjudiciable à l’individu. L’éducation est fondamentale pour “lever le voile“ ».

    Il déclare ensuite dans notre interview que penser que le monde puisse être dominé par des entreprises est quelque chose d’assez « malsain pour la citoyenneté ».

    La citoyenneté : une notion essentielle au coeur du débat sur la société de flux

    Pour Jean-Louis Durpaire,  le vrai débat se situe bien au niveau de la citoyenneté : « Quelle est notre société aujourd’hui et qui forme t-on ? ». Cette notion de citoyenneté mérite d’être repensée et l’Ecole toute entière doit réfléchir à cette question.

    C’est de la “cosmo-éducation“, c’est à dire réfléchir à la formation d’un citoyen sur la planète.

    « Il faut aborder le monde par une approche qui n’est pas disciplinaire », déclare Jean-Louis Durpaire. Il se réjouit d’ailleurs de voir ce que propose le nouveau socle et qui va dans ce sens : que sont les fondamentaux dans la société d’aujourd’hui à savoir lire, écrire ou compter ?

    Faire prendre conscience aux jeunes générations que le cerveau existe et qu’il est indispensable pour se construire des savoirs.

    « Aujourd’hui, apprendre le nombre à des élèves c’est leur apprendre une agilité mentale qu’il n’y avait peut-être pas autrefois », explique t-il en donnant l’exemple des mathématiques.

    Cette agilité mentale renvoie aux savoirs et l’utilisation de son cerveau. Jean-Louis Durpaire tient à mettre en lumière ce point essentiel : une personne ne peut se contenter du savoir déporté de l’extérieur ;

    si l’individu n’a pas dans sa tête les moyens de traiter l’information, il ne peut rien faire, il ne peut pas agir dans le monde.

    Acquérir des savoirs et savoir gérer les flux pour se constituer une mémoire : un autre point essentiel à appréhender dans notre société.

    Dans une société où les flux et divers canaux déversent de l’information, il est important de pointer sur : « que garde-t-on d’essentiel, que garde-t-on dans notre mémoire dont on pourra se resservir à chaque instant ? ».

    Les bibliothèques, numériques ou pas, sont des exemples de  lieux de stock et de mémoire.

    Et pour conclure :

    La société ne peut pas être qu’une société de flux, il faut savoir arrêter les flux pour acquérir de la mémoire.

     

  • Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

    Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

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    D’après une étude américaine, envoyer des SMS et poster sur les réseaux sociaux auraient des conséquences positives sur les étudiants

    Une enquête menée par le think tank Pew Research Center auprès de plus de 2 400 professeurs américains de collège et d’université pourrait se résumer ainsi : les TIC sont perçus comme bénéfiques aux étudiants.

    Ainsi, 50% des professeurs pensent qu’internet et les outils digitaux facilitent leur enseignement en rédaction.

    Par ailleurs, l’étude montre qu’il existerait presque un consensus pour dire que les technologies digitales permettent aux étudiants de partager leur travail avec une audience plus large et plus variée (96% sont d’accord). Les interrogés estiment ainsi que ces outils encouragent une plus grande collaboration entre les étudiants et stimulent leur créativité et expression personnelle, à 79 et 78%.

    De plus, la visibilité des travaux des étudiants, au sein des écoles et en dehors, puisque les devoirs sont mis en ligne par 40% d’entre eux, est un facteur d’investissement pour les élèves, explique l’étude. En effet, ils y donnent d’autant plus d’importance que l’audience ne se limite plus au corps professoral.

    Toutefois, les messages sur portables et réseaux sociaux ont aussi des conséquences indésirables, ainsi les professeurs remarquent fréquemment des élèves utiliser par erreur le langage sms.

    De même, deux-tiers des enseignants pensent que les outils digitaux sont susceptibles de pousser à se servir d’abréviations ou d’acronymes. Ils sont 46% à déclarer que les étudiants seraient tentés d’écrire plus vite et d’être moins attentifs.

    Les revers des TIC se percevraient à travers la faible compétence des élèves dans certains domaines : ils sont jugés passables ou médiocres à 69% pour résumer des textes longs ou complexes, à 49% pour construire un argument solide et à 44% pour utiliser un style approprié à leur audience.

    Ces carences expliquent notamment pourquoi les professeurs restent très attachés à l’écriture manuelle. Neuf sur dix la jugent être une part essentielle du processus d’apprentissage et incitent à l’utiliser. D’une part elle est requise pour la majorité des examens, d’autre part l’exiger dissuade les étudiants de copier-coller (…)

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