Étiquette : Fablab

  • Ongola FabLab

    Ongola FabLab

    Ongola FabLab, le 1er atelier de fabrication numérique du Cameroun a été inauguré le jeudi 6 avril 2017 à Yaoundé au sein du Campus Numérique Francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dans la capitale camerounaise.

    Cette initiative est une des premières illustrations du partenariat signé entre la Fondation Orange et l’AUF en faveur du numérique éducatif.

    Un FabLab pour améliorer l’employabilité

    Le projet « Ongola Fablab » est destiné à aider les jeunes camerounais défavorisés dans leurs projets professionnels, en leur permettant d’intégrer les pratiques numériques et d’accroître leur employabilité, en développant leur créativité et leurs compétences.

    En effet, le FabLab offre un espace et du matériel de prototypage pour faciliter la mise en œuvre d’idées et favoriser l’acquisition de compétences et de connaissances par la pratique à travers le numérique. Si le FabLab s’adresse en priorité aux cibles défavorisées et aux jeunes innovateurs, il pourra accueillir d’autres publics notamment les designers, les artistes, les étudiants, ou encore les jeunes en recherche d’emploi désireux d’expérimenter et de pratiquer les compétences acquises.

    Ongola FabLab : illustration d’un partenariat pour développer le numérique éducatif

    Le projet Ongola Fablab, présenté conjointement par l’AUF et la Fondation Orange, a été retenu fin 2016 dans le cadre d’un programme international d’éducation numérique, « FabLabs Solidaires International », soutenu par la Fondation Orange.

    L’AUF et la Fondation Orange sont des promoteurs du numérique éducatif. Ils œuvrent respectivement pour le développement de l’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement afin de favoriser l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes et des diplômés.

    Cet objectif commun a conduit les deux institutions à signer un accord-cadre de partenariat le 31 mars dernier, en vue de favoriser le numérique éducatif. La création d’ Ongola FabLab est l’une des premières illustrations concrètes de ce partenariat.

  • Le mouvement « MAKER » envahit vos écoles et vos collèges…?

    Le mouvement « MAKER » envahit vos écoles et vos collèges…?

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    1- Le mouvement MAKER, la culture MAKER

    Les 30 avril et premier mai 2016 s’est tenue la troisième édition du MAKER FAIRE Paris.  On l’annonce comme une foire populaire, une fête de la science et de l’innovation.

    C’est le lancement du magazine MAKE à San Francisco en 2005 suivi du premier MAKER FAIRE en 2006 qui a déclenché ce que l’on nomme maintenant le mouvement MAKER. La culture MAKER, née aux Etats-Unis, est maintenant populaire partout au monde . . . et bientôt sans doute dans une école près de chez vous.

    Wikepedia définit cette culture comme « l’apprentissage par la pratique dans un cadre social ». Il s’agit d’un état d’esprit qui se situe à la croisée des pratiques artisanales ancestrales et de l’usage de ces technologie numériques qui offrent une multitude de possibilités pour créer et inventer.

    Le MAKERSPACE, l’atelier de fabrication numérique ne se définit pas par ce qu’il contient mais par ce qui en sort : les projets, les expériences, les prototypes, les artéfacts . . . C’est un environnement flexible d’apprentissage.

    Les écoliers y conçoivent et fabriquent des objets, des systèmes, des programmes pour résoudre des problèmes concrets avec des outils simples et/ou des codes informatiques.

    Les objets et les outils qui meublent le MAKERSPACE ne sont qu’un moyen pour arriver à une fin – c’est-à-dire la création d’objets et la résolution de problèmes en équipe. Mais un MAKERSPACE doit compter quantités d’objet.

    Pourquoi réinventer la roue ? C’est dans cet esprit que j’ai adapté les conseils de Kevin Jarrett, pour la mise-en-place d’un MAKERSPACE , avec la permission d’edutopia :

    Middle School Maker Journey: Top 20 Technologies and Tools

    2 – Créer un MAKERSPACE, un travail d’équipe

    L’école de Kevin dans la petite ville de Northfield dans le New Jersey, USA, bénéficie de l’aide d’organismes communautaires qui recueillent des fonds pour l’achat des matériaux, appareils numériques, etc. Puis, l’école rend à la communauté en s’efforçant de concevoir des expériences éducatives innovantes pour les enfants qui la fréquentent.

    Au Québec, Marc-André Girard, directeur du secondaire (collège) au Collège Beaubois de Montréal raconte dans une série d’articles à École Branchée, le processus initié en janvier 2016 pour créer un MAKERSPACE, terme qu’il traduit en français par « atelier de fabrication numérique ».

    Les deux concepteurs insistent sur l’importance d’être accompagné d’une équipe dynamique d’enseignants, de conseillers pédagogiques, de spécialistes d’informatique, de parents, et d’élèves lors de la planification d’un MAKERSPACE.

    3- Recouvrir les surfaces planes : murs, dos de meubles diviseurs, tables

    NinonLouiseMakers2Dans un MAKERSPACE, on veut accrocher, suspendre, épingler et écrire aux murs. Il faudra donc :

    • des panneaux muraux de paroi de lattes. Ces panneaux ajoutent une capacité de stockage flexible. On peut y suspendre des crochets, des tablettes et des paniers ;
    • des panneaux de liège demeurent peut-être encore le meilleur support pour épingler plans et images ;
    • deux types de peinture offrent la possibilité d’écrire sur les murs et la surface des tables : la peinture effaçable claire «dry erase» et la peinture au latex pour             tableau.   On recommande deux ou trois espaces muraux recouverts de ce type de peinture ainsi que la surface de toutes les tables. La peinture « dry erase » permet d’écrire avec des crayons feutres alors que la peinture à tableau demande l’usage de craies, ce qui produit de la poussière ;
    • possibilité de descendre un écran vert pour la production de contenu multimédia.

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    4 – Tables de hauteur et de taille variées et des chaises à roulettes

    NinonLouiseMakers6Ces propositions représentent un certain idéal. Il faut tenir compte de l’espace disponible ainsi que du budget du projet :

    • Deux tables hautes type «bistro» avec quatre tabourets ;
    • Une longue table (+ ou – 2 m) de hauteur moyenne qui permet l’usage de papier kraft ;
    • Deux tables carrées de hauteur moyenne où les écoliers peuvent travailler en équipe de quatre ;
    • Deux tables rectangulaires ( + ou – 120/60 cm) de hauteur moyenne ;
    • Deux petites tables basses (environ 40 cm de hauteur et 50 cm de côté) ;
    • Une table à dessin ! ?

    5 – Tabliers imperméables industriels, lunettes de protection, gants de travail

    6 – Outils et bricoles

    • La plupart des écoliers n’ont jamais utilisé des outils simples, n’ont jamais observé de près comment étaient fabriqués des objets du quotidien.
      Les premières activités proposés aux écoliers lors de leurs visites initiales au MAKERSPACE est d’utiliser des outils pour désassembler, mettre en morceaux de vieux objets du quotidien inutilisables : jouets, grille pains, bouilloires, vieux ordinateurs, petits meubles. Le but est d’apprendre aux écoliers à utiliser correctement les outils, leur faire connaître les mesures de sécurité ;
    • tournevis à têtes multiples ; rubans à mesurer ; marteaux ; pinces à plier et à couper ; clé à molette ; couteaux utilitaires (X-ACTO) ; jeux de clés hexagonales ; un niveau ; pinces à dénuder ; équerre ; scies ; spatules ; . . .
    • pistolet à colle chaude : en plus de son indéniable utilité, il permet de faire une leçon sur l’usage sécuritaire des outils ;
    • clous de finition ; fils de laitons ; rouleaux de rubans gommés ordinaires et d’électriciens ; papier de verre ; . . .
    • jeux de construction ;
    • bricoles tels, assortiments de crayons, pinceaux, papier de bricolage, assiettes en carton mince; feutres, cuirs ; perles, cure-pipes, cordelettes, bâtons d’artisanat; rubans ; boutons ; . . .
    • tablettes de notes quadrillées ; tablettes de calcul pour ingénierie ;
    • balles et plaquettes de styromousse ne sont peut-être plus recommandables parce que ce matériau met des centaines d’années à se dégrader. À vous de juger.

    7 – Les appareils électroniques que se partageront les écoliers – selon la recommandation de Kevin Jarrett :

    • une douzaine de Chromebooks avec Google Apps for Education est l’appareil de base utilisé pour les projets collaboratifs, présentations, rédaction, recherche et la plupart des projets de création numérique ;
    • une douzaine d’ordinateurs portables PC pour les logiciels qui ne fonctionnent pas sur Chromebook ;
    • deux ou trois iPad presqu’essentiels pour la production de contenu multimédia avec iMovie et GarageBand, entre autres ;
    • deux ou trois imprimantes 3D ; cependant, avant d’utiliser ces imprimantes les écoliers doivent être initiés à la conception 3D car l’imprimante ne fait pas d’eux des ingénieurs pas plus que les imprimantes laser et les traitements de texte fait d’eux des écrivains. Deux logiciels gratuits sont recommandés pour la conception 3D : Thinkercad et Projet Ignite d’Autodesk ;
    • Raspberry Pi pour la création de jeux vidéos ;

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    • Bee-Bot ; Blue-Bot; WEDO et MINDSTORMS ; Tetrix ; divers ensembles LEGO, pneumatique, panneaux solaires, etc. ; LittleBits ; Makey Makey ; drones ; vous  trouverez auprès des exposants du Salon EDUCATEC-EDUCATICE par exemple, un grand choix de ces appareils.

    8 – Logiciels de programmation gratuits

    9- Des idées pour initier les écoliers au concept MAKER et quelques propositions pour savoir quoi faire ;

    • afficher en grandes lettres colorées face à la porte, la philosophie du MAKERSPACE :

    CONCEVOIR, CONSTRUIRE, TRANSFORMER

    • Le studio de design The Extraordinaires ™ offre des ensembles à bas prix qui présentent d’amusants défis de conception.  Malheureusement en anglais, je le crains ;
    • 15 idées d’activités pour entretenir la technocréativité en classe

    Romero, Margarida etVallerand, Viviane

    http://www.ecolebranchee.com/2016/04/14/15-idees-dactivites-pour-entretenir-la-technocreativite-en-classe/

    Conclusion de la pédagogue   😉

    Peut-être vos écoliers devront-ils présenter des spectacles au coin des rues afin d’amasser l’argent nécessaire pour offrir à leur école tous ces objets d’éducation contemporaine. L’usage de leur créativité commencera sans doute avant l’usage de leur MAKERSPACE mais en imaginant des levées de fonds originales. Bonne chance

    Crédit photos : Kevin Jarrett et Ninon Louise LePage

    Pour en savoir plus :

    je suis désolée pour la quantité de références en anglais. Enseignants francophones je vous invite à compléter ces références.

    https://master2dpaci.files.wordpress.com/2015/11/caractc3a9ristiques-le-mouvement-maker.pdf

    http://www.ecoreseau.fr/club-entreprendre/2015/01/29/la-revolution-makers/

    https://medium.com/@M_Nialiv/book-système-diy-faire-soi-même-à-l-ère-du-2-0-d98de4d1ed50#.ivqs7edn8

    http://blogs.ncs-nj.org/daedalus/2015/06/25/if-you-build-it-pbs-documentary/

    https://www.facebook.com/events/1666127056985417/

    les outils

    http://www.les-briconautes.fr/la-boîte-à-outils-de-base#

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Grande Ecole du Numérique : Le fablab ICI MONTREUIL à la tête de la seule formation « makers » labellisée

    Grande Ecole du Numérique : Le fablab ICI MONTREUIL à la tête de la seule formation « makers » labellisée

    Sa formation « Entrepreneur Maker » a pour objectif de former en 6 mois des makers entrepreneurs du Made in France par l’apprentissage des savoir-faire numériques et traditionnels et l’acquisition des compétences entrepreneuriales. C’est la seule formation « makers » labellisée par la Grande Ecole du Numérique.

    Le recrutement de la première promotion de septembre 2016 se fera, dès le mois de juin, sur le terrain : un Fablab bus itinérant sillonnera en effet les quartiers populaires de la ville de Montreuil pour partir à la rencontre de ces futurs diplômés du numérique.

    Former des publics en difficulté pour qu’ils trouvent leur voie par le « faire »

    Avec « Entrepreneur Maker », ICI Montreuil propose une formation qualifiante intensive de 6 mois (600h) pour apprendre les bases du prototypage et de l’entrepreneuriat des entreprises du FAIRE.

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    Elle permettra à des jeunes sans qualification ou à des personnes en reconversion professionnelle de 18 à 30 ans issus de quartiers populaires de la ville de Montreuil de se former aux métiers de la fabrication numérique. Ces publics auront à leur disposition des machines, des formateurs et des coachs issus d’ICI MONTREUIL, de startups et de grandes entreprises partenaires. A l’issue de cette formation, ils pourront créer leur entreprise ou devenir responsable du prototypage dans une startup d’objets connectés ou dans un fablab professionnel.

    La formation est placée sous la Direction Pédagogique de François Marois (Président de la Fondation Énergies Croisées), de Nicolas Bard (co-Fondateur d’ICI MONTREUIL) et de Clément Lefeuvre (Forgeur numérique et responsable formation d’ICI MONTREUIL).

    Un mode de recrutement responsable

    FablabIciMontreuil3_060416« Parce que nous sommes convaincus que nos publics ne sont pas dans le radar des financeurs qui privilégient les canaux classiques de recrutement (grandes écoles, incubateurs parisiens, grandes entreprises, etc.) et parce que nous souhaitons donner à tous le plus de chances possible, nous avons souhaité aller à la rencontre de nos futures recrues, au cœur-même des quartiers, grâce à notre Fablab bus itinérant », explique Nicolas Bard co-fondateur d’ICI Montreuil.

    Dès le mois de juin, celui-ci ira à la rencontre des Montreuillois et proposera des modules de 3h d’initiation aux outils de fabrication numérique, à l’issue duquel seront sélectionnés les 20 apprenants les plus motivés.

    Un programme pédagogique riche

    Le programme de la formation « Entrepreneur Maker » se déroule en 3 temps :

    PENDANT UN MOIS AU COEUR DES QUARTIERS POUR SE METTRE DANS LA PEAU D’UN MAKER
    40 décrocheurs sont sélectionnés pour suivre un programme de modules de 3 heures d’initiation aux outils de fabrication numérique dans le Fablab Bus

    2 MOIS D’IMMERSION INTENSIVE
    Les 20 apprenants sélectionnés à l’issue sont formés aux outils de fabrication numérique, aux techniques de base de la fabrication et aux méthodes de co-making dans les ateliers d’ICI MONTREUIL

    124 heures de formation aux outils de fabrication numérique (modélisation 3D, impression 3D, découpe laser, électronique, fraiseuse CNC, codage, etc.) et aux savoir-faire indispensables pour être autonome (soudage à l’arc, outils électroportatifs pour le bois, etc.) dans les ateliers d’ICI MONTREUIL par le staff technique d’ICI MONTREUIL et des makers professionnels résidents.

    et 176 heures d’immersion dans les méthodes de co-making, d’open innovation de travail collaboratif. Les élèves vont réaliser plusieurs projets de fabrication en groupe de 2, 5, 10 ou 20 pour mettre en pratique les compétences acquises sans plus attendre.

    4 MOIS DE L’IDÉE AU PROJET POUR CONSTRUIRE SON PROJET ENTREPRENEURIAL
    Par binôme, les apprenants doivent élaborer le Business Plan, un plan de financement et fabriquer un prototype fonctionnel des objets connectés qu’ils vont commercialiser.

    Cette formation est proposée en partenariat avec la Fondation d’entreprise Énergies Croisées, l’EQIOM, l’Association Fab & Co et la Ville de Montreuil. La formation de la première promotion (septembre-février 2017) est financée par la subvention de la Grande Ecole du Numérique. Les formations des prochaines promotions seront financées par les crédits formations des élèves via Pôle Emploi, La Chambre des métiers d’Art, les régions, etc.

    Plus d’infos sur ICI MONTREUIL :
    ICI MONTREUIL est un ‘Maker Space’ de 1.750 m2 pour les artistes, les artisans, les entrepreneurs et les start-ups de la création. Nos 165 résidents totalisent 61 savoir faire artisanaux, artistiques & technologiques et disposent d’ateliers collectifs de travail, d’espaces de coworking, de machines mutualisées pour prototyper et construire, de services, des connexions et de l’inspiration pour faire grandir et exister leurs projets.

  • Fab Lab et espace de coworking : l’Université de Corse dote son territoire d’outils d’innovation et de développement économique

    Fab Lab et espace de coworking : l’Université de Corse dote son territoire d’outils d’innovation et de développement économique

    Le Fab Lab et le coworking ont d’abord été pensés comme des outils de pointe pour la formation et l’insertion des étudiants. Ils s’inscrivent dans la volonté de l’Università di Corsica de développer l’innovation pédagogique, par le « learning by doing ».

    FablabCorseLa filière Arts, la licence Entrepreneuriat ou l’Ecole d’ingénieurs de l’Université de Corse sont ainsi d’ores et déjà en train d’intégrer ces nouveaux outils à leurs programmes. En proposant sur un même site un Fab Lab et un espace de coworking, l’Université de Corse entend articuler production et modèle économique soutenable : l’institution réaffirme ainsi son soutien à l’entrepreneuriat – notamment l’entrepreneuriat étudiant. Cet engagement l’avait déjà conduite à impulser la création du Pôle PEPITE Corse il y a à peine plus d‘un an.

    Le Fab Lab et l’espace de coworking sont par ailleurs au service du renouveau de l’économie productive insulaire. Le « Palazzu » est en effet ouvert aux professionnels au sens le plus large du terme : entreprises, artisans, créateurs, etc.

    Les acteurs socio-économiques de la Corse bénéficient ainsi d’un lieu de travail équipé et d’un cadre propice à l’innovation. Grâce aux machines à commande numériques et à l’équipe d’accompagnement composée notamment d’un technicien et d’un designer, tous peuvent rapidement transformer une idée en projet, et un projet en produit !

    Plusieurs machines sont déjà accessibles côté Fab Lab : imprimantes 3D, brodeuse numérique, plotter de découpe, fraiseuse CNC, découpe laser… Tandis que l’espace de coworking propose 12 postes de travail, des salles de réunions et accueillera régulièrement des événements autour de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Les temps d’ouverture ont été pensés pour un large public puisque le lieu est accessible du lundi au samedi, de 9h à 19h.

    FablabCorse2En effet, dans la tradition « open » des Fab Labs, celui de l’Università di Corsica est ouvert au grand public. Les projets qui y sont conçus alimentent une base de données commune et utilisable librement par tous. Le Fab Lab devenant alors un point de rencontre intergénérationnel et interdisciplinaire.

    Le projet, porté par la Fondation universitaire, a été installé dans un bâtiment historique au coeur de la vieille ville de Corte, au centre de la Corse.

    Ce « Palazzu Naziunale », siège du gouvernement de Pasquale Paoli au XVIIIème siècle puis siège de la Présidence de l’Université de Corse de 2004 à 2015 est désormais un haut lieu patrimonial voué à l’innovation et à la création.

  • Décrochage scolaire et numérique : votez pour le FabLab solidaire le plus créatif

    Décrochage scolaire et numérique : votez pour le FabLab solidaire le plus créatif

    A Marseille, Bordeaux, Toulouse, Vannes-le-Chatel, Dakar ou Madrid… le Challenge « I make 4 my city » offre pour la première fois à des jeunes sans qualification, l’opportunité de participer à un grand concours de création numérique et collaboratif.

    L’objectif est de montrer ce que ces jeunes peuvent créer avec le numérique en faisant appel à leur créativité.

    Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’action de la Fondation Orange pour les jeunes en insertion qu’elle accueille dans les FabLabs.

    Les projets seront présentés en vidéo sur fondationorange.com et soumis au vote du grand public du 1er mars au 1er avril 2016. Les trois meilleurs projets seront révélés le 6 avril, lors d’une soirée organisée à Paris, en présence de Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange.FondationOrange_fablab1_050316

    A qui s’adresse le Challenge ?

    Le Challenge est ouvert aux « FabLabs Solidaires » soutenus par la Fondation Orange. Grâce au mécénat de la Fondation, les FabLabs accueillent aujourd’hui des jeunes de 12 à 25 ans en décrochage scolaire et sans qualification.
    En leur ouvrant les portes des FabLabs, il y a plus d’un an,  la Fondation Orange a été pionnière et a créé le programme des « FabLabs Solidaires » (51 FabLabs soutenus à date).

    Créativité et imagination des jeunes au service de solutions innovantes

    FondationOrange_fablab2_050316Les jeunes ont travaillé en équipe sous la direction des FabLabs managers, avec les outils habituels des FabLabs : imprimantes 3D, découpeuse laser, découpeuse vinyle, machine à coudre numérique, fraiseuse, thermoformage, logiciels spécialisés et d’autres outils plus traditionnels.

    Les projets sélectionnés concernent des secteurs variés : la santé publique, les transports urbains ou encore l’éclairage public. Si certains objets sont déjà finalisés, d’autres restent encore en phase de prototypage.

    Comme le rappelle Brigitte Audy, Secrétaire Générale de la Fondation Orange : « nous sommes heureux de donner à ces jeunes une chance d’exprimer leur talent à travers cette initiative de mécénat particulièrement innovante ».

    Trois prix

    FondationOrange_fablab3_050316Les projets sont à découvrir sur fondationorange.com et seront ouverts au vote des internautes pendant un mois.

    Le Jury de la Fondation et le vote des internautes récompenseront les trois projets les plus remarquables, que ce soit par leur créativité, leur pertinence ou par les liens de solidarité qu’ils auront permis de mettre en œuvre.

    Plus d’infos :
    La liste des 17 projets en compétition à retrouver  sur : http://www.fondationorange.com/-I-make-4-my-city-79

  • Création du Fablab « Fabric’ INSA »

    Création du Fablab « Fabric’ INSA »

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    Dans une école d’ingénieurs, un FabLab est devenu aussi utile qu’une bibliothèque. La bibliothèque est le lieu des savoirs, le FabLab est l’endroit où l’on peut acquérir des savoir- faire.

    C’est ainsi que Baptiste Bonnaud, le vice-président étudiant de Fabric’INSA, résume la céation du FabLab.

    Le fablab de l’INSA Toulouse « Fabric’ INSA » a été inauguré le jeudi 9 avril, lors d’une journée dédiée à l’innovation.

    Cet atelier de fabrication et de prototypage rapide est un lieu d’échange et de collaboration géré par une association 1901, dont le bureau est constitué par des étudiants et personnels INSA. Il permettra aux étudiants, aux personnels et à des partenaires industriels de l’institut de réaliser leurs projets en exprimant leurs idées innovantes et leur créativité.

    Fabric’INSA est un espace de 120m2, avec 60m2 dédié au prototypage, au co-working et à la détente ; le reste est dédié à la mécanique.

    Ouvert au public (les jeudis après-midi et en soirée du lundi au mercredi), le lieu est équipé de quatre imprimantes 3D, d’une fraiseuse à commande numérique, de toute une série de capteurs/actionneurs ainsi que de modules électroniques permettant de construire des objets communicants.

    Outre l’accueil du public en semaine, des évènements thématiques seront organisés, comme des rencontres « recherche et innovation », des hackatons, des ateliers, des formations express, comme par exemple à l’utilisation d’une imprimante 3D.

    L’équipement du FabLab a été financé grâce au mécénat des entreprises et des particuliers de la Fondation INSA Toulouse.

    Ce projet entre dans les dispositifs d’accompagnement de l’innovation et d’encouragement à l’entrepreneuriat, priorités pédagogiques de l’INSA Toulouse et soutenues par la Fondation.

    Plus d’informations : www.fabric-insa.fr

  • FabCamp Ludovia#11 : pédagogie de projet et créativité par Audrey Bardon

    FabCamp Ludovia#11 : pédagogie de projet et créativité par Audrey Bardon

    Ludovia_fablab_020914Article par Lyonel Kaufmann

    Mais d’abord qu’est-ce qu’un FabLab?

    L’idée est d’aller un bout plus loin que les ExplorCamps. Ces derniers consistent en la présentation d’activités ou d’outils pédagogiques numériques. Dans un FabCamp, il s’agit pour les participants de mettre concrètement « la main à la pâte« .

    Dans ce premier atelier, animé donc par Audrey pour le compte de l’Association Science Animation, l’objectif pour les participants consistait à tester des méthodes de créativité autour du thème « La classe du futur», un thème souvent présent à Ludovia.

    Rien de très numérique, puisque les participants ont travaillé avec des post-it, mais en lien avec le numérique par le thème (la salle de classe du futur) et le thème du colloque de cette édition «Consommation, création et pédagogie».

    Avant l’atelier, Audrey Bardon a présenté son association Science Animation. Cette association anime des ateliers permettant aux élèves ou enseignants d’apprendre à travailler par projet et à l’aide de méthodes de créativité sur la base de projets fictifs. Il s’agit par exemple d’un projet Ludovia_scianimAudreyBardon_020914de sensibilisation à la gestion des déchets pour un collège ou un lycée.

    Pour les participants de Ludovia, il s’agissait d’élaborer la classe du futur dans un lycée. Dans un premier temps, les participants ont été répartis en deux groupes et disposaient de post-it pour travailler le thème. La méthode choisie était donc « le brainstorming« .

    A partir du moment où le groupe commençait à s’essouffler, Audrey a relancé les groupes au moyens de la méthode des experts virtuels. Chacun des participants endossait l’habit d’un expert (Picasso, Gustave Eiffel, Zidane, etc.) pour formuler de nouvelles propositions, validées ensuite par le groupe.

    Deux autres méthodes ont ensuite été évoquées : la méthode des 6 chapeaux (fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_des_six_chapeaux) et la méthode des 5 «comment».

    La méthode des 6 chapeaux

    1. Le chapeau blanc symbolise l’objectivité et la neutralité. Avec ce chapeau, des informations sont collectées, sans être évaluées. Les informations disponibles sont ciblées objectivement – sans faire intervenir une opinion personnelle.
    2. Le chapeau rouge symbolise l’émotion, contrairement au chapeau blanc. Avec ce chapeau, on peut laisser libre cours à ses émotions. Des informations teintées de sentiments, d’intuitions et de pressentiments peuvent être articulés, sans pour autant être justifiées.
    3. Quant au chapeau noir, il s’agit de faire des objections en soulignant les dangers et les risques qui attendent la concrétisation de l’idée. Lorsque le chapeau noir est porté, le groupe s’efforce de découvrir tous les aspects négatifs d’un sujet.
    4. Le chapeau jaune, c’est tout le contraire du chapeau noir. Ici, il s’agit de découvrir le côté positif, de ce qui est bon. Lorsque le chapeau jaune est porté, le groupe essaie de découvrir toutes les chances et tous les points positifs, mais aussi d’exprimer des espoirs réalistes et des objectifs attrayants.
    5. Le chapeau vert symbolise la créativité, le développement et les nouvelles idées. Avec le chapeau vert, on recherche des solutions de rechange, des alternatives. Avec ce chapeau, toutes les pensées – même les plus folles et les plus irréalistes – peuvent être exprimées, pour autant qu’elles apportent de nouvelles idées et un nouveau point de départ.

    Retrouvez aussi « l’interview d’Audrey Bardon » par Lyonel Kaufmann sur ludovia.org/2014

    Le compte Twitter d’Audrey : https://twitter.com/audrey_bardon et celui de Science Animation : https://twitter.com/ScienceAnim

    A voir aussi :

    Comptes-rendus du FabCamp, « souk numérique » de Ludovia#11 :
    Marie Soulié et sa création d’un journal scolaire sur iPad
    Tablettes…tablettes ! avec notamment Aurélie Boussac, Animatrice TICE de l’Ariège

  • Portraits de l’Ecole du Futur : le nouveau livre blanc

    Portraits de l’Ecole du Futur : le nouveau livre blanc

    Après s’être interrogée sur la formation de nos futurs dirigeants*, Grenoble Ecole de Management, l’Ecole de la CCI de Grenoble, signe un nouveau livre blanc « Portraits de l’Ecole du Futur».

    Les principaux axes de réflexions sont déclinés en 6 chapitres avec pour fil conducteur le retour de la pédagogie:

    • Enseigner dans l’école du futur,
    • Etudier dans l’école du futur,
    • Travailler dans l’école du futur,
    • Vivre dans l’école du futur
    • Rechercher dans l’école du futur
    • Recruter dans l’école du futur

    Comme la précédente édition, la vision de Grenoble Ecole de Management est complétée de témoignages d’entreprises (Accenture, Alcatel, April, Axa, Capgemini, Casio, Cisco, Crédit Agricole, GDF SUEZ, L’Oréal, Lafarge, Total), mais également de journalistes anglais et américains spécialistes des questions d’éducation (The Economist et BizEd).

    Parmi les conclusions proposées :

    • La nécessité pour toute institution d’enseignement de définir une mission claire dont il découlera un plan de développement cohérent.
    • Le grand retour de la pédagogie qui sera la principale plus-value des établissements.
    • La nécessaire stimulation de l’étudiant par la multiplication des occasions et modalités d’apprentissage, mais aussi le principe directeur que la technologie ne sera qu’un moyen et non une fin.

    Au-delà de ces conclusions, Jean-François Fiorina, directeur adjoint de Grenoble Ecole de Management y détaille les conséquences pour Grenoble Ecole de Management et les principaux chantiers de l’Ecole grenobloise pour les années à venir.

    * « Portrait de l’école du futur » est le deuxième opus d’une collection de livres blancs lancée en 2012 et dont le premier ouvrage s’intitulait « Former les dirigeants de 2030 ».

    Plus d’infos :
    Télécharger le livre blanc