Étiquette : Eduspot 2017

  • Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Gagner du temps pour les tâches simples et avoir plus de temps pour aider les élèves sur les tâches complexes : c’est la devise d’Olivier Sauret pour faire réussir ses élèves. C’est ainsi qu’il a basculé dans la classe inversée lorsqu’il cherchait à « gagner du temps ».

    Nous l’avons rencontré sur EduSpot France et il nous explique sa méthode de « classe inversée ».

    « Le point de départ de tout ce qu’on fait en classe, cela a été l’évaluation en se rendant compte qu’il y avait une corrélation assez forte entre les élèves qui savaient intuitivement se corriger et ceux qui avaient des bons résultats« .
    Olivier s’est donc dit « il faut apprendre aux élèves à se corriger« .

    « Il a fallu réfléchir à ce qu’on pouvait retirer du temps de classe et ce qu’on enlève assez facilement, c’est le temps de transmission ».

    Demander à l’élève de regarder le cours en autonomie sous la forme d’une capsule vidéo ne signifie pas de lui demander de le comprendre.
    « La compréhension sera faite en classe, ensemble« , précise Olivier Sauret.

    « Il ne faut pas penser le temps d’apprentissage séparé entre la maison et la classe. C’est vraiment une histoire de continuum ».

    Découvrez toute la philosophie d’enseignement d’Olivier Sauret dans l’interview ci-contre.

    Oliver Sauret enseigne au collège Lycée St Louise Paris XXème et non XXIème arrondissement comme cela est mentionné dans la vidéo, enregistrée dans des conditions du direct. Pardon pour cette erreur d’écriture.

     

     

  • Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Au travers de cette rubrique « Classes inversées », nous tentons de relater l’expérience d’enseignants qui pratiquent une forme de classe inversée. Sur le salon EduSpot France, nous en avons rencontré plusieurs et notamment Nicolas Vossier, professeur de physique-chimie dans l’académie de Grenoble. Il nous parle de « sa classe inversée ».

    Je ne peux pas dire depuis combien de temps je fais de la classe inversée car ce n’est pas du jour au lendemain qu’on se dit « je vais faire de la classe inversée ». C’est un long processus qui se met en place dans la durée.

    Au départ, c’est son environnement proche qui lui a donné envie de faire de la classe inversée et notamment son épouse, pour ne pas la citer, qui travaille en pédagogie Freinet depuis plusieurs années.
    « J’ai passé une quinzaine d’années à la regarder faire et à me dire que c’était juste impossible de faire cela en lycée« .

    Cela lui paraissait insurmontable car il se disait qu’il fallait beaucoup de temps pour faire ça.

    Découvrez dans l’interview ci-contre comment il pratique « sa classe inversée » dans sa discipline, la physique-chimie.

     

  • Edu-Up : soutien à la production et à la diffusion des ressources numériques

    Edu-Up : soutien à la production et à la diffusion des ressources numériques

    Alain Thillay, chef du département ressources numériques à la Direction du Numérique pour l’Education, est venu présenter le dispositif Edu-Up lors de l’évènement EduSpot France du 08 au 10 mars dernier.

    « Edu-Up est un dispositif de soutien à la production et à la diffusion des ressources à destination plus particulièrement des starts-ups et des PME du numérique« .

    Quatre axes prioritaires ont été définis :

    . un axe sur la production d’applications mobiles en lien avec le Plan Numérique pour l’Ecole
    . un axe sur la politique d’Ecole Inclusive, sur le numérique et handicap
    . un axe dédié aux approches transversales, pluridisciplinaires, dans le sens de l’accompagnement de la réforme
    . un dernier axe autour des ressrouces qui permettent le travail collaboratif des élèves

    « Toujours avec des contenus et des services associés », précise Alain Thillay.

    Parmi les projets, pour ne citer qu’eux, il y a la plateforme Matilda, pour lutter contre les discriminations, l’égalité filles-garçons etc. Ou encore Ersilia sur l’éducation à l’image (voir aussi notre sujet en vidéo sur la plateforme Ersilia).

    Quelques projets soutenus :

    Plus d’infos sur Edu-Up : eduscol.education.fr

  • Travailler sur Scratch en étant déficient visuel : c’est possible avec Sandrine Boissel !

    Travailler sur Scratch en étant déficient visuel : c’est possible avec Sandrine Boissel !

    Sandrine Boissel est enseignante spécialisée pour élèves déficients visuels dans l’académie de Grenoble pour des élèves de la 6ème à la terminale. Elle les fait travailler sur Scratch, de manière assez peu commune… Elle a témoigné de ces usages très novateurs au micro de ludomag, lors d’EduSpot France le 10 mars dernier.

    « Mes élèves doivent travailler en cycle 4 sur Scratch mais le problème est qu’ils ne voient pas ou très peu l’écran et qu’ils travaillent en braille ou en gros caractères ; ils ne voient pas non plus les couleurs, ce qui pose des problèmes sur Scratch« , décrit-elle.

    Pour pouvoir assurer cette formation obligatoire en cycle 4, Sandrine Boissel s’est adaptée.

    « J’ai fabriqué un dispositif avec des Légos et une plaque pour remplacer l’écran, donc un substitut d’écran tactile ».

    « J’ai repris toutes les commandes de Scratch ; j’ai conservé le plus possible les couleurs pour que le copain voyant ne soit pas perdu ; et pour les élèves non voyants, j’ai rajouté sur la tranche droite de chaque pièce une forme géométrique simple qui permet d’identifier les différents types d’instruction« .

    Une activité qui se fait aussi en collaboration entre voyants et non voyants : un formidable projet !

    Découvrez cette expérience novatrice avec Sandrine Boissel dans l’interview ci-dessus et quelques images du dispositif utilisé.

  • Concevoir un établissement innovant : avec des écrans interactifs dans toutes les écoles !

    Concevoir un établissement innovant : avec des écrans interactifs dans toutes les écoles !

    Pascal Barthomeuf est Directeur des Systèmes d’Information à la ville d’Avignon. Il a expliqué au micro de Ludomag sur EduSpot comment la ville d’Avignon a décidé d’avoir une politique volontariste d’équipement numérique dans ses écoles en installant un écran interactif sur roulettes par classe…

    Avec 58 écoles et près de 8000 élèves, Avignon a porté ce projet de manière collaborative « avec l’Education Nationale, le réseau Canopé, les enseignants, les élus... » « et nous avons fait le choix des écrans numériques interactifs pour des raisons de luminosité, de contrastes, car Avignon est une ville ensoleillée, mais aussi de coûts de fonctionnement moindres« , explique Pascal Barthomeuf.

    Le choix des écrans sur roulettes a été fait en concertation avec les enseignants qui y voient une facilité pour adapter la position de l’écran dans la classe en fonction des groupes de travail.

    « Chaque classe est équipée du même écran ce qui permet aux enseignants d’avoir des échanges entre eux ».

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre.

     

  • Nouveautés & Démos d’usages avec Promethean sur EduSpot France

    Nouveautés & Démos d’usages avec Promethean sur EduSpot France

    Promethean, en tant que partenaire et surtout membre fondateur du comité d’organisation du congrès EduSpot France, a pu accueillir sur son stand et notamment dans sa salle de classe « Modern Classroom », de nombreux enseignants et membres de la communauté éducative venus découvrir les démos ou tout simplement se familiariser avec les outils et ressources Promethean.

    Parmi les 120 entreprises présents sur les trois jours, Promethean a souhaité engagé une vraie dynamique avec l’Afinef, pour envisager les éditions à venir, comme le précise Sébastien Brulé, Directeur Général France.

    Cet évènement a été l’occasion de présenter toutes les nouveautés en cours chez Promethean et notamment la nouvelle technologie InGlass pour une expérience tactile parfaite, la surface interactive multitouch avec 20 points de contact et l’environnement Android avec l’ActivConnect.

    Explications avec Nathalie Génieux, directrice Marketing & Alliances France et démonstrations avec Chrisline Lamade, responsable Formation & Conseil, dans la vidéo ci-contre.

     

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  • Les IAN, Interlocuteurs Académiques au Numérique, tous réunis sur EduSpot France !

    Les IAN, Interlocuteurs Académiques au Numérique, tous réunis sur EduSpot France !

    Les Interlocuteurs Académiques au Numérique ont tous été réunis sur EduSpot France le mardi et mercredi 07 et 08 mars dernier pour d’une part, des ateliers d’échanges transdisciplinaires et autour des pratiques de réseaux et d’autre part, une journée dans leur discipline. Pascale Montrol-Amouroux, responsable du département des usages à La Direction du Numérique pour l’Education, est venue témoigner de cette rencontre au micro de ludomag ; elle rappelle le rôle des IAN.

    « Ce sont des représentants dans leur discipline auprès du Délégué Académique au Numérique et de l’inspecteur de la discipline de la politique  numérique portée au niveau national« .

    Il y a entre 16 et 18 IAN dans chaque académie.

    « Les réunir tous ensemble à EduSpot est une première« , explique Pascale Montrol-Amouroux. « Le réseau des IAN est un réseau unique sur lequel on peut s’appuyer pour le Plan Numérique« .

    Plus d’infos sur le rôle des IAN dans l’interview ci-contre.

    Deux vidéos illustrant le travail des réseaux:
    www.dailymotion.com/video/x5231x3_les-reseaux-numeriques_school
    et www.dailymotion.com/video/x5231ub_animation-des-reseaux-numeriques_school

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Nous avons rencontré Baptiste Melgarejo lors d’EduSpot France pour nous parler de la création de son tiers lieu, « le FabUlis 3.0 », un laboratoire pour l’Ecole Inclusive, qui favorise la mutualisation des moyens humains et matériels permettant l’apprentissage de tous pour tous.

    « C’est un lieu où on change notre posture d’enseignement et où on permet aux élèves de faire de l’apprentissage pair à pair ».

    C’est un tiers lieu qui est à la frontière avec l’école, la société, les industriels et les professionnels et qui permet à tous d’apprendre autour de la question du handicap.

    « C’est un lieu multi-pédagogies, pluridisciplinaires et inter-niveaux« .

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre et sur respire.eduscol.education.fr

  • Quelle place pour la réalité virtuelle dans les apprentissages ?

    Quelle place pour la réalité virtuelle dans les apprentissages ?

    Morgan Bouchet, enseigne les stratégies marketing multi-écrans à SciencesPo et à l’ESG. Il est également un des fondateurs du Think Tank UNI-VR, créé par 6 professionnels du monde de la Réalité Virtuelle en France, avec la volonté de Créer et Fédérer la communauté des talents et experts français du domaine en France. Il est intervenu sur EduSpot France sur le sujet « Quelle place pour la réalité virtuelle dans les apprentissages ? ».

    Que peut apporter ce mode de fonctionnement dans un cadre de formation ou d’enseignement où le pratiquant porte un casque de réalité virtuelle qui procure des sensations et est imergé dans une vie à 360 degrés ?

    C’est la question que nous avons posée à Morgan Bouchet dans l’interview ci-contre.

    Plus d’infos sur le Think Tank UNI-VR ici.

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