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  • « Embauche-moi si tu peux » : un jeu sérieux au service de l’orientation des collégiens co-créé par Grenoble Ecole de Management

    « Embauche-moi si tu peux » : un jeu sérieux au service de l’orientation des collégiens co-créé par Grenoble Ecole de Management

    Afin d’aider les collégiens à prendre leur orientation en main, l’équipe Serious Game de Grenoble Ecole de Management – en collaboration avec un groupe de collégiens de Saint-Chef, le Département de l’Isère, des chefs d’entreprises, et une association étudiante spécialisée – a créé un jeu sur mesure ; « Embauche-moi si tu peux ».

    Un an après le lancement du projet, le jeu a été officiellement présenté à l’Hôtel du Département de l’Isère vendredi 13 octobre en présence du Président du Département, Jean-Pierre Barbier.

    L’aboutissement d’un projet initié il y a un an

    Novembre 2016, un projet autour de la thématique du “savoir-être en entreprise” facilité par un Serious Game est lancé par le Département de l’Isère avec le Playground de Grenoble Ecole de Management (GEM).

    Ce Serious Game leur sera directement utile dans leur recherche de “stage d’observation de troisième”, d’alternance ou d’un futur emploi. Le but du Serious Game, réalisé en coopération avec eux, est de leur faire prendre conscience, de manière ludique, des bons réflexes et comportements à avoir. Il permet l’émergence d’un certain nombre de savoir-être.

    La contribution d’une association étudiante et de chefs d’entreprises

    L’équipe s’agrandit avec l’arrivée de l’association étudiante Enjeu qui supervise les sessions de game design auprès de huit collégiens de Saint-Chef et deux de leurs professeurs. Trois chefs d’entreprises locales apportent également leur expertise afin que le Serious Game développé prodigue aux élèves une première approche de la vie en entreprise.

    Un an plus tard, le Serious Game Embauche-moi si tu peux est prêt à être diffusé et utilisé dans différents collèges du Département.

  • 1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne

    1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne

    Développement du tout 1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne. Dès juin 2017, les familles pourront effectuer leur demande d’aide à la restauration scolaire pour la prochaine rentrée scolaire directement sur un service numérique innovant et performant.

    Ce nouveau dispositif, développé par Kosmos, est destiné aux établissements publics et privés de Haute- Garonne. Il complète également le bouquet de services d’eCollège31 en rajoutant ce processus de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire.

    Les démarches administratives sont ainsi simplifiées pour les familles, les établissements et le conseil départemental.

    L’aide à la restauration scolaire : un dispositif d’envergure

    Du dépôt des dossiers par les familles à l’établissement jusqu’à l’accord donné par le Département, de nombreux acteurs interviennent lors de cette procédure administrative.

    Chaque année, 24 000 dossiers d’aide à la restauration scolaire sont déposés dans les établissements et instruits par le conseil départemental. 20 500 dossiers sont acceptés. 1/3 des collégiens scolarisés dans le public bénéficient de cette aide.

    Pour l’année scolaire 2016-2017, le Conseil départemental prévoit un budget de 6 millions d’euros.

    Le numérique : levier pour un service public efficace et moderne

    Ce projet s’inscrit dans une démarche de dématérialisation de la demande d’aide et de son instruction. Il améliorera les échanges avec les familles et le pilotage de la mesure.

    Objectif : Simplifier la procédure et optimiser la gestion des demandes

    Les familles des élèves de plus de cent collèges publics et privés bénéficieront de ce nouveau service dès juin 2017.

    Toutes les démarches administratives et le traitement des dossiers de l’aide à la restauration scolaire s’effectuent directement en ligne. Grâce à des formulaires et des tableaux de bord ergonomiques à la navigation simple et intuitive, les demandes et l’instruction des dossiers s’effectuent en quelques clics.

    Un service numérique à la pointe des technologies du web

    Ce service numérique est développé par Kosmos à l’état de l’art des technologies du web : spring boot, HTML 5, CSS et javascript. Il fonctionne de manière autonome et se trouve intégré au bouquet de services (Portail web, intranet et collaboratif, pédagogie, vie scolaire et emploi du temps) proposés aux établissements par eCollège31.

    Ce nouveau dispositif est accessible et adapté aux différents terminaux (tablette, smartphone, ordinateur, etc.)

    Des bénéfices incontestables pour les familles, les établissements et le Département

    La dématérialisation apporte une meilleure qualité des informations, une diminution du temps de traitement administratif pour les familles, les établissements et le Département. Les familles peuvent suivre l’avancement de leur demande dont le délai de traitement est réduit. Leurs informations personnelles sont enregistrées d’une année sur l’autre, le renouvellement des demandes étant ainsi facilité.

    De plus, ce nouveau dispositif assure un suivi plus efficace pour le Département des repas consommés facilitant ainsi le calcul de la compensation financière due aux établissements.

    Grâce à la dématérialisation de l’aide à la restauration scolaire, le Conseil départemental rend ainsi un meilleur service aux usagers tout en capitalisant sur eCollège31 en tant qu’e-service public.

    Plus d’infos : kosmos.fr

    CONTENU SPONSORISÉ

  • ENT27 : Success story d’un changement d’ENT en un temps record

    ENT27 : Success story d’un changement d’ENT en un temps record

    Les besoins énoncés

    La solution précédente du département de l’Eure ne correspondait plus aux attentes des utilisateurs exigeant un ENT efficient, répondant aux pratiques et usages actuels et permettant l’accès à un bouquet de services étendus.

    L’enjeu était de déployer un ENT de qualité sur 56 collèges de l’Eure très rapidement, en intégrant l’ensemble des contenus de la solution logicielle abandonnée.

    La souplesse du nouvel outil devait pour les utilisateurs se traduire par une prise en main rapide, accompagnée par des sessions de formation. La performance de l’ENT en termes de stabilité et de temps de réponse étaient également un des enjeux du projet.

    Enfin, il était attendu pour la solution proposée d’être hébergée de façon sécurisée, d’être évolutive, adaptable et d’être appuyée par un service de conseil, d’assistance et de maintenance présent, réactif, et pédagogue.

    « Ce qui nous a fait trancher pour Kosmos face aux propositions concurrentes lors de l’appel d’offres sont le prix, la qualité de sa solution et sa couverture technique et fonctionnelle », déclare Sylvie Le Gratiet, directrice de l’éducation du département de l’Eure.

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    Le projet

    Livré par Kosmos en moins d’un mois, l’ENT27 a été déployé en une seule fois avec une reprise des contenus de la solution ENT précédente.

    L’ENT des collèges de l’Eure propose un bouquet de services complet couvrant la scolarité (notes, absences, sanctions…), la pédagogie (cahier de textes, évaluation des compétences…), les ressources pédagogiques multimédia, les éditions de cours et les documents partagés.

    Il offre des fonctionnalités collaboratives et de communication avancée de type Web 2.0 aux élèves et à leurs parents, tous titulaires de comptes : accès à la messagerie, porte-document…

    Chacun des 56 établissements de l’Eure dispose d’un portail internet public et d’un espace privatif intranet sécurisé pour échanger avec la communauté éducative : procédures d’inscription, restauration scolaire, bourses, actions éducatives, etc.

    « Kosmos a été pour nous un ballon d’oxygène. Leur support N1 est d’une très grande qualité technique et humaine. La moindre difficulté est résolue dans la journée », souligne Frédéric Hamelin, enseignant en SVT, utilisateur de l’ENT27.

    La synthèse du projet

    100% des collèges de l’Eure dispose aujourd’hui d’un ENT performant. Déployé en un temps record et réalisé en étroite collaboration avec les utilisateurs et les représentants des institutions, le projet est un succès !

    Les parents et les élèves se sont réunis naturellement autour de la solution K-d’école grâce à une meilleure expérience utilisateur.

    La qualité technique et fonctionnelle de la solution K-d’école et l’accompagnement poussé des équipes de Kosmos garantissent aux collectivités la mise à disposition d’un ENT efficace auprès de la communauté éducative.

    Les points clés

    • REPRISE DES CONTENUS : reprise et migration des contenus existants
    • DÉPLOIEMENT RAPIDE : un projet réalisé en 1 mois seulement
    • FORMATION : un programme de formation sur-mesure réalisé par des consultants de Kosmos
    • SUPPORT N1 : un service d’assistance aux utilisateurs assuré par des interlocuteurs métiers de Kosmos

    Quelques chiffres

    • 56 collèges
    • 90 000 utilisateurs
    • 30 000 élèves
    • 80 % des utilisateurs se déclarent être satisfaits de l’ENT27

    « Le déploiement de l’ENT27 est une réussite. Nous constatons une véritable augmentation des usages : ce sont déjà 30% des parents et 54% des élèves qui se servent de l’ENT27 », ajoute Sylvie Le Gratiet, directrice de l’éducation du département de l’Eure.

    Plus d’infos :
    Lien vers le site ENT27 : projet.ent27.fr
    L’article sur le sujet sur kosmos.fr 

  • Le département du Loiret et Lelivrescolaire.fr récompensés pour leur Campus Numérique

    Le département du Loiret et Lelivrescolaire.fr récompensés pour leur Campus Numérique

    Un prix qui récompense la démarche pionnière et innovante du Livrescolaire.fr et du Loiret

    Educatice_laureatLoiret« Depuis 6 ans, nous développons à la fois des technologies éducatives et des contenus pédagogiques sous la forme de manuels scolaires. Nous travaillons aujourd’hui avec plusieurs partenaires (collectivités, établissements scolaires, partenaires privés), dont le département du Loiret, qui souhaitent profiter de cette double expertise » déclare Raphaël Taieb, fondateur du Livrescolaire.fr.

    « Campus Numérique est un projet ambitieux et très innovant. Nous le développons en partant des pratiques pédagogiques des enseignants pour créer un outil qui leur facilite la vie, avec pour objectif central la réussite des élèves » complète le fondateur du Livrescolaire.fr.

    Campus Numérique déjà déployé dans quatre collèges loirétains

    Lancé en septembre dernier, Campus Numérique est déjà utilisé dans quatre collèges du département : Nelson Mandela à Saint-Ay ; Jacques Prévert à Saint-Jean-le-Blanc ; De Gaulle-Anthonioz, Les Bordes et Jean Rostand à Orléans.

    Professeurs, élèves, et bientôt parents, retrouvent l’ensemble des services et des contenus dont ils ont besoin : manuels scolaires bien sûr, mais aussi exercices de révision pour le brevet, fiches de révisions, le tout intégré au sein d’une véritable classe numérique. Ainsi, les élèves peuvent discuter avec leurs professeurs (messagerie et tchat), faire leurs devoirs sur la plateforme, accéder aux cours des professeurs, etc. Campus Numérique établit donc un lien entre le collège et la maison.

    De leur côté, les enseignants accèdent aux résultats de leurs élèves, peuvent créer leur propre contenu et utiliser tous les services administratifs auxquels ils sont habitués (gestion des notes, réservation de salle, etc.)

    « Notre objectif est simple : faciliter la vie des enseignants et proposer une solution simple et complète pour faire du numérique un outil au service de la réussite de tous les élèves. »

    Plus d’infos : www.loiret.fr/campus-numerique

    A propos des actions du Loiret en matière de numérique à l’Ecole, voir aussi notre article de juin 2015.

  • Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    [callout]Le collège de Sèvres fait partie des 72 établissements connectés parmi 200 collèges retenus par l’Etat pour expérimenter le « Plan National Numérique des Collèges » visant à appréhender et intégrer les nouveaux usages numériques.[/callout]

    Les collèges des Hauts-de-Seine ont pris le virage du numérique éducatif avec le programme Environnement Numérique des Collèges Hauts-de-Seine (ENC Hauts-de-Seine) mis en place par le Département en concertation avec les partenaires académiques.

    CollegeHautsdeseine2_220216L’ENC Hauts-de-Seine met à disposition des élèves, des parents, des enseignants et des personnels administratifs des collèges, un portail de services, dit Environnement Numérique de Travail (ENT), et des matériels numériques innovants pour les collèges volontaires.

    L’ensemble des élèves de 5ème du Collège de Sèvres et leurs professeurs ont été équipés de tablettes numériques entre décembre 2015 et janvier 2016. Ce sont 308 iPad Air qui ont été remis.

    L’objectif à terme est de généraliser les usages numériques des élèves en classe comme à la maison, permettant ainsi la réduction des inégalités entre élèves, des fractures d’usages entre les enseignants et les élèves et de faire évoluer les pratiques pédagogiques pour aller vers des usages différenciés.

    Le Département a financé l’opération à hauteur de 442 000 €, dont 71 000 € cofinancés par l’Etat.

    En 2016, le Département consacre 4,5 M€ en fonctionnement et 2 M€ en investissement à l’ENC Hauts-de-Seine, permettant ainsi d’installer durablement les usages quotidiens du numérique auprès des collégiens. 24,7 M€ en investissement et 12,25 M€ en fonctionnement ont été alloués par le Département à ce dispositif entre 2008 et 2015.

    L’ensemble de ces éléments confirment le virage du programme ENC en 2015, avec une évolution d’un « projet ENT » vers une véritable mise en place conjointe entre le Département et l’Etat d’un service public du numérique éducatif.

    source texte et images : Département des Hauts de Seine

  • 2èmes Rencontres du numérique « digital savoir » dans le département du Loiret

    2èmes Rencontres du numérique « digital savoir » dans le département du Loiret

    Loiret_rencontrenumeriquesmai15_050515

    Une journée pour dessiner l’école et l’éducation de demain à l’ère du tout numérique

    Les départements façonnent, jour auprès jour, le quotidien de nos enfants. C’est pourquoi, le Loiret réunit les acteurs et les experts de l’enseignement et du numérique au sein de 3 groupes de travail thématiques, afin de débattre et de fixer les conditions nécessaires pour imaginer l’école du futur.

    Comment favoriser l’émergence de nouveaux modes de transmission des savoirs ? Comment favoriser la relation entre les élèves et les enseignants ? Comment optimiser l’organisation du temps et des espaces scolaires ? …

    Un espace interactif dédié aux nouveaux outils éducatifs

    Un showroom sera ouvert afin de présenter et de tester les innovations numériques pédagogiques qui sont déployées par le Département du Loiret à destination des élèves, familles et enseignants.

    Depuis 2013, le Loiret affirme son objectif de mettre en place un véritable « Collège numérique » pour favoriser la réussite scolaire et développer les usages numériques des élèves : plus de 20 collèges loirétains sont équipés en Très Haut Débit (THD), dont le collège de Meung-sur-Loire qui dispose également de tablettes numériques – CarTab’ – et qui est reconnu par le programme national « Collèges Connectés » ; l’appli Mod’J pour smartphone et la plateforme de soutien scolaire Mod’J à l’accès gratuit et illimité pour 30 000 Loirétains.

    Un Campus numérique inédit verra le jour en septembre 2015, et 2 autres projets innovants en matière d’e-éducation seront dévoilés au cours de cette journée.

    [callout]Programme du mercredi 27 mai 2015

    9h – Accueil café et point presse
    9h30 – Discours d’introduction Hugues Saury, Président du Conseil Départementale du Loiret et le Recteur Orléans-Tours

    10h – Conférence magistrale par M. Emmanuel DAVIDENKOFF, journaliste et auteur du Tsunami numérique

    11h – Table ronde « Le numérique, l’élève et l’enfant »

    . Laurence BEE, journaliste et rédactrice du blog Parents 3.0
    . Carole HELPIQUET, coordinatrice du réseau et de la formation du Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information (CLEMI)
    . Sylvie MERY, principale du collège de Saint AY

    12h – Buffet et visite du showroom, avec la participation de Dominique AUMASSON, Directrice de Canopé Orléans-Tours

    14h – Présentation de l’association Bleu Blanc Zèbre par M. François-Afif BENTHANANE, Président et fondateur de ZupdeCo,
    Intervention filmée d’Alexandre JARDIN

    14h30 – Table ronde « L’Education hors des murs »

    . Fabienne HEMERY, Présidente de l’association l’Ecole à l’Hôpital
    . Jérémy LACHAL, Directeur de Bibliothèque sans frontières
    . Véronique SAGUEZ, responsable éditoriale aux éditions Bordas

    15h15 – Table ronde « Expérimentation : et après ? »

    . Bertrand FALC’HUN, Expert TIC au sein du département Développement numérique des territoires pour la Caisse des Dépôts
    . Marie GAILLARD, Responsable développement marché éducation, ATOS
    . Éric GERARD, Maire de la commune de La Loupe (Eure-et-Loir)
    . Raphaël TAIEB, co-fondateur du Livrescolaire.fr[/callout]

    Plus d’infos :

    Je confirme ma présence aux « Rencontres du numérique » : cliquez ici
    Je souhaite être mis en relation avec les acteurs présents aux rencontres et les experts du Département du Loiret : cliquez ici

    Lieu : Université de La Poste- 2 rue du Brésil – 45000 Orléans

    crédit photo : D.Chauveau – Département du Loiret.

     

     

  • Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Nous sommes frappés de plein fouet par les aléas climatiques et au moment où je vous parle, nous attendons la neige.
    C’est ainsi que Chantal Carlioz introduit son propos pour nous parler du dynamisme de son territoire et de la place, désormais incontestable, qu’occupe le numérique au sein de cette économie qui ne peut plus se contenter de l’or blanc.
    « Nous avons bien compris, depuis au moins 30 ans, que nous devions diversifier notre économie et notamment notre économie neige, même si celle-ci reste notre moteur« , souligne t-elle.
    Dans les années 90, le Vercors avait déjà misé sur « les autoroutes de l’information et de la communication » pour faire de Grenoble « non pas une menace, mais plutôt une chance« , précise t-elle.
    Grenoble, à seulement 35 kms de Villard-de-Lans, est en effet une manne d’étudiants, au nombre de 60 000 pour cinq universités, qui sont acteurs de cette révolution « silencieuse » d’internet, sujet au coeur de la réflexion de Chantal Carlioz et de ses collaborateurs.
    Elle espère pouvoir fonder un certain nombre de partenariats avec les universités grenobloises pour pouvoir développer, sur son territoire, des évènements comme Vill@rdigital et faire réfléchir les jeunes générations sur la société de demain autour des thématiques de l’enseignement, de la formation ou encore du monde de l’entreprise ; et dans le même temps, associer les entreprises et le secteur privé à cette réflexion, « pour permettre l’implantation de ces entreprises du futur sur notre territoire« , ajoute t-elle.
    Des entreprises qui n’auraient pas besoin d’accès routiers et qui évoluent dans un monde dématérialisé : voici le type de sociétés que Chantal Carlioz souhaiterait attirer à Villard-de-Lans.
    Pour que les gens puissent vivre et travailler au pays et pas seulement vivre au pays et travailler à Grenoble.
    En plus d’une réflexion « en altitude » et au grand sir, le pays de Villard-de-Lans ne manque pas d’atouts : avec une capacité de 20 000 lits, c’est une vraie station touristique été et hiver qui ne manquera pas de divertir les participants !
    Plus d’infos : www.villardigital.com

    A découvrir aussi les autres sujets de Vill@rdigital par Ludomag :
    Yann Echinard, enseignant à Sciences Po Grenoble :  « A l’Université aussi, les usages du numérique se heurtent à des obstacles »
    Christophe Batier, Directeur de l’ICAP Université Lyon 1 : « les nouveaux opérateurs de savoirs »
    Sylvie Mercier, « un espace de co-working à l’université : « le partage de compétences dans une mixité des genres« 

  • Avec les «Les Cantines Etoilées»,  GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    Avec les «Les Cantines Etoilées», GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    « Quand j’ai spontanément accepté cette belle initiative, je me sentais dans ma mission », déclare Georges Blanc, parrain de l’opération « Les Cantines Etoilées ».

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Georges Blanc a été très sensible à l’invitation qui lui a été faite de s’associer à ce concours. Pour lui, « c’est tout à fait dans l’air du temps d’essayer de cuisiner avec les produits locaux de préférence, tout en apprenant les bons gestes pour ne pas gaspiller l’énergie ». Il parle d’une « culture » qui doit commencer à l’école.

    Des partenaires incontournables associés à l’opération

    « Une culture de l’aliment » : un argument de choix qui est repris par Francis Morlet, Directeur académique de l’Ain, qui se félicite de cette opération qui permet « de mobiliser les élèves sur des projets concrets, de la « vraie vie » » et qui, plus largement, va les sensibiliser aux problématiques de l’énergie.

    Associés à Georges Blanc comme parrain et à l’Education Nationale, le Prix « Les Cantines Etoilées » compte deux autres partenaires : le Conseil Général de l’Ain et le groupe presse « le Progrès ».

    « La restauration scolaire est une de nos préoccupations essentielles pour laquelle nous essayons de mettre en place des circuits courts par exemple et surtout privilégier de la qualité », déclare Rachel Mazuir, Président du Conseil général de l’Ain, à l’issue de la signature de la convention.
    Pour lui, il est primordial que les jeunes puissent avoir accès, au collège, à des repas équilibrés, car ce n’est pas toujours le cas dans leurs familles, « qui connaissent de plus en plus de difficultés ». Il associe donc, à cette éducation au goût, au « bien-manger » et au « bien-cuisiner », une valeur sociale qui lui est chère.

    Christine Gonnu, Vice-Présidente en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Action éducative au Conseil général de l’Ain, confirme cette prise de position en soulignant la mise en place de dispositifs pour privilégier les circuits courts et le bio dans les assiettes des collégiens.

    En cela « le trophée des Cantines étoilées nous semble tout à fait pertinent et complémentaire à notre action ».

    Enfin, Pierre Fanneau, Directeur Général du groupe Progrès a souhaité s’associer à cette action « pour aider à former nos enfants au goût ». Déjà organisateurs du trophée de la gastronomie de l’Ain pour promouvoir aussi bien les producteurs que les restaurateurs et les savoir-faire du territoire, ils ont imaginé, avec GDF SUEZ, comment ils pourraient agir auprès des collégiens.

    C’est de cette réflexion qu’est née l’idée du Prix « Les Cantines Etoilées ».

    Concrètement, le Progrès va user de son pouvoir médiatique pour mobiliser un maximum de collèges du département ; il a également en charge la gestion du blog « Les Cantines Etoilées » sur lequel tous les candidates pourront voter, « afin que le choix du vainqueur ne soit pas uniquement celui de spécialistes mais bien un choix du public qui sont les utilisateurs de ces cantines », souligne Pierre Fanneau.

    Objectifs et règles du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire : voici, en résumé, les objectifs du concours.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce Prix GDF SUEZ « Les Cantines Etoilées » est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos sur « J’apprends l’énergie » :

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site ; le site internet compte plus de 51 000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « Ma ville en 2020 » cette année.

    Très prochainement, retrouvez en ligne sur LudoMag la classe de l’IME Georges Loiseau à Villereversure qui est arrivée à la 3ème place du concours « J’apprends l’énergie, ma Ville en 2020 » en 2013 et qui tente à nouveau sa chance en 2014 ;  un beau retour d’usages en classe du dispositif « J’apprends l’énergie » à suivre sur ludomag.com.

    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

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  • Le Numérique, porte de sortie au débat sur la réforme des rythmes scolaires ?

    Le Numérique, porte de sortie au débat sur la réforme des rythmes scolaires ?

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    Par le manque de visibilité sur les coûts qu’entraîne cette réforme, ainsi que par l’absence d’évaluation de son efficacité dans la lutte contre l’échec scolaire, les maires et l’ensemble des services des villes ne savent plus où donner de la tête sur ces fameuses activités périscolaires, supposées créer de la continuité éducative entre le scolaire et le périscolaire.

    Pourquoi ne pas généraliser ce qui fonctionnait déjà ?

    Qui dit continuité éducative entre scolaire et périscolaire tel que loi sur la refondation de l’école le suggère, dit inévitablement approfondissement des apprentissages du socle commun des connaissances au-delà des murs de la classe.

    Ce qui suppose bien sûr, un véritable partenariat entre l’Education Nationale et la ville afin de synchroniser les actions ludo-éducatives des services périscolaires avec les contenus pédagogiques des enseignants, seuls à décider du tempo et à donner le « la ».

    Or c’est justement ce partenariat qui a fait défaut dans une grande majorité des villes où ont été mis en place les nouveaux rythmes scolaires, qui ne bénéficiaient pas initialement d’une politique de continuité éducative entre le scolaire et le périscolaire.

    D’expérience le numérique constitue justement un formidable levier de continuité éducative entre le scolaire et le périscolaire, en favorisant le flux des contenus et le dialogue entre les services et  l’Education Nationale et la ville.

    C’est ce que l’on observe en particulier dans les villes, qui dans le cadre d’une mutualisation des outils, ont choisi de privilégier la formation des animateurs et la mise en œuvre d’un partenariat suivi entre l’Education Nationale et la ville.

    A Issy les Moulineaux par exemple, l’usage d’un espace numérique collaboratif partagé entre l’équipe enseignante et le périscolaire a été expérimenté dans une école entre février et juin 2012, pour être étendu à plusieurs écoles depuis septembre 2012. Cet espace numérique d’échanges intègre les partenaires associatifs naturels de la ville, qui œuvrent dans le cadre des animations périscolaires : développement d’un serious game, atelier d’écriture, animation numérique suite à la visite d’un musée avec la classe grâce à l’usage d’une mallette de balado-diffusion, etc.

    A Angers, on mutualisait déjà les équipements numériques entre le scolaire et le périscolaire avant la réforme. A l’école élémentaire Isoret, en particulier où avait été maintenu le rythme des 4 jours ½, l’un des projets d’école était de suivre un coureur du Vendée Globe.
    Ce projet permettait, entre autres, dans le cadre des objectifs pédagogiques, de faire travailler en groupe les enfants sur l’expression écrite et parlé : concevoir en équipe un message et savoir l’exprimer. En parallèle, afin d’animer ce projet, les enfants ont participé sur le temps périscolaire à la fabrication d’un bateau, conçu au départ avec les outils numériques de l’école.

    Dans une autre école de la ville, certaines applications sur tablettes vont permettre, pendant les activités périscolaires, la création d’une pièce de théâtre.

    Ce ne sont malgré tout que des aménagements autour de l’organisation scolaire et périscolaire. Mais est-ce suffisant pour lutter contre l’échec scolaire ? En effet, l’urgence est bien là et nos résultats à l’étude PISA 2012 nous l’ont encore tristement démontré cette semaine.

    Réussite scolaire : adieu la réforme, vive le soutien pédagogique par le numérique !

    Ainsi, mettre en place une réforme des rythmes scolaires, entre scolaire et périscolaire, et ainsi miser essentiellement sur une optimisation de la concentration des élèves le matin quand les heures de cours et les temps d’apprentissages ont été raccourcis depuis des années,  les vacances rallongées,  est-ce là la véritable solution pour lutter contre l’échec scolaire ?

    Alors que faire ?

    Que faire face à des pays où les enfants réussissent non pas grâce à des rythmes mais à des temps d’apprentissages, qui ne sont pas réduits au temps passé entre les murs de l’école ?

    Pourquoi inciter à ce point les communes à investir dans des activités périscolaires qui ne permettront pas à nos enfants de devenir meilleurs, quand les besoins en outils et en formation à la pédagogie numérique pour les enseignants permettraient justement de donner à nos enfants la chance d’apprendre mieux en cours grâce à la pédagogie différenciée et au-delà des murs de l’école ?

    Quand les chronobiologistes parlent d’organiser non pas les rythmes mais les temps de l’enfant, les outils numériques, s’ils sont bien encadrés par les enseignants, l’accompagne partout où il se trouve avec des apprentissages potentiellement ludiques et efficaces tout au long de ses temps de vie.

    Avec les outils et ressources numériques, l’enfant n’est pas mis en situation d’échec et de censure, comme il peut l’être en cours : une évaluation formative et des pratiques complémentaires, qui, pour reprendre les mots de Claire Leconte, chronobiologiste, « permettent de minimiser les fluctuations de l’attention ainsi que la fatigue inhérente à l’ennui ou l’angoisse de ne pas savoir faire ».

    Une récente évaluation établie par le collectif des maires contre la réforme des rythmes scolaires a estimé à près d’un milliard et demi d’euros le coût de cette réforme. Comme le souligne Jean-Michel Fourgous maire d’Elancourt et coordinateur du collectif : «A choisir, il aurait mieux fallu affecter ce budget à un grand plan de formation des enseignants pour améliorer et moderniser la pédagogie, avec des outils numériques, et surtout changer l’organisation pédagogique des enseignants, à l’image de ce que pratique des pays scandinaves, dont le niveau des élèves est aujourd’hui incontesté (étude Pisa) »

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    Article rédigé par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE