Étiquette : Colloque robotique INRIA Bordeaux

  • Poppy et la danse ou comment penser le mouvement au travers d’un robot humanoïde

    Poppy et la danse ou comment penser le mouvement au travers d’un robot humanoïde

    Marie-Aline Villard, chercheuse à l’université Bordeaux-Montaigne est venue présenter « Poppy et la danse ou comment penser le mouvement au travers d’un robot humanoïde » lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux, organisé par l’INRIA Bordeaux Sud-Ouest.

    « Nous travaillons sur la transmission du geste en direct par le toucher. On est vraiment dans un corps à corps avec le robot ».

    A partir de pratiques en ateliers où Poppy a rencontré la danse, il s’agira de se demander ce qui se joue entre l’expérimentateur et le robot humanoïde dans une situation de transmission du mouvement par le toucher. Nous verrons en quoi la danse en tant que mouvement abstrait parvient à investir le robot humanoïde d’une manière singulière, qui s’étire entre le mécanique et le poétique, explorant ainsi notre pensée du mouvement.

    Source : vidéo démonstration danse avec Poppy réalisée par Christophe Batier.

  • L’apprentissage de l’informatique avec Poppy au lycée

    L’apprentissage de l’informatique avec Poppy au lycée

    Gilles Lassus, enseignant en mathématiques et en ICN au lycée François Mauriac de Bordeaux, a mis en place un travail en classe de seconde avec le robot Poppy, dans le cadre du projet Poppy Education dirigé par l’équipe Flowers de l’INRIA Bordeaux. Il nous expose son retour d’expérience lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016.

    ColloqueRobot_Poppy

     

     

  • Langage et robotique avec le robot Thymio en éducation prioritaire

    Langage et robotique avec le robot Thymio en éducation prioritaire

    Emmanuel Page et Julien Sagné, conseillers pédagogiques dans la Gironde accompagnés de Stéphanie Mehats, enseignante nous parle du projet de langage et robotique mené avec le robot Thymio en éducation prioritaire, lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux.

     

     

    Projet  » Langages et Robotique « – Initiation aux sciences du numérique, langages mathématiques, scientifiques et numériques. Le robot Thymio 2

    Présentation du projet

    L’objectif principal de ce projet consiste à initier les élèves aux sciences du numérique dès le cycle 2 et ce  jusqu’au nouveau cycle 3, ce qui facilite la mise en place des liaisons école/collège à partir d’un travail dans les classes, de rencontres scientifiques et de travail commun entre élèves du premier et second degré.

    Il s’agit surtout d’initiation à la pensée algorithmique (langages mathématiques et numériques), plus qu’à la programmation qui sera développée au cycle 4. Les compétences développées par les élèves relèvent de savoir décomposer un problème en tâches simples, de savoir reconnaître des tâches qu’on a déjà effectuées, ou qui se répètent, apprendre à travailler ensemble à un projet commun et favoriser l’imagination, le sens créatif, sous une modalité attrayante1.

    Le robot Thymio 2 permet aux élèves de travailler de nombreuses compétences autour de la maîtrise de la langue (orale et écrite), des langages mathématiques et des langages scientifiques. D’une façon plus spécifique, l’élève va acquérir les bases de langages scientifiques qui lui permettent de formuler et de résoudre des problèmes, de traiter des données, ce qui place ce projet dans le champ de la démarche d’investigation.

    Utilisable de la maternelle au collège, ce projet repose sur des séances à réaliser avec un robot « open-source » Thymio2, conçu par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et une séquence conçue à l’origine par INRIA BSO.

    Ce projet peut favoriser :
    . la mise en place de liaisons école/collège efficaces (cycle 3),
    . la prise en compte des difficultés des élèves, notamment en éducation prioritaire,
    . des formations communes premier et second degré avec un objet de savoir commun à enseigner,
    . l’organisation de rencontres « défis robotiques » entre élèves du primaire et du collège,
    . la valorisation de projets réalisés en classe (par exemple : créativité des élèves lors de la semaine de la robotique en Gironde).

    La place dans les programmes du cycle 2 et du nouveau cycle 3 (avec le collège)

    Les programmes de 2015 introduisent la nécessité d’enseigner les sciences du numérique, avec une progression des apprentissages du cycle 2 au cycle 4.

    Socle commun de connaissances, de compétences et de culture

    Dans le domaine 1 « Les langages pour penser et communiquer », l’élève est amené à « comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ». « Il sait que des langages informatiques sont utilisés pour programmer des outils numériques et réaliser des traitements automatiques de données. Il connaît les principes de base de l’algorithmique et de la conception des programmes informatiques. Il les met en œuvre pour créer des applications simples. »
    On constate également l’apparition des sciences du numérique dans le socle commun avec le domaine 2 : « Les méthodes et outils pour apprendre ». « En mathématique, ils [les élèves] apprennent à utiliser des logiciels de calculs et d’initiation à la programmation ».

    Une dimension essentielle de ce projet autour de la robotique revient à éduquer l’élève en tant que citoyen numérique, capable de comprendre le fonctionnement de robot et de programmes informatiques en intégrant le fait que cela n’est pas de l’ordre du magique mais qu’un robot agit dans un environnement donné en fonction d’instructions (programmes) que l’homme lui a données.

    Les sciences du numérique doivent s’adresser à tous les élèves, et notamment pour promouvoir les sciences chez les filles, afin de comprendre les mécanismes et façons de penser du monde numérique qui les entoure et dont ils dépendent. « Il [l’élève] est sensibilisé à un usage responsable du numérique. »

    Programmes d’enseignement

    Au cycle 2,  dans le thème Espace et géométrie: (Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères. « Dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera au CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples. »
    Les connaissances et compétences associées sont d’être capable de :
    – « s’orienter et se déplacer en utilisant des repères.
    – Coder et décoder pour prévoir, représenter et réaliser des déplacements dans des espaces familiers, sur un quadrillage, sur un écran.
    Des activités pour l’élève peuvent être de « programmer les déplacements d’un robot (référence possible à Thymio2) ou ceux d’un personnage sur un écran (référence à SCRATCH) ».

    Dans les repères de progressivité des programmes, il est indiqué que:
    « Dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera au CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples. »

    Au cycle 3,
    En sciences et technologie, les compétences travaillées permettent de pratiquer des langages, exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique, tableau, algorithme simple).
    Dans la partie matériaux et objets techniques, il s’agit de repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information (le stockage des données, notions d’algorithmes, les objets programmables).

    Exemples de situations relevant du projet robotique Thymio:
    . Les élèves découvrent l’algorithme en utilisant des logiciels d’applications visuelles et ludiques.
    . Ils exploitent les moyens informatiques en pratiquant le travail collaboratif.
    . Les élèves maitrisent le fonctionnement de logiciels usuels et s’approprient leur fonctionnement.

    En mathématique, dans le thème Espace et géométrie, dans (se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations avec des connaissances et compétences associées qui sont liées au projet Thymio en évoquant : »Programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran« .

    Dans la partie Espace et géométrie, les activités spatiales et géométriques constituent des moments privilégiés pour « une première initiation à la programmation notamment à travers la programmation de déplacements ou de construction de figures« .
    Une initiation à la programmation est faite à l’occasion notamment d’activités de repérage ou de déplacement (programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran), ou d’activités géométriques (construction de figures simples ou de figures composées de figures simples).

    Dans le prolongement des programmes de mathématiques liés à la robotique, des notions de sciences et technologie peuvent être abordées à travers des activités d’informatique débranchée.

    « En CM1 et CM2 l’observation de communications entre élèves, puis de systèmes techniques simples permettra de progressivement distinguer la notion de signal, comme grandeur physique, transportant une certaine quantité d’information, dont on définira (cycle 4 et ensuite) la nature et la mesure. »

    Source Texte : Emmanuel Page
    Crédit Photo : www.mobsya.org

  • Modélisation du port Rotterdam au collège en classe de techno

    Modélisation du port Rotterdam au collège en classe de techno

    Sylvain Soulard, enseignant en technologie au collège Anatole France de Cadillac en Gironde, est venu présenter « Modélisation du port de Rotterdam » lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016. Usages de la robotique autour d’un cas concret…

    ColloqueRobot_SylvainSoulard2Sylvain est parti de la problématique : comment optimiser et sécuriser le transport de conteneurs dans un port marchand ?

    Il a utilisé l’Ergo Jr et également l’impression 3D. Le projet lui a surtout permis de mettre les élèves en pratique sur un certain nombre d’outils…

     

    Source Photos : Sylvain Soulard

  • La mission R2T2 avec le robot Thymio

    La mission R2T2 avec le robot Thymio

    Francesco Mondada, professeur de robotique et chercheur à l’EPFL, est venu présenter « La mission R2T2 avec le robot Thymio » lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux.

    « On est parti au départ de l’idée de faire un robot pour permettre aux enfants d’expérimenter ».

    Le robot Thymio est le résultat de travaux de recherche ; il est open-source donc tout est disponible : « ça se démonte, ça se répare, ce qui est important pour les écoles d’avoir un outil durable« .

    Plus d’infos sur la mission R2T2 : https://www.thymio.org/fr:thymio-r2t2

  • Les projets éducatifs autour de Poppy : Poppy Education en Aquitaine

    Les projets éducatifs autour de Poppy : Poppy Education en Aquitaine

    Pierre-Yves Oudoyer, Directeur de l’équipe Flowers et directeur de recherche à l’INRIA Bordeaux Sud-ouest, est venu présenter « Les projets éducatifs autour de Poppy » lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux…Stéphanie Noirpoudre, ingénieur pédagogique, suit notamment les projets menés dans le cadre de Poppy Education dans les lycées d’Aquitaine.

  • Le projet e-FRAN « Persévérons » présenté par Sabrina Caliaros, DAN de l’AC Bordeaux

    Le projet e-FRAN « Persévérons » présenté par Sabrina Caliaros, DAN de l’AC Bordeaux

    Sabrina Caliaros, DAN de l’académie de Bordeaux est venue présenter le projet e-FRAN, « Persévérons », retenu dès la première vague,  lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux, organisé par l’INRIA.

    Présentation du projet

    Objets numériques tangibles et usages virtuels : impacts sur la persévérance scolaire

    PERSEVERONS (PERSEVERance scolaire avec/par les Objets NumériqueS)

     

    L’ampleur des phénomènes de décrochage scolaire est de plus en plus préoccupante et touche tous les niveaux de l’enseignement primaire au supérieur. C’est du côté de l’école que des actions peuvent être mises en place avec des perspectives de changements significatifs si le levier de la motivation est activé.

    Le numérique est souvent considéré comme un élément déterminant de ce levier, non pas tant à cause de la fascination pour l’objet technologique, que dans ses potentialités pédagogiques et dans les perspectives de renouvellement des pratiques enseignantes. Cependant, les recherches récentes ont montré que l’usage d’artefacts et de dispositifs numériques n’est pas une garantie de l’amélioration des apprentissages chez les élèves.

    La mesure de l’efficacité réelle des technologies numériques dans l’enseignement reste encore une question à laquelle ce projet tentera de répondre, en prenant en compte l’importance de l’expertise enseignante. Les pratiques, la recherche et la formation doivent s’appuyer sur les connaissances construites sur les environnements technologiques, mais aussi questionner les pratiques d’apprentissage, les systèmes d’interaction dans un contexte d’usage de technologies numériques. Ce projet propose d’analyser les effets réels de l’usage de deux types d’objets, les robots -et l’alliance de créativité et de maîtrise des algorithmes-, les tablettes -et les potentialités de développement de pratiques expérimentales et réticulaires-, en comparant les contextes scolaires et non scolaires des fablabs -et la co-création dans la réflexion collective et de la production collaborative-.

    A partir de l’analyse de ces usages, un réseau de recherche et de formation peut se constituer sur la base d’échanges de données, d’expériences et de ressources pédagogiques, dans des espaces collaboratifs ouverts.

    Il s’agit de créer un écosystème autour d’équipes enseignantes et de laboratoires de recherche, des universités et des collectivités, des start-ups et des associations, dans un territoire particulièrement dynamique sur le terrain de l’informatique, de la robotique et de la cognitique, qui a déjà vu l’implantation de nombreuses expériences pédagogiques autour de la robotique. Les équipes sont prêtes à avancer beaucoup plus loin dans la mesure des effets réels des usages d’objets sur la motivation et le devenir scolaire et social des élèves, dans une perspective qui prenne en compte les représentations, les imaginaires, les perceptions et les pratiques réelles.

    Le projet vise à fournir une méthodologie et des indicateurs précis de mesure à court, moyen et long terme. Les indicateurs seront mesurés auprès des élèves et étudiants ayant bénéficié d’actions ciblées sur les usages de ces objets numériques, mais aussi auprès des enseignants ayant participé à leur mise en œuvre.

    La mise en place d’espaces et de réseaux collaboratifs de création pédagogique entre les établissements, l’ESPE, les rectorats, et les structures péri-scolaires sur la base d’activités identifiées autour des objets et dans des territoires variés, est un second volet du projet. La mise en synergie des différents lieux permet à chacun des acteurs de réaliser sa mission dans l’espace matériel le plus adapté et l’espace numérique le plus ouvert possible, favorisant les échanges entre élèves, collégiens, lycéens et étudiants pour garder du lien  et permettre des interactions.

    NB : Dans la vidéo, Sabrina Caliaros parle de 47 collèges : il s’agit plus précisément de 47 collèges et lycées et 53 écoles qui ont répondu présents à ce jour pour s’engager dès le mois d’octobre dans ce projet ; d’ici  là, il y en aura sans doute d’autres !

    Source résumé du projet : DAN AC Bordeaux

  • Des robots au service de l’éducation

    Des robots au service de l’éducation

    Christophe Barraud, Président de Mobsya nous parle de ce que propose son association à savoir mettre des robots au service de l’éducation et notamment le robot Thymio, lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016 à Bordeaux, organisé par l’INRIA.

    Plus d’infos : www.mobsya.org

    Source image : Mobsya