Étiquette : collectivités locales

  • TNI ou VPI : comment faire son choix ?

    TNI ou VPI : comment faire son choix ?

    [callout]Elus, que choisir ? Entre TNI ou VPI pour votre école numérique ?[/callout]

    Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    Dans la jungle des offres des industriels, étudions aujourd’hui deux équipements incontournables pour construire ou développer votre école numérique. Des outils très appréciés des enseignants ! Il s’agit du tableau numérique interactif (TNI) et du vidéoprojecteur interactif (VPI). Quelle différence ? Quels avantages ? Quelle efficience ?

    Dressons un état des lieux pour mieux vous aider à comprendre, puis à choisir en fonction de vos contraintes et des spécificités de vos écoles. Le « meilleur choix » ? Celui adapté à vos spécificités (configuration et niveaux des classes, budget, etc.).

    De quoi parle t-on ?

    Amotice2_181114Quelle que soit la solution choisie, le principe d’une solution interactive est de projeter sur un tableau numérique (TNI) ou sur un tableau blanc type Véléda ou toute surface blanche murale (VPI), l’image de l’écran d’ordinateur. L’enseignant pilote avec son doigt ou un stylet donc l’ordinateur depuis l’écran de projection et navigue  sur son écran comme si c’était un énorme tapis de souris. Son doigt ou le stylet ? Le pointeur de cette souris.

    TNI ou VPI : à l’enseignant d’intégrer à son cours des supports numériques, tels que des vidéos, des photos, du texte ou pages internet, etc. sur lesquels les enfants peuvent interagir.
    Plus précisément :

    OLYMPUS DIGITAL CAMERALe TNI, Tableau Numérique Interactif, associe un tableau numérique, tactile ou pas, à un vidéoprojecteur, relié à l’ordinateur.

    Le VPI, Vidéoprojecteur Interactif, lui, ne nécessite pas de tableau spécifique et peut donc être utilisé avec un tableau blanc traditionnel, type véléda en place ou tout mur blanc mat disponible. Le vidéoprojecteur rend les surfaces murales intelligentes en créant l’interactivité grâce à une caméra à infrarouge intégrée au vidéoprojecteur. C’est une excellente alternative pour les classes très encombrées et les salles petites et où il faut mutualiser les surfaces murales.

    Pourquoi intégrer des TNI ou VPI dans vos écoles ?

    Intégrer des TNI ou VPI dans vos écoles, c’est contribuer à rendre pour les enfants les séances plus vivantes, interactives et motivantes.

    Amotice3_181114Depuis 10 ans que cet outil est utilisé dans certaines écoles, on constate une meilleure attention des élèves, mieux canalisés grâce à des parcours pédagogiques collaboratifs que les enseignants mettent en œuvre. Ces séances favorisent l’épanouissement le développement de la créativité des élèves et leurs implications scolaires.
    Les solutions interactives permettent ainsi de favoriser le travail collaboratif et de faciliter les interventions simultanées à plusieurs, sur le tableau.

    Le premier critère à prendre en compte est lié à la politique de la ville, la place que doit prendre le numérique dans votre projet éducatif territorial et au budget que vous  souhaitez y consacrer.

    Mais un VPI ou TNI par école n’est-il pas suffisant ? Ce qui bien sûr réduirait considérablement vos investissements.

    En salle informatique ? Non ! Placer un tableau dans une salle polyvalente, c’est s’assurer que l’argent investi sera purement et simplement gâché.

    Car les solutions interactives ne sont en réalité réellement utilisées que dans les classes car les enseignants se les approprient.

    TNI Mobile* ou portable* donc mutualisable entre les classes? Là aussi, en primaire, non! D’expérience, les enseignants des petites classes ne prennent pas le temps, après l’enthousiasme du début, d’installer, paramétrer et l’équipement reste dans la salle initial ou dans le placard.

    Amotice4_181114Le deuxième critère : le prix, qui constitue l’un des principaux éléments qui fait la différence. Basiquement, un VPI affiche un prix moins élevé qu’un TNI.  Mais aujourd’hui les constructeurs de TNI  baissent leurs offres basiques qui, à l’honneur hier, font place à nouvelles technologies, toujours plus performantes.

    La question donc : les enseignants de votre circonscription ont-ils besoin du dernier cri ? Pas forcément, ou seulement si cela vient répondre à une des raisons de non-usages de leurs collègues.
    Attention !  N’oubliez pas de calculer l’ensemble des coûts inhérents à l’installation d’un VPI : si vos salles sont principalement équipées de tableaux à craies, vous devrez inévitablement compter les coûts de leurs désinstallations, l’achat de tableaux blancs type Véléda, ainsi que la désinstallation d’éventuels luminaires placés généralement en haut des tableaux à craies et qui gênent la fixation des vidéoprojecteurs.

    Le troisième critère essentiel relève de la configuration des classes :

    Où mettre donc le tableau numérique interactif ?

    Amotice5_181114Selon le matériel et l’infrastructure électrique et de câblage qui ne doivent pas être éloignés, déjà en place dans les classes, VPI ou TNI s’imposeront naturellement ; d’où l’importance d’effectuer un audit initial pour étudier leurs futurs emplacements dans les classes.

    Aussi, de part la définition même d’un TNI ou d’un VPI, la place consacrée au TNI sera plus importante que celle d’un VPI, qui peut, en un même lieu, servir de solutions interactives et de tableau effaçable à sec.

    Dans tous les cas, pas de craie à côté d’un vidéoprojecteur ! Si vous optez pour un TNI, celui-ci devra être placé à côté du tableau traditionnel ou sur le mur adjacent pour faciliter la gestion des élèves.

    Attention !  En postulat de départ, gardez en tête que l’enseignant a l’habitude d’utiliser son tableau à craie ou Véléda, et dans une large majorité des cas il continuera à rechercher cet usage.

    Quatrième critère : les logiciels.

    Vérifiez s’il existe d’autres tableaux dans l’école. Pourquoi ? L’homogénéité entre les différents modèles de tableaux permet de pallier les problèmes de compatibilité de logiciels et de leur mise à jour.

    Chaque marque de TNI a son logiciel, ce qui pose le problème de l’interopérabilité des logiciels.  Leur avantage est lié à une interface particulièrement étudiée pour le primaire : certains permettent également aux enseignants d’échanger leurs pratiques et leurs ressources sur des plateformes dédiées.
    Pour les VPI, des logiciels gratuits tels que Workspace ou Sankoré peuvent être utilisés.  Notons que, pour ce dernier, le réseau Canopé dans les académies (ex CRDP) a développé une large palette de ressources, qui permettront aux enseignants d’optimiser les usages du VPI ou du TNI et d’échanger sur leurs pratiques.

    Et vous, quelle solution interactive TNI ou VPI est-elle la plus adaptée à vos salles de classes et à votre budget ? Avez-vous effectué un audit des infrastructures et équipements de vos classes ? Quelles conclusions en avez-vous déduit ? Partagez-les avec nous !

  • Collectivités et numérique éducatif : des débats et des réflexions au coeur des projets de réformes

    Collectivités et numérique éducatif : des débats et des réflexions au coeur des projets de réformes

    [callout]Ludovia avait organisé des débats autour des politiques des collectivités locales. Des débats qui se sont déroulés dans un contexte de modification législative : contexte de reconfiguration des régions, possible effacement des départements, rapports , difficiles entre État et collectivités locales ont marqué les débats de cette année[/callout].

    Ludovia_seminaire_250914
    Les compétences transférées, celles à transférer engagent à mener des réflexions sur les politiques d’investissement dans le domaine du numérique versus monde de l’éducation. Les débats ont été organisés au sein du triangle collectivités locales / entreprises / éducation. Les retours d’expériences (REX) ont permis de faire le point sur les usages.

    Les écosystèmes se complexifient, il est nécessaire de penser l’introduction du numérique sous un angle systémique. Un système nouveau se fait jour, il invite à repenser de nouveaux équilibres, inventer, innover les organisations sans sombrer dans un “effet diligence” administratif.

    Introduction et synthèse par Jean-Paul Moiraud

    Les principales idées phares de la première session du séminaire collectivités Ludovia#11 «Etats des lieux, rapports, études et constats, les projets et les perspectives de réforme territoriale»

    Les politiques des collectivités locales s’interrogent sur les enjeux de cette période de basculement. Il faut réaménager, redéfinir les politiques afin de trouver des équilibres nouveaux. Cette évolution ne se fait pas sans heurts et incertitudes car la tentation de se raccrocher au système ancien est grande.

    Les questions de management et de financement sont devenues centrales dans l’élaboration des politiques du numérique éducatif des collectivités locales. Dans cet environnement instable et changeant, il est nécessaire de collecter des informations auprès des acteurs et artisans des politiques du numérique éducatif.

    C’est ce qui a été fait via l’étude menée par LudoMag avec le soutien de l’ADF, l’ARF et l’ANDEV qui, bien qu’ayant peu de réponses sur le nombre de collectivités interrogées, l’enquête permet quand même d’esquisser des grandes tendances actuelles.
    (Enquête à voir ici)

    Voir les débats issus de ces résultats d’enquête sur le compte-rendu intégral de JP Moiraud ici

    Session 2 : témoignages et retours d’expériences

    Dans cette session plusieurs retours et exposés ont été présentés :
    – Le très haut-débit pour les établissements, mirage ou réalité  ? Le cas de l’Ariège et d’ailleurs présenté par Bernard Révolte , DSI et mission Très-Haut Débit au Conseil Général 09.
    – Acquisition des matériels, MCO, maintenance, assistance, sécurité, infogérance : intervention de M. Pascal Ribaud, DEJ CG 93 et de Jean-Marc Guyot Econocom, sur les 12 nouveaux collèges « tout numérique » du département Seine-Saint-Denis.
    – Grid Computing & Cloud dans un contexte d’établissement : Radiateur Numérique et écoles connectées.  Etude de cas présentée par Hélène Legay, responsable marketing de Qarnot Computing
    – Des bassins de vie aux bassins d’éducation, quelle échelle de gouvernance est la plus adaptée ? Le cas de la Somme, présenté par Jerôme Déprès Somme Numérique.

    Vous pourrez retrouver la synthèse de ces présentations ici
    Un article de Marie-France Bodiguian du cabinet AMOTICE est à découvrir prochainement  sur ludomag, traitant du cas particulier de la Somme Numérique.

    En troisième session, une série d’ateliers de travail a été proposée aux participants sur le principe de construction “I can help, i need help” 

    Ludovia_seminaire2_250914Ateliers animés par Jean Louis Burtin cabinet FORMATICE  et Marie-France Bodiguian cabinet AMOTICE

    Le nouveau cadre fixé par la loi sur la refondation de l’école impose aux collectivités de repenser leur organisation pédagogique et financière tant dans la nouvelle transition CM2-6eme du cycle 3, que dans les activités périscolaires avec les nouveaux rythmes.
    Situation complexe à laquelle vient s’ajouter les restrictions budgétaires accrues des collectivités.

    Les trois ateliers, convergent vers une nouvelle gouvernance, proposée avec comme maître mots ; continuité éducative, mutualisation des ressources et valeur ajoutée économique du numérique éducatif. Elles ont donc eu comme thématiques :

    1.    Le cycle CM2 – Sixième
    2.    Le numérique dans l’offre du périscolaire
    3.    Le contexte de restriction budgétaire

    Découvrez ici le rapport de synthèse de JPMoiraud sur les différents échanges et conclusions de ces ateliers de travail.

    Enfin, la dernière session du séminaire fut la conclusion.

    Nous partageons avec vous le résumé par JP Moiraud :
    L’atelier collectivités locales, sous des apparences techniques, a été le moment de poser des questions centrales pour le monde de l’éducation et les modes de management. On a eu le très net sentiment d’être dans une période de basculement et de grandes interrogations. Nous sommes dans une zone grise où un mode de fonctionnement tend à s’effacer sans que l’on puisse dessiner précisément le nouveau modèle.

    Les questions à résoudre sont nombreuses :

    ●    La répartition des compétences qui génère des tensions. Dans le monde de l’éducation et du numérique, le principe du “Les payeurs sont les décideurs” ne s’applique pas, fort des répartitions légales ;
    ●    La difficulté à s’affranchir du mode pyramidal, les stratégies initiées semblent être encore largement inspirées des logiques top / down ;
    ●    La difficulté d’avoir des retours sur usages de la part des enseignants ;
    ●    Le sentiment d’étanchéité entre le fonctionnement du monde enseignant et le fonctionnement des collectivités locales.

    La richesse des débats de ces ateliers donne peut être des pistes d’action pour Ludovia 2015. Un atelier de brainstorming entre les divers acteurs du monde de l’éducation pour commencer enfin à briser les barrières encore présentes. Les méthodes du design social de la 27ème Région seraient peut être la direction vers laquelle il faudrait orienter les regards ?

  • Poitou-Charentes affirme son leadership européen dans le numérique éducatif

    Poitou-Charentes affirme son leadership européen dans le numérique éducatif

    « Territoires connectés » : cela évoque à Jean-François Macaire le rôle très important de la Région quant à la mise en place des réseaux de manière égalitaire sur le territoire.
    Une notion d’égalité qui lui est chère, notamment pour l’accès à l’éducation, action qu’il poursuit dans les pas de sa prédécesseur, Ségolène Royal.

    Dans le numérique, il voit des opportunités nouvelles et c’est une réelle volonté de la Région que d’approfondir le sujet : « est-il possible d’accéder, avec les technologies numériques, à une éducation plus individualisée qui permettrait enfin d’arriver à l’égalité des chances » ?

    La Région attend beaucoup du monde universitaire en ce sens pour pouvoir faire émerger des procédures pédagogiques nouvelles. De même, le travail des chercheurs lui parait essentiel pour mettre en lumière les résultats d’usages numériques ; un recul qu’il est nécessaire de prendre pour pouvoir réaliser des investissements en cohérence avec les attentes des enseignants.


    Investir face à l’enjeu du numérique ; voici aussi une des préoccupations de Christophe Ramblière. Sur la question du très haut débit, il est franc avec nous : cela ne fait pas partie des exigences premières du citoyen de Poitou-Charentes à l’heure actuelle, dont les demandes s’orienteraient davantage vers des nouvelles routes, autoroutes, une amélioration du réseau ferré ou encore davantage de sécurité.
    D’après les retours qu’il en a, l’enseignant se contenterait même de ce qu’il a comme débit sans faire de demandes particulières.

    Par contre, il reconnaît aussi  que « plus il y a de débit, plus il y a d’usages et plus on crée de nouveaux services pour les enseignants ».

    Le rôle de l’élu est bien de faire de la prospective et « nous sommes bien conscients que les besoins en débit vont et ont doublé depuis 10 ans».

    Une anticipation nécessaire car il faut bien une réflexion globale d’aménagement du territoire, « afin de ne pas créer de rupture entre le monde rural et le monde urbain, par exemple ». Christophe Ramblière rejoint dans ces propos la notion d’égalité, précédemment évoquée par son Président.
    Mais une anticipation qui reste délicate car « s’engager dans une démarche très haut débit du territoire demande beaucoup de volonté de la part des élus car il faut débloquer des moyens importants ».
    et il ajoute que « lorsque la demande sociale n’est pas très marquée, le choix politique n’est pas facile à faire ».

    Plus d’infos : le site du Campus européen de l’Univerisité de Poitiers ici

    crédit photo : Manolo Guizar

  • Manutan Collectivités :  apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Manutan Collectivités : apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Pour reprendre brièvement l’historique de Camif Collectivités, il faut savoir qu’en 2009, Camif Collectivités a fait l’objet d’un rachat à la disparition du groupe CAMIF ; Manutan, une entreprise familiale, leader sur son marché en matériels industriels, a racheté l’entreprise à ce moment-là dans l’idée d’amorcer un développement dans le secteur des collectivités publiques. L’usage de la marque CAMIF étant limité à cinq années, le changement de nom s’est imposé.

    C’est ainsi que Camif Collectivités est devenu Manutan Collectivités.

    Néanmoins, « cela ne change ni les équipes, ni la stratégie, ni la volonté de Manutan de développer son savoir-faire auprès des collectivités », précise Frédéric Verrier, Directeur de la Business Unit Audiovisuel & Solutions Numériques.

    « Aujourd’hui, la force de Manutan Collectivités est d’avoir une vision globale des besoins des structures de type éducatives tant sur le plan audiovisuel que sur les solutions numériques et informatiques », souligne t-il.

    Une vision complète du marché et une technicité reconnue

    La force sur le terrain, ce sont aussi des commerciaux qui vont à la rencontre des collectivités pour détecter leurs besoins et des chefs de produit qui ont une connaissance très approfondie de chacun des domaines, que ce soit pour répondre aux besoins dans la classe, dans les centres de ressources, dans la communication à l’intérieur de l’établissement, comme l’affichage dynamique par exemple.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, le facteur « prix » joue un rôle prépondérant dans les décisions des collectivités ; mais le facteur « temps » est aussi à prendre en compte : avec un seul interlocuteur qui gère plusieurs sujets, le technicien en charge des investissements dans les établissements, choisira volontiers la simplicité de dialogue et d’échanges, qui va lui faire gagner du temps.

    Penser les équipements de manière personnalisée et adaptée à l’établissement

    « Avant de proposer des solutions d’équipement, nous identifions, dans chaque coin de l’établissement, quelle peut être l’implication des solutions numériques », explique Frédéric Verrier.

    Le Directeur de l’unité Solutions Numériques tient à mettre l’accent sur les habitudes de travail de ses équipes ; Manutan Collectivités n’est pas seulement un fournisseur d’équipement mais joue bien un rôle de conseil en la matière.

    « Il est important de raisonner globalement dans un établissement pour entrer ensuite pôle par pôle puis dans le détail des applications qui vont être choisies », ajoute t-il.

    « Il faut bien réaliser qu’aujourd’hui, le produit pédagogique n’est pas uniquement fondé sur l’achat de matériels « secs », c’est véritablement la conception d’un ensemble global qui est au cœur de nos préoccupations ; c’est dans ce domaine que nous intervenons avec le management et la logistique que nous portons avec nos partenaires constructeurs, services et toute la partie ressources », ajoute Bertrand Chavanel, chef de produits micro-informatique.

    Une offre de produits numériques pour la classe toujours novateurs

    Permettre aux enseignants d’enrichir leurs cours en proposant des outils numériques, mais en gardant « les pieds sur terre ».

    Manutan Collectivités a pour ambition de proposer des matériels qui puissent être utilisées par les enseignants et qui leur facilitent le quotidien par une prise en main simple et aisée.

    Aujourd’hui, c’est une large gamme de produits qui s’offrent à eux dont parmi les nouveautés Manutan Collectivités : un matériel pour créer des vidéos élèves et enseignants et appliquer le principe de classe inversée, avec le logiciel Moviestorm qui permet de produire un contenu complètement interactif, de créer son avatar, d’aménager son intérieur avec un mobilier choisi etc.

    Des grands écrans de télévision tactiles, idéals pour un centre de documentation par exemple ; ou encore des tablettes tactiles très ergonomiques, résistantes aux chocs et disposant de toute la connectique nécessaire, à des tarifs très compétitifs.

    A l’heure où il est demandé aux enseignants d’être de plus en plus performants, Bertrand Chavanel constate qu’il n’est pas évident pour les enseignants de « transposer une démarche classique avec des outils classiques à une démarche utilisant les outils de demain ». C’est aussi pour cela que les équipements qu’ils introduisent dans les classes doivent prendre en compte cette considération.

    Manutan2_130514Pour exemple, avec l’outil de création vidéo Moviestorm ils répondent, d’après lui à cette problématique,  « puisque le film créé est très moderne par son côté virtuel en 3D et jeu de synthèse tout en apportant aussi le confort de l’habitude par l’utilisation d’un support vidéo ».

    La vocation de Manutan Collectivités est aussi de « dénicher » les bonnes techno partout dans le monde, pour pouvoir les proposer à ses clients. Et comme cela a été évoqué en début d’article, le but à termes est bien de fournir une solution globale et ne pas se limiter au stade des matériels.

    « Nous menons toujours une recherche en matériels associés à du service et aujourd’hui, nous tentons d’y associer les ressources », conclut Bertrand Chavanel.

    Plus d’infos : www.manutan-collectivites.fr

     

     

     

     

  • Équipements numériques : les lycées français mieux dotés en ordinateurs que la moyenne européenne

    Équipements numériques : les lycées français mieux dotés en ordinateurs que la moyenne européenne

    Les lycées d’enseignement général sont au 4e rang sur 27, avec 30 postes pour 100 élèves et les lycées professionnels au 5e rang avec 42 postes pour 100 élèves.

    Ces chiffres sont le fruit des investissements très importants que les Régions consacrent à l’éducation et aux équipements numériques en particulier, dans le cadre de la décentralisation et qui permettent de doter les lycées de tous les matériels nécessaires à la pédagogie la plus performante : ordinateurs fixes ou portables, tablettes, videoprojecteurs interactifs etc.

    Un effort équivalent est consacré à l’amélioration des infrastructures, à l’accès des lycées au très haut débit, aux ENT et à la maintenance.

    L’ARF et les Régions soutiennent ainsi la politique de développement du numérique éducatif initiée par la refondation de l’Ecole de la République.

    L’essentiel est maintenant d’accélérer le développement des usages en classe, ce qui favorise l’exercice d’une pédagogie plus individualisée et une plus grande disponibilité des enseignants pour l’accompagnement des élèves.

    Plus d’infos :
    pour consulter l’étude du Ministère de l’Education nationale, cliquez ici

    Source : Communiqué ARF

  • EIDOS 64 : un foisonnement d’idées et d’usages numériques dans les Pyrénées-Atlantiques

    EIDOS 64 : un foisonnement d’idées et d’usages numériques dans les Pyrénées-Atlantiques


    EIDOS, un bien joli nom qui vient du grec et signifie « image » et « forme » qui est devenu par extension « les idées » ;  et c’est bien là tout l’enjeu de ce forum : créer un échange d’idées et d’usages entre tous les membres de la communauté éducative.

    Un événement autour des usages du numérique à l’Ecole organisé par une collectivité

    Pourquoi un département organise t-il ce genre d’événement basé sur les usages alors que son champ de compétences gravite autour des matériels ?

    Christiane Mariette, lors de son discours d’ouverture, répond tout simplement à cette question :

    « La forme et le fond ne peuvent se dissocier et il en va de même des matériels et de la pratique ; les équipements que nous mettons à disposition dans les collèges n’ont de sens que si les enseignants et les élèves se les approprient et si ils sont valorisés par une pratique quotidienne ».

    Ce forum, dont la thématique cette année était la suivante : « Ouvertures : apprendre autrement avec/sans/par/malgré le numérique », entre en cohérence avec la politique menée par le CG 64 (à découvrir dans notre prochain épisode de la série « Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques) et son plan « collèges numériques 64 » qui se résume en trois axes forts :

    – le déploiement des équipements, des réseaux et de leur maintenance

    – le développement des usages par l’environnement numérique de travail, le cartable numérique, les ressources en ligne et le contrat numérique

    – l’information et la sensibilisation de la communauté éducative aux usages du numérique

    Organisé par une collectivité mais largement soutenu par l’Education Nationale

    Pour la réalisation de cette journée, Christiane Mariette tient à souligner la présence indispensable des partenaires de l’Education Nationale, tout autant que pour les projets qu’ils mènent dans les collèges.

    Pierre Barrière, Inspecteur d’Académie des Pyrénées Atlantiques, confirme clairement l’intérêt de ce type de journée qu’il voit « comme un temps  « fort » pour organiser de manière synergique les usages du numérique ». D’après lui, tous les enseignants sont maintenant utilisateurs « d’informatique » ( point de vue à découvrir sur LudoMag ici ) et ces rendez-vous permettent à certains d’entre eux d’y voir plus clair dans ce foisonnement d’offres qui leur sont proposées.

    Confirmation de l’intérêt de ce rendez-vous annuel par les visiteurs : les enseignants !

    De la maternelle au supérieur, tous sont unanimes : ils trouvent dans cette journée du numérique des ressources fiables et très utiles à leur quotidien en classe.

    Déjà utilisateurs du numérique, ils choisissent précisément dans le panel des 48 ateliers proposés sur cette édition, les thèmes qui conviendront à leurs pratiques d’enseignement et leur apporteront une aide bienvenue.

    Ou bien, comme cette enseignante, professeur des écoles, que nous avons interviewée, qui venait pour la première fois sur la journée et qui a découvert twitter en classe pour les maternelles, l’ENT premier degré ALIENOR qu’elle dit « urgent à utiliser si on ne veut pas rester 50 ans en arrière dans l’enseignement ! ».

    C’est donc en présence d’un public ravi de découvrir autant d’usages mais aussi la parole de chercheurs qui est mise à l’honneur chaque année en début de matinée (cette année, c’était Jean-François Cerisier, Professeur des Universités à Poitiers qui est intervenu sur « Et si le numérique entrait réellement à l’Ecole »- article à voir ici que nous avons clôturé EIDOS 64, édition 2014.


  • La ville d’Illkirch-Graffenstaden innove par la création d’un portail internet pour échanger avec les directeurs d’école

    La ville d’Illkirch-Graffenstaden innove par la création d’un portail internet pour échanger avec les directeurs d’école

    villeillkirch_tropheeeducatice_111213Pour cette innovation, la Ville s’est vu remettre l’un des trophées des technologies éducatives avec Mention spéciale du jury dans la catégorie Collectivités au Salon Educatec-Educatice (salon professionnel de l’Education) le 21 novembre à Paris.

     

    Le fruit d’une année de travail

    Tout au long d’une année scolaire, le service scolaire/périscolaire et les dix directeurs d’écoles maternelles et élémentaires se transmettent des documents, transfèrent des fichiers et des dossiers qui nécessitent des envois de documents par courrier, des courriels d’information, des appels téléphoniques…. Ces procédures étant lourdes, lentes et se heurtant à des problèmes de mise à jour, le service scolaire/périscolaire a réfléchi à un nouveau procédé moderne. Il s’agissait de gagner en efficacité et de faire la part belle à la dématérialisation.

    WEB ECOLES a donc été pensé comme un lieu unique où sont centralisées toutes les informations et les ressources des directeurs d’écoles. Il permet de faire le lien vers différents services de la ville. Il a pour vocation d’être la boîte à outils des directeurs. Ce portail répond à leurs besoins et contraintes pour le bon fonctionnement de l’école. Il permet une recherche et un partage efficace des informations avec réactivité et fluidité d’utilisation ; il répond à la contrainte constante de mise à jour des informations.

    Cette plate-forme, réalisée en interne par Sylvain Giorgetti, webmaster au service communication de la Ville, a été conçue « sur mesure » en fonction des besoins de fonctionnement émis par le service scolaire/périscolaire lors de leurs échanges avec les directeurs.

    Catherine Revil-Baudard et Charlène Kolb, responsables de ce service ont décidé ensemble de la constitution de l’arborescence thématique. En résumé, le site se compose d’une page d’accueil permettant d’accéder aux actualités et à diverses rubriques (inscriptions scolaires, vie de l’école, logistique, informatique, FAQ). Les directeurs peuvent ainsi puiser toutes les informations et documents qui leur sont nécessaires comme les bons de commande, les factures, les circulaires etc.

    Les principaux objectifs et atouts du projet

    Le projet WEB ECOLES a permis d’atteindre les objectifs suivants :

    • Favoriser des échanges écoles-Ville efficaces et réactifs
    • Permettre un travail collaboratif (partenariats interne et externe) et interactif
    • Apporter un support au travail administratif des directeurs d’écoles
    • Permettre une recherche et un partage efficaces des informations
    • Simplifier les démarches administratives

    Une phase test avec deux directeurs d’école (l’un à la tête d’un groupe scolaire et l’autre nouvellement affecté sur la commune) est en cours depuis septembre 2013.

    Pour l’heure, les deux directeurs apprécient l’arborescence adaptée à leur fonctionnement, la facilité/rapidité avec laquelle ils ont pu prendre en main l’outil, et le gain en efficacité.

    De son côté, le service scolaire constate déjà une transmission des informations plus complète dans des délais mieux respectés, un traitement des informations reçues plus rapide, plus d’interactivité, et une mise à jour plus rapide, ce qui permet d’adapter en permanence le contenu.

    Pour tous, WEB ECOLES  présente plusieurs atouts :

    –  un accès à des documents régulièrement mis à jour, à des formulaires harmonisés pour diverses demandes au service scolaire
    –  un gain de temps pour le service scolaire/périscolaire et les directeurs d’école
    –  le partage des dates de sorties, de classes vertes, ou kermesses … Les services périscolaires sont ainsi prévenus.
    – le partage des expériences et des bonnes pratiques

     

    La phase test s’achèvera fin décembre 2013. Cette étape aura permis d’évaluer le dispositif et d’apporter d’éventuelles améliorations avant le lancement du projet sur l’ensemble des écoles en janvier 2014.

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    Source : service communication de la ville d’Illkirch-Graffenstaden

    Photo, de gauche à droite : l’équipe service scolaire de la Ville Charlène Kolb, Chantal Laeuli-Merle et Catherine Revil-Baudard

     

     

  • Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Cette offre propose un pack clé en main à moins de 15000 Euros HT incluant tous les éléments nécessaires pour une utilisation immédiate :

    * Matériels : quinze tablettes de format 10 », une malle de rangement de rechargement incluant un routeur wifi, un projecteur associé à un dispositif d’interactivité, un ordinateur portable, un boitier de projection sur écran.

    * Logiciels : des ressources spécifiques pour un usage en écoles primaires et pré-installées sur les tablettes, un logiciel d’échange de fichiers entre ordinateur portable enseignant et tablettes élèves.

    * Prestations : mise en configuration, livraison, formation de prise en main, support et hot-line.

    * Connectivité mobile assurée par des mini routeurs 3G/4G, utilisable à la fois dans l’école et en dehors de l’école, qui permettront des accès à internet même en l’absence de raccordement de type ADLS ou Fibre, de réseau local, ou de wifi dans l’école.

     

    Cette offre, appelée « Tactice », permettra aux municipalités d’équiper leurs écoles de façon simple, rapide, et à cout contrôlé puisqu’aucune fourniture supplémentaire ne sera nécessaire. Elle sera dans un premier temps proposée en Ile de France Ouest par les commerciaux de chez Orange.

     

    Plus d’infos :

    Reconnue nationalement, (Maskott siège au Conseil National de l’innovation et de la Réussite Educative), Maskott est une société fondée par des enseignants spécialisée dans le multimédia éducatif depuis 2004. Elle conçoit, réalise et vends des solutions pédagogiques et multimédias à destination des établissements scolaires et structures de formation.
    Maskott est notamment lauréat de l’appel à projet E-Education lancé par le ministère de l’Education Nationale dans le cadre des Investissements d’Avenir avec le projet « Tactileo  » qui propose une nouvelle approche de la salle de classe réunissant les interfaces tactiles d’une classe (tables interactives, tablettes, tableau et sol interactifs …) au sein d’un véritable écosystème pédagogique, synchronisé de manière transparente, permettant la conception et la diffusion de contenus pluri-médias interactifs.

  • Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    A l’heure où la maîtrise budgétaire du secteur public est pointée du doigt, il est en effet tentant de mettre en avant le numérique comme un axe d’investissement générateur d’économies. Or, les retombées des projets numériques vont bien au-delà et peuvent aussi se mesurer sous l’angle citoyen, social et environnemental comme en témoignent la cinquantaine de décideurs de collectivités locales interrogés par MARKESS International dans le cadre de son étude.

    Interrogés quant à leur priorité en terme de retours sur investissement (ROI), plus d’un décideur sur deux de collectivités locales mettent en avant les projets numériques porteurs de valeur pour les citoyens et simplifiant leurs relations avec eux. Le ROI économique suit de près, avec deux tiers de ces décideurs le plaçant en première ou seconde position de leurs priorités : en 2013, la réduction des coûts reste une motivation clé en faveur du déploiement de tels projets.

    La relation citoyen, enjeu prioritaire de ROI du numérique pour les collectivités

     

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    Deux autres ROI sont ensuite mis en avant. Il s’agit pour l’un de la dimension sociale des projets numériques ; ce ROI est le plus souvent associé à la capacité de la collectivité de mesurer l’évolution des conditions de travail des agents suite à l’introduction de nouveaux outils numériques. L’autre adresse la dimension environnementale des projets numériques qui peuvent être considérés comme un atout pour améliorer l’empreinte écologique de la collectivité.

    MARKESS International constate cependant que, malgré les priorités fixées, seul un tiers des décideurs de collectivités interrogés mesurent réellement les ROI et bénéfices des projets numériques qu’ils ont conduits.

    Parmi les chantiers numériques les plus susceptibles de générer un retour sur investissement, selon les décideurs de collectivités locales, figurent :

    • La dématérialisation de documents et de processus : elle est considérée par plus de 80% des décideurs comme pouvant générer de forts retours sur investissement. Sont évoqués plus particulièrement les projets de gestion documentaire et de GED, de gestion de courriers entrants, de workflow et de signature électronique. La dématérialisation de la facture figure aussi parmi les priorités des collectivités d’ici 2015 ;
    • Les services numériques pour les usagers avec plus de 70% des décideurs de collectivités les considérant comme générateur de valeur : les projets prioritaires ont trait avant tout à la gestion des flux entrants et aux services en ligne, intégrant notamment des services de paiement en ligne. L’axe de développement majeur est celui des services sur supports mobiles avec, comme objectif ultime, la volonté de fournir des informations contextualisées, géolocalisées et personnalisées pour chaque citoyen. Cette démarche implique pour la collectivité d’accroître sa connaissance des usagers via le déploiement d’applications de relation citoyen (CRM).

    Pour en savoir plus sur l’étude « Projets numériques des collectivités et bénéfices associés, France, 2013-2015″, commandez l’étude