Étiquette : Canopé

  • L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

    L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

     » Je me propose de transformer l’académie de Dijon en « académie apprenante » a annoncé Frédérique ALEXANDRE – BAILLY, la rectrice , chancelière des Universités, à l’occasion de l’Université Numérique d’Automne, le traditionnel rendez vous dijonnais dédié au numérique de l’ensemble de la communauté éducative.

    Cette journée d’échanges et de formation s’adressait cette année à tous, de la maternelle à l’université, avec de très nombreux ateliers , la présence très forte des éditeurs et industriels du numérique éducatif et un programme original :

    – lexploration de l’EPS 2.0, c’est dans le e-gymnase où des enseignants animent des ateliers de pratiques avec des classes en action : piste d’athlétisme, mur d’escalade, badminton, acrosport…et usages complémentaires de la tablette numérique.

    l’espace robotique, c’est un lieu de pratiques d’activités ludiques et créatives où les élèves découvrent le codage comme un jeu.

    – comment organiser une conférence sur le mode « inversé » ?

    Christophe Batier ( président du consortium Claroline – université Claude Bernard Lyon 1 ) et Marcel Lebrun ( professeur en technologies de l’éducation à l’Université catholique de Louvain, bien connu pour ses travaux sur les classes inversées), innovent en co-organisant avec les participants une causerie sur le thème  » Humanités numériques ou numérisées ? »

    Mais qu’est-ce qu’une « académie apprenante » ?

    Dans cet entretien Frédérique ALEXANDRE – BAILLY , rectrice de l’académie de Dijon reprend l’idée forte du rapport sur la Recherche et Développement de l’Education tout au long de la vie rédigé par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL et intitulé : « Vers une société apprenante »

    Pour les auteurs, qui s’appuient sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”

    “Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »

    Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et ou l’on crée du mentorat entre apprenants.

    Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.

    Les auteurs du rapport font également des propositions pour les Universités et les territoires qui devenus apprenants, facilitent en leur sein le développement de la capacité de questionnement et de réflexivité, encouragent la concertation et la coopération entre les principales parties prenantes.

    L’idée d’académie apprenante, absente du rapport, est portée par la rectrice Frédérique ALEXANDRE-BAILLY :

    Mon souhait c’est que « la formation initiale et la formation continue se retrouvent dans des lieux qui sont des lieux d’innovation et des lieux qui s’appuient sur la Recherche . Mon idée s’appuie sur celle des « labs school » , des écoles laboratoires qui seraient des écoles volontaires pour s’ouvrir au reste de l’académie pour que les enseignants en formation et les enseignants en activité puissent venir y présenter un projet, regarder les projets, rencontrer des chercheurs pour évaluer ce qu’ils font , apprendre à monter des projets de façon très rigoureuse pour pouvoir évaluer leur impact. »Les labs school , ces écoles innovantes ( essentiellement privées ) qui s’adossent à un laboratoire ou une équipe de recherche existent depuis la fin du XIXe siècle en Asie et aux États Unis mais pas en France .

    Une réflexion a été menée depuis un an par un collectif de chercheurs pour adapter ce concept au contexte français ce qui a permis d’ouvrir à cette rentrée scolaire la Lab School de Paris. Ce projet d’école privée hors contrat est porté par Pascale HAAG, enseignante -chercheuse de l’EHESS.

    Créer en France, dans l’académie de Dijon, des établissements qui s’apparentent à des labs school publiques constitue un projet de politique publique d’avenir qui sera observé avec la plus grande attention.

  • Game of edu : forum de la culture numérique, ce mercredi 04 octobre à l’Atelier Canopé de Lille

    Game of edu : forum de la culture numérique, ce mercredi 04 octobre à l’Atelier Canopé de Lille

    L’Atelier Canopé de Lille vous propose un salon d’un nouveau genre. Entre mini-conférences et ateliers, salon d’exposition et lieux d’immersion, Game of Edu est l’occasion de repenser le numérique dans toutes ses dimensions culturelles, au-delà des simples usages. Un univers à explorer sous toutes ses facettes, chez soi et en classe !

    ATELIERS PRATIQUES et MASTER CLASSES
    (Apprenez en vous amusant)
    Concevez des ouvrages numériques, lancez votre impression 3D en direct, collaborez entre tablettes et tableau…

    MINI-CONFÉRENCES
    (La culture numérique est-elle réservée aux geek ?)
    Michel Guillou, Julian Alvarez  et François Lamoureux vous attendent pour échanger sur la culture numérique, la place du jeu dans la pédagogie et les liens puissants entre musique et numérique.

    ESCAPE GAME
    Venez résoudre douze énigmes numériques en utilisant les compétences de chacun et en favorisant l’intelligence collective.

     EXPOSANTS
    Amazon, Dagoma, Microsoft, Easytis, Tralalere… vous présentent les dernières innovations technologiques.

     ESPACE FAB-LAB
    Imaginez, concevez et fabriquez avec le numérique.

    Un salon ouvert à tous !

    Plus d’infos : http://bit.ly/gameofedu
    Contact : 03 59 03 12 00
    contact.atelier59@reseau-canope.fr

  • Université numérique d’automne

    Université numérique d’automne

    L’université numérique d’automne est le rendez-vous éducatif de la rentrée. Elle se tient le 4 octobre 2017 à Dijon. Journée d’échanges et de formation, elle réunit l’ensemble de la communauté éducative (enseignants, élus, professionnels, parents d’élèves, etc.). Cette année, elle s’adresse à tous de la maternelle à l’université.

    L’UNA, journée dédiée au numérique éducatif

    Au travers de conférences, d’ateliers de restitution des usages, d’un bar à tweets ou du salon des éditeurs et du numérique éducatif, elle met en avant tous les acteurs du numérique au service de la réussite des élèves. Cet événement est co-organisé par Réseau Canopé, le rectorat de Dijon et la DSDEN de la Côte-d’Or. Réponse au développement croissant de nouveaux enjeux liés aux nouvelles technologies, elle traduit la volonté de développer les usages pédagogiques du numérique dans l’enseignement, quel que soit le niveau ou la matière.

    Fort de ses 2 200 participants en 2016, le programme s’étoffe cette année afin de mieux répondre aux questions d’actualités de l’éducation.

    Le e-gymn@se

    Nouveauté de cette édition, le e-gymn@se, ou gymnase numérique, se déroule toute la journée. Cette initiative inédite met l’éducation physique et sportive à l’honneur. Véritable lieu consacré au sport avec piste d’athlétisme, terrain de badminton et mur d’escalade, ce gymnase propose d’explorer l’EPS 2.0. Des professeurs animent des ateliers de pratiques avec des classes en action. Le numérique peut venir enrichir l’enseignement d’une activité sportive et ces ateliers d’échanges le démontrent.

    Loin d’être antinomiques, EPS et numérique sont complémentaires et ce gymnase numérique en est la preuve.

    Il présente les usages liés aux différentes disciplines et un forum complète les ateliers afin d’apporter à chacun les réponses à ses questions.

    L’espace robotique


    En miroir de cet espace de pratique, humains et robots cohabitent. L’espace robotique aborde, quant à lui, la question de l’apprentissage du codage à l’école. Tout au long de la journée, les médiateurs de Réseau Canopé présentent des animations courtes autour du codage de robots. De la maternelle au collège, les pratiques sont multiples, les activités ludiques et créatives. Impression 3D, programmation de robots, création de jeux vidéos, tous ces défis sont à la portée des élèves. Ils découvrent le codage comme un jeu. Une classe expérimentera, sur l’espace de 10h à 11h30, ces différentes pratiques. Les activités sont toutes mises en situation afin d’être au plus près des réalités des enseignants.

    Conférence inversée

    Invités cette année à l’UNA, Christophe Batier et Marcel Lebrun ont répondu présents. La classe inversée appliquée à la conférence ? Et pourquoi pas ! Cette inversion donne aux participants « l’occasion de la vivre ». Cette causerie sur le thème « Humanité numérique ou numérisée ? » propose d’immerger le spectateur dans la conférence. Les mots clefs #confinversee et #UNA2017 permettent aux participants de préparer la conférence en posant leurs questions en amont sur twitter. Ces derniers pourront interagir de la même manière en direct. Cette conférence se construira au fur et à mesure et sera retransmise en direct sur le web. Nouveauté pour cette année, un robot de téléprésence, guidé par des professeurs nivernais présents à l’Atelier Canopé 58 – Nevers, leur permettra de suivre cette heure et demie d’échanges.

    Retrouver le programme de la journée : http://una.ac-dijon.fr/

    #UNA2017

  • S’initier à la programmation en relevant des défis avec Thymio

    S’initier à la programmation en relevant des défis avec Thymio

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Delphine Griffe présentera « S’initier à la programmation en relevant des défis avec Thymio » sur la session culture numérique & codes.

    Durant 6 mois, une classe de cycle de 3 d’une école de Nîmes située en REP + a pu s’initier à la programmation avec le robot Thymio.
    Cet atelier sera l’occasion de présenter un retour d’usage en classe.

    Il présentera le projet dans son ensemble : De la construction du scénario pédagogique au bilan sur les compétences acquises.

    L’enseignement de la robotique et de la programmation à l’école primaire a suscité beaucoup d’appréhension de la part des enseignants. Il est important de les accompagner dans la mise en place de cet enseignement et de dédramatiser. Il n’est pas nécessaire d’être expert en informatique pour mener ce type de séquence mais plutôt d’être au clair avec les concepts de d’algorithmie et de pensée informatique afin de saisir les enjeux liés à cet enseignement.

    Lors de la construction de la séquence, le choix a été fait de proposer de nouveaux défis à chaque séance. Les élèves travaillaient par groupe de 4 maximum alternant les rôles au sein du groupe : concepteur, programmeur ou testeur.

    Ce dispositif pédagogique a permis l’acquisition de postures nouvelles liées au travail collaboratif même si les élèves ont reconnu que le travail en équipe était chose difficile lors d’un moment d’échange sur le projet. Au delà des compétences purement disciplinaires, les élèves sont plus à l’écoute les uns des autres et adoptent un nouveau regard sur le statut de l’erreur.

    Enfin, la place de l’enseignant est modifiée. Il n’est plus expert, lui aussi se trompe parfois et cela crée de nouveaux rapports élèves/enseignant.
    Cette séquence a fait l’objet d’une vidéo pour l’Agence des usages (mise en ligne octobre 2017).

    Plus d’info sur Delphine Griffe :
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

    Images autorisées par Thymio

  • La nouvelle expérience des Rencontres de l’Orme, 22ème édition

    La nouvelle expérience des Rencontres de l’Orme, 22ème édition

    Sophie Fouace, directrice territoriale Canopé Provence-Alpes-Côte d’Azur, nous présente la nouvelle philosophie des Rencontres de l’Orme 2017, 22ème édition.

    Moins de conférences et de chercheurs, essentiellement présents sur le colloque écriTech à Nice qui a lieu avant les Rencontres, pour favoriser plus de partages et d’échanges à l’Orme !

    L’objectif des Rencontres, c’est vraiment permettre à tous les acteurs du numérique de partager pour faire avancer les pratiques, souligne Sophie Fouace.

    Les chercheurs et discussions en tables rondes n’ont néanmoins pas complètement disparus du paysage à Marseille.
    C’est d’ailleurs autour de Jean-François Cerisier que la thématique choisie pour cette année, « Numérique & savoirs : s’approprier, scénariser et co-construire », a été abordée en conférence.

    Ce sont autour de trois parcours généralistes « s’approprier »,  » scénariser » et « co-construire » que se sont construits les ateliers, démonstrations et contenus de la manifestation.

    Les Rencontres de l’Orme 22ème édition, en chiffres…

    2 000 participants
    120 intervenants
    60 stands pour 120 structures exposantes
    140 élèves impliqués dans l’organisation (2 lycées professionnels et un IUT) : accueil et informatique
    Contenus :
    4 tables-rondes
    48 démonstrations par des éditeurs et industriels
    80 présentations de dispositifs, projets, services
    50 activités de fabrication et expérimentation dans le Lab

     

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

     

     

  • Numérique à l’école, immersion au coeur des usages : ORME 2017, 22ème édition

    Numérique à l’école, immersion au coeur des usages : ORME 2017, 22ème édition

    La direction territoriale Provence-Alpes-Côte d’Azur de Réseau Canopé organise pour la 22e année, en partenariat avec les académies d’Aix-Marseille et de Nice et le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, les Rencontres de l’Orme, autour de la thématique :

    « Numérique et savoirs : s’approprier, scénariser et co-construire ».

    Cet évènement permet de poursuivre la réflexion engagée sur ce thème lors du colloque scientifique écriTech’8, qui s’est tenu à Nice les 5 et 6 avril 2017 avec les mêmes partenaires.

    Lieux de partage et d’échanges, les Rencontres de l’Orme réunissent à Marseille tous les acteurs qui œuvrent pour le développement du numérique dans l’éducation : responsables des politiques éducatives, enseignants et leurs élèves, chercheurs, collectivités territoriales, associations, éditeurs et industriels.

    Tous sont en effet conscients qu’à l’ère du numérique les élèves s’approprient les savoirs de façon différente. La transmission des savoirs et les méthodes d’apprentissage doivent désormais être pensées autrement et s’adapter à ces nouvelles pratiques. Pour les enseignants, comme pour les élèves, le numérique offre de nouvelles possibilités d’apprentissage fondées, notamment, sur la scénarisation et la co-construction des savoirs.

    Pour favoriser l’immersion, une visite à la carte autour de thématiques

    Cette année, une démarche nouvelle est proposée aux participants autour de plusieurs parcours :

    • trois parcours généralistes : s’approprier les savoirs, scénariser et co-construire ;
    • huit parcours thématiques : école inclusive, code à l’école, jeux numériques, éducation aux médias et à l’information, enseignement moral et civique, éducation artistique et culturelle, collectivités, international.

    Ces parcours permettent d’aborder chaque thématique sous des angles variés : présentation générale, démonstration, manipulation, échanges, à retrouver dans des espaces spécifiques :

    • espace de présentations institutionnelles : des temps de présentation pour comprendre les enjeux des nouvelles pratiques liées au numérique ;
    • l’École numérique: des écoliers, collégiens et lycéens des académies d’Aix-Marseille et de Nice en situation de classe avec leurs enseignants ;
    • Le Lab : jeu, robotique, co-design et scénarisation, imprimantes 3D, modélisation, web-radio… un espace dédié à la manipulation, la créativité et l’expérimentation ;
    • espace Démo : nouveautés numériques pour l’école (logiciels, sites Web, ebooks…) présentées par des entreprises, des enseignants ou des éditeurs ;

    « Après écriTehch’8, rendez-vous à l’Orme 2017 » : interview de Sophie Fouace, Directrice territoriale Canopé PACA, en vidéo.

    « écriTech à Nice conserve son caractère scientifique alors que les Rencontres de l’Orme s’orientent davantage sur la mise en relation, les échanges et les partages de connaissances », explique t-elle.

     

    Plus d’infos sur cet évènement : www.orme-multimedia.org/r2017

  • Mathador : passage du jeu au jeu numérique

    Mathador : passage du jeu au jeu numérique

    Eric Trouillot, professeur de mathématiques dans l’académie de Besançon est venu présenter Mathador, un jeu de calcul mental, son histoire jusqu’au numérique, lors du colloque écriTech’8.

    Le jeu Mathador existe depuis une quinzaine d’années et « l’idée de départ est d’utiliser des dés pour créer un jeu de calcul mental« , explique Eric Trouillot.

    « Le calcul mental est quelque chose d’essentiel pour nos élèves qui doivent construire une vraie relation avec les nombres et les opérations ».

    Cette relation doit se construire de manière régulière avec une notion de répétition mais aussi de plaisir.

    Quel est l’apport du numérique dans ce jeu ?
    Explications dans l’interview ci-contre.

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    270 robots ozobots sont actuellement déployés dans les classes (premier et second degré) de l’académie de Limoges. Le pilote de ce projet, François Coutarel, DAN adjoint, nous en dit plus dans l’article ci-dessous.

    Comment est né ce projet et quels étaient ses objectifs ?

    « Nous avons réfléchi, Jean-Luc Bousquet (DAN) et moi-même, à la manière la plus efficace pour accompagner l’arrivée du codage dans les nouveaux programmes à l’école élémentaire et au collège. Nous voulions sortir de la logique du projet ponctuel ou de l’innovation pour passer directement à un usage courant dans les classes, auprès d’un maximum d’élèves« .

    Cela a été possible en mobilisant différentes structures et moyens de l’académie :

    • Un budget d’équipement, accordé à la Dané par le ministère, qui nous a permis d’acquérir 45 mallettes de 6 robots ozobot (soit 270 robots).
    • La mise en place d’un groupe de travail (ERR Equipe de Réflexion et de Recherche) d’une quinzaine de personnes, qui regroupe des enseignants et des formateurs du premier et du second degré, des personnels de Canopé et de l’Espé. Le dispositif ERR nous permet de nous réunir 3 fois par an et de disposer de quelques vacations.
    • Des formations ont été programmées (PDF du premier degré et PAF du second degré).

    Ce triptyque groupe de travail de formateurs – formation des enseignants – prêt gratuit de matériel sur une période assez longue, a vraiment été la clé du succès de cette opération.

    Le pilotage académique par la Dané est également important, et a permis de donner une cohérence au projet et de mutualiser les ressources.

    Il est important de signaler que tout cela est parti d’un gros travail de la part de l’équipe TICE87, qui a très tôt repéré les potentialités de ces petits robots. Leur travail d’expérimentation, d’accompagnement dans les classes et de conception de modules de formation ont vraiment constitué la solide base de départ de tout ce projet.

    Pourquoi ce choix des robots ozobot ? (Les thymio sont également très utilisés dans les écoles)

    Non, en réalité les robots sont très peu utilisés dans les écoles, essentiellement pour des raisons de coût ! Pour la plupart des écoles, la seule manière d’y avoir accès est de participer à divers projets ou défis (quand ils existent sur leur territoire) ou de faire appel à des prêts ponctuels de la part de Canopé, qui fait un gros travail sur la robotique à l’école.

    Nous avons choisi d’investir dans un seul type de robot, peu coûteux mais avec un potentiel intéressant, afin de pouvoir en acquérir le plus possible.

    Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, prépare un circuit pour travailler sur le récit

    Avec une ou deux mallettes de 6 robots dans une classe, il est possible de faire travailler les élèves en petits groupes ou même de manière individuelle si on organise des ateliers différents. Nous avons également recherché la complémentarité avec les 3 ateliers Canopé, qui peuvent prêter quelques thymio et accompagner les enseignants désireux d’utiliser des robots plus complexes.

    Un autre argument important en faveur des ozobot a été l’expertise existante de l’équipe TICE87 qui a fini de nous convaincre du potentiel de ces mini-robots.

    Vous parlez d’écoles, est-ce que le second degré est également concerné ?

    Oui bien sûr. Des robots ozobot sont également prêtés dans des collèges et des lycées (voir la carte).

    Au collège, l’historique est différent, les enseignants de technologie travaillent depuis longtemps avec des robots. Les défis robots organisés avec les classes de 3eme dans les 3 départements ont d’ailleurs un grand succès. Nous avons voulu encourager des projets dans d’autres disciplines (voir les exemples en SVT et français) ainsi que dans les EPI. Nous avons également voulu utiliser ces robots pour favoriser la liaison école-collège au travers de projets en cycle 3.

    Nous avons également des utilisations en lycée et lycée professionnel, par exemple en mathématiques.

    Ozobot est un robot très simple, pourquoi ne pas promouvoir des robots plus complexes comme NAO ou POPPY ?

    Ils sont clairement beaucoup trop coûteux. Notre objectif était une diffusion la plus large possible.

    NAO dans toutes les classes, c’est clairement de la science-fiction.

    Léa et Apolline : élèves béta-testeuses

    Nous avons eu des expérimentations dans quelques écoles de l’académie (grâce à des partenariats avec une fondation ou avec une école d’ingénieurs), avec des résultats très intéressants, mais ce n’est absolument pas transposable ou généralisable : les moyens (budgétaires et humains – programmer NAO est très complexe) ne suivront pas.

    Et puis ozobot permet de faire déjà beaucoup de choses, bien au-delà de ce que demande les programmes en cycle 4.

    N’importe quel enseignant peut l’utiliser après une petite formation. Enfin, son coût (nous utilisons la version ozobot-bit) permet aux enseignants convaincus après un prêt, d’envisager d’en faire acheter suffisamment pour une classe.

    Comment comptez-vous diffuser les exemples d’usages et les productions du groupe de travail académique (exemples d’activités, modules de formation, etc…) ?

    Toutes les productions de notre groupe de travail sont publiées au fur et à mesure, à la fois sur les sites de diffusion des différents acteurs (équipe TICE87, Canopé, sites disciplinaires, etc…), et sur un site dédié au projet : robotcode que j’alimente.

    Nous utilisons également le réseau Viaéduc, mais dans un groupe privé, qui nous sert à échanger et mutualiser entre membres de l’ERR.

    Pour ce qui est des exemples d’usage en classe, nous allons inciter les enseignants à déposer des activités dans Cartoun.

    Pour terminer, pouvez-vous nous citer quelques exemples de productions issues de ce projet académiques ?

    Bien sûr. Parmi les plus intéressants, je pense notamment à :

    • Les modules de formation de l’équipe TICE87 : lien
    • Les modules de formation de Canopé : lien
    • Le formidable travail de Jean-Claude Muracciole, ATICE ASH87 (logiciel pour permettre aux élèves relevant de l’ASH de tracer facilement des circuits pour ozobot, et qui offre également un mode simulation sous la forme de jeu) : lien
    • Des exemples d’utilisation en classe de SVT au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Des exemples d’utilisation en français au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Le remarquable projet « science-fiction » de Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, avec une classe de troisième, dans lequel les tablettes numériques et les robots sont des outils au service d’un ambitieux projet : lien
    • Des exemples en mathématiques (à paraitre ici)

     

    En conclusion, je voudrais faire passer le message que les enseignants sont incroyablement inventifs et motivés. Si l’institution parvient à leur donner les moyens pour laisser cette créativité s’exprimer, les résultats sont spectaculaires, aussi bien pour le plaisir d’enseigner (c’est important), que pour le plaisir d’apprendre observé chez les élèves (c’est essentiel).

    Plus d’infos :
    Voir la carte du déploiement des robots sur l’académie de Limoges.

    Merci à François Coutarel, DAN adjoint de l’académie de Limoges pour ce retour d’expérience très complet.

    Crédit photos : François Coutarel

  • Du colloque écriTech’8 à l’Orme 2017, Canopé fait l’actu autour du numérique éducatif

    Du colloque écriTech’8 à l’Orme 2017, Canopé fait l’actu autour du numérique éducatif

    Jean-Marc Merriaux est venu présenter au micro de Ludomag, la politique du réseau au travers d’évènements phares, comme le colloque écriTech’8 sur lequel nous étions les 05 et 06 avril 2017 à Nice.

    « Depuis la mise en place de l’établissement unique depuis le 1er janvier 2015, on a fait en sorte que ces manifestations, très localisées, puissent avoir une dimension nationale« , souligne Jean-Marc Merriaux.

    Le souhait du réseau Canopé est de construire une continuité entre ces différents moments de l’année où Canopé est présent.
    Il s’agit bien sûr des évènements « maison » tels que le colloque écriTech’8 à Nice ou les Rencontres de l’Orme à Marseille, organisés en collaboration étroite avec le Ministère de l’Education Nationale et la Direction du Numérique pour l’Education ; mais aussi une continuité au travers d’évènements comme l’Université d’été LUDOVIA, le salon Educatec-Educatice ou encore, plus récemment, EduSpot France.

    « Ces temps de rencontres doivent être vraiment au service des enseignants », ajoute t-il.

    Toutes les interviews et articles sur écriTech’8 sont à retrouver ici.