Étiquette : Angoulême

  • Y a t-il une place pour la filière jeux vidéo dans l’éducation ?

    Y a t-il une place pour la filière jeux vidéo dans l’éducation ?

    OUAT Entertainement est un studio de jeux vidéo qui a élu domicile à Angoulême depuis 16 ans ; c’est l’un des cinq plus anciens studios de jeux vidéos en France. Ils conçoivent des jeux vidéos grand public mais également des serious game ; pour exemple, en 2014, ils ont conçu, en partenariat avec le réseau Canopé, « Corpus Gong », un jeu sérieux sur la santé, téléchargeable sur tablettes et mobile, entièrement gratuit.

    Corpus Gang – Clip officiel par corpus_gang

    « Le jeu est un outil d’apprentissage formidable et c’est surtout une passion pour la jeunesse connectée et donc un moyen “d’attraper“ les mouches qu’il est difficile d’appâter avec du vinaigre ».

    Les entreprises du jeu vidéo ne sont pas les seules concernées ; celles qui produisent du dessin animé ou encore celles qui font de la R&D autour de la “motion capture“ sont tout aussi intéressantes à explorer pour apporter une plus-value en termes d’éducation.
    « Le dessin animé est un formidable moyen de simplifier des concepts, par exemple ».

    Le jeu vidéo peut être un moyen de parler de n’importe quel sujet ; ce n’est pas uniquement un moyen de divertissement.
    Frédérique Doumic cite les étudiants de l’école de jeux vidéo d’Angoulême, Cnam ENJMIN, qui ont développé des jeux traitant de sujets comme « les enfants soldats », le « 11 septembre » ou encore « s’asseoir dans un fauteuil roulant dans un monde virtuel pour comprendre le handicap ».

    Pour elle, la vraie difficulté à développer des jeux vidéo dans un cadre Education Nationale est essentiellement financière, car, souvent, les fonds alloués ne suffisent pas. Néanmoins, elle nuance son propos :
    « Travailler en collaboration avec l’Education Nationale peut néanmoins être un déclencheur et un facteur d’ouverture de portes chez des partenaires financiers de taille pour qui, la présence de l’Education Nationale, donne du sérieux au projet et valide les contenus ».

    Enfin, elle voit dans l’existence du Pôle images Magelis, un véritable levier ; il permet de mettre en relation toutes ces entreprises de proximité qui sont nombreuses à Angoulême et peuvent proposer une offre très diversifiée.
    Malheureusement, c’est aussi géographiquement éloigné de la capitale et Frédérique Doumic semble craindre que leur compétitivité en souffre à terme ; elle a déjà eu plusieurs exemples d’affaires non finalisées où des studios parisiens lui sont passés devant.

    Des jeux vidéos pour la filière e-éducation : pourquoi pas ?

    L’expérience de OUAT Entertainement avec le réseau Canopé pour la création de Corpus Gang a été une totale réussite et Frédérique Doumic se dit prête à la renouveler.

    « Nous avons réussi à trouver ensemble, à s’écouter et à faire quelque chose qui ne soit pas un compromis mais une vraie complémentarité ».

    Nous avons besoin de spécialistes de l’éducation car dans le monde du jeu vidéo, nous n’avons pas le savoir-faire pédagogique.

    Apporter des compétences, se compléter, collaborer et échanger : des valeurs qui résonnent bien sur le terrain du numérique pour l’éducation. Alors, c’est pour quand plus de jeux vidéo dans nos classes ?

     

     

     

  • UUGA, Hackathon et Marsmallow challenge : les nouvelles formes de collaboration

    UUGA, Hackathon et Marsmallow challenge : les nouvelles formes de collaboration

    Frédéric Rolland Porché, président d’Equilibre Games, un studio de jeux vidéos (création, développement et formation sur le logiciel Unity) basé à Angoulême, est venu présenté ce qu’il entend par « les nouvelles formes de collaboration ».

    Il s’est notamment associé à deux autres sociétés, « Studio Nyx » (jeux vidéos) et « Depuis 1977 » (webdesign) pour créer « La Flotille », pour travailler sur le projet lié à l’Hermione.

    Il est aussi à l’origine des UUGA (Unity User Group Angoulême) dont le premier a eu lieu en juillet 2013.

    Le UUGA est une soirée où on vient discuter d’un sujet autour des jeux vidéos.

    Au départ, ces soirées avaient pour but de parler de « Unity » qui est un logiciel de création de jeu vidéo, « puis on a vite élargi à autre chose ».
    Angoulême est une ville qui abrite de nombreux studios de jeux vidéos et certains d’entre eux n’utilisent pas le logiciel Unity « donc il était intéressant de s’ouvrir à d’autres sujets ».

    Les sociétés peuvent choisir un sujet qu’ils souhaitent présenter lors de ces UUGA ; par exemple, la société OUAT Entertainement a proposé « les campagnes marketing sur Facebook » et Game Audio Factory « la sonorisation dans les jeux ».

    Les UUGA ont eu un rayonnement géographique positif puisque des sociétés hors Poitou-Charentes sont venues faire des présentations (Auvergne, Rhône-Alpes etc).

    Au-delà des présentations, les rencontres qui ont lieu après sont tout aussi importants et permettent les échanges de cartes de visites ou de « trucs & astuces », ce qui fait sens à la volonté de collaborer.

    Ce sont des rencontres informelles, pas trop carrées ; c’est ce qui en fait aussi leur richesse.

    Le dernier UUGA qui a eu lieu portait sur le thème du « game design cognitif » ; l’intérêt a été de faire participer en donnant un exercice de pratique sur la présentation qui venait d’être suivie par tous.

    C’est vers ce type d’événement UUGA que Frédéric Rolland-Porché souhaite se diriger car cela rend tout le monde actif.

    Avec Alexandre Jubien, fondateur de ThinkMobile, vous pouvez découvrir ce qu’est le Hackathon ou encore le Marshmallow Challenge.

    « Ce sont surtout des synergies humaines qui font que quelque chose va réussir ». Dans son activité, il tente d’apprendre à replacer l’être humain au centre pour collaborer en équipe, avec ses partenaires ou avec ses utilisateurs.

    Plus d’infos sur :
    ThinkMobile : www.thinkmobile.fr

    Equilibre Games : www.equilibregames.com
    Game Audio Factory : gameaudiofactory.com

  • La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême à l’heure du numérique

    Au cours de ses quatre premières années d’existence, la Cité a entrepris sa mutation numérique avec, successivement : la création de son portail internet, le développement de son programme de numérisations de collections, la diffusion de sa lettre d’information électronique hebdomadaire, la migration en ligne de sa revue 9eArt devenant neuviemeart 2.0, la création d’une librairie en ligne puis d’une boutique vidéo en ligne, …

    On retient également le lancement de deux blogs collectifs, l’un de spécialistes (le blog de neuvième art), l’autre d’élèves de primaire et de collège (Quoi de 9 ?), la constitution d’une bibliothèque en ligne de thèses et mémoires, la création avec FranceTélévisions du site événementiel hachijû, la mise à disposition, à la bibliothèque, de postes informatiques dédiés à la consultation de bandes dessinées numériques et d’une sélection de blogs bd, la vente de bandes dessinées numériques à la librairie et dans une boutique en ligne dédiée, la publication, en association avec Néolibris, d’un premier livre numérique : Le Musée privé d’Art Spiegelman.

    Aujourd’hui le mouvement s’accélère : au cours du premier semestre 2012, la Cité s’est engagée dans plusieurs nouveaux chantiers, aujourd’hui aboutis. D’autres sont entamés, qui verront le jour avant la fin de l’année.

    la Cité dans les réseaux sociaux, l’application mobile de la Cité, youtube : la chaîne de la Cité !, les visites virtuelles, exposition virtuelle : « une autre histoire » numérisée, visite virtuelle des bâtiments de la Cité, les collections numérisées nouvelles numérisations de la bibliothèque de la Cité, le cinéma numérique, la numérisation des salles de cinéma….