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  • Non au harcèlement

    Non au harcèlement

    Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, a présidé la journée « Non au harcèlement », organisée en partenariat avec la MAE et les associations engagées Hope for Education, E-enfance et Le Refuge.

    Dire NON au harcèlement, un engagement de l’académie de Montpellier

    Le programme de cette journée de mobilisation, placée sous le signe de la coopération entre adultes et élèves, répondait à un objectif de valorisation des actions mises en place par les écoles et les établissements de l’académie de Montpellier en faveur de la lutte contre le harcèlement.

    Le recteur a participé à une conférence de presse au cours de laquelle des élèves reporters l’ont interrogé sur la problématique du harcèlement aussi bien en milieu scolaire que dans le cyberespace.

    Parallèlement, des témoignages d’élèves, des réalisations audiovisuelles et des initiatives prises par plusieurs collèges et lycées de l’Académie de Montpellier ont été présentées tout au long de la journée.

    S’appuyant sur une citation d’Edmond Burke, un parlementaire britannique qui disait dès le 18ème siècle que « pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien« , le recteur de l’académie a invité les jeunes, et l’ensemble des équipes éducatives à se mobiliser contre ce harcèlement, et à rompre la loi du silence.

    « Ne faites rien, ne dites rien, et vous permettrez au mal de se produire, et de se reproduire encore. » Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités.

    Des mesures pour lutter

    Le plan d’action se poursuit autour de 4 axes : sensibiliser, prévenir, former des équipes d’encadrement et prendre en charge les victimes.

    Pour lutter contre le fléau du harcèlement et du cyber harcèlement, de nombreuses mesures existent :

    – un numéro vert, le 3020, pour signaler des faits de harcèlement

    – un site internet « Non au harcèlement » et une page Facebook qui proposent des ressources d’information et des ressources pédagogiques pour travailler ce sujet en classe et avec la classe

    – un partenariat renforcé sur ce sujet avec les autres acteurs concernés, associations, collectivités, et au premier chef les parents d’élèves.

    – un prix « Non au harcèlement », en partenariat avec la MAE, qui entre dans sa 4e année et connaît un important succès.

    – La présence dans chaque département de l’académie d’un référent « harcèlement », qui a reçu une formation appropriée, et qui est prêt à intervenir dès qu’un cas de violence physique, verbale ou psychologique lui a été signalée, que ce soit à partir du numéro vert national (3020) ou à partir du numéro vert académique (0 800 009 634).

    – La formation des personnels : un dispositif de formation qui a permis de former en 2015-216 plus de 150 directeurs d’école.

    – Une campagne annuelle de sensibilisation, dont cette journée constitue le lancement, car c’est de l’engagement de chacun, et en particulier des élèves, que viendra la solution.

    Le harcèlement scolaire : un enjeu national

    Face à un phénomène qui touche aujourd’hui près de 700 000 élèves dont 12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) soit 295 600 élèves sur 2 463 065, 10% des collégiens soit  332 000 élèves  sur 3 332 000 collégiens et 3,4% des lycéens soit 73 000 lycéens sur 2 140 900, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé depuis 2010 une campagne nationale de lutte contre les violences physiques, morales et psychologiques aussi bien en milieu scolaire que sur le cyberespace. Celle-ci a contribué à faire diminuer le harcèlement chez les collégiens.

    Ainsi, le site internet « Agir contre le harcèlement à l’école », une page Facebook destinée aux professionnels et au grand public, la plateforme téléphonique « Stop harcèlement », le concours national « Mobilisons-nous contre le harcèlement » et bien d’autres initiatives ont depuis émergé.

    Plus d’infos :

    Retrouvez la campagne de sensibilisation 2016/2017 via le lien suivant.

     

    Source : Direction de la communication, Cabinet de Madame le recteur, Académie de Montpellier

     

     

     

  • Le colloque e-éducation à l’ESENESR : pour qui, pour quoi faire ?

    Le colloque e-éducation à l’ESENESR : pour qui, pour quoi faire ?

    La stratégie pédagogique doit aujourd’hui se mesurer à deux défis en parallèle : celui de la mobilité, avec la transversalité des usages, et celui de l’intégration du numérique aux pratiques de tous les acteurs de l’éducation dans leurs postures et leurs métiers, en allant du pilotage politique jusqu’à la vie quotidienne des organisations éducatives.

    Mobilisés pour faire face à ces défis, les personnels d’encadrement de l’éducation nationale, les équipes éducatives et tous les acteurs de la formation doivent bénéficier des dernières avancées de la recherche. Ils doivent pouvoir s’informer et échanger sur des projets innovants et étudier ensemble des pistes de mise en œuvre de solutions numériques dans leur environne- ment professionnel.

    C’est à eux que s’adresse le 5e colloque e-éducation organisé à l’ESENESR du 07 au 10 novembre.

    L’ESENESR met en place, pour cette édition 2016, un programme ayant pour thème : “Penser les organisations éducatives à l’ère de la mobilité” qui permettra aux publics de participer aux réflexions sur l’avenir des apprentissages en contexte mobile et sur la transformation des organisations éducatives.

    Le colloque accueillera des conférenciers et invités de grands noms, tels que Thierry Karsenti, détenteur de la chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation ; ou encore Mathieu Jeandron, Directeur du numérique pour l’éducation.

    Plus d’infos :
    Découvrez l’ensemble du programme ici.

     

  • Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Deux jours pour dire “NON au harcèlement”; c’est ce que nous propose Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle a tenu une conférence de presse de présentation de la 2ème journée nationale dédiée au « Non au harcèlement » consacrée au thème du cyberharcèlement.

    Au cours de cette même conférence de presse, l’équipe de Rose Carpet a par ailleurs dévoilé le nouveau spot de sensibilisation ainsi qu’un numéro d’appel.

    Le 0 800 200 000 est un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible de 9h à 19 h en semaine. Des conseillers répondent aux questions des appelants pour les accompagner dans leur démarche. Les conseillers peuvent également être contactés par email, chat, Skype.

    Un rassemblement sur Paris s’est même tenu dans les locaux de Facebook France ce 3 novembre 2016 avec des élèves des Hauts de France. Comme quoi ce numéro 1 des réseaux sociaux se sent bien concerné par ces actes. De tout cela devrait ressortir un film à destination des jeunes et des adultes pour essayer de mieux comprendre mais surtout d’aider nos jeunes dans cette épreuve tant qu’il est encore temps.

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    Constats

    En tant que réserviste citoyen de l’Education nationale je commence seulement depuis un an à être sollicité dans ce domaine bien qu’étant specialisé depuis plus de 10 ans dans l’éducation aux cyber-risques.

    Le phénomène serait stable selon certains mais il ne faut pas oublier que l’on en parle peu (22 % des enfants harcelés n’en parlent à personne) et que beaucoup vivent ce fléau dans l’ombre jusqu’au point de mettre fin à leurs jours.

    En effet, plus d’un tiers des victimes de cyber-harcèlement ne parlent à personne et finissent par passer à l’acte.

    C’est ainsi que 3 ou 4 adolescents se suicideraient chaque année à cause du cyber-harcèlement. 40 % des élèves déclarent aussi avoir déjà subi une agression en ligne. Les faits de cyber-harcèlement ont lieu pour 85 % dans le cadre d’un groupe et 61 % des élèves harcelés disent avoir des idées suicidaires.

    Sur le site www.education.gouv.fr/nonauharcelement on peut retrouver la chronologie suivante

    1983 : La première campagne de prévention est lancée en Norvège à l’initiative de Dan Olweus. Professeur en psychologie à l’Université de Bergen, il conçoit le concept de « School bullying » à la fin des années 70.

    1994 : En Grande-Bretagne, le pack antiharcèlement scolaire « Don’t suffer in silence » est distribué gratuitement dans les écoles.

    1998 : En Grande-Bretagne, Tony Blair fait adopter une loi d’orientation et d’éducation qui oblige tous les établissements à mettre en oeuvre des mesures de prévention contre le harcèlement.

    2011 : En France, première campagne de lutte « Stop harcèlement » par le ministère de l’Éducation nationale.

    2012 : Création d’une délégation ministérielle en charge de la prévention et de la lutte

    Ce que dit la loi

    La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 prévoit que chaque école et établissement réalise un plan d’actions pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.

    La circulaire n° 2013-100 du 13-8-2013 détaille le programme d’actions du ministère. Le règlement est le « document de référence pour l’action éducative ».

    La loi du 8 juillet 2013 prévoit de mettre à disposition des parents, des témoins et des victimes de la documentation, des fiches conseils.

    Depuis le 4 août 2014, la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes introduit un nouvel article (222-33-2-2) dans le Code pénal.

    Le harcèlement moral est explicitement reconnu comme un délit. Il concerne le harcèlement entre pairs en milieu scolaire et également le cyberharcèlement.

    Les familles peuvent désormais déposer une plainte sur le fondement de cet article.

    Des témoignages poignants

    France 2 a recueilli le témoignage d’une jeune fille de 13 ans, Mathilde (nom d’emprunt) victime de Cyber-harcèlement. Aujourd’hui, elle boxe pour vaincre la colère et reprendre confiance. « Je pense à ce qui m’arrive dans la semaine et ce qui m’est arrivé avant aussi« , explique Mathilde.

    Il y a un an, elle était devenue le souffre-douleur de quelques-unes de ses camarades de classe, des copines de toujours qui l’ont mise à l’écart à l’entrée en 6e. Des mots anonymes, des brimades, des insultes… mais le pire s’est passé hors des murs du collège, sur internet.

    Marion n’a pas eu cette chance de survivre à ce mal, ses parents s’inquiétaient des milliers de SMS reçus sur son portable. Ils ont aussi découvert à sa mort que Marion avait ouvert un compte Facebook, sur lequel elle se faisait insulter et menacer jour et nuit, comme ce message glaçant : « Va te pendre sale p... ». Une phrase que Marion, 13 ans, a prise au mot puisque le 13 février 2013, cette collégienne s’est pendue dans la chambre de sa maison à Vaugrigneuse (Essonne). Sa tragédie a été racontée dans le livre « Marion, 13 ans pour toujours » (Editions Calmann-Lévy) par Nora Fraisse, sa maman.

    L’ouvrage vient lui-même d’inspirer un téléfilm diffusé sur France 3. Le long-métrage sera suivi d’un débat animé par Carole Gaessler puis du documentaire « Souffre-douleur : Ils se manifestent ».

    C’est parfois le quotidien dés le plus jeune âge, on se raquette, on se dislike lors des récréations et pauses puis on se cyber-harcèle dés le retour à la maison une fois la chambre retrouvée. Voici le décor décrit par certains enseignants qui commencent à comprendre, à déceler et à décrypter les signes du (cyber)harcèlement chez certains jeunes.

    L’Education nationale estime qu’un élève sur cinq est victime d’insultes ou d’humiliations par SMS ou sur internet. Premier vecteur en cause : le smartphone qui a envahi les cours de récré.

    Les faits sont punis de 1 an à 3 ans d’emprisonnement et de 15 000 euros à 45 000 euros d’amende selon la gravité des préjudices.

    Des modes opératoires de plus en plus diversifiés

    Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d’infliger une raclée) est un anglicisme utilisé pour décrire le « jeu » ou la forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement une personne ou un sujet. C’est une des pratiques les plus courantes sur les smartphones et platerformes de réseaux sociaux.

    Le flaming, terme anglophone qui désigne toutes les interactions de mépris notamment trouvées lors d’échanges d’e-mails, mais s’applique également aux propos diffamatoires échangés via SMS. Cela regroupe aussi des approches sexuelles par e-mail, dont le cyber-viol est la variante la plus extrême (celui-ci consiste en des actes sexuels non souhaités via Internet) ;

    L’outing est une pratique visant à mettre la victime dans une détresse profonde, voire à l’humilier. Elle est caractérisée par l’envoi d’informations confidentielles, sensibles ou gênantes ;

    La mascarade passe par une modification de l’identité en ligne de l’individu harceleur. On compte deux formes principales dites de mascarade : la première est caractérisée par l’usurpation de l’identité de la victime en ligne, et se présente à ses contacts en tant que telle ; la seconde consiste en le fait que l’individu harceleur se fait passer pour quelqu’un d’autre que la victime ou lui-même, souvent pour brouiller les pistes. Dans ce dernier cas, l’individu, en ligne, change de sexe ou de statut ;

    Le put-down proche du bashing désigne le fait de dénigrer certains aspects de la victime. Par exemple, la propagation de rumeurs via les réseaux sociaux, des communications abusives avec des relations de la victime par e-mail…

    Enfin les hate-sites, littéralement « sites de haines ». Ces sites Internet sont créés dans le but de viser une cible bien précise ; ils sont entièrement conçus pour harceler la victime. Souvent, ces sites disposent d’un espace communautaire où les visiteurs ont la possibilité de laisser des messages (dans un livre d’or, par exemple) ; des commentaires qui ont concrètement pour effet d’enfoncer la victime. (voir http://lecyberharcelement.e-monsite.com/pages/les-formes-de-cyber-harcelement.html).

    On a même pu déceler chez certains acteurs un comportement qui consistait à enregistrer les pages de mur de Facebook pour en garder les traces sur un autre espace de la toile en vue de les ressortir plus tard. Je leur explique pourtant que le Web est indélébile et que tout est traçable !

    Pour aller plus loin on peut aussi retrouver sur ce site 6 autres formes de cyber-harcèlement.

    Le cyber-harcèlement plus seulement chez les jeunes

    Le cyber harcèlement pas seulement envers les élèves mais aussi envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner pourrait bien être le prochain stade.

    Dans le cadre de l’AREF 2016 et dans le cadre de la session « Education et citoyenneté » a été présentée du 4 au 7 juillet 2016 une communication à laquelle j’ai contribué avec d’autres collègues à l’international sur le thème :
    Le cyber harcèlement envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner.

    Être enseignant(e) implique la présence d’interactions avec les collègues et les apprenants et dans certains cas, avec les parents. Ces multiples interactions peuvent confronter les enseignants à toutes sortes de situations qui peuvent même s’avérer agressives ou violentes (Mcmahon et Martinez, 2014).

    Ces difficultés, jumelées à la présence des technologies de l’information et de la communication (TIC), génèrent des dérives qui se transposent maintenant en ligne. En effet, par l’entremise d’Internet, des actes de cyberintimidation sont perpétrés régulièrement entre élèves et font partie des problématiques de violence repérées dans les milieux scolaires (Gumbus & Meglich, 2013; Patchin, 2013).

    La cyberintimidation consiste en des actions individuelles ou collectives pouvant causer un mal à autrui de manière volontaire et/ou répétée, par le biais d’Internet et l’utilisation d’outils technologiques (cellulaire, tablette, etc.). Lorsque ces actions sont vécues spécifiquement chez les adultes, le terme cyber harcèlement est privilégié.

    Les actes de violence en ligne entre jeunes sont fréquemment soulevés dans les médias, cependant, qu’en est-il du cyber harcèlement dirigé envers le personnel enseignant ? Ce domaine de recherche est très peu étudié au Canada et dans le monde alors que les TIC sont pourtant bien présentes dans toutes les sphères de l’éducation. Les outils de communication et les réseaux sociaux sont d’ailleurs des moyens de prédilection pour les intimidateurs ainsi que des lieux où la formulation de menaces est désormais simple et accessible (Shariff et Churchill, 2009).

    L’objectif de cette présentation était double en exposant, dans un premier temps, une brève revue de littérature sur les recherches internationales qui se sont intéressées à la problématique ainsi que la présentation de quelques résultats issus d’une recherche canadienne portant sur le cyber harcèlement envers les enseignant(e)s.

    L’étude visait à rejoindre les enseignants du Québec intervenant aux niveaux préscolaire-primaire et secondaire par voie de questionnaire électronique. Elle a permis de recueillir des témoignages d’enseignants victimes de cyber harcèlement. Environ 80% des participants étaient des enseignantes et un pourcentage quasi égal d’enseignant(e)s provenaient des niveaux préscolaire-primaire et du secondaire. Les participants étaient issus d’écoles de tous les milieux sociaux économiques. Parmi le personnel enseignant ayant vécu du cyber harcèlement, seuls 20% d’entre eux ne connaissaient pas qui était la personne intimidatrice. Quant aux périodes d’intimidation, elles pouvaient s’étaler autant en termes de jours que de mois.

    Dans un deuxième temps, à l’aide de témoignages d’enseignants cyber harcelés et suite à l’analyse de la littérature, les plus récents outils technologiques (réseaux sociaux, etc.) utilisés par les cyber harceleurs seront exposés. L’apprentissage de moyens à préconiser pour sécuriser ses données personnelles par les enseignant(e)s seront également présentés.

    Enfin, cette communication a permis de répondre au thème transversal du congrès ainsi qu’à la triple démarche de compréhension, d’évaluation et de proposition. Cette étude cherche ainsi à « COMPRENDRE » la prévalence et l’impact des TIC, des réseaux sociaux et l’émergence de nouveaux moyens pour harceler les enseignants. Elle nous permet de nous questionner sur l’avancement des technologies et de son impact dans la profession enseignante générant de nouveaux défis à relever.

    Cette étude permet également de s’interroger sur la dimension « ÉVALUER ». En effet, comment les changements technologiques viennent modifier les problématiques vécues par les enseignants ? Le cyber harcèlement ne faisait pas partie des préoccupations des chercheurs avant l’arrivée d’Internet, mais les changements induits par la présence des technologies sur la société fait émerger de nouvelles problématiques sur la profession enseignante, dont le cyber harcèlement.

    Pourtant, cette problématique est très peu étudiée par les chercheurs. Pourquoi ? Une réflexion sur cette dimension a été discutée. Finalement, la dimension « PROPOSER » a été abordée en se questionnant sur l’intérêt de ce type de question de recherche. En effet, le chercheur de par son expertise et son expérience fait émerger des questionnements nouveaux, cependant les organismes subventionnaires orientent souvent les recherches dans une direction et peuvent influencer négativement le développement de questions de recherche pertinentes. Cette communication a tenté d’apporter des réponses à cette démarche à trois dimensions.

    Sources :

    Gumbus, A.& Meglich, P. (2013). Abusive Online Conduct: Discrimination and Harassment in Cyberspace. Journal of Management Policy and Practice, 14(5), 47-56.

    McMahon, S. D., Martinez, A., Espelage, D., Rose, C., Reddy, L. A., Lane, K., . . . Brown, V. (2014). Violence directed against teachers: Results from a national survey. Psychology in the Schools, 51(7), 753-766. doi: 10.1002/pits.21777

    Patchin, J. W. (2006). Bullies Move Beyond the Schoolyard: A Preliminary Look at Cyberbullying. Youth Violence and Juvenile Justice, 4(2), 148-169.

    Shariff, S. and Churchill, A. (Eds.). Truths and myths of cyber-bullying: International perspectives on stakeholder responsibility and children’s safety. New York, NY: Peter Lang, 2009.

     

    Plus d’infos :

    Tous les renseignements sur le service d’appel gratuit sont sur ce site.

    Le dossier complet du “Non au Harcèlement” est ici.


    Non au harcèlement – Liker, c’est déjà harceler par EducationFrance

  • EPI vie scolaire – arts plastiques : mission accomplie !

    EPI vie scolaire – arts plastiques : mission accomplie !

    · dans Enseigner au quotidien

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    Emmanuelle, CPE expérimentée et Joëlle, enseignante et plasticienne, ont construit un EPI commun dans le cadre de la réforme du collège. Une initiative originale qui entraîne une dynamique positive dans l’établissement et qui s’inscrit pleinement dans la logique du socle commun.

    Pourquoi ce choix ?

    D’une part, la Professeure d’Arts Plastiques et la CPE travaillent avec les élèves des 4 niveaux du collège. « Nous avons donc la possibilité de mettre en place un EPI sur toutes nos classes« .
    D’autre part, Joëlle Gonthier-Cohen, plasticienne et enseignante, est la créatrice de la Grande Lessive©. Il s’agit d’une installation artistique éphémère : on tend des fils dans des lieux accueillant du public : établissements scolaires et universitaires, écoles d’art, centres de formation pour adultes, centres aérés, crèches, etc. On s’inscrit en ligne pour y participer (c’est gratuit) : chacun vient accrocher sa réalisation à l’aide de pinces à linge selon un thème commun proposé à chaque édition.

    Les objectifs du projet

    Il s’agit de promouvoir la pratique artistique et de renforcer le lien social. C’est aussi l’opportunité de faire un cours en vraie grandeur, c’est-à-dire de ne pas en rester à des contenus limités à la classe et au cours, mais de mettre en place un projet artistique de l’idée à sa réalisation effective, y compris, -pourquoi pas- hors des murs de l’établissement. C’est aussi la possibilité pour les élèves de créer un projet en commun : s’organiser, débattre, élaborer une action de façon autonome.

    Cette année, la Grande Lessive© a 10 ans ! Elle a pris une ampleur considérable -notamment par le biais d’internet- et a lieu dans 97 pays sur 5 continents, elle rassemble à chaque édition plus de 500 000 personnes ! La majorité des participants ont moins de 20 ans et sont scolarisés dans des établissements français implantés dans le monde entier.

    L’organisation concrète

    Deux temps forts ponctuent l’année : 13 octobre 2016 et 23 mars 2017. Nous avons décidé que notre EPI concernerait les classes de 5e et de 4e et se déroulerait d’octobre à mars, les délégués de classes en seront le fer de lance. Ainsi, une action collective associant différents champs disciplinaires et de multiples compétences regroupera les élèves autour d’activités menées en classe ou avec la CPE, sur des temps choisis.

    Les élèves du collège pourront à la fois :

    • Étudier un champ artistique contemporain impliquant l’installation artistique éphémère et une forme d’art participatif.
    • Développer des compétences en matière d’information et de communication : apprendre à argumenter, rédiger une lettre officielle, un communiqué de presse, une affiche, prendre la parole, enregistrer un message audio ou vidéo, réaliser un reportage…
    • Intervenir en tant que citoyen dans la vie du collège et du quartier où est implanté celui-ci.
    • Organiser et animer des réunions ou un groupe de travail.
    • Intervenir dans le cadre d’une rencontre avec des élus, un conseil d’administration, une association locale…
    • Apprendre à monter et à suivre un projet, etc.
    • Connaître les interlocuteurs au sein de l’Éducation nationale, en mairie, etc.

    La première édition s’est déroulée en deux temps :

    • les réalisations plastiques en classe à l’aide des consignes de la Professeure d’arts Plastiques
    • l’organisation matérielle par les délégués (réception pour l’accrochage et récupération après le décrochage des productions de chacun) +Aide pour l’installation (participation de tous les élèves).

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    Une approche de l’évaluation transversale et disciplinaire

    L’évaluation de l’EPI associera une dimension formative, une évaluation entre pairs et une évaluation formative.

    Les évaluations formatives seront déployées sur trois axes :

    • autoévaluation (explications, projection d’organisation, révision correction),
    •  évaluation entre pairs (explicitation, appréciation, conseils),
    • évaluation par le professeur (capacités et savoirs disciplinaires : savoirs intégrés, procédures), + capacités transversales : maîtrise des langages, démarches envisagées, domaine du numérique : La Grande Lessive© utilise le numérique et l’internet pour se diffuser et témoigner de ce qu’elle est.

    Les évaluations formatives pourront se faire :

    • dans le cadre de devoirs communs : selon le format traditionnel mais faisant converger les disciplines concernées ; dans des devoirs permettant de transférer les compétences travaillées en EPI.
    • dans le cadre de la restitution, visant la capacité à expliciter les démarches : sous la forme d’oral ou d’écrit d’explicitation.
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    Et ensuite ?

    Le but, pour la prochaine édition -celle des 10 ans- est de concevoir une installation hors les murs, débordant sur le quartier, associant plusieurs partenaires (écoles élémentaires du secteur, lycée le plus proche, collège voisin, mairie, centre de loisirs, etc.) et tous les usagers du collège Raymond Queneau.

     

  • L’ENT fait peau neuve !

    L’ENT fait peau neuve !

    Nouveau design, nouvelle ergonomie, nouvelles fonctionnalités ; dès la fin de l’année 2016, vous profiterez de la toute nouvelle version de l’ENT K-d’école. Nos experts en ergonomie en collaboration avec les utilisateurs de l’ENT ont travaillé cette année pour repenser complètement l’interface de l’ENT et offrir une meilleure expérience utilisateur.

    KOSMOS à l’écoute des utilisateurs de son ENT

    Tout au long de l’année, les équipes Kosmos travaillent en étroite collaboration avec les utilisateurs de l’ENT basés partout en France au sein de plus de 2 200 établissements scolaires.

    Concernant la refonte ergonomique de l’ENT, les utilisateurs et nos experts en ergonomie ont travaillé en synergie pour faire évoluer l’ENT. Plusieurs ateliers de travail ont eu lieu en 2015 : interviews et tables rondes ont permis d’échanger et de réfléchir sur les réels besoins des utilisateurs. Le résultat satisfait toutes les attentes : un nouvel ENT moderne, une interface simple à utiliser et adaptée aux habitudes de navigation de l’utilisateur.

    L’ENT K-D’ÉCOLE fait peau neuve pour optimiser l’expérience utilisateur

    La refonte ergonomique concerne à la fois la plateforme de communication publique et les différents services de l’ENT en accès authentifié. Sur le portail web public, l’utilisateur identifie clairement les informations académiques et les dernières actualités de son établissement.

    Les services de l’ENT accessibles en mode connecté profitent eux-aussi d’un nouveau design permettant d’offrir des services à haute valeur ajoutée aux utilisateurs.

    La nouvelle interface facilite la navigation de l’utilisateur.

    En effet, la navigation intuitive du nouvel ENT simplifie la découverte, l’appropriation et l’utilisation des fonctionnalités. D’un simple clic, le visiteur accède facilement à un ensemble de services mis à sa disposition.

    Le nouveau design de l’ENT conçu en responsive design, s’adapte aux usages mobiles des utilisateurs.

    Ainsi, même en dehors de l’établissement scolaire, les utilisateurs profiteront de fonctionnalités optimisées pour les tablettes et les smartphones.

    Découvrez en avant-première le nouvel ENT !

    En visionnant la vidéo ci-dessous, vous découvrirez en avant-première les toutes premières images du nouvel ENT K-d’école.

     

    L’ergonomie : un des atouts de la nouvelle offre ENT « Tout en un » de Kosmos.

    La nouvelle ergonomie concerne tous les services de l’ENT permettant une appropriation rapide de tous les outils par les utilisateurs.

    Passer d’un outil à l’autre sans réauthentification et avec le même environnement constituent un réel confort d’utilisation.

    Au-delà de la refonte ergonomique, le nouvel ENT intégrera les nouveaux modules de vie scolaire et d’emploi du temps de Kosmos, les outils de Microsoft Office et une plateforme web dédiée à la communauté des utilisateurs.

    Avec la sortie de la nouvelle version de l’ENT en novembre, les équipes de Kosmos propose donc une offre Saas « tout en un » et intégrée à destination des établissements et des collectivités.

    L’objectif est de simplifier le travail pédagogique et de développer la communication entre les collectivités, les établissements, les parents et les élèves.

    De plus, cette offre « tout en un » rationalise le système d’information des établissements ou des réseaux d’établissements face à la complexité du patchwork d’applications numériques existantes.
    Pour les collectivités, cette solution permet de réduire considérablement les coûts de possession du Système d’Information (SI) des établissements. Et, elle apporte aux établissements un Système d’Information (SI) encore plus efficient permettant ainsi à la communauté éducative de se consacrer entièrement à leur métier.

    Vous souhaitez en savoir plus sur notre offre ENT « tout en un » ? Consultez notre article « Le Club K-d’école 2016 : une belle réussite »

    Plus d’infos :  www.kosmos.fr

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  • EPS, EPI, Numérique … de la pratique à la théorie !

    EPS, EPI, Numérique … de la pratique à la théorie !

    Et voilà c’est la rentrée. Là où certains découvrent les EPI d’autres remettent au goût du jour les IDD et l’interdisciplinarité… question de sémantique.

    Qu’est-ce qui a changé ? Les ambitions, les moyens, … ? Si ce n’est un cadre d’intervention mieux défini, en réalité peu de choses, si ce ne sont … les outils !

    Les EPI, enseignements pratiques interdisciplinaires, ont pour objectif essentiel de rendre concrets les apprentissages et acquis, dans l’idée de leur exploitation par l’élève. Cette valorisation relève de l’impérative nécessité d’inciter les élèves à réaliser une production mettant en avant les compétences acquises dans le temps, quelque soit leur antériorité ; une activité créatrice intéressante où la place de l’élève est prédominante.

    L’EPS, éducation physique et sportive, se trouve bien placée dans cette stratégie de penser l’éducation et la formation. Par tradition plus proche des capacités physiques et cognitives des élèves, par des actions de pédagogies différenciées, d’exigences personnelles, d’auto et co-évaluation, activités d’évaluations formatives, formatrices et certificatives, proposer un travail de réflexion personnelle construit sur l’exploitation de connaissances diverses et variée, rentre dans le cadre des préoccupations récurrentes de la discipline.

    Les supports interdisciplinaires peuvent être nombreux. Les exemples d’accompagnement du site Eduscol proposent des exemples « typés EPS » très intéressant et touchant à de nombreux domaines : Sciences de la Vie et de la Terre, Mathématiques, Sciences Physiques, Français, … de nombreuses disciplines se joignent et s’appuient sur la pratique physique pour conceptualiser au quotidien les apprentissages.

    Je ne m’attacherai pas à vanter la valeur de la seule discipline s’adressant directement au corps dans son action. Ce serait présomptueux. Par contre, je souhaite dans cet article, revenir sur les années passées et valoriser les travaux entrepris numériquement et les intégrer dans le contexte de cette rentrée.
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    Un exemple avec la course à pied

    Je m’appuie pour mon exemple sur la course à pied. Une activité physique de base, aux objectifs qui font sourire à la mémoire du vécus scolaire, et qui pourtant occupe aujourd’hui une place prépondérante dans la société. « Il n’y a pas de progrès sans effort ». C’est ainsi que je prends part cette année à cette mini révolution des EPI. C’est ainsi que tous ceux qui travaillent avec des élèves y prennent part depuis le premier jour de leur travail d’enseignement.

    De la tablette au smartphone, il s’agit de permettre aux élèves de faire le lien entre ce qui se passe à l’école et ce que l’on peut y amener à l’extérieur. Une démarche d’éducation à la contextualisation plus large que celle de l’environnement scolaire.

    Les expériences menées en différents lieux (atelier CANOPÉ, établissement scolaire, formation disciplinaire, groupe d’expérimentation pédagogique)(1) et en des temps mettant à contribution élèves et adultes, ont permis de proposer différents outils : eRUN, pour le côté élève transférable à une pratique personnelle, et EPS Running, pour le côté prof/élève, utilisé dans une pratique de classe ou de groupe de travail.

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    Du point de vue matériel, les situations varient de la nécessité à utiliser plusieurs matériels à celle de n’en utiliser qu’un.

    Au regard de l’ensemble de ce qui a été dit, il en ressort que, dans la cadre de la mise en oeuvre de la relation Activité/Outil, de nombreuses situations pédagogiques ont pu être testées, mettant en avant l’autonomie des élèves face à la pratique et ses objectifs d’une part, et l’accession immédiate ou différée, aux résultats de l’action d’autre part.

    Grâce à cet ensemble, un ensemble de contenus allant de la globalisation à la différenciation, une mise en relation de l’action produite et son auto-évaluation, et le rôle délégué à l’analyse par le filtre de contenus extraits d’autres champs d’apprentissage.

    Un exemple concret sur la course : les modèles d’effort.

    Réaliser 3 courses à allure différenciées, proposant chacune une correspondance avec les formes d’efforts associés à des objectifs différents : s’échauffer, produire une performance et récupérer.

    Proposer par la suite aux élèves une activité de performance correspondant à leurs capacités, évaluer cette performance et la mettre en relation avec un ressenti (sentiment de facilité guidé par une meilleure préparation, une épreuve adaptée, des choix ambitieux), et donner la possibilité de visualiser la réalisation à postériori, tout en la valorisant dans l’action.

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    Les moyens mis en oeuvre ne se limitent pas à l’utilisation d’un outil. Ils sont dépendants de l’offre augmentée des impératifs de transmission des résultats. Ces résultats, aux formes très différentes en fonction des objectifs de chaque enseignant (ici PRO-EPS (c)PDAgogie.com) transitent par les ENT, ou autres espaces sécurisés, pour une exploitation optimale par les élèves.

    Un des aspects développés ici se situe dans la différence entre le temps scolaire et l’intégration des éléments prélevés sur le terrain au sein d’autres espaces de temps. Il ne s’agit pas de faire de l’omniprésence scolaire dans la vie de l’élève, mais bien de transmettre des éléments d’analyse et d’évaluation ne se traduisant pas forcément par l’affichage d’une note.

    Ainsi, sur cet exemple, deux graphes représentent la réalisation d’un élève sur une consigne particulière (« s’échauffer, une course nécessitant un effort progressif« ), à deux dates distinctes, et accessibles sur l’espace en ligne, permettraient à l’élève d’associer ressenti, résultat et constat aux consignes données par l’enseignant ainsi que de s’auto-évaluer.

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    Cet exemple est d’autant plus intéressant qu’il permet, au travers du visuel des courbes d’appréhender la réalisation d’une manière et, au travers des données inscrites, de pousser la réflexion sur les conditions de réalisation. S’échauffer n’implique pas une performance, mais bien une préparation à la performance. Un effort se prépare progressivement, et nécessite de prendre son temps et de bien identifier ses résultats…

    Il ne s’agit pas dans cet article d’exposer un EPI, mais bien d’identifier les relations et modalités d’usage du numérique afin qu’il soit efficace, utile et intéressant dans un travail personnalisé avec les élèves.

    Les plus-values essentielles de ces outils résidant dans le traitement et la délivrance de résultats, leur utilisation se doit être le plus adaptée aux attentes individuelles et vont permettre de réorganiser les espaces et le temps, rompant avec la traditionnelle verticalité des enseignements.

    Encore une fois, en plus de répondre à une commande institutionnelle forte et justifiée de cohérence éducative, ce genre de développement met l’enseignant en situation très favorable pour délivrer un savoir dans le plus grand intérêt des élèves, favorisant le travail en autonomie et différencié.

    (1) atelier CANOPE d’Evry, GEP EPS de l’Académie de Versailles

  • Réforme du collège : l’ENT vous facilite la vie !

    Réforme du collège : l’ENT vous facilite la vie !

    Disponible depuis le 30 août 2016, la nouvelle version de l’ENT Kosmos intègre les premières évolutions pour faciliter la mise en œuvre de la réforme du collège.

    Avec cette version, Kosmos confirme son attachement à accompagner les utilisateurs de sa plateforme, au plus près de leurs besoins. Pour cette rentrée, le focus sera donc mis sur la réforme du collège avec, en particulier la mise en œuvre des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI), du référentiel de compétences et du format unique de bulletin pour les collèges.

    Enseignements Pratiques Interdisciplinaires, l’ENT vous facilite la vie.

    Depuis septembre 2016, les chefs d’établissement et les enseignants peuvent créer et gérer les enseignements pratiques interdisciplinaires.

    L’ENT, conçu nativement pour favoriser la collaboration et l’interdisciplinarité, simplifie la mise en œuvre de ces nouveaux enseignements.

    Les services collaboratifs tels que dossiers partagés, blog, chat etc., nativement intégrés dans l’ENT supportent pleinement la mise en œuvre des EPI.

    Kosmos met à la disposition des établissements des espaces collaboratifs pré-paramétrés, qui servent de socle pour la mise en place, la réalisation et le suivi des EPI.

    Chaque établissement établit le paramétrage final qui lui convient : droits d’accès, liste des services… En quelques clics, les EPI sont définis et les environnements destinés à abriter les travaux associés sont créés.

    Exemple : les professeurs impliqués dans un EPI demandent à des élèves de produire un blog pour la restitution de leur travail de recherche. Ils peuvent utiliser les dossiers partagés pour conserver et échanger leurs documents. Ils disposent d’un chat pour collaborer à ce travail. Enfin, ils produisent les articles du blog directement dans l’ENT.

    Le référentiel de compétences et le format unique de bulletin pour les collèges.

    Cette version de l’ENT de Kosmos intègre aussi les autres volets de la réforme du collège que sont le Référentiel des compétences et le Format Unique de Bulletin pour les collèges.

    Ces éléments concernent en particulier les utilisateurs du module Vie Scolaire.

    Les enseignants peuvent évaluer les élèves des cycles 3 et 4 sur la base du nouveau référentiel de compétences du Ministère. Ils conservent également, s’ils le souhaitent, le système de notation actuel.

    Le bulletin unique, défini par le Ministère, s’applique dès la rentrée à l’ensemble des classes du collège. Il synthétise les éléments du programme travaillés et les évaluations des EPI sur la période concernée.

    Jean Planet, Président de Kosmos : « Avec la transition numérique dans l’enseignement, les usages de l’ENT s’intensifient. Nous avons travaillé en collaboration étroite avec nos clients pour concevoir la version qui arrive à la rentrée. Notre objectif est de rendre le plus intuitif possible les nouveaux usages, de façon à simplifier la mise en place des nouvelles directives. Les retours du K-lab, où clients et ergonomes travaillent sur nos solutions, sont excellents ».

    D’autres évolutions viendront enrichir l’ENT en cours d’année pour accompagner les chefs d’établissement et les enseignements dans la mise en place de la réforme du collège.

     

    Plus d’infos :  www.kosmos.fr

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  • Ce n’est pas de la tarte . . . aux framboises. Alors qu’est-ce que le Raspberry Pi?

    Ce n’est pas de la tarte . . . aux framboises. Alors qu’est-ce que le Raspberry Pi?

    Voici le Raspberry Pi ! Il coûte 35 euros et a été créé par une Fondation dont la mission est de promouvoir la programmation informatique dans les écoles par une meilleure accessibilité du matériel.

    Lors du dernier colloque du CIRTA (Communauté pour l’Innovation et la Recherche sur les Technologies dans l’enseignement/Apprentissage), qui s’est tenu à l’Université Laval de Québec les 11 et 12 octobre, Christophe Reverd de la Vitrine Technologique Éducation (VTÉ) a présenté un atelier sur le Raspberry Pi :

    Qu’est-ce qu’un Raspberry Pi ?

    Raspberry Pi est un très, très petit ordinateur, un nano-ordinateur.

    De la taille d’une carte de crédit, il a été conçu par David Braben, un créateur de jeux vidéos anglais et la Fondation Raspberry Pi. Cette association caritative, fondée en 2009 et soutenue par le laboratoire d’informatique de l’université Cambridge, a pour mission la promotion de la programmation informatique dans les écoles par une meilleure accessibilité du matériel. C’est ce qui a mené à la conception, la création, la fabrication et la diffusion du Raspberry Pi.

    Cet ordinateur ne coûte pas cher mais il est vendu «tout nu», uniquement avec la carte mère. Pour le faire fonctionner, il faut rassembler les accessoires suivants :

    1 – une carte mémoire SD de 8 Go et de classe 10 est recommandée par la Fondation ;

    2-   une alimentation micro USB externe d’une tension de 5 volts (V) et d’une intensité  d’au moins 2A pour un Raspberry Pi et de 2.5A pour un Raspberry Pi 3. C’est moins pour un Raspberry Pi Zero mais la Fondation ne propose qu’un modèle de toutes façons. Qui peut le plus peut le moins en termes d’ampérage ;

    3 – un écran, un clavier et une souris selon l’usage que l’on désire faire de l’ordinateur ;

    4 – un cable HDMI ;

    5- un boîtier pour le protéger.

    On peut utiliser un plan de travail sans soudure (solderless breadboard).

    La Fondation Raspberry Pi vend plusieurs périphériques compatibles. Vous pourrez aussi facilement vous procurer certains de ces accessoires dans des centres de récupération de matériel électronique. C’est la popularisation de l’informatique à son meilleur.

    C’est pour qui ?

    Ce tout petit ordinateur, par sa fragilité et celle de ses composantes, ne semble pas recommandé pour les jeunes élèves car il s’agit de manipuler des composants électroniques délicats. Il est donc principalement utilisé par les étudiants du lycée ou des universités.

    En Grande-Bretagne, il s’agit d’un véritable phénomène. Le Raspberry Pi est utilisé dans un grand nombre d’écoles primaires et secondaires. À ce niveau scolaire, il peut servir à découvrir la musique avec Sonic Pi, s’initier à la logique informatique avec Scratch ou encore explorer et programmer dans l’univers Minecraft.

    Au Québec, de plus en plus de jeunes de 4e et 5e secondaire expriment à leurs enseignants leur désir d’ajouter un volet électronique à leur projet intégrateur. Le réseau collégial le découvre également grâce aux fab labs, makerspaces et autres clubs de robotique.

    Qu’est-ce qu’il permet de faire ?

    Tout ce que vous voulez. Votre créativité et votre habileté en sont les limites. Dix millions de Raspberry Pi ont été vendus dans le monde.

    Il existe une communauté internationale d’usagers du Raspberry PI qui est à la fois, créative, dynamique, très généreuse de son temps et du partage de ses connaissances. Il peut être programmé avec les langages Scratch ou Python, on peut y ajouter des capteurs visuels, auditifs, de température, etc On peut même l’utiliser pour créer des robots plus ou moins impressionnants selon vos talents. C’est un ordinateur, il fera de prodigieux calculs.

    Une communauté d’usagers

    The MagPi Magazine, le magazine officiel du Raspberry Pi est disponible gratuitement en ligne et est publié en anglais à chaque mois. On y trouve toute une collection de projets qui sont expliqués pas à pas.

    Raspbian France offre quantité de tutoriels.

    Le site français de la fondation est probablement le meilleur endroit pour trouver réponse à vos questions.

    Le forum de la communauté francophone de Raspberry Pi écrit dès le départ : «Ne soyez pas timides, venez vous présenter, nous faire partager vos projets

    Pour s’amuser ou s’inspirer, on lit Les projets les plus fous sur Raspberry Pi par Loic Duval sur tom’s HARDWARE

     

    Grâce à la Fondation Raspberry Pi, on trouve un ordinateur « beau. bon, pas cher » qui permet d’utiliser des ressources éducatives libres. Les coûts généralement liés à l’apprentissage de l’informatique, la programmation ou la robotique peuvent être grandement diminués. Une bonne excuse pour installer un atelier de fabrication numérique dans votre établissement.

    Merci à Christophe Reverd, de la Vitrine Technologique Éducation, pour ses conseils lors de la rédaction de cet article.

  • Le club K-D’ÉCOLE 2016 : une belle réussite !

    Le club K-D’ÉCOLE 2016 : une belle réussite !

    Le mardi 5 juillet, la 3ème édition du Club K-d’école a réuni les porteurs de projets de l’ENT Kosmos à la prestigieuse Université Catholique de Lyon autour de la thématique « Animation et synergie territoriale avec l’ENT » dans le but d’échanger sur leurs retours d’expérience autour des usages de la solution K-d’école.

    Après une année remarquable aussi bien sur le plan de la qualité que de la disponibilité du service ENT et des évolutions produits, Kosmos affiche de nouveaux objectifs pour l’année 2016-2017 : devenir la meilleure solution du marché et proposer le meilleur service client. Place à l’innovation disruptive !

    De nombreuses académies, régions et collectivités sont intervenues lors de cet événement, donnant lieu à des échanges constructifs dans une ambiance conviviale. 82% des participants se sont déclarés très satisfaits de cette édition 2016. Un véritable succès pour le Club K-d’école. Retour sur cette journée enrichissante d’enseignement.

    KOSMOS : UNE APPROCHE DISRUPTIVE POUR LA RENTRÉE 2016-2017

    K-d’école V4 « tout intégré » : une valeur ajoutée pour les établissements et les collectivités.

    Lors de cette journée, Kosmos a présenté sa toute nouvelle version (V4) dont le déploiement est prévu à la Toussaint. Il propose une offre Saas « tout en un » et intégrée à destination des établissements et des collectivités. Avec sa nouvelle ergonomie, son module vie scolaire, son module emploi du temps, l’intégration de Microsoft Office conforme au Schéma Directeur des ENT (SDET) et sa Kommunauté, Kosmos révolutionne son ENT. Tout est pensé pour simplifier le travail pédagogique et développer la communication entre les collectivités, les établissements, les parents et les élèves.

    L’ENT KOSMOS rationalise le système d’information des établissements ou des réseaux d’établissements face à la complexité du patchwork d’applications numériques existantes. Pour les collectivités, cette solution permet de réduire considérablement les coûts de possession du Système d’Information (SI) des établissements. Et, elle apporte aux établissements un Système d’Information (SI) encore plus efficient permettant ainsi à la communauté éducative de se consacrer entièrement à leur mission .

    Région Auvergne-Rhône Alpes – La montée en puissance des usages grâce à un accompagnement personnalisé.

    La collaboration avec KOSMOS, autour du projet AURA, menée par la région Auvergne Rhône -Alpe et ses partenaires académiques a commencé en septembre 2014. Florence Baizeau, chargée de mission ENT à la direction des lycées pour la région Rhône-, témoigne de la montée en puissance rapide des usages de l’ENT au sein des lycées suite à la mise en place d’un plan d’accompagnement en partenariat avec KOSMOS.

    Hébergées sur le portail de la région et des établissements, de nombreuses formations sur site complétées par des formations à distance (classes virtuelles, webinaires, webconférences et tutoriels) ont facilité la prise en main de l’ENT.

    Entre septembre 2014 et mars 2015, plus de 1 500 utilisateurs, chefs d’établissement et enseignants ont été formés. De mars à mai 2016, près de 100 établissements ont participé à des ateliers de partage d’expérience.

    L’accompagnement se poursuit pour cette rentrée scolaire 2016-2017 : Un guide de rentrée, des journées d’information pour les chefs d’établissement, des webinaires (Comment l’ENT simplifie la mise en place de la réforme ? Préparer simplement les conseils de classe avec le module vie scolaire de l’ENT ? booster vos publications, etc.) des journées d’initialisation avec un accompagnement de KOSMOS et des fiches d’aide à la première connexion sur le portail de la région.

    Rendez-vous l’année prochaine, le mercredi 5 juillet 2017 à Toulouse, pour la 4ème édition du Club K-d’école !

    Plus d’infos :  www.kosmos.fr

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