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  • L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Cela commence comme un cours normal : « asseyez-vous, s’il vous plaît », demande calmement le professeur de mathématiques. Mais la suite est moins conventionnelle : « et sortez vos tablettes ».[/callout]

    Ici, à l’Institut Notre-Dame de France, à Malakoff, en banlieue parisienne, les élèves de la « 6ème Numérique » ont depuis longtemps pris le pli de sortir leur tablette tactile Windows 8 en lieu et place de leurs livres et cahiers.

    Quand on est face à un monde de jeunes, on doit prendre en compte les outils dans lesquels ils baignent de façon quotidienne, explique celui qui est à l’origine de ce projet : Alain Bossard, le chef de l’établissement.

    «Mais l’histoire, c’est aussi d’amener les enfants vers une forme d’intelligence, qu’ils s’approprient les outils, les méthodes de communication… Qu’ils s’approprient aussi une manière de s’ancrer dans la société ».

    Au-delà de l’objectif éducatif, le choix de l’outil s’est assez rapidement imposé. Plus légère, plus pratique, la tablette Windows 8 permet de consulter les contenus pédagogiques (livres de cours, exercices…) plus rapidement, plus facilement et, surtout, de façon plus ludique pour les élèves. « La tablette a mis une pléthore d’outils à ma disposition, s’enthousiasme le professeur de SVT Julien Mattard. On peut photographier un microscope, importer la photo, la traiter, la légender… On n’a plus besoin de passer par le dessin scientifique, qui pouvait être long et fastidieux ». « On peut surligner des passages d’un livre à l’écran, ajoute le jeune Mickaël. Dans un vrai livre, on ne peut pas, sinon, ça le dégrade ».

    La tablette hybride combine l’usage du tactile, que les enfants utilisent au quotidien dans leur environnement familial, et l’usage du clavier, qui leur sera indispensable dans leur vie professionnelle future.

    Alain Bossard, Chef d’établissement et Directeur du collège

    « Nous voulions un système d’exploitation connu de tout le monde, ajoute aussi Samy Laribi, professeur de mathématiques et professeur principal de la 6ème Numérique. Les enfants connaissent Microsoft, ils connaissent Windows… Les enseignants aussi ».

    Résultat ? « Les parents constatent que les notes sont meilleures, que la relation de l’enfant à l’ordinateur est tout autre… En somme, que l’ordinateur apporte plus de valeur que de défaut », sourit Alain Bossard. Ce que confirme Céline, la maman d’Amaury, élève de 6ème Numérique : « ça a donné un sens à l’apprentissage… C’est vraiment incroyable l’évolution que l’on a connue avec notre fils ».

    En résumé

    Problématique

    Concevoir un cartable numérique pour alléger le cartable de l’enfant et créer de nouveaux usages pédagogiques.

    Bénéfices

    • Une adoption immédiate des élèves et des enseignants
    • Plus de motivation de la part des élèves
    • La satisfaction des parents

    Plus d’infos : Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Convaincue par un premier projet autour d’un espace numérique de travail (ENT), l’école Jacob II a intégré des tablettes Windows 8 dans trois classes de CP, de CE2 et de CM1. L’école souhaitait que la tablette ne soit utilisée que pour certaines activités et s’intègre dans l’enseignement dispensé aujourd’hui[/callout].

    « Il s’agissait de voir comment on peut intégrer ce nouveau support dans les pratiques existantes en classe, pas de changer complètement l’enseignement », précise Myriam Ahmed Yahia.

    Les enseignants s’appuient sur différentes applications Windows 8, parmi lesquelles OneNote.

    Ce logiciel de prise de notes permet d’insérer du texte, de l’écriture manuscrite, des images, des sons enregistrés, des photos, des vidéos et même des captures d’écrans. Les élèves peuvent ainsi réaliser un album numérique qui sera ensuite finalisé avec PowerPoint puis projeté devant la classe entière. Malgré le jeune âge des enfants, la tablette a été prise en main sans difficultés.

    Les onglets se veulent très visuels pour permettre à tous de se repérer facilement. Du reste, le format hybride avec le clavier a séduit les utilisateurs, petits et grands, car chacun y trouve son compte. Si les élèves peuvent travailler individuellement à l’école ou chez eux, la tablette doit être avant tout un outil collaboratif. Elle est donc utilisée en binôme ou en petit groupe. La tablette devient ainsi un vrai outil fédérateur.

    « Cette expérimentation avec les tablettes Windows 8, c’est plus qu’un projet, c’est un bouleversement pédagogique. Les élèves et les enseignants sont vraiment motivés, il nous est impossible d’imaginer revenir en arrière », ajoute Myriam Ahmed Yahia, Directrice

    La collaboration se fait aussi entre les professeurs qui peuvent échanger entre eux sur les bonnes pratiques. En effet, Jacob II possède un espace dans le « Cloud » pour l’école et les utilisateurs. Il y est possible d’y stocker des documents qui sont partagés par toutes les tablettes et auxquels tout le monde a accès de n’importe où, que ce soit à l’école ou à la maison, ce qui facilite la préparation du travail de chacun.

    L’intégration de la tablette dans l’école est une réussite qui a aussi convaincu les parents d’élèves.

    « Les parents voient une plus grande motivation de leurs enfants à apprendre, nous avons de bons retours de leur part », rapporte Myriam Ahmed Yahia.

    Pour la directrice, pas question donc de se priver de cet outil auquel elle ne voit que des avantages ; elle espère pouvoir rendre accessible les tablettes aux autres classes :

    « ils sont tous digital native, ça me semble donc important que nous formions les élèves à ces outils ».

    Quant aux professeurs engagés dans cette pédagogie numérique et convaincus de ses bienfaits, ils souhaiteraient surtout utiliser la tablette plus souvent en classe.

    En résumé

    Problématique
    Continuer le développement d’un espace numérique à l’école et intégrer la tablette dans l’enseignement actuel
    Faire que l’école soit en phase avec la société en utilisant les outils numériques du quotidien
    Rendre les élèves véritablement maîtres de leur apprentissage

    Bénéfices
    Apprentissage plus rapide
    Amélioration du travail collaboratif
    Une plus grande motivation des élèves
    Une formation de fait des élèves aux outils numériques
    Plus grande autonomie des élèves et travail à leur rythme

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • Pour les élèves du collège Saint Régis-Saint Michel du Puy-en-Velay (43), «Windows 8, c’est génial !»

    Pour les élèves du collège Saint Régis-Saint Michel du Puy-en-Velay (43), «Windows 8, c’est génial !»

    S’il est situé dans un cadre chargé d’histoire, sur les hauteurs du Puy-en-Velay (la ville est le point de départ de la Via Podiensis, l’un des itinéraires contemporains du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle), c’est bien vers l’avenir que regarde le Collège Saint Régis-Saint Michel.

    Pour Emmanuel Belledent, le chef de cet établissement privé sous contrat d’association avec l’Etat, nul doute que plus tôt le numérique est maîtrisé, plus grands seront les bénéfices.

    « Il s’agissait aussi de susciter de la motivation de la part nos jeunes, puisqu’on sait très bien qu’ils sont passionnés par ce genre d’outil », précise t-il.

    Concrètement, 87 tablettes tactiles sous Windows 8.1 ont intégré à la rentrée 2013 les casiers des trois classes de sixième. Mené en partenariat avec Maskott, entreprise fondée par deux anciens enseignants, le projet a permis aux professeurs de développer de nouveaux usages pédagogiques. Il a aussi permis de favoriser les échanges de la part des élèves non seulement entre aux, mais aussi avec les professeurs.

    « ça nous rend plus autonomes dans notre travail. Et on a plus envie de travailler avec Internet qu’avec des livres et des cahiers ! », témoigne Antoine, élève en sixième

    La clé de ce succès, c’est tout d’abord Windows 8.1.

    Simple à utiliser, fluide, rapide, il est connu et maîtrisé par l’ensemble des utilisateurs – collégiens, enseignants et parents – et s’intègre parfaitement au réseau informatique du collège. Les enfants peuvent ainsi, sur les recommandations du professeur, rechercher de la documentation sur Internet ou se connecter à leur espace personnel sur l’espace de travail numérique (ENT) du collège.

    Les enseignants apprécient également le logiciel Tactileo Cloud : développé par Maskott, cet outil original, retenu par le Ministère de l’Education Nationale dans le cadre de l’APE II (appel à projet e-éducation), leur permet de concevoir en quelques clics ou pressions du doigt sur l’écran, des exercices sur mesure et offre un suivi personnalisé de chaque élève, toujours via l’ENT.

    Après 10 mois de présence au collège, la tablette est donc plébiscitée tant pour ses qualités que pour les avantages qu’elle procure. Et au-delà du strict cadre scolaire, elle a un autre effet très apprécié d’Emmanuel Belledent : les demandes d’inscription au collège sont en forte hausse… de sorte qu’une quatrième classe de sixième sera inaugurée à la rentrée prochaine.

    En résumé….

    Problématique
    Proposer un outil numérique aux élèves de sixième pour les familiariser au plus tôt avec les outils du monde du travail.

    Bénéfices
    Adoption immédiate par toutes les parties
    Meilleure image du collège (hausse des demandes d’inscription)

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  • 13 000 tablettes tactiles Windows 8.1 forment les lycéens de la région Nord-Pas de Calais aux métiers de demain

    13 000 tablettes tactiles Windows 8.1 forment les lycéens de la région Nord-Pas de Calais aux métiers de demain

    PUBLI – REDACTIONNEL


    Engagé dans un « schéma global de cohérence numérique », le Conseil régional veut accélérer le déploiement du très haut débit dans le Nord-Pas de Calais et développer l’utilisation des nouvelles technologies par l’ensemble de la population. Et cela commence dès le lycée, où des tablettes tactiles HP ElitePad 900 sous Windows 8.1 ont été distribuées aux 184 EPLE que compte la région.

    « La révolution des nouvelles technologies doit être la nôtre en Nord-Pas de Calais, et ce schéma le permettra ».

    Daniel Percheron, le Président de la région Nord-Pas de Calais, affiche sa détermination. Composé de plusieurs volets touchant aux infrastructures, au matériel, à l’emploi ou encore à la formation, le « schéma de cohérence numérique » adopté par le Conseil régional représente un investissement global de près de 500 millions d’euros et ambitionne d’amener le très haut débit partout sur l’ensemble des territoires, à tous les secteurs d’activités économiques et sociales, à tous les habitants.

    « C’est un devoir d’égalité territoriale mais aussi d’égalité d’accès des citoyens à la connaissance, à la formation, aux services publics et privés », ajoute le Président du Conseil régional.

    Aider la pédagogie, démultiplier les savoirs

    L’un des volets de ce schéma concerne les lycées. « Le Président Percheron a voulu que le numérique soit un outil qui aide la pédagogie à s’exprimer différemment, et que ce soit aussi un outil de démultiplication des savoirs », souligne Martine Pavot, Directrice générale adjointe chargée de l’éducation et de la jeunesse.

    Pour atteindre cet objectif, la Région dote progressivement ses 140 000 lycéens de tablettes tactiles avec clavier détachable fonctionnant sous Windows 8.1. Au terme de la première phase du projet, 13 000 tablettes sont déjà livrées.

    « Nous n’avons pas distribué 13 000 tablettes comme ça, prévient Ludovic Longueval, Directeur du projet « Région numérique » au sein du Conseil régional. Nous avons lancé un appel à projets afin de déterminer non pas la faisabilité – à terme, l’ensemble des 184 lycées de la Région seront équipés – mais l’ordre dans lequel nous allions procéder aux dotations ».

    Premier bon point : les réponses ont été nombreuses et de qualité. Preuve, s’il en fallait une, de l’intérêt des EPLE (établissements publics locaux d’enseignement) pour les nouvelles technologies et du bien-fondé de la démarche du Conseil régional.

    « Le matériel est nomade, fiable, et simple à utiliser ».

    Martine Pavot, Directrice générale adjointe, chargée de l’éducation et de la jeunesse

    Des tablettes tactiles Windows 8.1 avec clavier

    Microsoft1_240614Toutes les disciplines scolaires sont concernées, aussi bien les lycées professionnels que dans les lycées d’enseignement général. Ainsi, à Lens, les élèves du Lycée des Métiers Maximilien de Robespierre utilisent-ils la tablette dans le cadre d’un projet culturel et artistique en lien avec l’opéra : reportages et interviews en photo et en vidéo lors des déplacements (le dernier était à Florence, en Italie), diaporama et montage…

    L’ensemble des possibilités multimédias est mis à l’oeuvre. Au Lycée professionnel Pierre et Marie Curie d’Aulnoye-Aymeries, la tablette sert aux étudiants en MEI (maintenance en équipement industriel) à accéder à la base de données documentaire des machines et robots qu’ils utilisent. A Cambrai, au Lycée Louis Blériot, ce sont les travaux pratiques qui en profitent, notamment en cours de construction mécanique. Enfin, au Lycée Watteau de Valenciennes, les élèves se filment en cours d’EPS (éducation physique et sportive) et s’évaluent mutuellement.

    Des bénéfices immédiats et sur le long terme

    Le secret d’un tel engouement ? Tout d’abord, le format tablette et la possibilité d’utiliser l’appareil avec ou sans son clavier détachable – un atout qui rend la tablette Windows 8 polyvalente et lui permet de s’adapter à tous les projets. « Le matériel est nomade, fiable, et simple à utiliser », observe à ce sujet Martine Pavot.

    Vient ensuite Windows 8.1 lui-même, dont l’ergonomie, la facilité et la fluidité cadrent parfaitement avec les attentes des établissements. De plus, Windows 8.1 fait fonctionner tous les logiciels pour Windows 7 et la présence de ports USB et l’existence des pilotes dédiés permettent d’utiliser tous les périphériques présents dans les lycées.

    « Choisir Windows 8.1, c’est se garantir une interopérabilité au quotidien », résume Ludovic Longueval.

    L’écosystème global proposé par Microsoft offre également de nombreux autres avantages, moins visibles des utilisateurs mais cruciaux dans un projet d’une telle ampleur. D’un point de vue technologique, notamment, les tablettes Windows 8 s’intègrent à un réseau local aussi facilement que n’importe quel ordinateur.

    Elles profitent aussi de Windows Intune, la solution de management de parc informatique à distance de Microsoft. Grâce à Intune, les tablettes sont sécurisées en cas de perte ou de vol et surtout, la Région a pu mettre en place une « bulle applicative », sorte de Windows Store dédié grâce auquel « chaque administrateur local peut faire descendre à volonté sur l’ensemble des tablettes de l’établissement les applicatifs dont il a besoin », précise Ludovic Longueval.

    Enjeu prioritaire de la Région Nord-Pas de Calais pour l’ensemble de son territoire, le numérique revêt une dimension encore plus critique dans le domaine de l’enseignement. « C’est une démarche fondamentale, souligne Martine Pavot. La modernisation et le développement numérique sont tout à fait essentiels, surtout dans une région où entreprises numériques occupent les pôle-positions et sont réellement très performantes. C’est un outil qui est désormais présent et qu’il faut maîtriser parce que dans la vie professionnelle, ça a transformé complètement les métiers ».

    En résumé….

    Problématique
    Développer le numérique et l’accès au très haut débit sur l’ensemble des territoires dont la Région a la responsabilité, dont les lycées
    Permettre aux lycéens d’aborder les outils auxquels ils seront confrontés demain dans le monde du travail
    Conjuguer le déploiement du numérique dans les EPLE avec les autres schémas mis en place par la Région
    Assurer la continuité pédagogique et fonctionnelle via les matériels et les logiciels (système d’exploitation, applicatifs…) choisis.

    Bénéfices
    Adoption immédiate par toutes les parties (élèves, enseignants, familles)
    Compatibilité et interopérabilité avec l’existant dans les EPLE
    Management du parc à distance avec Windows Intune

     

    Plus d’infos :
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  • Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    La tablette fait la « une » et occupe toutes les conversations. Michèle Monteil, qui fut en charge du suivi des expérimentations tablettes à la DGESCO, argumente sur la question « la tablette peut-elle vraiment détrôner l’ordinateur en classe ? » et nous apporte quelques pistes de réflexion.

     

    Faciliter l’appropriation de l’outil par l’enseignant

    « Donner un outil comme celui-ci à un enseignant impacte sa vie professionnelle; cela va modifier sa manière d’enseigner. Il est donc absolument nécessaire qu’il se sente à l’aise avec l’outil qu’on lui propose ».

    « Se sentir à l’aise » avec l’outil : c’est la clé de la réussite de l’intégration du numérique en classe, d’après Michèle Monteil. En effet, un outil accepté par l’enseignant, va lui permettre d’être rapidement opérationnel, d’être efficace, créatif et donc de motiver aussi ses élèves.

    Ce qui est récurrent, c’est d’entendre des enseignants qui font le constat de la motivation des élèves au contact d’un nouvel outil numérique en classe.

    Pour Michèle Monteil c’est un « non-argument ».

    « C’est vrai que la motivation peut durer plusieurs mois parfois même 1 an mais on s’aperçoit à chaque fois qu’il y a une habitude et que la motivation n’est pas ce qui va vraiment changer les choses dans la classe. Ce qui va changer les choses, c’est la façon dont l’enseignant va susciter l’intérêt de ses élèves ».

    Après avoir visité beaucoup de classes dans lesquelles il y avait un usage pertinent de tablettes, elle constate que ce n’était pas la tablette qui était extraordinaire mais que c’était l’enseignant.

    On comprend dans la remarque de Michèle Monteil que l’outil n’est « pas pour grand chose » dans la réussite de l’introduction du numérique en classe ; tous les outils que l’on dit aujourd’hui dépassés ont été vecteurs de séquences parfois très innovantes et même modélisantes ; par contre, si la prise en main est plus ou moins facilitée, le contenu et la conception de cet outil peuvent conditionner son appropriation par l’ensemble des enseignants. Ce n’est pas l’objet technologique mais l’enseignant qui va vraiment faire la différence.

    On peut juger de l’adaptation de l’outil à sa transparence c’est-à-dire quand l’enseignant enseigne sa discipline plutôt qu’il ne « fait de l’ordinateur ou du TNI ou de la tablette ».

    Aujourd’hui, y a t-il sur le marché des produits qui répondent à ces exigences ?

    Les tablettes qui s’installent peu à peu dans le paysage des classes doivent être prises en main par les enseignants mais pas seulement : il faut aussi qu’elles favorisent les apprentissages dans leur discipline respective, pour que leur présence suscite un intérêt.

    En quoi la tablette favorise les apprentissages dans une discipline ?

    Tout au long de sa carrière, Michèle Monteil a tenté de convaincre les enseignants d’utiliser le numérique dans leur classe et son argument a toujours été :  « vous allez trouver un avantage considérable dans les apprentissages de votre discipline ».

    Elle donne l’exemple de sa propre expérience en tant que professeur de mathématiques où, quand elle a vu arriver les imagiciels et les logiciels de géométrie dynamique: « j’ai pu montrer à des élèves des choses qu’ils ne voyaient pas au tableau ; j’ai pu faire de la géométrie dans l’espace et accrocher toute une catégorie d’élèves pour qui il était vraiment difficile de se faire une représentation mentale de cette partie du programme ».

    Par contre, elle remarque qu’en ce qui concerne les tablettes, cet argument n’est pas aussi « vendeur » et elle avoue :

    « je n’arrive pas à dire à un collègue d’utiliser la tablette en expliquant que ça va être un plus dans les apprentissages disciplinaires ».

    Son constat est que toute activité qui est possible sur tablette peut être réalisée avec un ordinateur, du moins au collège et au lycée avec parfois beaucoup plus d’efficacité.

    Mais Il faut reconnaître qu’il y a des disciplines où les apprentissages se voient facilités par l’usage de la tablette comme par exemple en langues, la tablette pouvant s’assimiler à un système de baladodiffusion. En EPS, le fait de pouvoir déplacer la tablette du gymnase sur le terrain ; ou encore pour une sortie scolaire, la tablette s’avère beaucoup plus appropriée que l’ordinateur. Il est donc judicieux de l’utiliser quand elle est plus performante que les autres outils.

    Par contre, lorsqu’on regarde les retours d’expérimentation, on constate que ces exemples sont très limités.

    De plus,  la tablette n’est souvent pas très mobile et reste dans la classe ; peu de déplacement à l’intérieur même de l’établissement et encore moins à l’extérieur car comme le souligne Michèle Monteil, « c’est un objet qui reste coûteux et fragile et les chefs d’établissement sont prudents ».

    Alors pourquoi l’argument du « plus » qui va améliorer les apprentissages n’est-il pas utilisé par Michèle Monteil pour valoriser la tablette tactile ?

    Dans les explications qu’elle va nous apporter, c’est en partie parce que la fonctionnalité tactile d’une tablette grand public limite les usages possibles en classe et dans plusieurs disciplines.

    Limites de la tablette tactile : l’hybride, la solution mixte « multifonctions » ?

    A titre personnel et professionnel, Michèle Monteil utilise quotidiennement la tablette ; mais jusqu’à présent, elle sentait encore le besoin d’utiliser aussi son ordinateur pour « travailler », réservant sa tablette aux usages de consultation, de lecture et de visionnage vidéo.

    Elle avoue qu’avec l’arrivée de la tablette hybride sous Windows 8, elle a pu récupérer, sur celle-ci, son environnement professionnel et délaisse plus facilement son ordinateur.  Et elle peut désormais, avec ce nouvel outil, démontrer à ses collègues enseignants, que l’hybride peut être une solution pour qu’ils ne se sentent pas « perdus » ; Tous les logiciels spécialisés utilisés par les enseignants de toutes disciplines sont compatibles et peuvent être exécuter en mode tactile ou clavier selon le besoin.

    Rien qu’en prenant comme exemple l’écran d’accueil de sa tablette sous Windows 8, Michèle nous montre qu’on peut retrouver facilement le panneau de configuration comme sur un ordinateur : « ils vont s’apercevoir qu’ils ont accès à toutes les informations et à tous les menus auxquels ils accédaient avant ».

    A utiliser cet outil on se surprend à utiliser le tactile et le clavier simultanément en choisissant l’un ou l’autre en fonction de l’efficacité et de la rapidité, d’une façon assez naturelle.

    Côté élèves, elle constate que l’engouement pour la tablette est vraiment notable chez les petits ; celui-ci peut persister éventuellement jusqu’au collège mais à partir de la 5ème, les élèves sont plus adeptes du Smartphone dans leur poche que d’une tablette dans leur cartable.

    Elle donne l’exemple d’un retour d’expérimentation à Grenoble pour des élèves de Terminale. Le travail consistait à faire des interviews dans des entreprises, prendre des photos, enregistrer et faire un compte-rendu de leur expérience. En ce qui concerne les photos et les enregistrements, Michèle Monteil rapporte que les étudiants ont avoué qu’ils auraient tout aussi bien pu le faire (et peut-être même mieux !) avec un Smartphone ; quant au compte-rendu, ils ont préféré le faire sur leur ordinateur.

    Pour notre experte, la tablette classique tactile permet une fonction de recherche et de consultation mais si le travail doit donner lieu à une production, le clavier virtuel  qui prend les trois quarts de l’écran, comme c’est le cas pour la plupart des tablettes, n’est pas plébiscité.

    « Les élèves prétendent, d’après les retours d’expérimentations, qu’ils préfèrent écrire avec un clavier ». Comme elle le souligne, la frappe sur une tablette tactile n’est pas du tout la même que sur un Smartphone, à laquelle ces mêmes jeunes sont habitués.

    Les tablettes hybrides sont des solutions nouvelles qui intègrent le meilleur de la tablette et du PC, pour ne pas avoir à choisir entre les deux, car les usages de l’un ou de l’autre sont très complémentaires. Les nouvelles tablettes hybrides apportent le meilleur de la tablette : le tactile, elle démarrent instantanément, ont une batterie longue durée et tous les bénéfices de travail sur l’ordinateur pour produire du contenu, faire tourner des applications gourmandes etc.

    « Avec l’hybride, on a toutes les fonctionnalités d’une tablette classique mais aussi la possibilité de “travailler“ comme sur un ordinateur, produire du texte ou utiliser le tableur par exemple, au moyen du clavier », conclut Michèle Monteil.

    Et « c’est encore mieux quand le clavier se détache », ajoute t-elle.

     

    Une tablette hybride sous Windows 8 sur laquelle d’une part, l’enseignant pourrait facilement retrouver son environnement d’ordinateur, les logiciels spécialisés qu’il à l’habitude d’utiliser  pour qu’il ne perde pas de temps à s’approprier l’outil ou à rechercher des applis soit disant éducatives et d’autre part, l’élève pourrait à la fois utiliser le tactile mais aussi produire : la solution pour les classes ?

    D’après notre experte, c’est en tous cas une voie très intéressante à explorer.

    Et pour parfaire l’usage de l’outil en classe, elle ajouterait un élément complémentaire, qui lui semble indispensable pour faciliter le travail des enseignants  et qui leur permettraient de gérer au même instant tout le parc tablettes de la classe – car, on le sait, gérer 30 élèves avec 30 tablettes en même temps, c’est encore une nouveauté pour notre enseignant et ce n’est pas facile ! – C’est l’outil de gestion de classe.

    L’outil de gestion de classe : indispensable pour l’enseignant qui utilise des tablettes

    « On entend souvent dire : les enfants se débrouillent mieux que les adultes lorsqu’ils utilisent une tablette ». Pour Michèle Monteil, cet argument utilisé à tout-va est complétement faux.

    Oui, l’enfant va être attiré par le tactile et cliquer facilement partout mais il peut se perdre rapidement aussi si il n’est pas « coaché ».

    « Quand j’assiste à des démonstrations dans les classes, je vois des enfants qui cliquent et qui se demandent ce qui se passe parce qu’ils n’ont pas cliqué au bon endroit, ils ne savent pas revenir en arrière. Cela pose un vrai problème de l’utilisation de la tablette grand public en classe ».

    Pour les plus grands qui maîtrisent très bien l’outil il est particulièrement difficile d’empêcher ceux qui le souhaitent de s’évader sur internet.

    D’ailleurs, elle dresse le constat que, dans une classe, on voit souvent 6, 12 tablettes et rarement autant de tablettes que d’élèves. Parce qu’une classe avec 30 tablettes ce n’est pas facile d’en garder la maîtrise. Que se passera-t-il quand tous les élèves auront une tablette ?

    « C’est plus facile de contrôler sa séance quand on a un outil qui le permet »

    Pour Michèle Monteil, cet outil de gestion de classe est indispensable pour la réussite d’une intégration de tablettes dans une classe ; encore une fois, c’est un moyen pour l’enseignant de se sentir à l’aise et de maîtriser la présence de ces nouveaux objets « numériques ».

    Et comme nous l’avons vu en tout début d’argumentaire, c’est bien l’enseignant qui va, sur le long terme, instaurer la dynamique et développer une motivation dans sa classe, avec ou sans le numérique.

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  • Le cartable numérique, la solution intégrée ?

    Le cartable numérique, la solution intégrée ?

    « Le cartable numérique c’est un moment intéressant pour la pédagogie pour les professeurs, intéressant pour l’élève pour qu’il ait l’opportunité de s’approprier un outil mais c’est aussi pour alléger le cartable d’où le nom donné “cartable numérique“ et faciliter le transport quand les élèves rentrent chez eux », explique Alain Bossard.

    Cette année, le cartable numérique se matérialise par une tablette hybride avec les ouvrages à l’intérieur : finis les livres papier pour les élèves de 6ème 2 « cartable numérique », tel est le nom qui leur est attribué. Cet outil est utilisé tant pour les cours que pour les devoirs, tant pour la communication avec leurs professeurs que pour les loisirs (jeux, réseaux sociaux ou autres) car il appartient à l’élève.

    En effet, ce sont les parents qui ont financé la tablette hybride de leur enfant ; A l’inscription, le choix leur est laissé d’inscrire leur enfant en 6ème « classique » ou en 6ème « cartable numérique », mais comme le souligne Alain Bossard, « il y a plus de demandes pour les entrées en 6ème « numérique » ».

    Mise en place du cartable numérique au Collège Notre Dame : le facteur humain en première ligne

    C’est une réelle volonté d’Alain Bossard d’introduire le numérique dans son établissement et pour cela, il a commencé par « préparer » ses enseignants à l’arrivée de ces nouveaux outils.

    « La technologie doit être au service de l’humain et pas l’inverse ».

    En parallèle avec ce travail avec les professeurs, Alain Bossard a recherché auprès des constructeurs la solution qui répondait le mieux à leurs aspirations tant d’un point de vue matériel et technologique que d’assistance et d’accompagnement ; et c’est le groupement d’entreprises autour de Microsoft, Cebea et CAMIF collectivités, entre autres, qui lui a offert la solution globale qu’il espérait.

    La réflexion aura duré six mois pour atteindre les objectifs souhaités, « et qu’elle corresponde bien à la fois aux enjeux pédagogiques du corps professoral, à la fois à l’attente des familles puisque c’est quand même un objet qui rentre dans la maison et à la fois sur le contenu des cours car nous souhaitions que l’outil soit utilisable dans toutes les disciplines ».

    Des éditeurs ont aussi joué le jeu du projet cartable numérique en agrémentant l’outil de manuels numériques pour permettre vraiment d’alléger le cartable ; mais également pour se faire une place dans ce laboratoire d’idées et ne pas rester en marge de cette réflexion communautaire.

    Le cartable numérique, un projet sociabilisant dans la classe et à la maison

    Pour Alain Bossard, chaque enfant aborde l’apprentissage avec une « fragilité » différente. Pour des élèves ayant des « fragilités » particulières, comme c’est le cas dans leur classe ULIS dont fait mention M. Bossard, le numérique reste un outil permettant d’autonomiser l’élève, d’individualiser le travail et il constate que « le rapport avec l’ordinateur est facilitateur de ce type de relations ; pour des enfants de classe ULIS qui ont un niveau classique très bas, ils peuvent, avec l’outil numérique, acquérir une posture dans la classe qui leur permet d’être reconnu ».

    Il en est de même lorsque les élèves rentrent chez eux avec leur ordinateur ou leur tablette. La réalité éducative voudrait, comme le souligne Alain Bossard, « que les parents créent un lien avec leurs enfants et nous sommes souvent confrontés, de ce point de vue là, à une fracture où la communication est parfois difficile ».

    « L’outil numérique est un objet de médiation extraordinaire ».

    L’élève s’approprie l’outil, il en est maître et il sollicite fièrement ses parents pour découvrir l’outil avec lui. Il a même parfois un meilleur outil que ses parents comme le souligne Lucas : « mon père a un ordinateur à la maison avec Windows 8 mais il n’est pas tactile ».

    « L’élève est apprenant à l’école et devient professeur à la maison, les postures d’apprenant sont en éternel mouvement », ajoute Alain Bossard.

    En résumé, l’outil numérique pacifie la relation de l’élève avec ses parents et il unifie le lien entre l’élève et ses professeurs.

    Pourquoi une tablette hybride et pourquoi Windows 8 pour « porter » le projet du cartable numérique ?

    C’est avant tout la recherche d’une solution globale, un « package », un « tout en un » qui motivait le chef d’établissement, offre qui lui a été faite par le groupe d’entreprises partenaires de l’opération*.

    « Avec le « touch », on ne peut pas vraiment tout faire », témoigne Samy Laribi, enseignant en mathématiques. Il explique que pour des logiciels dédiés à certaines matières, le besoin du clavier et de la souris se fait sentir.

    Pour exemple aujourd’hui,  il fait un cours d’initiation au tableur Excel et 95% de ses élèves utilisent le clavier et la souris pour cet exercice.

    Seule Alisson préfère le tactile pour écrire, « car c’est comme envoyer un SMS sur un téléphone », témoigne t-elle. Pour Killian, pas de doutes, avec le clavier, il écrit beaucoup plus rapidement : « chez moi j’écris sur le clavier de mon ordinateur, je suis plus habitué à ce que les touches bougent sous mes doigts ».

    Par contre, il arrive fréquemment à Samy, notre enseignant de mathématiques, de passer du « touch » au mode clavier dans la même heure de cours, sans problèmes, « il n’y a rien à éteindre, tout se fait automatiquement ».

    Un ressenti de la part des élèves également comme en témoigne Lucas : « c’est bien parce qu’on peut faire tablette et écrire avec la tablette mais ça fait aussi ordinateur et on peut écrire sur le clavier ; ça se défait très rapidement, on va sur l’accueil très rapidement, on peut remettre le clavier rapidement ».

    C’est, d’après Samy, le gros atout de Windows 8, de proposer ces deux fonctionnalités et de pouvoir aisément passer de l’une à l’autre sans perturber la classe.

    En conclusion, même si il est encore tôt pour parler des résultats, Alain Bossard croit en cette démarche intégrée de cartable numérique qui s’inscrit dans sa philosophie. Ce dont il est fier, c’est d’être toujours en mouvement pour tester de nouvelles choses et surtout, le plus important d’après lui, c’est d’associer l’enfant à cette recherche puisqu’il fait, lui aussi, partie du laboratoire.

     

    Plus d’infos sur l’Institut Notre Dame :
    Avec 4 classes de maternelle, 13 de primaire (dont 2 de CLIS1 et un regroupement d’adaptation) et 13 de collège (dont une 3ème DP6 et une UPI), le Collège Notre-Dame de France, à Malakoff est un établissement mixte placé sous la tutelle des Sœurs de La Providence de Ruillé-sur-Loir et sous contrat d’association avec le Ministère de l’Education Nationale.

    *Les partenaires de l’opération :

    Microsoft Education, Cebea, Toshiba, Camif Collectivités, Editis et Hachette

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