Étiquette : Snapchat

  • Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Amélie Mariottat présentera « Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés  » sur la session Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Comment permettre aux élèves de coopérer dans le but d’écrire pour éditer un récit de science ?

    Session envisagée: explorcamps ( possibilité de montrer les outils notamment la réalité virtuelle dans le cadre d’un whorkShop)

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans le cadre de ce projet, il s’agissait d’utiliser la tablette comme outil collaboratif pour le partage entre pairs qui permet ensuite la création conjointe. Ainsi plusieurs applications comme Google expédition ou Solar Walk ont permis de s’immerger dans l’espace.

    Les réseaux sociaux ont été largement utilisés également car nous avons suivi Thomas Pesquet sur Twitter et utilisé Snapchat pour « se grimer » en extraterrestres. Nous avons convoqué des compétences plastiques avec deux autres applications qui ont permis de recréer des scènes pour illustrer notre récit notamment Lens FX pour le montage d’images.

    Pour finir, le travail a été relu pour être intégré dans une présentation emaze depuis plusieurs ordinateurs dans le but de poursuivre le travail coopératif.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le travail au fil de l’écriture s’est effectué en binôme ou trinôme, cela est essentiel pour l’écriture notamment dans le cadre de la science-fiction où les idées ne peuvent émerger seules.

    En effet, il faut avoir une large culture littéraire pour identifier les codes du genre. Les échanges sont donc essentiels à la co-construction du petit chef d’œuvre à la Freinet.

    De plus, grâce à leurs passages écrits, chaque groupe contribue à l’élaboration de l’œuvre finale. Il s’agit donc bien de partages, d’échanges et de contributions.

    Apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves sont ravis du résultat obtenu et très fiers de la publication de leurs écrits. Ils s’attachent beaucoup au contenu et espère être lu. Un petit livret papier est également disponible pour les élèves n’ayant pas accès facilement à internet.
    Les compétences ont été évaluées au fil de l’écriture. Les élèves étaient dans un processus d’auto-évaluation et d’évaluation par les pairs.

    La place de l’enseignant est infime: il est accompagnateur, prescripteur de conseils, de ressources mais laisse toute sa place à l’élève qui construit son propre parcours.

    Plus d’infos sur Amélie Mariottat.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat serait-il sur le point de détrôner Facebook ? C’est ce que porte à croire le dernier sondage publié par la plateforme d’orientation Diplomeo.com.

    Quels sont les réseaux sociaux préférés des étudiants ? C’est la question qu’a posé Diplomeo.com dans une étude réalisée en ligne auprès des étudiants français. Et les réponses sont éloquentes !

    En effet, selon les résultats de cette enquête exclusive, Facebook reste le réseau préféré des jeunes (45%). Mais la grosse surprise arrive juste derrière : Snapchat (19%) devance Instagram (18%), Twitter (12%), Pinterest (3%) et LinkedIn (3%).

    Une utilisation fréquente

    Et la surprise est encore plus grande lorsque l’on demande aux étudiants sur quels réseaux sociaux ils sont inscrits. Snapchat arrive en deuxième position (82%), non loin derrière Facebook (93%) et loin devant Instagram (64%), Twitter (53%), LinkedIn (44%), Pinterest (32%) et Periscope (10%).

    D’ailleurs, la plupart des étudiants utilisent Snapchat au moins une fois par jour. En effet, selon l’enquête de Diplomeo, 67% des étudiants utilisent le réseau social de partage de photos et de vidéos au moins une fois par jour. C’est moins que Facebook (84%) mais beaucoup plus qu’Instagram (47%) et Twitter (25%).

    Solène, 22 ans, étudiante dans une école de commerce parisienne n’est pas surprise par ces résultats : « J’utilise Snapchat tous les jours, et plusieurs fois dans la journée. C’est un moyen de communiquer avec mes amis, de se donner des nouvelles régulières. Ce qui me plaît beaucoup dans cette application, c’est son instantanéité. Je trouve que c’est une très belle innovation », témoigne-t-elle.

    Facebook toujours en tête

    Malgré cette belle percée de Snapchat, Facebook reste en tête des réseaux sociaux préférés des étudiants, mais aussi, des réseaux sociaux les plus utilisés.

    « Facebook, c’est différent, reprend Solène. L’an dernier, je suis parti à l’étranger et j’ai rencontré plein de nouvelles personnes. Maintenant, je reste en contact avec eux grâce à Facebook. Puis, Facebook m’aide aussi à me tenir au courant de l’actualité et à échanger avec mes amis de promo », ajoute-t-elle. Un atout que notent la plupart des étudiants.

    En effet, selon les chiffres de l’enquête, 79% des étudiants déclarent utiliser Facebook pour travailler avec leurs camarades. 59% avouent même utiliser ce réseau social au moins une fois par semaine pour les révisions…

  • Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux

    Un article du portail national éduscol, l’actualité du numérique.

    L’article de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (RFSIC ) prend appui sur certains des résultats de l’étude JAMES (Jeunes/Activité/Médias/Enquête suisse) menée en 2012, en partenariat avec les Universités de Zürich, de Lugano et de Genève.

    Cette enquête visait à mesurer les usages des médias et réseaux sociaux par les adolescents et, à l’échelle suisse, à combler un manque en matière de recherche sur les pratiques médiatiques des adolescents.

    Les auteurs du présent article s’appuient notamment sur un questionnaire fermé et standardisé, soumis à un échantillon de 1169 élèves âgés de 12 à 19 ans, et fréquentant des écoles (écoles de commerce, collèges) ou établissements professionnels (places d’apprentissage).

    Usages des médias chez les adolescents

     

    L’étude relève que les « 15-19 ans » ne sont que 16 % en France à lire la presse (gratuite et payante) tous les jours en 2009. Par comparaison, ils sont en Suisse, en 2012, plus de 50 % (58 % entre 16 et 19 ans) à le faire tous les jours ou plusieurs fois par semaine.

    Concernant les garçons et leur attrait pour les jeux vidéo, on constate que cette pratique diminue dès « 14-15 ans », lorsque l’adolescent s’investit dans d’autres activités, notamment les sorties et les relations avec ses pairs sur les réseaux sociaux.

    Ce phénomène de transfert, qui n’exclut pas selon l’étude des pratiques multitâches (35 % des adolescents parviennent par exemple à écouter ou à regarder la télévision en naviguant sur internet), s’observe également dans les pratiques lectorales avec une baisse d’intérêt pour la lecture de livres. Pour l’adolescent, la lecture de livres et de revues, contrairement au temps passé sur les réseaux sociaux, n’est pas perçue comme un moyen de reconnaissance relationnelle.

    La lecture de la presse gratuite reste toutefois une pratique régulière : à partir de 16 ans, la presse, principalement gratuite, bénéficie d’un regain d’intérêt (36 % de lecteurs réguliers avant 16 ans, mais 55 % à 58 % des adolescents sont des lecteurs réguliers de la presse papier).

    Dès 18 ans, la conversion vers la lecture des journaux en ligne devient significative, puisque 29 % des « 18-19 ans » lisent tous les jours ou plusieurs fois par semaine des quotidiens sur le Net. Les médias traditionnels ne sont pas ignorés dans ce contexte puisqu’un adolescent sur deux continue d’écouter régulièrement la radio, alors que 70 % à 80 % d’entre eux, selon leur âge, continuent à regarder la télévision tous les jours ou presque.

    Pratiques informationnelles des adolescents

     

    La large utilisation des smartphones chez les jeunes favorise le développement des pratiques informationnelles sur Internet et sur le Web 2.0, notamment l’usage des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, moyens privilégiés de recherche d’informations.

    Facebook et Instagram sont les deux sites attirant le plus de souscripteurs.

    La variation la plus prononcée du taux d’adhésion à Facebook , précisent les auteurs, se situe à 14 ans, âge charnière, puisque d’un taux d’usage régulier de 59 % chez les « 12-13 ans » on passe à 86 % pour les « 14-15 ans ». Les sites de réseaux sociaux favorisent l’interlocution et les échanges synchroniques.

    L’étude indique que « l’adolescent apparaît comme un individu en état de veille quotidien, observateur et évaluateur des profils de ses amis, qui entend contrôler son environnement immédiat ». Les réseaux sociaux sont aussi, parfois, le lieu d’expériences négatives en ligne.

    Les réseaux sociaux ou les forums sont en effet des plateformes potentiellement propices aux dérapages. Les propos délictueux et les agressions verbales sont fréquents sur les plateformes où on peut agir anonymement, sans s’exposer aux regards des autres, et disparaître en un clic de souris. Les agressions dont peuvent être victimes les adolescents (notamment la tranche d’âge des 16-17 ans) sont de plusieurs types : la diffusion d’informations fausses ou de propos offensants, la menace, la publication en ligne de photographies ou de vidéos sans autorisation de la personne concernée.

    Ces outils, conclut l’étude, « se conçoivent alors aisément comme des espaces de rituels initiatiques et des territoires d’expérience, par lesquels les adolescents apprennent, par essais et erreurs, à négocier leur réputation en ligne et à gérer des données personnelles qui peuvent circuler à leur insu ».

    Sources et références complémentaires

    Patrick Amey et Sébastien Salerno, « Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 6 | 2015, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 23 avril 2015. URL : http://rfsic.revues.org/1283

    JAMES 2014 : Rapport sur les résultats de l’étude