Étiquette : Quai Branly

  • Exposition « PERSONA, étrangement humain » au musée du Quai Branly

    Exposition « PERSONA, étrangement humain » au musée du Quai Branly

    [callout]Le chamane qui convoque les esprits à travers une statuette prenant les traits des dieux, l’enfant qui voue une passion à son doudou, tous ceux qui conversent avec l’animal de compagnie, ami commun du quotidien… partout, les frontières entre l’humain et tout ce qui l’entoure semblent de plus en plus perméables, soulevant des questions plus larges de cohabitation entre l’homme, l’objet, l’animal et la machine.[/callout]

    A l’heure des grands débats sur le transhumanisme et l’intelligence artificielle, le musée du quai Branly propose une exposition qui permet de comprendre les mécanismes par lesquels les cultures, des plus ancestrales au plus contemporaines, « injectent de la personne » dans les objets.

    ExpoMuseeQuaiBranly_171215À travers un ensemble exceptionnel de 230 œuvres : statues, amulettes, marionnettes, masques, robots, automates, l’exposition fait la lumière sur ces « étranges humains ».

    Analysant le processus de transformation de la matière inerte à l’objet incarné voir animé, elle explore les raisons contextuelles, les émotions provoquées (malaise, répulsion, fascination…), les relations tissées (solidarité, empathie, attachement…).

    Réunissant des objets de toute nature, souvent surprenants, parfois perturbants, l’exposition PERSONA, Étrangement humain devient un véritable laboratoire d’anthropologie, invitant le visiteur à une expérience de la rencontre, autant déstabilisante qu’enrichissante.

    Quand les arts premiers rencontrent la robotique

    L’un des domaines où les effets de personnification sont le plus discutés et où ils constituent une pièce majeure du débat est sans nul doute la robotique. De nombreuses questions se posent en effet à ceux qui cherchent à concevoir des créatures artificielles.
    Faut-il que nos artefacts nous ressemblent et jusqu’à quel point ? Sinon, de quelle manière doivent-ils différer ? Les robots sont-ils des personnes “non humaines” comme les autres ? La question vaut pour les robots, mais aussi pour toutes les créatures artificielles.

    L‘exposition PERSONA, Étrangement humain du musée du quai Branly propose de reprendre autrement ce débat sur les créatures artificielles, de l’élargir grâce à ce que nous savons de l’expérience d’autres cultures qui ont, au contraire de la nôtre, laissé proliférer les quasi-personnes ; car la question : « de quoi voulons-nous nous entourer ? » ne s’est jamais posée avec autant de force qu’aujourd’hui.

    « L’exposition décompose le problème des effets de perception de personne en s’interrogeant sur les paramètres qui font que l’on perçoit une personne plus qu’un objet dans tel ou tel artefact (sculpture, marionnette, robot, etc.) et que l’on peut développer avec elle une relation particulière ou personnalisée. L’objectif n’est pas seulement de donner à voir ces artefacts, mais de permettre aux visiteurs de se rendre compte par eux-mêmes de la manière dont on peut être conduit à attribuer à des objets une forme de personnalité, dès lors qu’ils possèdent certaines caractéristiques ou sont pris dans des dispositifs particuliers. », déclare Emmanuel Grimaud, Anthropologue, chargé de recherche au CNRS.

    Conseiller scientifique : Anne-Christine Taylor, Directeur de recherche émérite, CNRS

  • Le quai Branly continue de surfer sur la vague numérique

    Le quai Branly continue de surfer sur la vague numérique

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    Google Art Projet : les chefs d’œuvre du musée du quai Branly en un seul clic

    Le Google Art Project propose aux utilisateurs des visites inédites des plus prestigieuses institutions culturelles mondiales. Le musée du quai Branly participe à ce projet ambitieux pour proposer au public une nouvelle offre interactive et faire découvrir ou redécouvrir son architecture, sa scénographie et les chefs-d’œuvre de ses collections.

    Utilisant la technologie Street View (utilisée par Google Map), le projet permet des prises de vue à 360° et une promenade virtuelle et interactive sur le Plateau des Collections. Très facilement et n’importe où dans le monde, les visiteurs du musée peuvent se déplacer librement dans le hall du musée puis dans 9 zones du Plateau des Collections pour découvrir une centaine d’œuvres provenant d’Afrique, de Nouvelle-Calédonie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Polynésie, des Amériques du Nord et pré-Colombienne, des Îles Salomon etc.

    Parmi les œuvres documentées, le visiteur peut retrouver une sélection de plusieurs masques issus d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, d’impressionnantes statues comme la sculpture d’Ah-Puch, dieu de la mort maya, ou la tête d’ancêtre Moai monumentale, des objets rituels océaniens tels que la hache ostensoir kanak ou des gardiens de reliquaire kota du Gabon.

    Les internautes profitent d’une résolution d’images exceptionnelle qui leur permet de découvrir une œuvre dans ses moindres détails, puis ont accès à une fiche détaillée sur une sélection d’œuvres majeures et à des vidéos qui complètent leur visite.

    Le Google Art Project offre ainsi un complément aux autres outils numériques développés par le musée du quai Branly, comme le module «explorer les collections» sur le site internet où plus de 1.500 œuvres sont actuellement accessibles en HD. Cette consultation à distance offre à la fois un premier aperçu des collections avant la visite, un moyen d’enrichir les connaissances du public et permet également aux publics empêchés -touristes éloignés, personnes à mobilité réduite, etc- d’avoir accès aux collections du musée.
    Tête d’ancêtre moai, dans le hall du musée du quai Branly.

    Google Art Project +

    – On démarre : dans le hall du musée avec la tête d’ancêtre moai, le mât totem kaiget, l’installation contemporaine The River de Charles Sandison, et la tour des instruments de musique.
    – On poursuit : au cœur de 9 zones géographiques du Plateau des Collections : l’Afrique, la Nouvelle Calédonie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Polynésie, les Amériques du Nord    et    pré- Colombienne, les Îles    Salomon et  autour des masques Mélanésiens et Dogon.
    -On profite : de la facilité d’utilisation, de la très haute définition des photos proposées, des notices détaillées et des vidéos pour découvrir masques, sculptures et autres objets rituels issus des collections du musée.

    Le Quai branly est le premier musée national à proposer l’achat du « m-ticket », billet dématérialisé sur iPhone pour l’accès à ses collections permanentes.
    Depuis mai 2010, les utilisateurs de téléphones portables peuvent désormais, grâce à leur mobile, acheter leurs billets en ligne et accéder directement à tous les espaces d’exposition du musée du quai Branly.

    Le « m-ticket » se présente sous la forme d’un code barre unique et infalsifiable, lu à l’entrée du musée grâce au parc de lecteurs de dernière génération dont l’établissement s’est doté.
    Cette solution permet au visiteur d’effectuer l’achat de ses billets quel que soit l’endroit où il se trouve.
    Rapidité, obtention instantanée des billets, souplesse d’utilisation, ce nouveau service permet d’améliorer l’accueil des visiteurs tout en poursuivant l’inscription résolue du musée dans une démarche de développement durable.

    Plus d’infos : www.quaibranly.fr

    publié

  • Le Musée du Quai Branly surfe toujours sur la vague numérique

    Le Musée du Quai Branly surfe toujours sur la vague numérique

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    Développée grâce au mécénat de compétence de Augusta Reeves Group, l’application mise en place en collaboration étroite avec les équipes du musée du quai Branly propose notamment l’agenda complet de ses manifestations (expositions, spectacles vivants, évènements et conférences…), une visite en vidéo du musée avec Stéphane Martin, président du musée (version sous-titrée également disponible), 4 vidéos de présentation des collections (une par aire géographique, disponible en version sous titrée également), ainsi que 4 promenades thématiques au cœur des collections : «Masques», «Rites funéraires», «Parure et ornements», «Féminité, fertilité».

    L’application contient également des informations pratiques, dont un plan d’accès interactif (affichage des accès piétons, parkings, Métro ou bus)

    Les utilisateurs ont aussi la possibilité de créer puis d’envoyer à leurs contacts une carte postale virtuelle du musée grâce à une sélection de visuels à personnaliser.

    Les Atouts du support Android : dans un contexte économique croissant de l’Android Market™ (augmentation 3 fois plus rapide en un an que l’App Store d’Apple), l’application «musée du quai Branly» est donc aujourd’hui accessible gratuitement au plus grand nombre d’utilisateurs de smartphones en France.

    Outre sa facilité d’utilisation et son confort de lecture, l’application est déclinée selon les 3 résolutions d’écran les plus couramment utilisées (320X480, 480X800 et 480X854 pixels), assurant ainsi le fonctionnement optimal de ses contenus quelque soit l’appareil mobile utilisé. Le système d’exploitation Open source de Google permet aussi la portabilité de l’application vers d’autres terminaux (comme les tablettes) et l’intégration des services de cartographie de Google offrent une option de Géolocalisation pour un meilleur repérage et une possibilité de zoom de qualité.

    Précurseur en termes de nouvelles technologies parmi les musées français, le musée du quai Branly continue donc d’offrir au public un accès gratuit, facile, riche et interactif à ses collections.

    Plus d’infos sur : www.quaibranly.fr