Étiquette : publics specifiques

  • L’Arbradys :  l’Édition accessible dys, lisible par tous !

    L’Arbradys : l’Édition accessible dys, lisible par tous !

     

    L’Arbradys est une maison d’édition jeunesse spécialisée Dys, créateur de contenus culturels adaptés à une lecture différente, spécialisée dans la dyspraxie, la dyslexie, la dysphasie et les troubles de lecture.

    L’Arbradys, c’est l’association de Stéphanie Paris, professionnelle de l’accompagnement de porteurs d’affaires, maman d’un jeune garçon dyspraxique et de Sophie Noel, anciennement responsable des Opérations dans la traduction technique, reconvertie dans l’édition numérique. Amies de lycée, elles ont décidé de mutualiser leurs compétences individuelles et leurs expériences professionnelles passées, pour démarrer leur Startup courant 2016.

    En amont du projet, elles se sont entourées de spécialistes experts des troubles Dys afin de recueillir leurs recommandations et de rédiger les chartes graphiques et rédactionnelles des contenus qu’elles envisageaient. Ainsi, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciennes et orthoptistes leur ont apporté leur expertise et conseils.

    Afin de compléter leur équipe, elles ont également rapidement rencontré Christel Pigeon, auteur-journaliste, elle-même impliquée dans la cause Dys, ainsi que Florence Richin, graphiste-maquettiste, qui s’est formée et adaptée aux notions de maquette accessible et de bruits visuels.

    Les troubles Dys ?

    En France, on estime à plus de 15% le nombre d’enfants par classe d’âge touchés par les troubles DYS : dyslexie, dyspraxie, dysphasie… Certes, pour ces enfants, l’accès à la lecture est différent, mais il n’est pas impossible, dès lors que les contenus sont pensés pour eux et que les technologies modernes sont mises à contribution.

    La dyslexie est un trouble de la lecture et de l’écriture, la dyspraxie, un trouble de la motricité fine qui affecte le parcours de l’œil, et enfin la dysphasie, un trouble de la communication ayant des répercussions importantes sur la lecture.

    En France, 1 illettré sur 5 est Dys…

    Le constat

    Les 2 co-fondatrices de L’Arbradys, Stéphanie Paris et Sophie Noel, ont fait le constat suivant : l’offre de lecture adaptée aux enfants Dys reste faible, bien que le sujet semble connaître un intérêt nouveau. Des albums ou histoires adaptés aux enfants dyslexiques commencent à voir le jour, que ce soit chez les éditeurs traditionnels, les éditeurs spécialisés ou même chez quelques startups. Mais nombreuses sont les thématiques de la littérature ou de la presse jeunesse pour lesquelles l’offre est quasi inexistante.

    L’offre de L’Arbradys

    L’Arbradys, c’est un arbre de la connaissance pour Dys, une offre de lecture adaptée, numérique et papier, sur des sujets de la connaissance ou de l’actualité, pour des enfants de primaire et de collège, dans le cadre familial, scolaire, culturel ou thérapeutique.

    Dys-moi l’Actu !, c’est le média d’actualité que L’Arbradys publie depuis le début de l’été 2016 :

    • des maquettes épurées pour faciliter la lecture et le repérage visuo-spatial
    • pour un même contenu, des adaptations spécifiques à la dyslexie ou à la dyspraxie
    • une syntaxe simple, des textes pédagogiques, pour enfants de primaire et de collège
    • une version papier, enrichie de voix pour entendre et comprendre les textes
    • une version numérique interactive, avec enrichissements sonores, photos, vidéos…
    • une charte rédactionnelle et graphique pilotée par un comité de thérapeutes-experts
    • Le modèle économique

    De l’actu en 2 adaptations, 2 formats, 2 niveaux scolaires… Ce sont donc des possibilités de vente multiples mais qui se résument simplement : des achats au titre, des formules d’abonnement que le parent ou le thérapeute choisit en fonction des besoins du futur lecteur. L’Arbradys, c’est aussi une offre spécifique à destination des institutionnels, qu’ils soient enseignants, éducateurs ou bibliothécaires.

    La diffusion / commercialisation

    A ce stade, L’Arbradys commercialise son média via son propre site Web, assurant sa promotion via les réseaux sociaux. Toutefois, depuis le début 2017, des sites partenaires (Livres Accès, Ugodys) mettent en avant son offre. Par ailleurs, des bibliothèques/médiathèques et libraires spécialisés se sont également lancés dans la diffusion.

  • Langue des Signes Française 2.0

    Langue des Signes Française 2.0

    Enseignante de LSF (Langue des Signes Française) dans l’académie de Strasbourg, Peggy Rethoret a vu ses méthodes de travail révolutionnées grâce aux tablettes. Elle nous décrit ce sentiment dans la vidéo ci-contre en donnant plusieurs exemples concrets.

    Elle s’occupe des élèves sourds au collège et au lycée avec lesquels elle approfondit la langue des signes.

    « La Langue des Signes ne s’écrit pas ; tout est visuel. Les tablettes sont donc incontournables ».

    « On peut travailler sur la langue de manière très précise et chacun peut le faire à son rythme« , ajoute t-elle.

     

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Nous avons rencontré Baptiste Melgarejo lors d’EduSpot France pour nous parler de la création de son tiers lieu, « le FabUlis 3.0 », un laboratoire pour l’Ecole Inclusive, qui favorise la mutualisation des moyens humains et matériels permettant l’apprentissage de tous pour tous.

    « C’est un lieu où on change notre posture d’enseignement et où on permet aux élèves de faire de l’apprentissage pair à pair ».

    C’est un tiers lieu qui est à la frontière avec l’école, la société, les industriels et les professionnels et qui permet à tous d’apprendre autour de la question du handicap.

    « C’est un lieu multi-pédagogies, pluridisciplinaires et inter-niveaux« .

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre et sur respire.eduscol.education.fr

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

     

     

     

  • Aider les enfants DYS à grandir dans le monde numérique

    Aider les enfants DYS à grandir dans le monde numérique

    Une BD en pictodescription pour sensibiliser les enfants en difficulté de lecture aux enjeux d’internet !

    Troubles DYS et difficultés de lectures, de quoi s’agit -il ?

    Selon Franck Ramus, docteur en sciences cognitives de l’EHESS et chargé de recherche au CNRS, 1 à 2 enfants par classe souffriraient de troubles dys. Il semble donc important pour les parents, comme pour les enseignants, de comprendre ces troubles afin de les appréhender le plus tôt possible.

    Les troubles DYS comprennent :

    • Les troubles de la lecture (acquisition du langage écrit) : on parle de dyslexie
    • Les troubles du développement moteur et de l’écriture : on parle de dyspraxie
    • Les troubles des activités numériques : on parle de dyscalculie.
    • Les troubles du langage oral : on parle de dysphasie.
    • Les troubles de l’attention

    Ressources de sensibilisation pour les enfants DYS : un manque à combler

    Comme presque tous les enfants, les jeunes qui souffrent de « troubles dys » ou cognitifs, sont de grands utilisateurs d’Internet et des réseaux sociaux. Des utilisateurs, souvent coupés des informations de sensibilisation qui ne prennent pas en compte leurs difficultés.

    Ces enfants sont donc à même de développer davantage de comportements à risque que la moyenne. C’est pourquoi il est important de leur donner des clés de compréhension des enjeux d’internet.

    C’est l’objectif de l’édition adaptée de la bande dessinée originale « Vinz et Lou sur Internet ».

    Une méthode pour faciliter la compréhension 

    Ayant à cœur de toucher le maximum d’enfants, Tralalere mixe deux approches :

    – Un découpage syllabique en couleur : aussi appelée méthode d’imprégnation syllabique, cette technique mise au point par l’orthophoniste Dominique Garnier-Lasek facilite la discrimination des syllabes. Elle consiste à alterner les couleurs afin de permettre une meilleure reconnaissance des syllabes et des mots.

    – L’ajout de pictogrammes au-dessus des mots : on sait que l’ajout d’une illustration, en concordance avec le texte renforce la compréhension des textes pour tous les enfants. Concrètement, l’intégration texte-picto incite l’enfant à faire des va-et-vient entre mots et images, l’un aidant à comprendre et maîtriser l’autre.

    Source : Tralalere