Étiquette : politique

  • L’élection présidentielle vue par les enfants

    L’élection présidentielle vue par les enfants

    A à peine plus d’un mois de l’élection présidentielle, Squla, plateforme de jeux éducatifs en ligne, et Ipsos ont interrogé des enfants de 6 à 12 ans sur la manière dont ils perçoivent ce temps fort de la vie politique française, leurs connaissances sur le sujet mais aussi leurs attentes à l’égard du prochain Président.

    Chiffres clés

    – Plus de 4 enfants sur 5 (86%) sont au fait de la campagne électorale en cours

    – 92% d’entre eux entendent parler politique à la maison

    – 90% des enfants connaissent le nom du Président actuel

    – Pour 52% d’entre eux, la principale priorité du Président doit être de lutter contre les terroristes

    – Améliorer l’école en faisant que ce soit plus facile et agréable d’apprendre, cité par 35% des répondants, vient en 4ème position

    La politique n’est pas un sujet tabou à la maison

    A deux mois de l’élection présidentielle, les petits Français sont tout à fait conscients de la campagne électorale qui est en cours : 86% des 6-12 ans (et même 95% des 10-12 ans) savent que l’élection présidentielle approche et une très large majorité d’entre eux sait que cette élection aura lieu cette année (92%).

    Si les enfants sont autant au fait de la campagne électorale en cours, c’est notamment parce qu’ils sont très nombreux à entendre parler politique à la maison (92% dont 16% souvent). Lorsqu’on parle politique chez eux, c’est avant tout pour expliquer (57%).

    La politique suscite dans l’ensemble un intérêt modéré chez les enfants : 27% disent s’y intéresser « beaucoup » ou « assez », une proportion comparable aux 30% d’enfants qui disent avoir de l’intérêt pour la campagne électorale en cours.

    Un niveau de connaissance sur l’élection présidentielle honorable

    Interrogés sur le nom du président de la République, les petits Français sont 90% à être capables de citer François Hollande, bien qu’avec des variations orthographiques importantes.
    François Hollande est d’ailleurs la personnalité politique la mieux reconnue par les enfants (parmi 5 photos de personnalités proposées aux enfants) : 98% d’entre eux savent en voyant sa photo qu’il s’agit de François Hollande.

    Soumis à un test de connaissances sur l’élection présidentielle relativement complexe, les enfants obtiennent en moyenne la note de 5,3/10. Les enfants plus âgés obtiennent assez logiquement une meilleure note (6,3 contre 4,6/10 pour les 6-9 ans), mais aussi les enfants de CSP+ (5,6 contre 4,9 pour les CSP-), plus exposés à cette thématique à la maison. En revanche, si les filles se disent moins intéressées par le sujet, elles obtiennent une meilleure note moyenne à ce test (5,5 contre 5,2 pour les garçons).

    Les priorités assignés par les enfants au futur président

    Reflet de ces temps troublés, la principale priorité assignée par les enfants au prochain président de la République est de lutter contre les terroristes (52%). De la même manière, si les 10-12 ans sont encore plus nombreux à citer cette priorité (55%), les plus petits assignent eux aussi au président le même objectif prioritaire (49%).

    Vient ensuite la lutte contre la pauvreté (« améliorer la situation des gens pauvres, des sans domicile fixe »), citée par 39% des enfants, à égalité avec la protection de la nature (39%).

    Améliorer l’école en faisant que ce soit plus facile et agréable d’apprendre vient en 4ème position, cité par 35% des enfants (38% des garçons), à égalité avec la lutte contre le chômage et devant la santé et le pouvoir d’achat.

    Pour améliorer l’école, les enfants ont une idée précise de ce qu’il faudrait faire. Ils ne demandent pas prioritairement plus de récréations (seulement 5%) ou de sport par exemple (7%), mais avant tout de pouvoir apprendre plus souvent les mathématiques et le français sous forme de jeux (24% en feraient même leur première décision pour l’école s’ils étaient président).

    Source : Squla
    Méthodologie : Ipsos a interrogé par internet, du 7 au 14 février, 502 enfants âgés de 6 à 12 ans (représentatifs de cette population en termes de sexe, d’âge, de profession de la personne de référence du foyer, de catégorie d’agglomération et de région).
     
    À propos de Squla :
    Squla est une plateforme de jeux éducatifs en ligne. Son contenu est entièrement basé sur le programme scolaire, proposé et/ou validé par les éditions Nathan. Elle est totalement sécurisée pour que les enfants puissent profiter… sans que les parents aient à s’inquiéter. Squla permet de préparer une évaluation en s’amusant, en dédramatisant et en développant le plaisir d’apprendre. La plateforme offre à chaque enfant la possibilité d’avancer à son rythme, en occupant efficacement le temps de celles et ceux qui terminent les exercices habituels en avance et permettant à d’autres de pratiquer davantage certaines matières si besoin ou de revenir sur certains points.

  • Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Axelle Tessandier, Déléguée nationale du mouvement « En Marche », est venue présenter les éléments du programme d’Emmanuel Macron sur le sujet du numérique dans l’éducation. Au sortir de son intervention, nous l’avons interrogé notamment sur l’annonce récente qui a retenu toutes les attentions, à savoir : l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires jusqu’au collège.

    Alors que de plus en plus d’enseignants tendent à utiliser les appareils connectés des élèves pour leur pédagogie en classe selon le mouvement « BYOD » et que certains y parviennent très bien (voir notre dossier à ce sujet), Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la marre avec son annonce d’interdire totalement les portables à l’école.

    Les enseignants, présents en nombre sur l’évènement EduSpot qui se tient au palais des congrès du 08 au 10 mars, ont saisi l’occasion pour interpeller Axelle Tessandier sur cette mesure qui leur semblent « hors du temps », alors que le mouvement progressiste prône la modernité, le positivisme et les « nouvelles chances et opportunités ».

    Dans l’interview ci-contre, Axelle Tessandier nous donne quelques éléments de réponse sur le sujet.

    « J’ai mesuré aujourd’hui sur EduSpot à quelle point cette proposition avait fait du bruit »

    « Nous sommes là pour libérer les énergies et j’ai vu aujourd’hui beaucoup d’actrices et d’acteurs qui ont envie de révolutionner l’éducation et de libérer les énergies, de faire que les élèves soient bien et soient dans les meilleures conditions pour apprendre, pour partager et collaborer et, dans notre mouvement, nous ne prônons que ça donc c’est évidemment quelque chose que nous ne devons pousser et encourager« .

     

    source image : pixabay.com

     

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • PLF 2013 : La concertation se poursuit entre les professionnels du numérique, le Gouvernement et le Parlement

    PLF 2013 : La concertation se poursuit entre les professionnels du numérique, le Gouvernement et le Parlement

    L’AFDEL, le SNJV et SYNTEC NUMERIQUE remettent aux parlementaires de la commission des Finances de l’Assemblée nationale leur plateforme commune de propositions pour l’aménagement du Projet de Loi de Finances pour 2013 concernant la fiscalité sur les plus-values de cession.

    Ces propositions ont déjà été remises aux ministres Pierre Moscovici et Fleur Pellerin lors de la réunion du jeudi 4 octobre. Les organisations professionnelles participeront également à la réunion de travail organisée mardi 9 octobre par Mme Pellerin sur ce sujet.

    Dans l’attente de connaître le contenu des amendements donnant corps aux annonces d’aménagement de la Loi de Finances portés par les deux ministres, les syndicats du numérique souhaitent porter à la connaissance du Parlement leur analyse des répercutions du texte présenté par le Gouvernement, notamment pour les entrepreneurs de l’écosystème innovant du numérique. M. Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances est destinataire de ces propositions.

    De surcroît, les organisations professionnelles représentatives des entreprises du numérique répondent très favorablement à la poursuite de la concertation proposée par Mme Fleur Pellerin ce mardi 9 octobre, à l’occasion de deux réunions à Bercy : l’une réunissant les représentants des entreprises (AFDEL, SNJV, Syntec numérique, Comité Richelieu), et l’autre les investisseurs.

    Dans un contexte de crise économique, elles restent déterminées à poursuivre, dans l’intérêt collectif, le soutien à l’entrepreneuriat des entreprises innovantes, qui ont besoin d’un cadre fiscal lisible et stable, afin de favoriser la consolidation de leur développement, moteur de croissance de notre économie.

  • Un jeu sérieux en classe pour initier à la vie politique

    « The new voting Foundation » a largement contribué au projet du jeu. Cet organisme, conscient du manque de connaissances politiques de la jeunesse néerlandaise, a décidé de faire évoluer les choses.
    Avant de concevoir le jeu, ils se sont posés les questions : comment les enseignants doivent-ils enseigner ce sujet et comment les élèves ont-ils envie d’apprendre ?

    « Nous avons pris également en considération l’environnement des nouvelles technologies dans les écoles, afin que le jeu soit facilement accessible à tous, enseignants et élèves« , souligne Joke Wittenveen – Consultante Xmediaworks/Producteur de Serious Game.

    Les principes du jeu : la salle de classe représente le parlement européen. L’ordinateur ou la tablette est utilisée comme un bureau virtuel ; le téléphone mobile est quand à lui utilisé pour envoyer des messages d’alerte.

    Le jeu commence par « une roue de la fortune » qui décide de votre âge et de votre situation ainsi que du parti politique auquel vous appartenez dans le parlement européen.

    C’est un jeu qui a été bien accueilli par les élèves, qui sont vite rentrés dans la partie; « la première question posée par les enfants « comment peut-on faire pour obtenir des bonus » « ?, confie Joke Wittenveen.

    C’est un jeu à trois niveaux :
    le niveau 1 est une sorte d’introduction à l’Union européenne, sa structure, son fonctionnement ; afin que les élèves acquièrent les notions de base. Il fait également utilisé facebook, twitter, les emails mais cette fois dans une situation différente de leurs usages habituels. Et comme les enfants ne sont pas tous du même parti politique, ils jouent à se convaincre entre eux en défendant leurs idées.

    Le niveau 2 leur permet de rentrer plus en profondeur sur des sujets politiques ; ils doivent analyser des textes, préparer des débats.

    Au niveau 3, ils doivent présenter leur parti et ses idées, sous forme de « pitch ».  ils organisent un débat, ce qui rend la salle de classe très vivante ! Et enfin, ils sont amenés à voter des sujets.
    Le rôle du professeur est essentiel dans ce jeu. Il contrôle le temps, les twits, les messages qui sont diffusés…
    Le jeu dure environ 3 heures (1 heure en classe, 1 heure à la maison, et à nouveau 1 heure dans la classe).

    Quelques éléments : Le parlement européen a aidé en fournissant les contenus pour le jeu. La conception du jeu a duré environ 1 an et demi.. C’est un environnement fermé qui a besoin d’un identifiant et d’un mot de passe pour permettre l’accès au jeu.

    Actuellement, le jeu est disponible en langue néerlandaise mais va être traduit très prochainement. Si vous êtes intéressé par une version française, vous pouvez contacter www.wettenstrijd.nl