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  • Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    « Les 8-13 ans, les écrans et le sommeil », une enquête réalisée en décembre 2015 par la classe de 1ère STMG de Jeanne d’Arc à Colombes, auprès de 626 élèves du CE2 à la 4ème. Les 1ères étaient encadrés par Alexandra Audibert, professeur de management et Eric Andrade, expert en éducation numérique, en partenariat avec le Réseau Morphée (réseau de santé spécialiste du sommeil) et e-Enfance (sensibilisation des jeunes aux bons usages d’Internet).

    Les objectifs : prévention, éducation aux écrans, éducation par les pairs, usages numériques pédagogiques, initiation à la gestion de projet.

    Ce projet d’enquête et de sensibilisation à l’impact des écrans sur le sommeil , portés par deux chefs d’établissements, Mme Sylvie Chassang et M.Michel Boissin, s’inscrit dans la démarche globale de prévention et d’éducation de l’établissement. Il répond aux objectifs suivants :
    . prévention et éducation aux usages numériques responsables :

    2 faits avaient attiré notre attention sur les impacts des écrans sur le sommeil des élèves :

    . Au primaire, l’augmentation rapide du nombre d’élèves équipés d’un téléphone portable (l’enquête révèle que 28% des CM1, CM2 ont un portable, dont 60% un smartphone)

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    . Au secondaire, l’enquête réalisée en 2015 auprès des 4ème – Tle révélait que 72% consultaient les réseaux sociaux avant de dormir, et 13% la nuit > avec le rajeunissement rapide des usages numériques, nous voulions savoir ce qu’il en était des élèves du CE2 à la 4è

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    Enquetejeunesetsmartphones4_180416L’enquête permet d’impliquer des élèves de 1ère STMG dans la prévention, en valorisant leur connaissance de la réalité des usages numériques et en utilisant l’impact de la parole des lycéens auprès des primaires et des collégiens, dans un objectif d’éducation par les pairs.

    Les résultats permettent d’initier le débat à partir d’une réalité concrète avec toute la communauté éducative, élèves, parents, enseignants et éducateurs.

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    L’enquête et son analyse ont été réalisées en partenariat avec 2 associations : Le réseau Morphée, professionnels de santé spécialiste du  et l’association e-Enfance (Justine Atlan, Directrice Générale)

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    Pédagogie de projet et acquisition de compétences professionnelles numériques (learning by doing)

    Cette enquête a été l’occasion pour les élèves de 1ère STMG de réaliser un projet de A à Z, en mode collaboratif et en utilisant la plus-value des outils numériques :

    • Brainstorming pour la conception du questionnaire avec Freemind (cartes heuristiques)
    • Rédaction des questions par petits groupes, avec Word
    • Programmation du questionnaire sur un outil professionnel d’enquête en ligne: Kwiksurveys
    • Analyse et synthèse des résultats (626 répondants) avec Excel et Power Point

    Plus d’infos :
    Téléchargez les résultats complets : http://bit.ly/8-13ans-ecran-sommeil

  • Entre exposé oral et diaporama : méthodologie et usages du numérique en SVT au collège

    Entre exposé oral et diaporama : méthodologie et usages du numérique en SVT au collège

    Les élèves de Caroline Legleu ont déjà pratiqué le travail d’exposés mais cette fois-ci, elle leur demande un exposé scientifique et de « faire la relation entre un exposé oral en apportant des connaissances tout en ayant un support sous forme de diaporama qui sera mis en place au moment de leur exposé oral ».

    Le thème choisi est : « la respiration et la santé » et il se décline sous plusieurs thématiques choisies par les élèves : le tabac en tant que plante, les produits sur le marché, les méthodes pour arrêter de fumer, l’aspect économique, la législation, l’asthme, la pollution atmosphérique etc.

    « Et le but est qu’on arrive à faire un lien entre tous les exposés », explique t-elle.

    Pour ce faire, elle a demandé à chaque groupe d’élèves de poser trois questions issues de leur sujet à leurs camarades ; elle pourra donc mettre en place un questionnaire de 24 questions à l’aide des questions posées par les 8 groupes d’élèves. Les élèves auront ensuite à répondre à ce questionnaire en écoutant les exposés oraux de leurs camarades et en allant faire des recherches en parallèle.

    La recherche documentaire est aussi une partie importante du travail, tout comme réussir à faire un plan pour leur exposé, « quelque chose qui soit structuré », souligne Caroline Legleu.

    En classe, le travail s’effectue donc en groupe sur des ordinateurs portables de la « classe numérique » mis à disposition dans un chariot mobile. Puis, les élèves enregistrent leur travail sur une clé USB et peuvent ensuite le reprendre soit à la maison, soit au CDI, comme c’est le cas la plupart du temps pour cette classe « qui travaille beaucoup au CDI », précise Mme Legleu.

    Caroline Legleu insiste beaucoup sur le travail dissocié entre l’exposé oral et le diaporama sous format numérique. Elle ne veut pas non plus que ces élèves ne travaillent que sur ordinateur et que sur internet.

    Pour moi, il est important que les élèves écrivent sur papier, changent leurs idées, les barrent et qu’il reste cette trace de “brouillon“.

    Elle échange beaucoup sur cette méthode de travail avec ses collègues des autres disciplines, même si parfois « chacun est accaparé par sa matière ». Cette collaboration interdisciplinaire est essentielle surtout dans un établissement d’éducation prioritaire et

    je ne vois pas comment il est possible d’enseigner sans échanger avec les autres enseignants, souligne t-elle.

    Une mutualisation des documents entre enseignants comme la grille d’évaluation, par exemple, serait intéressante à mettre en place, même si les élèves le font déjà tout naturellement.

    « Pas plus tard qu’hier, des élèves m’ont montré ce qu’ils avaient fait comme grille d’évaluation en français (…) Des élèves qui ont un peu d’autonomie, s’y retrouvent parfaitement », conclut-elle.

     

  • Que faire des salles informatiques dans vos écoles ?

    Que faire des salles informatiques dans vos écoles ?

    Par Marie-France Bodiguian du Cabinet AMO-TICE

    Pourquoi les salles informatiques sont-elles sous utilisées ?

    Il existe 3 freins majeurs à l’utilisation des salles informatiques : techniques, pédagogiques et organisationnels

    MFBodiguian2_160215La problématique technique est généralement liée aux manques de postes, à une connexion trop lente ou irrégulière et, enfin, à un débit internet souvent trop faible pour les usages simultanés des ordinateurs. D’autant que des problématiques organisationnelles réduisent le temps consacré aux séances, initialement prévues sur une heure.

    En intégrant les allers et retours entre la salle de classe et la salle informatique ainsi que les pertes de temps dus aux problèmes de connexion, la séance est souvent réduite à 30 min.

    Une autre contrainte tient à la gestion des demi-groupes dans les salles informatiques – parfois exiguë : en effet, que faire lorsque la salle contient un nombre insuffisant de poste ? Créer des binômes ? Cette solution est peu appréciée des enseignants car les élèves se dissipent rapidement. Créer des demi-groupes ? Quelles conséquences sur l’attention des élèves ? Et s’il n’y pas d’intervenant extérieur dans la salle de classe pendant que l’enseignant est mobilisé en la salle informatique, c’est le brouhaha presque assuré !

    Conséquence : Les enseignants se découragent de se rendre en salle informatique, à moins que l’école ne bénéficie du dispositif « plus de maîtres que de classes »mis en place par l’Éducation Nationale, pour gérer ce second groupe. Ce dispositif du ministère donne la possibilité d’affecter, sur la base d’un projet pédagogique, un enseignant supplémentaire dans une école ou un groupe scolaire.

    Le manque de formation adaptée aux parcours pédagogiques comme l’absence de mutualisation des contenus dans les écoles amplifie d’autre part cette sous-utilisation des salles informatiques.

    Mais l’heure d’aller en salle informatique, pour faire de l’informatique, est révolue.

    Outre le temps des séances, les salles informatiques s’avèrent aujourd’hui inadaptées à un usage transversal du numérique dans les apprentissages, comme le stipule la loi sur la refondation de l’Ecole.

    Comment faire pour que les investissements réalisés soient pérennes ?

     

    1/ Redynamiser les salles informatiques, avec l’aide d’intervenants extérieurs ?

     

    MFBodiguian3_160215Seuls des personnes habilités par l’Éducation Nationale sont susceptible d’intervenir auprès des enseignants, sauf si, précise la loi, celle-ci présentent des « technicités spécifiques ». Or cette « technicité spécifique » peut reposer sur les compétences informatiques et numériques et peut vous permettre d’embaucher des « emplois d’avenir ».

    En effet à l’instar de la ville de Liancourt-Saint-Pierre, vous pouvez faire intervenir des « emplois d’avenir », les former, et les dépêcher dans les écoles afin d’apporter aux enseignants une aide spécifique lié au numérique. Dans le cadre d’emplois mutualisables, ils peuvent également participer aux activités périscolaires et vous apporter main forte pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires.

    Si vous choisissez d’ajouter des postes en salle informatique, pour éviter d’alourdir la gestion de la maintenance ou les investissements de renouvellement de poste sur le long terme, pensez à étudier une solution de virtualisation des postes.

    [callout]Le grand principe de la virtualisation du poste de travail consiste à afficher sur un ou plusieurs postes physiques, une image virtuelle du poste utilisateur. Cette image virtuelle du poste principal est en fait réellement exécutée sur un serveur distant.[/callout]

    MFBodiguian5_160215Les 3 avantages de la virtualisation des postes de travail :

    • Vous réduisez à terme votre facture, grâce à un terminal dit « client léger » sur chaque bureau, sans disque dur susceptible de casser. En investissement, cette solution n’est pas forcément économique, mais à terme, cela vous évitera un plan de renouvellement de matériels.
    • Les enseignants peuvent travailler à distance sur leur poste (applications disponibles depuis n’importe quel endroit et à partir de tout appareil).
    • Une maintenance réduite ! Plus besoin de déplacer des techniciens pour résoudre les problèmes : ils peuvent être gérés à distance.

    Cette solution a été mise en place avec succès par la ville de Colombes (92) dans ses écoles.

    Mais, selon les établissements, la problématique organisationnelle relative aux temps de déplacements des élèves reste entière ; tout comme la problématique pédagogique liée à aux usages quotidiens du numérique, au fil des apprentissages.

    2/ Installer des ordinateurs en fond de classe et/ou des terminaux mobiles ?

     

    MFBodiguian4_160215Pour ce second axe, vous pouvez dispatcher l’ensemble des postes de la salle informatique dans les classes, en les virtualisant en réseau local même sans internet. L’enfant reste là dans son cadre habituel et utilise le numérique comme un outil et non plus comme une fin en soi.

    Des tablettes dans des classes mobiles peuvent par ailleurs venir compléter des usages au gré des ateliers.

    Attention ! Dans les deux cas, équiper un établissement en matériel et infrastructure ne peut se réduire à de simples achats. Pensez aux mises en service et à la maintenance dés le début de votre projet. Parallèlement, et pour qu’elle ait du sens, votre stratégie doit se construire avec l’ensemble des acteurs engagés.

    Comment ? En impliquant les enseignants dans leurs futurs usages, en tissant une relation de partenariat avec les services locaux de l’Éducation Nationale. Cela vous permet de cerner leurs attentes et leurs freins face au numérique à l’école et de préparer de votre côté la conduite du changement.

    Ensemble, vous bâtirez ainsi un projet cohérent. C’est ici l’une des 7 règles à respecter pour construire votre Ecole numérique avec l’Education Nationale.

    Et vous, comment sont aujourd’hui utilisées les salles informatiques de vos écoles ? Si comme dit précédemment, elles ne répondent plus aux besoins des enseignants et des élèves en matière d’apprentissage, quelles solutions envisagez-vous pour les remplacer ?

    Et que faire pour mutualiser les matériels avec le périscolaire ?

    Faites nous partager votre expérience, vos problématiques ou les solutions que vous avez envisagées pour votre École Numérique en contactant la rédaction.

  • +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

    +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

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    Devons-nous nous réjouir de ce résultat ?
    Toute évaluation allant dans un sens positif de la pratique du numérique à l’Ecole est bonne à prendre. Détaillons en quelques points ce qui a vraiment changé entre 2012 et 2014.

    Equipement personnel de l’enseignant : de plus en plus équipés et de plus en plus en outils mobiles

    Alors que la plupart des enseignants se tournent vers des appareils personnels mobiles (ordinateurs portables, tablettes, liseuses ou Smartphones) pour leur usage à la maison et en établissement, seuls 1% des enseignants déclarent n’avoir aucun outil informatique à domicile.

    La dotation par l’établissement ou la collectivité stagne ou décroit, souligne le rapport.

    En classe, les enseignants utilisent plus le numérique

    L’usage d’un ordinateur « enseignant » et d’un matériel de vidéo projection semble être passé dans les us et coutumes de la majorité des enseignants interrogés et ils admettent que l’accès à ces outils est facilité.

    Seuls 31% d’entre eux déclarent utiliser un matériel interactif (TNI ou vidéoprojecteur) ; pour les autres, une partie d’entre eux affirme que l’accès à ces matériels serait trop compliqué ou l’autre partie avoue n’avoir jamais utilisé ce type d’équipement.

    La ressource numérique : un des points noirs des usages du numérique en classe.

    Alors que certains déclarent ne pas avoir connaissance des ressources numériques disponibles, d’autres affirment que les enseignants en sciences humaines, sociales, de sciences et de production disposent de plus de ressources que les « littéraires » ; d’autre part, les lycées semblent un peu mieux dotés que les collèges.

    « Les exploitations plus novatrices du numérique, autres que la préparation des cours (56%), le renseignement du cahier de textes numérique (62%), la saisie des notes et/ou des absences (61%), le montage de séquences en classe sans manipulation des TIC par les élèves (35%), restent très faibles ou anecdotiques, voire inexistantes pour une très large majorité lorsqu’il s’agit par exemple de faire communiquer les élèves entre eux en dehors ou dans la classe ».

    Pourtant, collaboration, partage, coopération et échanges ne sont-ils pas les maîtres mots des débats, colloques et séminaires en tout genre lorsqu’il est question de numérique dans l’éducation ? Ces valeurs, que tous plébiscitent et annoncent comme « facilitées » par le numérique, ne sont, à priori, pas encore entrées dans l’enseignement « classique » ; est-ce faute de matériel suffisant ?

    Le volet « communication avec le numérique« , pourtant n°1 dans notre société à tous les niveaux, n’a pas « matché » non plus avec l’Ecole puisqu’il ressort que « des doutes persistent sur les apports dans la communication avec les parents » ; sous-entendu : il ne ressort pas clairement que le numérique ait joué un rôle déterminant, à ce jour, pour instaurer une meilleure communication en dehors des murs de l’établissement.

    Le numérique, profitable aux enseignants mais des freins à une pratique plus régulière subsistent

    Pour terminer sur une note positive, l’enquête dit aussi :

    plus de 90% des enseignants jugent le numérique profitable à leur enseignement.

    La volonté est donc bien là ; oui mais voilà, il y a encore les fameux « freins » que tout le monde connaît, qui ralentit leur course, à savoir : l’accès à internet et ses débits encore insuffisants (pour 42% des enseignants, c’est le facteur bloquant à l’usage du numérique) ; l’anticipation comme par exemple la réservation de matériel ou de salles fait aussi partie des freins pour 38% d’entre eux.

    « Arrêt sur image » sur la salle informatique, qui fait encore « la une » dans nos établissements.

    Comment se fait-il qu’on évoque encore cette question de la réservation de « salle informatique » ? Pourtant, nous sommes actuellement dans une logique de mobilité (sous-entendu un appareil mobile par élève) en classe et hors la classe, pour tenter de casser le modèle « tragique » de l’enseignement actuel comme le décrit Daniel Peraya, professeur en technologies de l’éducation à l’Université de Genève (TECFA), en référence aux règles de la tragédie classique à savoir une unité de lieu, une unité de temps, une unité d’action.

    Effectivement, la salle informatique a encore sa place car elle en dit long sur plusieurs années d’investissement des collectivités à qui il est recommandé, pour ne pas dire demandé, aujourd’hui de changer de modèle. Patience, le numérique est bien entrain « d’entrer » dans l’Ecole, du moins au collège et au lycée, et les enseignants sont de plus en plus convaincus, en référence à cette dernière enquête.

    Auteur : Aurélie Julien

    Source des passages cités : article issu de eduscol.education.fr avec accès à l’enquête.

     

     

  • Équipements numériques : les lycées français mieux dotés en ordinateurs que la moyenne européenne

    Équipements numériques : les lycées français mieux dotés en ordinateurs que la moyenne européenne

    Les lycées d’enseignement général sont au 4e rang sur 27, avec 30 postes pour 100 élèves et les lycées professionnels au 5e rang avec 42 postes pour 100 élèves.

    Ces chiffres sont le fruit des investissements très importants que les Régions consacrent à l’éducation et aux équipements numériques en particulier, dans le cadre de la décentralisation et qui permettent de doter les lycées de tous les matériels nécessaires à la pédagogie la plus performante : ordinateurs fixes ou portables, tablettes, videoprojecteurs interactifs etc.

    Un effort équivalent est consacré à l’amélioration des infrastructures, à l’accès des lycées au très haut débit, aux ENT et à la maintenance.

    L’ARF et les Régions soutiennent ainsi la politique de développement du numérique éducatif initiée par la refondation de l’Ecole de la République.

    L’essentiel est maintenant d’accélérer le développement des usages en classe, ce qui favorise l’exercice d’une pédagogie plus individualisée et une plus grande disponibilité des enseignants pour l’accompagnement des élèves.

    Plus d’infos :
    pour consulter l’étude du Ministère de l’Education nationale, cliquez ici

    Source : Communiqué ARF

  • 10 façons dont Acer Classroom Manager peut aider les enseignants

    10 façons dont Acer Classroom Manager peut aider les enseignants

    Acer vise à promouvoir une nouvelle forme d’interaction entre les enseignants et les étudiants par l’introduction et l’utilisation de la technologie pour aider les étudiants à acquérir toutes les compétences dont ils auront besoin pour rivaliser sur un marché mondial toujours plus numérique.

    Et ceci commence dans la salle de classe avec l’Acer Classroom Manager qui combine une surveillance et une gestion perfectionnées des PC de la salle de classe avec un enseignement et un apprentissage multimédias.

    Avec son interface intuitive, spécifiquement conçue pour vous permettre de vous concentrer sur l’enseignement plutôt que de vous préoccuper de la manière d’utiliser le logiciel, Acer Classroom Manager permet de créer du contenu de cours plus passionnant tout en vous aidant à gérer facilement les PC de votre salle de classe pour garder les étudiants au travail.

    Allumer et connecter les ordinateurs
    Depuis l’ordinateur de l’enseignant, un simple clic permet d’allumer l’ensemble des ordinateurs dans la salle de classe et de les connecter afin de gagner un temps précieux en début de cours. À la fin de la journée, il en va de même pour déconnecter et éteindre l’ensemble des ordinateurs dans la salle de classe.

    Maintenir les étudiants au travail et éviter les distractions
    Éviter que les étudiants soient distraits pendant le cours et les garder au travail en limitant l’accès à certains sites Web et applications. Si nécessaire, il permet d’empêcher totalement les étudiants d’utiliser leurs ordinateurs à l’aide de la fonctionnalité de Verrouillage de souris et de clavier.

    Lancer des applications et des sites Web pour les étudiants
    Gagner du temps en lançant les applications ou sites Web sur tous les ordinateurs des élèves simultanément. Ce logiciel permet également à l’aide de la Barre d’information étudiant de fournir des raccourcis aux étudiants vers l’ensemble des documents, dossiers, applications et contenus Web dont ils ont besoin pendant le cours.

    Surveiller en temps réel l’activité de l’ensemble des étudiants de manière visuelle et audible
    Regarder et écouter ce que font les étudiants en utilisant des affichages intuitifs par onglets de l’ordinateur de chacun des étudiants. Le logiciel permet également de réaliser une capture d’écran du bureau d’un étudiant pour enregistrer ses progrès ou mettre en évidence une chose qu’il ne devrait pas faire.

    Montrer le bureau de l’enseignant, une vidéo ou une application aux étudiants
    Expliquer aux étudiants en montrant l’écran de l’enseignant, du contenu multimédia ou en mettant en avant le travail d’un autre étudiant en montrant son écran au reste de la classe.

    Partager facilement du contenu avec les étudiants
    Partager des fichiers ou des dossiers avec les étudiants par un simple glisser-déposer vers leur bureau ou leur bibliothèque de documents. Le logiciel permet également de distribuer et ramasser des travaux tout en organisation le travail terminé de chaque étudiant dans son propre dossier individuel.

    Diminuer les frais en gérant et contrôlant l’accès à l’imprimante
    Économiser de l’argent et libérer l’imprimante en contrôlant et surveillant l’utilisation de celle-ci, définir des quotas et empêcher les étudiants d’imprimer deux fois la même chose.

    Communiquer efficacement avec les étudiants
    Envoyer un message aux étudiants, chatter individuellement en toute discrétion ou collaborer en groupe. Les étudiants peuvent également demander de l’aide à l’enseignant sans que le reste de la classe ne soit informé.

    Programmer les cours et fournir un compte rendu de fin de cours efficace
    Programmer les activités des cours et fournir aux étudiants un Journal d’étudiant personnalisé
    résumant le sujet pour qu’ils puissent le consulter ultérieurement.

    Questionner et évaluer les étudiants
    Tester la compréhension et les connaissances des étudiants en utilisant un éventail de questions audio, visuelles et écrites. Les tests sont notés automatiquement et les résultats peuvent être montrés aux étudiants. Le logiciel permet également d’utiliser des questionnaires d’étudiants afin de pouvoir donner des commentaires instantanés.

    Plus d’infos :
    Acer Classroom Manager est GRATUIT pour tous les clients Acer dans le domaine éducatif

     

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  • «un collégien, un ordinateur portable» : 12 ans après, vu par Henri Emmanuelli

    Visions croisées de personnels de la collectivité, de l’éducation nationale et de ses représentants et points de vues des élèves sur cette opération d’envergure. Durant quatre épisodes, Ludovia Magazine vous fait entrer dans le monde du collège landais et de ses connexions diverses et variées…

    Quoi de mieux pour débuter cette série que d’interroger l’homme qui est à l’origine de ce vaste chantier : Henri Emmanuelli, Président du Conseil Général des Landes et Député des Landes.

    Les chiffres parlent…

    Le Président du Conseil Général rappelle que le département a investi 52 millions d’euros dans l’opération. Depuis septembre 51 000 collégiens landais ont pu bénéficier d’un ordinateur portable en prêt pendant une ou deux années de leur scolarité. Cela représente par an, l’équipement d’environ 9 500 portables remis aux collégiens de classe de 4ème et de 3ème et leurs enseignants. Mais aussi 3000 équipements fixes qui ne sont pas à négliger.
    « L’investissement en vidéoprojecteurs, TNI, le câblage dans les collèges, est aussi très important », ajoute t-il.

    Des résultats dépendant de l’implication des équipes éducatives

    Une enquête SOFRES avait été commandée fin 2008 (rendue publique à l’Université d’été de Ludovia édition 2009), par le Conseil Général afin de mesurer les usages induits par l’opération. 12 ans après ses débuts, Henri Emmanuelli avoue avoir toujours quelques difficultés à annoncer des résultats dans leur globalité.
    « Nous pouvions dire, en regardant l’enquête SOFRES, que le verre était à moitié plein, à moitié vide (…) Cela dépend beaucoup de l’implication de l’éducation nationale, des inspecteurs d’académie, des principaux de collèges, (…). Dans certains collèges, il y a un noyau très actif, dans d’autres un peu moins (…) ».

    Henri Emmanuelli regrette qu’il n’y ait pas eu de véritable politique nationale instituée par l’éducation nationale en matière d’introduction du numérique dans les écoles. Il avoue même s’être heurté, au départ, à l’éducation nationale dont certains refusaient l’arrivée et l’utilisation de ces outils en classe.

    En 2001, répondant à une double volonté, réduire la fracture numérique d’une part et introduire cet outil dans la classe d’autre part, Henri Emmanuelli souligne que l’opération aurait nécessité une politique globale d’accompagnement des enseignants, en plus des formations initiales prodiguées par l’EN en 2002. Cela ne s’est pas produit et le Président en fait mention, notamment au travers du manque de ressources numériques pédagogiques.

    De l’investissement «hors champ», dans les ressources numériques pédagogiques

    Pour combler ce manque, les Landes sont largement sorties de leur champ de compétences en investissant sur la décennie environ 4 millions d’euros en «logiciels» ; mais là encore, le département a été confronté à certaines difficultés, comme celle de trouver des ressources pour l’enseignement, peu nombreuses à l’époque, et qui commencent tout juste à se déployer aujourd’hui.

    Il donne l’exemple d’un enseignant de mathématiques de 4ème qui souhaite faire son cours avec l’ordinateur et qui dit « moi je dois faire mon cours, j’ai l’outil mais je n’ai pas le logiciel qui reprend le cours de 4ème » (…) « Il n’y a pas l’équivalent logiciel de ce qu’on a connu dans le livre », ajoute Henri Emmanuelli.

    Toujours «hors champ», la maintenance en question

    Sortant encore du champ de ses compétences, le département des Landes a également largement contribué à maintenir ses matériels «à flot» et à procéder à leur renouvellement lorsqu’ils sortaient de garantie. Trop souvent oubliée dans les discours, la maintenance des équipements numériques relève d’une véritable mission.

    Pour chance, les Landes permettent à chaque collège d’avoir son assistant d’éducation, chargé de ces différentes tâches. Personnel de l’éducation nationale, il est pourtant rémunéré indirectement par le Conseil Général des Landes, dans environ les ¾ des collèges.

    Cet état de faits est important à souligner car la présence de cette personne ressource au sein de l’établissement rassure les enseignants, comme le souligne Françoise Laurençon, Principal du collège départemental de Biscarosse.
    « La présence d’Anthony, l’assistant d’éducation, rassure beaucoup les enseignants. De plus, il s’implique vraiment dans tous les projets, y compris pédagogiques car pour aider et dépanner, il faut aussi comprendre la philosophie de l’objet que l’on construit (…) ».

    Poursuite de l’opération landaise

    Henri Emmanuelli est conscient que le secteur du numérique est en perpétuelle évolution et que cela demande toujours à se renouveler et à investir. Lorsqu’on l’interroge sur les tablettes, il reconnaît que l’outil est intéressant et a l’avantage d’être moins cher qu’un ordinateur portable.
    Cependant, il rappelle la contrainte «ressources», à laquelle il s’est déjà heurté ; faire basculer tous ces logiciels sur tablette sans changer les pratiques des enseignants est pour l’instant mission impossible !

    Non pas que le Conseil Général des Landes n’assume pas la modernité, si tant est que la tablette devait être son emblème, mais ayant déjà prouvé par cette opération avant-gardiste qu’il pouvait se montrer innovant, il souhaite poursuivre sa mission d’équipement dans l’intérêt des collégiens.

    A suivre dans le prochain épisode : l’ordinateur du collégien landais, découverte de la vie d’une «star».