Étiquette : manuels scolaires

  • Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques

    Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques

    Lib Manuels, la nouvelle application bibliothèque commune aux manuels numériques enrichis de Belin Éducation, des éditions Magnard, Delagrave, Vuibert, Lanore, et BPI.

    Depuis 2013, Belin Éducation comme les éditeurs scolaires du groupe Albin Michel (Magnard, Delagrave, Lanore et Vuibert) et les éditions BPI utilisent le format et les applications du Lib
    pour la production et la diffusion de leurs manuels numériques enrichis.

    Afin d’améliorer l’expérience utilisateurs et la rapidité d’accès aux contenus, Edulib propose de découvrir à compter du 29 mai 2017 une nouvelle version du Lib : Lib Manuels.

  • Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le manuel scolaire conserve une place déterminante dans les apprentissages scolaires et constitue un segment parmi les plus importants de l’édition scolaire. Il est possible d’imaginer aujourd’hui, en fonction de l’évolution des pratiques pédagogiques et des technologies, de nouvelles formes pour les manuels scolaires qui, tout en en garantissant ses fonctions premières, constitueront à la fois une amélioration substantielle des moyens d’apprentissage et de nouvelles perspectives éditoriales.

    C’est la volonté du projet REMASCO (pour REinventer le MAnuel SCOlaire), lancé par le GIS INEFA, qui porte sur l’élaboration de nouveaux modèles de manuels scolaires fondée sur les usages.

    Explications par Luis Galindo du Laboratoire Techné de l’université de Poitiers, dans la vidéo ci-contre.

  • Création du GIS INEFA et lancement du premier projet commun : REMASCO

    Création du GIS INEFA et lancement du premier projet commun : REMASCO

    Vincent Rosseli, chef de projet ENT à la direction de l’éducation du conseil régional Nouvelle Aquitaine, était présent sur le C2E en tant que représentant de la Région mais aussi en tant que directeur du GIS INEFA, nouvel organisateur du Campus Européen d’été.

    La présence de nombreux acteurs locaux mais aussi nationaux (Canopé, CNED, ESENESR etc) a fait naître le besoin de créer un groupement d’intérêt scientifique, GIS, intitulé INEFA pour « Innover avec le Numérique pour l’Enseignement, la Formation et les Apprentissages ».

    La vocation du GIS INEFA est de travailler ensemble pour apporter le savoir-faire de chacun et monter des projets qui répondront aux attentes de tous, sur le volet ressources et usages.

    Le premier projet fédérateur du GIS est le projet REMASCO, « réinventer le manuel scolaire au sens numérique« .

    Pour la région, l’intérêt d’appartenir au GIS est un levier d’innovation pour l’économie et l’emploi ; la dynamique autour de projets comme REMASCO entre bien dans ce champ de compétences puisqu’ils font appel aux savoirs-faire d’entreprises spécialisées dans le numérique.

    Explications avec Vincent Rosseli dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    Depuis plusieurs générations, les manuels scolaires font partie intégrante de notre univers éducatif et pédagogique. Ils sont le reflet des méthodes d’enseignements et d’apprentissages au service des enseignants et des élèves.

    Le manuel scolaire détient une fonction rassurante pour les enseignants leur servant de trame séquentielle et de guide dans les pratiques et les méthodes d’enseignements.

    En début de carrière, l’enseignant doit maîtriser sa classe (autorité à mettre en place, pédagogie avec les élèves, etc), ses contraintes personnelles telles que le stress, la fatigue, etc. Tous ces facteurs peuvent s’acquérir avec le temps et les années d’enseignements.

    Une des missions principales de l’enseignant est de s’approprier le référentiel tout en gardant une certaine liberté pédagogique.

    Les hypothèses

    Peut-on ainsi en déduire que les enseignants ayant peu d’années d’enseignements utiliseraient davantage le manuel scolaire papier dans leurs premières années d’enseignements ? Il leur permettrait en effet de se détacher de cette contrainte de planification enseignante au profit de la gestion de la classe.

    Plus un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire numérique.

    Moins un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire papier.

    Même si l’offre éditoriale ne répond pas toujours aux attentes et aux besoins, cette première hypothèse suggérerait alors que les enseignants ayant le plus d’années d’enseignements seraient alors plus enclin à utiliser le numérique dans leurs pratiques d’enseignement.

    Le mémoire de recherche

    L’enquête que je mène sur l’usage et l’appropriation des manuels scolaires papiers et numériques des enseignants de lycée tend à démontrer la corrélation entre le nombre d’années d’enseignement et l’usage des supports scolaires.

    Je vais évoquer la notion d’expérience dans ce mémoire de recherche, à ne surtout pas confondre avec « expérimenté ». Car en effet, nous pouvons être expérimenté sans avoir de l’expérience, et vice-versa.

    Je suis Morgane MADEC, étudiante en master 2 IME – Ingénierie des Médias pour l’Éducation – à l’Université de POITIERS et je vous sollicite aujourd’hui pour répondre à ce questionnaire en ligne (maximum 15mn):

    http://enquete.univ-poitiers.fr/index.php?sid=49289&lang=fr

  • Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

    Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

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    Faire entrer les ressources numériques dans l’Ecole : l’offre n’est plus le problème

    Alain Laurent, Président du GEDEM, est formel : l’offre actuelle de ressources, qu’elles soient éditoriales ou produites par les enseignants, est suffisamment étoffée pour répondre aux besoins des enseignants.
    Pour répondre à la question posée par cette table ronde, « l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ? », Alain Laurent exprime son scepticisme par rapport au terme « d’innovation ». D’après lui, l’innovation ramène à l’expérimentation.

    Cela fait 25 ans que nous expérimentons ; aujourd’hui, la question est celle de la généralisation, déclare t-il.

    Jean-Marc Merriaux, Directeur général de Canopé, parlerait davantage d’initiatives pédagogiques que d’innovations pédagogiques.

    Les enseignants, des producteurs de ressources ? Mais cela suffit-il vraiment ?

    « Aujourd’hui, l’ensemble des outils doivent permettre de renforcer l’initiative pédagogique, et donc valoriser la liberté pédagogique de l’enseignant. Cette pratique pédagogique change les habitudes, par exemple, la posture de l’enseignant dans la classe est différente ».

    Pour lui, le principe de granularité est encore à développer de même que la question de l’indexation de la ressource afin de permettre qu’elle soit utilisée par l’enseignant comme il le souhaite.

    L’enseignant est un éditeur, souligne t-il.

    « Il est amené à produire des contenus, il est un agrégateur de contenus ».

    Un autre point fondamental que Jean-Marc Merriaux soulève est qu’une ressource aujourd’hui, quand elle est pensée, doit intégrer une dimension par rapport à des fonctionnalités.
    « Jusqu’à présent, les ressources ont été pensées « enseignant centrées ».

    Il signifie par cette remarque que la ressource numérique doit aussi être « élève centrée », afin de pouvoir être utilisée en autonomie par l’élève.

    Véronique Saguez, responsable éditoriale aux éditions BORDAS mais aussi enseignante a l’avantage d’être de chaque « côté de la barrière ».
    Quoique le terme de « barrière » soit un peu caricatural, force est de constater que le dialogue éditeurs-enseignants ne saute pas aux yeux à première vue.

    Pour elle, l’enseignant ne peut se suffire des contenus qu’il produit. D’une part, parce qu’il a très peu de temps pour cette production et d’autre part, « parce que tout simplement, ce n’est pas notre métier ».

    La majorité des enseignants a besoin de parcours tout faits et c’est le rôle des éditeurs que de créer ces contenus.

    Les enseignants sont-ils capables de se retrouver dans ce marché foisonnant de ressources ? Et surtout sont-ils formés pour cela ?

    C’est sur ce point que Véronique Saguez étend son propos ; en effet, bien que les ressources soient de plus en plus « innovantes », la formation des enseignants reste une part non négligeable à prendre en compte pour une équation parfaite.

    Véronique Saguez propose la formule suivante :
    4 euros pour l’école = 2 euros pour l’équipement, 1 euro pour la formation et 1 euro pour les ressources. Et elle ajoute qu’aujourd’hui, « on est loin de cette équation ».

    Enfin, elle définit les besoins concrets pour un enseignant en classe : des ressources agrégeables, compatibles avec tous les environnements et libres de droit.

    Sur les questions d’ordre économique, Hervé Borredon, Président de l’AFINEF apporte quelques précisions.

    Le manque de visibilité économique ne motive pas les industriels du secteur à investir dans des ressources dites « innovantes ».

    Au sujet de l’offre, le constat est clair : elle est plus importante pour le second degré que pour le premier degré.

    « Au delà de ce constat, on pourrait penser que le premier degré a besoin de moins de ressources parce qu’ils n’ont pas de matériel mais cela amènerait à un raccourci un peu rapide ».

    Hervé Borredon explique que la difficulté à laquelle se heurte les éditeurs du premier degré, ce sont les investissements très importants qui doivent être engagés pour produire ces nouvelles ressources (il faut compter sur un investissement de 2-3 ans pour pouvoir obtenir une ressource « innovante »).

    La mise sur le marché est aussi très compliquée ; les produits peuvent être attractifs et plaire aux enseignants mais les réponses auxquelles se heurtent les éditeurs sont qu’il n’y a pas de budget.

    Pour investir, il faut avoir des perspectives de retombées économiques et trouver un équilibre financier au projet, rappelle Hervé Borredon

    « La filière manque cruellement de visibilité sur les budgets d’investissement et ce défaut de visibilité sur les budgets est encore plus prégnant sur le premier degré », ajoute t-il.

    La problématique gratuit-payant est-elle encore au coeur du débat ? Les enseignants deviendraient t-ils des concurrents du secteur privé ?

    Pour Alain Laurent, la cohabitation est tout à fait possible. Il rappelle l’expérience de Sésamaths, une action totalement collaborative qui a dépassé les ambitions premières des créateurs. Il explique qu’à un moment donné, Sésamaths a été confronté à une production des enseignants à grande échelle ; la question de trouver un éditeur s’est alors posée.

    La société Génération 5 a alors travaillé avec Sésamaths.
    « nous sommes tout à fait complémentaires ; nous avons apporté des compétences éditoriales (la relecture, la correction par exemples) tout simplement », souligne Alain Laurent.

    Pour lui, l’éditeur a une réelle plus-value à apporter c’est pourquoi il a sa place dans le « paysage »,

    A la question qui est posée par l’animateur de la table ronde, Eric Fourcaud, directeur de publication Ludomag, sur des enseignants qui fabriquent leur propre manuel numérique, Alain Laurent répond qu’il ne voit aucun mal à cela. Pour lui, ce sont des cas isolés.

    « Cela demande beaucoup de temps de créer son propre manuel. Je préfère me concentrer sur le suivi et les pratiques de mes élèves », ajoute Véronique Saguez, en appuyant le propos d’Alain Laurent.

    Enfin, Alain Thillay, chef du département du développement et de la diffusion des ressources numériques à la Direction du Numérique pour l’Education donne son point de vue sur les éléments qui ont alimenté le débat.

    « Au delà de la production, il y a aussi à clarifier la distribution et la diffusion des ressources ».

    L’élément perturbant est qu’aujourd’hui, il est question de contenus associés et plus seulement de ressources physiques. Le rôle de l’Etat est de donner des cadres (notamment par rapport aux règles sur les données personnelles, par exemple).

     Les enseignants sont des producteurs, c’est vrai ; mais ils ne sont pas des éditeurs de ressources, ils veulent les partager dans leur univers professionnel.

    Alain Thillay réaffirme la position du Ministère quant au dialogue engagé avec les éditeurs pour arriver à « ce point d’équilibre ».

    « Le rôle du Ministère est aussi d’avoir une approche de soutien à l’ensemble de la filière e-éducation », ajoute t-il.

     

     

  • Collectivités et école numérique : les élèves en ont plein le dos

    Collectivités et école numérique : les élèves en ont plein le dos

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    S’il est un marronnier qui a la vie dure, c’est bien celui des cartables trop lourds en cette rentrée scolaire. 

    Outre les fournitures, toujours neuves et stockées massivement dans le dit cartable, les jeunes élèves, encore mal organisés, y entassent, au cas où, tous les manuels de la classe. Bien évidemment, ils n’ont pas besoin de tout ça car leurs professeurs ne les exigent qu’à certains moments et pas en toutes circonstances. Mais les consignes à ce sujet ont été données à la va-vite ou mal comprises ou alors… les élèves, trop prudents, préfèrent emporter avec eux tous ces livres et autres cahiers pour se mettre à l’abri d’une éventuelle sanction…

    Mais les associations de parents d’élèves se trompent sur la solution. Ainsi, la FCPE, dans ce billet sur Ouest-France, qui demande que :

    « Le renouvellement des manuels scolaires soit fait en intégrant dans certaines matières l’achat d’une demi-collection supplémentaire restant au collège et évitant aux élèves d’avoir à apporter les manuels en cours ».

    Allons donc !

    En 2013, à l’heure ou la société, et l’école derrière elle, s’engagent résolument dans le numérique, les livres n’ont strictement rien à faire dans les cartables des élèves.

    Voilà ce qu’il faut dire. À aucun moment, à aucun niveau, quelle que soit la discipline !

    Passe encore qu’on continue à utiliser les livres existants, en classe ou, pourquoi pas ?, à la maison ! Mais dans ce cas, comme le suggèrent les parents d’élèves, il est bien préférable que ces livres soient et restent à la maison et qu’on utilise en classe, si besoin, une collection à part !

    Mais il ne doit pas être question de renouveler ces stocks !  Comme le suggère, en se trompant de moment, le responsable de la fédération de parents dans le billet déjà mentionné, il est urgent de fournir aux élèves des ressources pédagogiques dématérialisées, qu’elles soient disponibles sur des ouvrages d’éditeurs ou l’objet d’une création ou d’un assemblage par les professeurs. Pour y accéder, via l’ENT de l’école ou de l’établissement, les élèves doivent pouvoir disposer tout de suite de terminaux numériques polyvalents qui peuvent, eux, trouver place dans les cartables.

    Et peu importe le nom qu’on donne à ces terminaux, ordinateurs de type « notebook », tablettes, « smartphones » ou ordiphones ! Qui sait ce qu’ils seront demain ? À quoi ressembleront-ils ?

     

    Une occasion unique pour les collectivités de faire avancer l’école numérique

    On le sait, ce sont les collectivités, les communes pour les écoles, les conseils généraux pour les collèges qui procèdent à l’achat des manuels scolaires. Pour les lycées, ce sont normalement les familles qui paient les livres dont ont besoin les élèves mais les conseils régionaux, en charge des lycées, sont de plus en plus nombreux à prendre ces dépenses en charge à la place des familles.

    Mais il persiste un terrible malentendu, une gêne évidente dont font souvent part les collectivités territoriales. Elles paient, en effet, mais ne décident de rien, ni du choix des livres ni de leur usage bien sûr, toutes choses qui reviennent en premier lieu aux enseignants. Il en va de même d’ailleurs des équipements numériques dont la décision du choix et de l’opportunité de la mise en œuvre leur échappe presque complètement.

    Conscient de cette frustration, l’État semble avoir décidé de promouvoir une gouvernance territoriale en compétences partagées. Tant mieux. Nous verrons bien ce qu’il adviendra de tout ça, des délégations académiques au numérique et des missions qui sont assignées à ces dernières pour travailler avec les collectivités.

    Ludovia_ZoughebiMais, au moment de renouveler les manuels scolaires, parce qu’ils sont trop vieux ou parce que les programmes ont changé, les collectivités territoriales se retournent bien souvent vers l’État, disent-elles, en fait vers les représentants locaux de l’Éducation nationale, pour obtenir une réponse qui, bien souvent, ne vient jamais. C’est un peu ce qu’exprimait récemment Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Île-de-France à Ax-les-Thermes, sur une table ronde de l’événement Ludovia.

    Ce sont donc des graves décisions que doivent prendre bientôt les communes et les conseils généraux et régionaux, lourdes de conséquences pour leur budget et de sens pour l’engagement de l’école dans la société numérique.

    C’est la raison pour laquelle ils, les élus des collectivités et leurs services en charge des affaires scolaires, seraient bien avisés, s’ils veulent peser quelque peu sur le virage numérique que doivent prendre l’école et ses agents, cadres et professeurs. de faire les choix drastiques et définitifs qui s’imposent.

    Ils doivent d’abord être convaincus que, de manière générale, ces livres et manuels servent très peu. Évidemment, cela dépend des matières, des niveaux, des professeurs eux-mêmes, du moment de l’année. Mais, je le répète, d’une manière générale, ces livres servent très peu. Occasionnellement ou même jamais. Oh, il y a bien de temps en temps des professeurs qui y font référence pour donner du travail à la maison ou même en classe mais ce n’est guère fréquent !

    Bien sûr, on vous dira le contraire — je pressens même ici quelques commentaires courroucés ou indignés — mais, je vous l’assure, pour bien connaître mes collègues, ces livres servent peu. Oui, richement illustrés, très chers, achetés en masse, ils font le bonheur des éditeurs scolaires mais font rarement le bonheur des enseignements.

    En revanche, pour éviter ce formidable gâchis, les collectivités territoriales ont les moyens collectifs, via les associations qui les rassemblent, de négocier et contraindre les éditeurs privés et publics à fournir, non des manuels numériques qui ne seraient que les substituts des manuels classiques, mais des ressources pédagogiques numériques didactisées, granulaires, sans verrou d’aucune sorte, interopérables et donc utilisables, selon la progression et le scénario pédagogique choisi, dans toutes les disciplines et à tous niveaux, correspondant aux différents points des programmes.

    Il y a là un enjeu formidable pour demain et un service de qualité à rendre à l’école. L’affirmation d’une telle volonté résolue — après tout la gouvernance est partagée et ce sont elles qui paient — de la part des collectivités donnerait un élan décisif à cet engagement numérique que nous attendons tous, de la part de l’école, de son administration, de son encadrement, de ses maîtres enfin.

    Cerise sur le gâteau, une telle décision, qui trouverait avantage à s’anticiper et s’étaler sur quelques années, pour plus de souplesse, aurait pour conséquence immédiate d’alléger considérablement le poids des cartables. Comme de terminer, si ce n’est déjà fait, le raccordement de tout le système éducatif au haut débit.

    Il ne restera plus qu’à s’attaquer aux dizaines de cahiers de 96 pages qu’un élève de sixième doit encore transporter chaque jour dans son cartable, en plus évidemment du terminal numérique que lui aura fourni la collectivité…

    Article à retrouver sur gingko.neottia.net