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  • Un MOOC pour les élèves du lycée : BAC2SCIENCES. Interviews

    Un MOOC pour les élèves du lycée : BAC2SCIENCES. Interviews

    Elles sont cinq, professeures de SVT ou de sciences physiques qui se rencontrent au gré des réseaux sociaux comme Twitter ou de colloques sur les classes inversées organisées par l’association Inversons la Classe ! de vrais ambassadrices du “faire”, des “makers” pour les anglo-saxons, au service d’une ingénierie pédagogique moderne et efficace sensée faire réussir un plus grand nombre d’élèves.

    Enseigner certes, mais en utilisant toutes les stratégies qui permettent de s’assurer que les élèves apprennent et qui plus est avec le plaisir d’apprendre.

    Ce sont toutes les panoplies de pédagogies actives, de travail coopératif, de démarche de projet, comme les classes inversées ou d’usage de technologies numériques ludiques comme les jeux sérieux ou les outils transmédias qui sont expérimentées par ces créatrices de solutions innovantes au service des élèves.

    Car les valeurs sont naturellement au rendez vous en veillant par exemple à la gratuité de l’accès à ces ressources pour les élèves.

    Elles sont formatrices bien évidemment et l’institution sait s’appuyer sur ces praticiens chercheurs qui font évoluer la professionnalité enseignante par l’échange de pratiques et la coopération entre pairs.

    Très actives dans l’association Inversons la Classe ! Virginie MARQUET , Mélanie FENAERT et Geneviève PONSONNET ont ainsi avec d’autres collègues conçu le célèbre jeu sérieux “Survive on Mars qui associe à la dernière rentrée scolaire un plus grand nombre d’auteurs de”missions” nouvelles et donne à cet outil remarquable une vraie dimension pluridisciplinaire.

    Alors pourquoi pas un MOOC destiné aux élèves du secondaire ?

    Dans cet entretien réalisé lors du CLICx organisé par Inversons la Classe! à Ludovia#14, trois d’entre elles nous expliquent la genèse et le pourquoi d’une telle initiative.

    L’objectif de ce MOOC est d’aider les élèves de première L et ES à réviser l’épreuve du Bac Sciences . Il est organisé en cinq modules (2 thèmes : Nourrir l’humanité et Féminin Masculin ; les 2 autres thèmes au programme sont évoqués) et se déroule pendant 5 semaines.

    Chaque module se compose de plusieurs parties dans lesquelles les élèves trouveront des activités, du contenu disciplinaire, des exercices auto-correctifs, des sujets d’annales de baccalauréat avec trois parcours selon les choix afin de permettre à chacun de déterminer et d’adapter son degré d’implication en fonction de ses objectifs de révision :

    • Reporteur : l’élève consulte les ressources librement sur FUN.
    • Explorateur : l’élève s’engage dans le parcours de formation et les activités proposés sur FUN (QCM et Exercice auto-correctif).
    • Aventurier : l’élève construit son parcours et consolide ses connaissances en participant aux évaluations par les pairs.

    Il est en effet possible de travailler par groupe ou de choisir de travailler seul.

    Ce MOOC peut être également envisagé en pédagogie hybride par l’enseignant : les élèves font les activités auto-correctrices en autonomie à la maison et le professeur fait avec eux en classe les activités évaluées par les pairs.

    Il a pour but d’acquérir ou/et consolider ou/et approfondir :

    • les connaissances requises
    • les compétences liées à la rédaction d’un commentaire argumenté
    • les compétences liées à l’exploitation de documents scientifiques
    • les compétences liées à la lecture de documents scientifiques
    • les principales tendances de l’apprentissage virtuel

    D’autre projets viendront, n’en doutons pas, s’ajouter à ceux-là pour le plus grand plaisir des enseignants… et des élèves.

    Plus d’infos sur :

    Géraldine BRIDON est Professeure de S.V.T au lycée Sainte-Louise (75020), membre du GIPTIC SVT et formatrice dans l’académie de Paris. Créatrice de sites pour ses élèves: svt4ever (aides en ligne) et svt-ludik (création de jeux pédagogiques). Co-créatrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016. La pédagogie active, le travail coopératif et les BYOD sont au centre de sa pratique.

    Mélanie FENAERT est Professeure de SVT au Lycée Blaise Pascal d’Orsay (91). Formatrice dans l’académie de Versailles. Membre du GEP SVT (Groupe d’expérimentation pédagogique) de l’académie de Versailles, référent TraAM “Classes inversées en SVT” 2016-2017. Co-créatrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016 et du jeu sérieux numérique “Survive On Mars”.

    Claire LAMBERT est Professeure de SVT au lycée Jeanne d’Arc de Nancy (54). Elle pratique la classe inversée dans ses classes depuis 4 ans et conçoit ses vidéos. Elle développe l’utilisation du numérique avec ses élèves. Cette pratique lui a permis de collaborer avec des collègues d’autres académies pour co-créer le MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016.

    Virginie MARQUET est Professeure de SVT au lycée francais de Vienne (Autriche-AEFE). Adepte du numérique et de la classe inversée, elle a un master en ingénierie pédagogique. Co-auteure du jeu sérieux numérique “Survive On Mars”, auteure et co- conceptrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016.

    Geneviève PONSONNET est Professeure de physique-chimie au Lycée Blaise Pascal d’Orsay (91). Elle pratique la pédagogie inversée et est formatrice dans l’académie de Versailles. Membre du GEP physique-chimie depuis 2014 (Groupe d’expérimentation pédagogique). Co-créatrice du MOOC Bac2sciences depuis mai 2016 et de missions dans le jeu sérieux “Survive On Mars”.

     

  • Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Le lycée Saint-Sernin a fait le choix depuis plus de 10 ans, de s’abonner à l’encyclopédie Universalis ; fidèles et confortés par la fiabilité de l’information, les enseignants de toute discipline ont adopté le format numérique et ses nombreuses fonctionnalités pour un travail avec leurs élèves en classe, au CDI ou à la maison, puisque la ressource est disponible via l’ENT.

    Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.

    Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?

    Sélectionner des résultats de recherche, les affiner.

    Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.

    « C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.

    « C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».

    Plusieurs outils pratiques, intégrés à la ressource.

    Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.

    C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».

    Différencier les apprentissages : c’est aussi possible avec l’encyclopédie Universalis !

    « Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.

    Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».

    « Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.

    « Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».

    Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.

    Une diversité de médias disponibles, référencés et sourcés !

    Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.

    Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
    Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.

    C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.

    « C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.

    « C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

     

     

     

     

     

     

  • Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Christophe Alpacca est professeur de mathématiques et coordonnateur à l’Ecole Européenne de Varese en Italie. Depuis un an, il travaille sur l’utilisation de la tablette numérique (iPad) en classe avec une collègue de français, Mme Benhassine, dans une classe pilote d’un niveau équivalent à la seconde française. Ils poursuivent leur projet avec eux en classe de 1ère.

    Pour ce projet numérique sur tablettes, afin de faire réviser les élèves ou de leur faire découvrir une nouvelle notion, Christophe a créé des vidéos de mathématiques, où le professeur serait un petit avatar qu’il a nommé « Henri« .

    « Il me semblait intéressant que les élèves ne voient pas leur professeur, même si le petit avatar a ma voix, bien sûr ».

    Les élèves sont en grande majorité très enthousiastes car ils peuvent assister à un cours à la carte.  Ils maîtrisent le rythme du cours en appuyant sur pause ou en faisant des retours en arrière. Pour la mémorisation d’un cours, ces vidéos font intervenir le registre visuel et auditif à la fois.

    En mathématiques, j’ai créé un site où je poste certains cours, des tests et des examens, avec parfois aussi des exercices corrigés pour que les élèves travaillent en autonomie. J’y mets aussi les liens des vidéos que j’ai créées pour eux, afin de leur faciliter la compréhension et l’assimilation d’une notion délicate en mathématiques.

    Avec la collègue de français, ils ont créé un autre site où élèves et professeurs sont les administrateurs.

    Par exemple, l’élève qui a obtenu la meilleure note à un test, poste sa copie pour que ses camarades puissent avoir une copie « modèle » et comprendre où se trouvent les erreurs qu’ils ont commises sur leur copie.

    En cours, l’élève qui a réussi un exercice avec la correction validée par le professeur, peut envoyer à ses camarades la correction sur les iPad de ses camarades, via air drop. C’est rapide et cela ne nécessite aucune connexion internet.

    Il peut poster aussi son exercice résolu sur le site pour que ses camarades puissent retravailler l’exercice en question à la maison.

    Les élèves sont donc des acteurs à part entière du cours et de la gestion du site élèves-professeurs.

    C’est une gestion avec laquelle les élèves se familiarisent, ce projet est ambitieux et nécessitent d’avoir des élèves motivés et assez matures, comme la classe avec laquelle nous travaillons, une classe de S6 (l’équivalent d’une classe de 1ère S).

    Cela nécessite aussi une préparation en amont pour le professeur.

    Par la suite, Christophe a formé les élèves à l’utilisation de la tablette iPad et surtout « je les ai familiarisés avec les différentes applications nécessaires à la création de vidéos ».

    Puis, je suis parti du principe qu’un élève qui sait expliquer une notion ou une résolution d’un exercice est un élève qui a du recul et qui maîtrise la notion qu’il explique.

    Ainsi, Il a encouragé les élèves à constituer leur propres vidéos, par binôme.

    Le résultat, selon Christophe est de très bonne qualité. C’est ainsi qu’il a décidé de les poster sur sa chaîne Youtube, en mentionnant avec l’accord de leurs parents leur nom et leur prénom pour leur rendre hommage, après de multiples heures de travail. Leur visage n’apparaît pas, ils utilisent un avatar.

    Ils se rendent compte du labeur que cela représente. On peut dire qu’une minute de vidéo demande environ une heure de travail si tout va bien, car une erreur dans la vidéo implique un travail de correction de plusieurs heures, parfois.

    Il a ensuite demandé aux parents et à l’administration l’autorisation de rendre publiques leurs vidéos et cela devrait être fait très bientôt.

    Bien sûr, en amont, les élèves m’envoient par mail leurs exercices avec corrections pour que je puisse les rassurer sur le contenu et corriger des éventuelles erreurs.

    Parfois, pour les soulager, je peux leur créer un document sur ordinateur ou un graphique lorsqu’ils n’ont pas les outils nécessaires.

    Afin de récompenser les élèves, une note leur est attribuée. Si la vidéo est de qualité, la note maximale est accordée, ce qui a toujours été le cas car les élèves corrigent leur vidéo jusqu’à ce qu’ils estiment qu’elle est de très bonne qualité.

    Dans l’école où j’enseigne, à Varese, en Italie, les élèves de seconde, première et terminale (respectivement classes de S5, S6, S7) ont des examens de fin de semestre en décembre et juin, ce sont des rendez vous très importants qui comptent dans leur contrôle continu avec un coefficient assez fort.

    Ainsi, les vidéos créées servent de base de révisions pour leur examen, c’est plus ludique et cela change du classique exercice écrit au tableau.

    Bien sûr, cela ne remplace pas la semaine de révision où exercices au tableau (tableau interactif, ou tableau à craie) sont aussi proposés.

    Christophe Alpacca s’investit beaucoup dans ce projet auquel parents et élèves croient vraiment : un vrai travail de collaboration et de coopération !

    Plus d’infos :
    Lien pour la chaîne Youtube : www.youtube.com/channel/UCCPDhVo1x_exUx2Ei68FbAg

  • Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Gagner du temps pour les tâches simples et avoir plus de temps pour aider les élèves sur les tâches complexes : c’est la devise d’Olivier Sauret pour faire réussir ses élèves. C’est ainsi qu’il a basculé dans la classe inversée lorsqu’il cherchait à « gagner du temps ».

    Nous l’avons rencontré sur EduSpot France et il nous explique sa méthode de « classe inversée ».

    « Le point de départ de tout ce qu’on fait en classe, cela a été l’évaluation en se rendant compte qu’il y avait une corrélation assez forte entre les élèves qui savaient intuitivement se corriger et ceux qui avaient des bons résultats« .
    Olivier s’est donc dit « il faut apprendre aux élèves à se corriger« .

    « Il a fallu réfléchir à ce qu’on pouvait retirer du temps de classe et ce qu’on enlève assez facilement, c’est le temps de transmission ».

    Demander à l’élève de regarder le cours en autonomie sous la forme d’une capsule vidéo ne signifie pas de lui demander de le comprendre.
    « La compréhension sera faite en classe, ensemble« , précise Olivier Sauret.

    « Il ne faut pas penser le temps d’apprentissage séparé entre la maison et la classe. C’est vraiment une histoire de continuum ».

    Découvrez toute la philosophie d’enseignement d’Olivier Sauret dans l’interview ci-contre.

    Oliver Sauret enseigne au collège Lycée St Louise Paris XXème et non XXIème arrondissement comme cela est mentionné dans la vidéo, enregistrée dans des conditions du direct. Pardon pour cette erreur d’écriture.

     

     

  • Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Au travers de cette rubrique « Classes inversées », nous tentons de relater l’expérience d’enseignants qui pratiquent une forme de classe inversée. Sur le salon EduSpot France, nous en avons rencontré plusieurs et notamment Nicolas Vossier, professeur de physique-chimie dans l’académie de Grenoble. Il nous parle de « sa classe inversée ».

    Je ne peux pas dire depuis combien de temps je fais de la classe inversée car ce n’est pas du jour au lendemain qu’on se dit « je vais faire de la classe inversée ». C’est un long processus qui se met en place dans la durée.

    Au départ, c’est son environnement proche qui lui a donné envie de faire de la classe inversée et notamment son épouse, pour ne pas la citer, qui travaille en pédagogie Freinet depuis plusieurs années.
    « J’ai passé une quinzaine d’années à la regarder faire et à me dire que c’était juste impossible de faire cela en lycée« .

    Cela lui paraissait insurmontable car il se disait qu’il fallait beaucoup de temps pour faire ça.

    Découvrez dans l’interview ci-contre comment il pratique « sa classe inversée » dans sa discipline, la physique-chimie.

     

  • Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Texas Instruments lance en Europe, le TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board,   une nouvelle solution STEM (Science, Technology, Engineering, and Mathematics). Présentation d’un outil de classe qui met la puissance du codage et de l’ingénierie de la conception entre les mains des étudiants.

    Texas Instruments annonce le lancement européen de son TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board, un outil de classe qui initie les élèves aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception pour les préparer aux emplois de demain.

    La plupart des professeurs et des experts s’accordent sur le fait que le codage est une compétence si importante que chaque apprenant a besoin d’en connaître les bases pour réussir dans un monde qui évolue rapidement. Les activités de codage en classe suscitent un intérêt croissant dans plusieurs pays européens comme la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui travaillent à les mettre en application dans leur programme scolaire.

    Le TI-Innovator Hub, un boitier qui tient dans la paume de la main et muni d’un microcontrôleur intégré, se branche à une calculatrice graphique que de nombreux élèves du secondaire possèdent déjà, comme la TI-83 Premium CE, ou la  TI-Nspire CX CAS. Il permet d’analyser et d’expliquer le monde qui les entoure.

    Il a été créé à l’aide de la TI LaunchPad Board, la même technologie utilisée par des ingénieurs du monde entier pour concevoir des produits de pointe allant des montres intelligentes aux imprimantes 3-D.

    Par exemple, les élèves peuvent commencer par apprendre à écrire un programme pour jouer une seule note de musique, puis rassembler des sons à différentes fréquences pour jouer un morceau de musique complet.

    « Le TI-Innovator est une solution unique en son genre qui exploite la curiosité naturelle des élèves pour les aider à apprendre à utiliser les principes de codage, des mathématiques, des sciences et de la conception technique pour analyser et expliquer le monde qui les entoure », explique Alexandre Titin-Snaider, Directeur de TI Education Technology Europe.
    « Le codage est devenu l’une des compétences essentielles de l’éducation du 21ème siècle et il y a désormais une demande croissante pour enseigner aux élèves comment coder. Le TI-Innovator permet aux élèves de se familiariser avec cette technologie et ceci sans se rendre compte qu’ils apprennent des principes importants de STEM, comme le codage, qu’ils doivent maîtriser en classe aujourd’hui, au collège demain et dans leur future carrière ».

    « Le TI-Innovator Hub permet aux élèves d’acquérir de l’autonomie, des connaissances et de développer leur compétences en informatique. Ils mettent en œuvre la démarche de projet, le travail collaboratif et l’approche par essai-erreur afin de comprendre concrètement le lien entre ce qui est appris en classe et la “vie réelle”. Par exemple ils vont expérimenter et comprendre le fonctionnement d’un radar anti-recul de voiture » explique Florent Girod, enseignant de mathématiques en lycee général.

    Le TI-Innovator Hub a été spécifiquement conçu pour être utilisé dans une salle de classe, partagé entre plusieurs élèves et possède un boîtier protecteur en cas de chocs.

    Le TI-Innovator Hub sera immédiatement disponible à l’achat dans les pays suivants en Europe : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Suède, Belgique, Pays-Bas et Portugal.

    Pour plus d’informations : www.education.ti.com

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  • Classe inversée : casser les habitudes, c’est gagner en résultats !

    Classe inversée : casser les habitudes, c’est gagner en résultats !

    Carole Chamoun est professeur de SVT au Liban. Elle fait partie des membres de la sphère francophone de l’association Inversons la classe ! Et témoigne au micro de ludomag de son expérience « d’inverseuse » depuis 2009.

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    Sept années que Carole expérimente ce mode de fonctionnement et l’idée lui est venue un jour, en 2009, parce qu’elle voulait trouver une solution pour ses élèves en difficultés.

    « J’ai commencé d’une manière très douce en classe de 6ème avec des outils vraiment rudimentaires », explique t-elle.

    Ensuite, avec le numérique, sa méthode a évolué ; En 2012-2013, avec les nouveaux programmes, elle a mis en place cette nouvelle manière d’enseigner avec ses terminales S (section scientifique).

    « J’ai osé »

    dit-elle, malgré l’échéance du baccalauréat à la fin de l’année et face à des collègues enseignants assez dubitatifs sur les méthodes de Carole.
    Jusqu’à Noël, certains élèves étaient encore sur leurs réserves ; après, ils la remerciaient !

    « Si je veux parler de cette inversion de classe, ce n’est pas la méthode magique mais elle a beaucoup de points positifs ! ».

    A l’échelle de l’élève, Carole parle d’apprentissage de l’autonomie, du travail en groupe. Mais elle ne s’oublie pas quand elle évoque les points positifs de cette nouvelle manière d’enseigner ; pour elle, c’est une remise en question en tant qu’enseignante qui lui a permis d’atteindre son objectif premier : aider les élèves en difficultés.

    Pourquoi le fait d’inverser la classe aiderait-il les élèves en difficultés ?

    D’après elle, ces élèves ont besoin de temps, d’un rythme différent de celui de la classe ; tout en leur laissant de l’autonomie, elle encadre leur travail par des QCM, par exemple.

    Aujourd’hui, elle souligne qu’elle parvient à faire adhérer des profs « qui n’ont jamais eu le courage de changer ».

    Retrouvez l’intégralité de son témoignage dans la vidéo ci-contre.

    Suivre Carole Chamoun sur Twitter sur @mamicoci

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee

  • Le réseau social Facebook, un outil pour travailler avec ses élèves ?

    Le réseau social Facebook, un outil pour travailler avec ses élèves ?

    Christine Childs, enseignante en allemand et en économie au collège et lycée St Joseph de Lectoure dans le Gers, a choisi d’utiliser le réseau social Facebook dans son cours de PFEG pour les classes de seconde.

    Elle nous a présenté son expérience lors de l’Université d’été de Ludovia, 13ème édition.

    Dans cet enseignement d’exploration, elle a proposé à ses élèves de créer une association nommée « les entrepreneurs de St Joseph » dans le but de créer une entreprise pour les élèves, de A à Z jusqu’à la vente du produit.

    Ce projet a été mis en place également avec l’aide du programme « Esprit d’entreprendre-Schola Ingeniosa » de l’académie de Toulouse.

    En quoi le numérique intervient-il dans ce projet ?

    N’ayant qu’une heure et demi de cours dans cet enseignement par semaine, Christine Childs a décidé d’emprunter un outil dont les jeunes sont très familiers, à savoir Facebook et également le réseau Instagram. Ils ont été utilisés pour faire la promotion des produits, échanger sur leurs actions via Messenger, etc.

    « Le fait de sortir des murs de la classe, nous a permis d’avoir plus de temps que les traditionnelles heures de cours, pour finaliser ce projet« .

    Christine a endossé le rôle de modérateur. « Il y a bien eu des petits débordements et j’ai du faire le gendarme quelque fois« .

    Certains élèves avaient des comptes Facebook et d’autres non ; Christine souligne qu’elle n’a pas incité les jeunes à en créer un. Les retours sur l’expérience de la création d’entreprise ont été vraiment positifs. Elle avoue par contre que si c’était à refaire, elle prendrait la précaution d’en parler aux parents avant de se lancer.

    Plus d’infos :
    Schola Ingeniosa est un dispositif académique créé en 2010, dont l’objectif vise à développer l’esprit d’entreprendre chez les lycéens et lycéennes de l’Académie de Toulouse.

    La page Facebook « Rainbow Tees » créée par les élèves.

  • « SVTLand » : et si un thème du programme SVT devenait un jeu de rôle ?

    « SVTLand » : et si un thème du programme SVT devenait un jeu de rôle ?

    Géraldine Bridon est enseignante en SVT dans l’académie de Paris ; elle est venue présenter en tant qu’intervenante, pour son premier Ludovia, un jeu qu’elle a créé pour les classes de seconde : SVTLand.

    Les outils utilisés par Géraldine pour construire le jeu sont gratuits et ne nécessitent pas d’avoir des connaissances approfondies en programmation ou en informatique.

    VisuelGBRIDONElle n’a pas utilisé d’ENT, car elle ne dispose pas encore de cet outil dans son établissement (privé sous contrat) ; l’interface de base utilisée est genial.ly puis elle a aussi été piocher dans les padlets, les outils framasoft, google drive, google classroom, « pour pouvoir notamment échanger avec les élèves et qu’ils échangent entre eux, qu’ils déposent leurs compte-rendu, etc« .

    La « gamification » ou ludification consiste à lancer des défis, avoir un royaume et découvrir toutes les caractéristiques de son royaume, chacun à son rythme.
    Le jeu est destiné à être pratiqué en classe, mais Géraldine souligne que les élèves ont voulu aller plus vite et se sont eux-même donnés des devoirs !

    Les défis correspondent en fait à des problématiques posées dans le programme de SVT en classe de seconde. « Et la réponse à la problématique permet de créer son savoir« , ajoute t-elle.

    Tout savoir sur l’expérience de SVTLand dans l’interview ci-dessus de Géraldine Bridon avec François Jourde.

    Site pour les élèves : http://svt4ever.free.fr
    Chaîne YouTube associée : https://lc.cx/46Mq
    Compte Twitter : @svt4ever75